mardi 22 mars 2005

FullMetal Alchemist... un grand dessin animé...

FullMetal Alchemist. En ce moment, dans le train me ramenant dans le Gard que j'aime, mon département, j'écoute une des musiques de cette série, de ce dessin animé japonais pour être plus précis. Un musique qui survient dans un moment généralement plutot douloureux et peu joyeux. Mais qui reste malgré tout une série unique.

Je ne vais pas raconter l'histoire de cette série. Le "pitch" est simple, il s'agit de deux jeunes alchimistes qui ont commis une grande erreur : vouloir ressuciter leurs meres. L'un des deux en a perdu un bras et une jambe, remplacés par un organe mécanique. L'autre a tout simplement perdu son corps, et les pouvoirs d'alchimiste de son frere lui ont permis de lui lier l'ame à une grosse armure ancienne. S'en suit, à la suite de cela, 52 épisodes où les deux freres vont essayer de trouver la "pierre philosophale" qui leur permettra de retrouver leurs corps.

Cette série est une merveille. Et Canal + nous la propose tous les soirs, en clair, et dans un doublage que je trouve finalement pas mal du tout. Certes, les puristes pourront crier, mais j'ai tellement entendu pire... Je suis en tous cas heureux de voir à une heure de grande écoute, une aussi merveilleuse série. Pourquoi ? Car j'aime le dessin animé japonais. Le défendre n'est pas une monce affaire aprés que Dorothée ait, dans son club, mis le mercredi aprésmidi, vars 15h30 à la sortie de Catéchisme, Ken le Survivant entre Jem et les Bisounours. Non, l'animation japonaise et le manga, ce n'est pas que du cul, du sexe, et de la violence. C'est des choses superbes, des musiques envoutantes, des personnages tout en nuance, des histoires fabuleuses et des dessins de grandes qualités.

FullMetal Alchemist aprés Noir et GTO, Canal + a proposé là (avec des doublages de qualités inégales) trois supers séries, qui montrent chacune un pan différent du panel de l'animation japonaise. Des musiques fabuleuses dans Noir ou FMA. Des personnages attachants dans chacune des séries. Mais pas de violences gratuites, pas de sexes écoeurants, pas tous ces clichés que semblent parsemer avec une délectation sadique des Télérama ou autres grands esprits "plus intelligents que tout le monde". Je suis vraiment heureux de Canal montre parmi ce qui se fait de mieux dans l'animation japonaise. Je suis vraiment heureux.

J'aime l'animation japonaise. Combien d'amis ais je rencontré grace à SaintSeiya et à ce monde là ? De Marseille à Romorantin en passant par l'Outre-Quivrain, Paris, ou en remontant le Rhone, parfois presque jusqu'à sa source, combien de souvenirs ? On évolue tous, mais ma passion pour l'animation japonaise et la manga n'a pas fléchi, bien au contraire. Et cela va au delà du simple épisode de "Samurai 7" que je vais regarder en attendant que mon voyage se termine. Cela va au délà de ça car derrière il y a des amis que j'aime vraiment. Certains m'ont quitté, un en tous cas de manière définitive et bien involontaire. Il reste dans mon coeur, en bonne place. L'aurais je rencontré, lui et tout les autres, sans Les Chavaliers du Zodiaque, en restant aux simples clichés véhiculés par de grands esprits ?

Pour en revenir à FMA, Animeland disait dans son dernier numéro que cette série, aprés DBZ et Evangélion, allait marquer les esprits. Je le souhaite aussi.

Merci à Canal + de contribuer d'abord à montrer la qualité des productions japonaises. Et ensuite de nous donner ce plaisir de gouter à FMA, une des rares dernieres séries à avoir réussi à me tirer quelques chougnettes larmes.

dimanche 20 mars 2005

Cotes et Match...

... et bien sur cinq matchs couillons (cinq victoires à domicile plutot faciles, quoique celle de Bastia, ce n'était pas gagné), cela m'a fait gagner presque 8 euros. C'est pas grand chose, mais ça fait plaisir.

Voilà, c'était tout. Maintenant, je vais m'employer à comprendre comment marche le système de post de photo sur ce site. Cela ne doit tout de même pas être trop trop compliqué, tout de même...

lundi 14 mars 2005

Retour sur les manifs lycéennes...

Je crois que c'était au début du mois de Décembre, à l'issue d'un "100 minutes pour convaincre", que François Fillon avait présenté les grandes lignes de sa "grande réforme pour l'école". J'étais, à l'époque, en Lorraine, pour le travail. Je n'avais pas regardé cette émission, j'étais en effet chez une amie que j'aime beaucoup. Mais le matin, j'ai écouté l'intervention du Ministre. Et avant les premières interventions politiques et syndicales, je me souviens de l'impression et de l'émotion qui survenaient en moi. L'abattement, le dépit... Comment un grand débat national sur l'école avait il pu déboucher sur autant de vide ? Il faut savoir lire, écrire, compter... ben merde, ça méritait véritablement tant de tremblemets ! J'ai peut être compris un peu ce que signifiait l'expression gouvernementale "il faut à présent des politiques !". Luc Ferry était débarqué, on avait François Fillon, pour lequel j'ai en plus plutot de la sympathie. Mais comme on avait remplacé Allegre par Lang, je voyais les mêmes effets : on ne fait plus rien que de la molesse. Surtout ne rien brusquer, surtout ne pas bouger... Surtout pas.

C'est pourquoi dire que je stupéfait par ces manifestations lycéennes, ce n'est rien par rapport à ce que je ressens. Et je suis doublement indigné, ou interloqué plutot. Ou plutot interloqué ET indigné :* "Interlocation" : Comment autant de vide peut il provoquer autant de remous ? (le pseudo physicien que je suis s'interroge un peu... remarquez, avant la matière, qu'y avait il ? peut être du vide...) ;* Indignation : comment peut on parvenir à "manipuler" (le verbe est lancé) autant de jeunes gens avec autant de vide, avec rien...


Est ce que les manipulateurs d'opinion, ceux qui dirigent la foule, sont vraiment brillants et charismatiques ? Auquel cas, bravo... Mais dire que François Hollande, Jean-Marc Ayraud, Bernard Thibault ou Gerard Aschieri sont "charismatiques" et/ou "brillants", ca me fait vraiment mal... Est ce que alors les lycéens sont des idiots ? Posons nous franchement la question...


Je ne pense pas. Mais lorsqu'on est lycéen, on a des idées assez tranchées, arretées, pour ne pas dire extrémistes et franchement idiotes parfois. Je le sais, j'ai été "jeune" aussi. Et je suis tout aussi conscient que parfois mes idées sont un peu naives ou idiotes. Mais j'ai cette conscience... Je me souviens que lycéens, je ne jurais que par le libéralisme et la capitalisme. "Libéral" était pour moi un compliment. Et j'avais des modèles absolus que j'étais pret à défendre contre tout. Les choses ont bien changé...

Qu'entend t'on dans les corteges lycéens ? Lorsque le caméraman interroge un jeune chevelu bouclé avec une écharpe verte et un pull en laine, ce dernier répond "on est contre la libéralisation de l'école". D'accord... Ca veut dire quoi ? "ben on veut que le bac soit le même à Sarcelles et à Neuilly !". Oui, c'est bien, c'est un slogan, mais ça veut dire quoi ? "Ben que c'est pas Seillieres qui doit diriger l'éducation nationale". Seilliere... Oui, je l'ai entendu son nom. C'est le Voldemort de la société français dont-on-prononce-le-nom quand on ne sait pas quoi dire. Mais encore ? "ben on veut pas non plus des flics dans les établissements"... C'est tellement touchant de sincérité ce dire lorsque la caméra se détourne de notre ami chevelu pour voir les jeunes casseurs venir faire leurs marchés de portable et d'écharpe Lacoste dans les travées des manifestants...


Non, plus sérieusement, c'est bien beau ces idées lancées à la va vite, qui sont jolies, mais où il n'y a rien derriere. Le "libéralisme de l'éducation", ca ne veut rien dire. Si par contre ca veut dire que c'est peut être une bonne idée qu'aprés un cursus scolaire, les jeunes aient un travail et ne soient pas parqués dans des facultés ou dans des filieres sans aucun autre débouché que le touchage de minima sociaux d'assitance publique, franchement je suis pour le libéralisme à l'école. Je joue l'avocat du diable, j'exagere, mais exagérons face aux exagérations.


Enfin, dernier point sur lequel je veux réagir. Le "bac qui vaut la même chose de partout" est au moins la même lubie égalitairement naive que le "pas de sélection à l'entrée de l'université" ! Il y a dix ans, lorsque j'ai eu mon bac, je me suis vu demandé mes bulletins de notes jusqu'à la seconde... Lorsque François Fillon veut introduire une dose de "controle continu" dans le bac, il y est déjà dans les faits. Car le bac n'est qu'une clé, un passage. Ce qui est important, même si c'est impoli de le dire, c'est ce qu'il y a derrière le bac. Et là encore, le bac ne suffit pas. En fac, en prépa, n'importe où, le travail fait sur une longue durée compte. Le seul bac, c'est nécessaire, mais pas suffisant.

Par contre, une chose qui est sure, c'est que la personne qui a la volonté, qui travaille, qui se donne, qu'elle soit de Neuilly, de Sarcelles, de Roquemaure ou du lycée Technique de Bagnols/Ceze comme je l'ai été, elle y arrivera. Le travail, l'implication personnelle, où qu'on soit, qu'importe soit notre origine, notre lieu de naissance, notre statut social. Là est la réussite.
Ensuite, ces débats idéologiquement naifs qui proposent un chimérique Mai 68' pour la enieme fois, c'est sympathique. Mais on avance, on se bat. Et on y arrive.


Enfin, ce n'est que mon modeste avis de quelqu'un qui est passé par l'école républicaine, par une petite province, par un college et lycée de facture modeste. mais qui ne pense pas avoir si mal réussi que ça... Mais il s'est bougé le petit. Il s'est bougé...

samedi 12 mars 2005

Un jour ou l'autre, je le sais bien. Dieu reconnaitra les chiens

Renaud avait, dans son dernier album, écrit une chanson qui m'avait beaucoup marqué. Bon, y avait "coeur à prendre" qui est merveilleuse pour s'ouvrir gaiement les veines. Il y a aussi la chanson "Baltique", qui est une merveille.

"Tu as de la chance, toi au moins. La souffrance ne t'atteint pas, l'émotion c'est pour les humains".

Pourquoi je parle de ça ? D'abord parce que j'adore les chiens. Mes grands parents, chasseurs, avaient lorsque j'étais petit, un chenil rempli de chiens adorables. J'avais l'impression que ces boules de poils étaient en fait des boules d'amour. J'adorais m'allonger sur la terrasse, et me faire conjointement lipper pas les rayons de soleil et par les langues de mes amis les chiens. Une affection réelle, sans aucune arrières-pensées. Et une affection, une amitié, qu'ils ne risquent pas de trahir. Une fidélité sans taches. Je ne dirais jamais que je préfère les chiens aux humains, mais on a encore beaucoup à apprendre d'eux...

Hier soir, je suis arrivé à Saintetienne, chez mon amie. Et bon, Max n'était plus là... Max était un chien que je connaissais depuis plus de deux ans. Au premier abord, il pouvait faire peur. Gros, bruyant, costaud, le chien de garde par exellence. Mais c'est un chien, et lorsque le chien tu y vas en voulant le prendre dans tes bras, il n'est plus méchant. Le chien arrive à lire dans le coeur des gens, et il faut croire que lors de notre première rencontre, mon coeur n'était pas animé ni de peur, ni de sentiments hostiles ou contestables...

"l'amour dans le coeur d'un chien, c'est le plus bel amour qu'il soit"

Le chien auquel je pense est mort il y a quelques jours. Je savais, on savait, que ce n'était qu'une question de temps. Mais bon, la maladie est pareille pour les humains et pour les chiens : les issues ne sont jamais vraiment favorable... Et donc ce chien est mort cette semaine.

Il a été remplacé par un autre chien. Avec les animaux, c'est plus facile qu'avec les humains. On peut facilement les remplacer, les faire occuper le panier vide. mais dans le coeur, est ce pareil ? La réponse est évidente, c'est non. Je ne l'ai pas remplacé dans mon coeur, et je ne suis pas le seul. les propriétaires de ce chien mort cette semaine ne l'ont pas effacé de leur coeur et ne l'ont pas remplacé. Mais ce nouveau chien, plus petit, féminin aussi (c'est une chienne) n'aura pas vocation à remplacer l'ancien. Il se rajoutera dans nos coeurs. Mais l'ancien restera vivant tant qu'on y pensera, tant qu'on ne l'oubliera pas.

"Un jour ou l'autre, je le sais bien. Dieu reconnaitra les chiens".

vendredi 11 mars 2005

Saperlipopette... salut l'ami

J'ai longtemps (toute la journée en fait) chercher un titre à ce petit texte, mais je n'en trouvais pas... Je cherchais une expression typiquement belge que tu prononçais, mais impossible de me souvenir d'une, typique... Tant pis, va pour ce titre...

Nous sommes le 11 Mars. Les média, depuis ce matin, rendent hommage à l'évenement terrible qui s'est déroulé l'an passé, à Madrid. Comment ne pas y penser ? 11 Mars est une date qui restera longtemps, longtemps... Comme ce symbole voulue par ces anges de la mort, cette date se déroule 6 mois aprés une autre date tristement anniversaire. Le 11 Septembre.

Pour tout le monde, 11 Septembre signifie "Tours jumelles" en français dans le texte. "World Trade Center". J'y pense à ça moi aussi, mais le 11 Septembre est un autre anniversaire douloureux. Et 6 mois aprés, je voulais en parler.

Le matin du 11 Septembre, j'ai reçu ce coup de téléphone de mon amie Marseillaise, celle à qui je dois tant et que j'aime tellement. C'était fini. Le ronronnement du vent qui soufflait dehors s'est tout d'un coup tue. C'est affreux le silence...

Je ne sais pas si les anges peuvent lire les blogs. Je ne sais pas, et si quelqu'un le sait, qu'il me le dise, c'est un témoignage interressant. Je ne sais même pas en fait si les anges entendent les prières faites par les vivants. Mais qu'importe, je pense que quelque part, tu dois nous entendre. Ou peut être même nous lire. Enfin, j'avais envie de te faire un modeste coucou, et de parler de toi.

Tout à l'heure, à la gare (oui, je suis dans le même train corail Pierrelatte-Lyon que la dernière fois...), en prenant mes tickets de train, je suis retombé sur le "Seiya de Bruxelles". C'est comme ça que je l'appelle quand il sort accidentellement de mon portefeuille. Il est toujours là, pas loin de moi. COntre mon coeur quand il fait froid, dans ma banane quand c'est l'été. Il est là depuis... oh ben depuis le 30 décembre 2001, déjà... Je ne suis pas retourné à Bruxelles depuis, tiens...

Enfin, il y a encore pleins de gens qui pensent à toi. Je ne vais pas parler au nom des autres, mais moi, en tous cas, j'y pense toujours. Souvent, plus que je le pensais. C'est spécial quand des personnes disparus reviennent en reve. C'est drole mais presque sympa... Même si quand on se réveille, on n'est pas dans la meilleure forme de la terre, et on a pas envie du tout de se faire emmerder par tous ces cons au travail et dans la vie de tous les jours.

Pour finir ce post que j'ai quand même du mal à écrire (est ce le train qui fait que je tremble en écrivant), ben... Je dirais, je te dirais, que tu me manques. Tu ne manques pas à moi, et surement que tu me manques moins qu'à une autre personne à Marseille. Mais là, c'est moi qui parle. C'est moi qui parle et qui te dis que... Que c'est pas juste. Que je te connaissais pas assez, mais suffisament pour que tu sois un ami. Du premier jour à Toulon au cartoonist au dernier jour que je t'ai vu, à la veille de ce funeste mois de Septembre, tu as toujours montré qui tu étais vraiment. Un gars super. Un ami à qui je n'avais finalement trouvé qu'un seul défaut : celui de ne pas boire de biere de ton pays et de ne pas aimer le vin à sa juste valeur. C'est léger comme défaut... Et que c'est vraiment injuste tout ça. Ca fait mal, et on sait qu'on ne peut rien y faire. A part retourner en arrière, ça sera difficile qu'on se reparle dans ce monde. C'est irréversible, et c'est vraiment vraiment affreux. C'est affreux pour moi, mais je ne dois pas être égoiste, car pour quelqu'un d'autres, c'est encore pire. Et ça fait encore plus mal.

Il faut que ce soit une musique de SaintSeiya qui passe dans mes écouteurs au moment où je finis le post. Mon ami belge, il y a au moins une chose de sure. C'est que si j'arrive à être aussi bon que ce que toi tu l'as été, on se retrouvera probablement. Car la seule certitude qu'on peut avoir sur cette pauvre terre, c'est que, comme disait le philosophe au café du commerce à Roquemaure : "la vie est une histoire qui se finit toujours mal". Donc on se reverra. Je sais que de toutes manières tu veilles à ta manière sur notre amie Marseillaise.

Salut mon ami d'Outre-Quiévrain. Salut, et merci pour tout.

mercredi 9 mars 2005

Retour vers le passé...

la mélancolie, je l'ai déjà dit, c'est un de mes pires défauts.

Aussi, aujourd'hui, le déplacement professionnel trés rapide que j'ai fait à Marseille n'aura pas été sans incidence sur mon petit coeur. Déplacement rapide, pour une réunion qui s'annonçait apre et rude, et qui n'a été qu'une formalité vite emballée. Par contre, pourquoi suis je repassé devant le Rond Point du Prado où j'y ai habité pendant plus de deux ans ?

Peut être pour profiter de ce retour bref (à peine 2 heures dans la cité phocéenne) pour me souvenir de ce que j'ai laissé. Malgré moi, car si tout avait pu continuer, je serais resté à Marseille. Revoir ce quartier, qui n'est en fait qu'un grand boulevard routier, mais où j'étais si bien.

Je ne suis pas repassé par Notre-Dame-du-Mont car je n'avais pas le temps, je devais retourner à Pierrelatte... Mais là bas aussi j'ai laissé quelque chose, ou plutot quelqu'un, qui me manque les soirs comme ça. Je sais que j'ai toujours une bouteille de whisky qui m'attends. Elle ne m'attends pas seule, elle m'attends avec une amie qui aura toujours été là, depuis ce premier jour où j'ai posé mes valises à Marseille. Qui aura toujours été là quand je me fourvoyais dans des broutilles de peines de coeur, ou dans des questionnements et des doutes professionnels. Et qui, malgré la distance que je sais réelle, est toujours là.

Oui, j'ai laissé pleins de choses à Marseille. J'ai construit aussi des souvenirs, dans cet appartement au 22eme étage que j'ai laissé une veille de Saintvalentin. Tout un symbole quand la chanson "To Be In Love" de Macross passe sur mon ordinateur... Non, j'en ai eu des merveilleux moments à Marseille. Des terriblements tristes aussi. Le dernier que j'ai là bas est affreux. Mais j'aurais l'occasion d'en reparler. Car j'ai laissé vraiment des choses qui me manquent à Marseille...

C'est à l'évocation de souvenirs plus pénibles qui me feraient presque couler autre chose des yeux que des larmes de fatigue (et voilà en plus que mon Winamp me joue l'ouverture du film Abel de SaintSeiya...) que j'évoque mon deuxieme retour dans les souvenirs de la journée. On repart 10 ans en arrière, 10 ans que je n'avais plus vu cette amie que j'ai revu aujourd'hui.

Je me suis revu au collège, au lycée un peu aussi. Et puis cette amie d'enfance est partie suivre ses parents. Et le hasard du web m'a fait la retrouver, et en plus pas loin de chez moi. C'est beau je trouve. Ca file un coup de vieux de voir que la petite fille qu'on a quitté a bien grandi. Et ca met son évolution en relief aussi. Le gros pas beau du lycée a peut être laissé la place à quelqu'un de différent.

Quelqu'un de nostalgique, qui se pose beaucoup de questions parfois idiotes. Mais quelqu'un qui, par la force des choses, et grace à des gens que j'ai rencontré et qui sont fabuleux (pensée à une en particulier..), est loin d'être malheureux.

Sur ces paroles cuculapraline tout plein (que j'ai été miel guimauve ce soir, l'état de mon coeur), je vais me coucher devant Monaco Eindhoven. Bonne nuit...

samedi 5 mars 2005

Il neige sur Lens...

... et sur toute la France d'ailleurs. Mais comme le match devant lequel je dors se joue à Lens, je parle de Lens.

Je remarquais tout à l'heure que le printemps arrivait dans pas 20 jours, et il fait froid. Et le pire, le pire, c'est que je m'en fous. Il neige ? Qu'importe, dans trois mois les mêmes ames chagrins pleureront car il fera attrocement chaud. Et là, ceux ne seront plus les chauffages qui seront maudits mais les climatisations et autres isolations deffectueuses.

Nous sortons braver la neige pour boire un petit apéritif, donc je termine là mon court message sur la neige, et le froid... Pendant que John Utaka se moque de cette même neige en marquant le troisieme but de Lens contre Auxerre... Moi qui avait parié sur un 2 - 0, pfff...

vendredi 4 mars 2005

Le 29 Mai...

Pour moi, ce jour représente un petit quelque chose. Plus que ce jour, c'est le lendemain qui en fait est gravé dans ma petite mémoire. J'étais en classe de quatrième, je n'étais pas vieux. Et je me souviens la mine de mes amis (en classe de quatrième, les Alexandre, Nicolas, Romain, Gaelle, Sabrina, Cyntia... tous étaient mes amis... j'oublie volontairement le premier d'entre dans la liste, Laurent. Avec lui, le bon temps à employer est le présent : c'est un ami). UNe mine triste, défaite. Certaines m'avoueront avoir pleuré la veille, d'autres ont mal dormi. Et moi, qui aurait du en théorie être défait, faisait bonne figure. J'étais triste certes, mais... Mais je pensais que l'avenir serait meilleur...

Le futur me donna raison. Deux ans plus tard, un 25 Mai cette fois, l'Olympique de Marseille gagnait la coupe d'Europe. Effaçant le tir raté d'Amoros, les occasions manquées de JPP, les larmes de Basile. Et là, ce soir là vraiment, je me suis laissé aller à une larme. Cette même larme qui ressorti le 12 Juillet 1998. Larmes différentes de celles du 12 Juillet 2002, où l'anniversaire fut assombri par d'autres évènements, mais nous en parlerons un autre jour...

Pourquoi je parle du 29 Mai ? De "l'anniversaire" de la défaite de l'Olympique de Marseille à Bari, contre les encore yougoslaves de Belgrade ? C'est cette date là qui a été choisi pour le référendum. Cela fait un fin de mois de Mai sans ponts, un dimanche à passer en Mairie, pour tenir le bureau de vote. Cela ne me dérange pas, j'aime ces ambiances où je vois passer tout le village, où je discute avec des gens que j'aime bien sans pour autant les voir souvent...

Cela fait trois mois de campagne. C'est bien... D'autres auraient préféré plus. D'autres moins. Et moi ? Je m'en fous... Je garde cette idée que la précampagne est sordide, à la limite d'un certain scandale. Personne ne s'émeut de la phrase reportée par le Figaro, et attribuée à Valéry Giscard d'Estaing : "si le référendum accouche d'un non, il faudra revoter dans un an, pour permettre au français de mieux réfléchir". Personne ne semble s'émouvoir de la répartition des moyens pour la campagne, entre partisans du oui, et partisans trés - et ridiculement - hétéroclytes dans le camp du non.

Et surtout, surtout, cette vision que j'ai de ce débat, reste telle qu'elle. Un ami m'a dit que ma vision était peut être un peu exagéré, hollywoodienne, et comme c'est un ami que j'adore en plus, je respecte son commentaire. Mais je ne rève pas quand je vois cette criminalisation fait par certains du vote "non". Je ne rève pas quand je lis les prédictions apocalyptique des tenants du oui si le non l'emporte, et post "jour-d'aprés" pour les supporter du non si le oui devait l'emporter.

Et ce scénario d'un "revote" en cas de "mauvais vote" des populations européennes n'est pas chimérique ou théatral : le président Giscard d'Estaing a "validé" ce scénario possible.

Bref, nous allons droit vers un vote à l'espagnole ou à la quinquénalle : un taux de participation de 20 à 40%. Et là, soyons en sur, il n'y aura qu'un beignet corrézien à la Hollande pour se réjouir d'un "plébiscite". 70 % x 40 %, si je calcule pas trop mal, cela fait 28 %. Et pour le référendum quinquénal (on remonte dans le temps), pareil commentaire de François Hollande. un plébiscite, voyez plutot : 80% x 25% = 20 %... Plébiscite qu'il dit... Quand la mauvaise foi se tire la bourre avec la malhonnêteté intellectuelle, cela donne une tête de file de l'opposition qui ne fait pas honneur à la République.

Enfin, ce sera le 29 Mai... j'ai trois mois pour lire la constitution. Youpi...

mardi 1 mars 2005

Un petit souvenir... professionnel

Petit souvenir professionnel. Ma premiere grosse affaire était l'installation "d'aspirateurs" dans les centrales nucléaires. Ce n'est pas énorme, des chiffres d'affaire de fous. Mais quand même... Trois ans et demi d'aprés, à coté de Bordeaux, je retrouve cette petite machine, et me retrouve à expliquer à mon chef de chantier quoi faire. C'est autant le bordel qu'il y a trois ans, et pourtant je suis serein...

Je me souviens de l'Alsace en Mai 2004. A un mois de la déroute coréenne. Je passais mon temps à écrire à une personne avec qui je n'ai maintenant plus de contact, mais qui reste bien tendrement présente dans mon esprit. Je me souviens de mon cauchemar normand deux mois avant, où sous la pluie et le froid de la Manche, je découvrai avec douleur la dureté d'être un chargé d'affaire sur site. Je me souviens, je me souviens...

Je pense avoir progressé depuis. Vraiment progressé. Et vielli aussi. Mais ça, même sans avoir progressé, c'était obligé...

C'était la partie souvenir du blog. A bientot...

La meute de loup...

J'avais quel age en ce milieu de printemps 93 ? L'Olympique de Marseille n'était pas encore champion d'Europe, la coalition UPF avait provoqué un tsunami bleu dans le paysage politique français. J'avais 15 ans, j'avais l'age de la fille de mes parents politiques, l'age de la fille de ce couple d'ami. Et je me souviens de cette journée fériée où je rentrais de "jouer dehors", pour m'affaler devant le poste de télévision, dans ce salon fraichement baignée de cette douce lumière propre au début de soirée de Mai. C'était le 1er Mai 1993, et Pierre Beregovoy se suicidait en bord de Nievre.

Je ne suis pas forcément fan de Pierre Beregovoy et de ses amis. Pas forcément fan, mais fonciérement sensible à l'évocation de ce suicide. D'abord parce que le suicide revet une importance particuliere pour moi. Pandore n'avait laissé que l'espérance dans sa boite, mais celui qui doit laisser toute espérance, tout espoir, c'est qu'il est mort. Hades n'a t'il pas gravé sur le porshe d'entrée de son royaume "vous qui entrez ici, veuillez laisser toute espérance" ?
Il y a eu une caballe médiathique contre Pierre Beregovoy. Il en est mort. Et je vois tristement que le sport national du "hurlement avec les loups" n'a pas changé.

Hervé Gaymard a commis une connerie. pas deux, une. Le fait d'habiter un logement de fonction de 600 m2, bon, pourquoi pas ? Je n'ai aucun état d'ame finalement, il est ministre de l'économie, deuxieme personnage du gouvernement... Ben pourquoi pas. Je ne suis pas jaloux, et je n'ai aucune jalousie devant ceux qui ont des responsabilités. Par contre, le mensoge, le "je suis un enfant de rien, un pauvre hère", cela passe moins. Cela passe moins, et c'est normal.

Mais mérite t'il cette haine ? François Mittérand aussi, a menti. Quand Ségolène Royal dit, dans une interview, "mais c'est vieux...", je trouve que c'est autrement plus méprisable. Mitterand n'a pas payé, pas démissionné, et pourtant il a menti. Et sa fille cachée écume les plateaux de télévision. Chirac aussi a menti, souvent. Et Georges Bush ? Il a menti, et a été réélu. Vous avez raison d'objecter, avocat de la défense, c'est aux EtatsUnis (où même le président avant, adepte de la sucette à la viande avec stagiaire, n'avait pas fait preuve d'une belle honneteté intellectuelle ^____^)

Je n'aime pas ce pouvoir de la presse qui pense pouvoir jouer l'inquisiteur moral. Celui qui maitrise l'opinion possede une force de frappe sans pareil, et c'est le cas de la presse. Face à ça, impossible de se défendre. Quand tu es acculé, tu ne peux que subir. et faire des conneries... C'est ce qu'à fait Gaymard.

Je ne crois pas que Gaymard était un mauvais bougre. Il a fait une connerie. Ensuite, on peut se moquer qu'il ait huit enfants, on peut gausser sur Clara Gaymard, sa femme (qui est drolement charmante par ailleurs !!! je la préfere à Cécilia ou Ségolène ^____^). Mais il ne mérite pas ce qu'il a eu. A mon avis, il ne le mérita pas.

Et ce que j'espere, c'est que sa phrase "il faut se désintoxiquer de la dépense publique" ne sera pas dénaturée et tournée en dérision. Et accessoirement que Thierry Breton ne sera pas trop mauvais, ni trop éphémere... (et si le pays était gouverné par des politiques et non par des administratifs... je ne ferait pas que la gueule...)