mercredi 13 juillet 2005

L'esprit Olympique pour la France ?

Cela fait maintenant une semaine que nous savons que Paris ne sera pas ville Olympique en 2012. Pourtant, tout était fait pour que cela soit bon. Bertrand Delanoé, avec ses multiples festivités et ses 50 000 personnes sur les Champs Elysées olympiques, était un grand maire pour ce si beau projet.Et nous avions toutes les infrastructures, le Stade de France - Paris 2012 ne demandait qu'à vibrer aux exploits des athlètes. Et le projet était si bien ficelé. D'ailleurs, c'était clair, il n'y en avait qu'un, de projet. London 2012 ? Madrid 2012 ? Quoi, Moscou aussi était dans la course ?

Bref, c'était "l'union nationale".

Aujourd'hui, comme le titre le Marianne de cette semaine, nous avons même perdu les jeux olympiques. Et le moral des français, déjà trés bas, est encore plus morne. Et demain, Jacques Chirac parle à nous, pauvres petits français qui sommes si nuls, si mauvais, si rien du tout. Alors qu'avant nous étions si grand, avec un si beau projet. Preuve de notre petitesse : nous avons dit non à l'Europe...

Enfin, c'est ce que l'on veut nous faire croire. Néanmoins, cet esprit olympique largement mis en avant, avec la coalition "sportif - politique - hommes d'affaire", est en train de sérieusement se cramoisir. Aujourd'hui, JeanMarc Thibault, de la CGT, promet un automne social pluvieux. Tous les ans en Juillet ces promesses sont identiques, mais là il y a toutes les raisons de le croire. Aujourd'hui, les membres de Paris 2012 commencent à se dire les vérités en face, par télévisions interposés. Et même en plus de ça, la peur du terrorisme vient s'en meler, avec les attentats de Londres.

C'est drôle comment le mercredi matin 6 Juillet, nous étions les plus beaux, et à 14 heures nous sommes détestables et à pleurer. Les Jeux Olympique, c'est fini. Même la candidature d'Annecy, pour 2014 (nous voilà repartis...) prend du plomb dans l'aile avant même d'être présentée... Le Ministère commence apparament à se lasser de ces genres de ballades de deux ans qui se terminent en eau de boudin et en désespoir général. Bref, la débandande.

Pourtant, le Marianne de cette semaine termine ce morne constat de désespoir global par une note positive. Nous ne pouvons tomber plus bas. Demain, Jacques Chirac parlera, et tout le monde s'en fout. Bientot il ne sera plus là. Bientot, sans doute, les hommes politiques que nous avons laisserons leur places à des hommes d'Etat. Des vrais. A cette veille du 14 Juillet 2005, j'ai encore envie de croire en la France et en les Français.

Un jour, en étant plus jeune, j'avais fait un oral sur "impossible n'est pas français". C'est difficile, mais pas impossible. En tous cas, Paris 2012, c'est fini, n'en parlons plus. Et passons à la suite.

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