jeudi 29 juin 2006

Jospin : ça s'en va et ça revient

21 Avril 2002, 21 h et des bananes

Si, comme on peut le penser, les estimations sont exactes, le résultat du premier tour de l’élection présidentielle vient de tomber comme un coup de tonnerre. Voir l’extrême droite représenter 20 % des voix dans notre pays et son principal candidat affronter celui de la droite au second tour est un signe très inquiétant pour la France et pour notre démocratie. Ce résultat, après cinq années de travail gouvernemental entièrement voué au service de notre pays, est profondément décevant pour moi et ceux qui m’ont accompagné dans cette action. Je reste fier du travail accompli. Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conséquences en me retirant de la vie politique après la fin de l’élection présidentielle. Jusque-là, je continuerai naturellement d’exercer ma fonction de chef du gouvernement. J’exprime mes regrets et mes remerciements à tous ceux qui ont voté pour moi et je salue les Français que j’ai servis de mon mieux pendant ces cinq années. J’invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer l’avenir.

(merci à Guy Birenbum sur son blog )

21 Juin 2006, vers 20h20
S'il apparaissait que je suis le mieux placé pour rassembler les socialistes, pour rassembler la gauche, pour rassembler le pays, pour assumer la charge de l'Etat, exercer la fonction présidentielle dans la situation difficile de la France d'aujourd'hui, et pour proposer aux Français des orientations pour sortir de la crise dans laquelle nous sommes, je me poserais la question (......) En 2002, si je suis parti c'est parce que j'ai pensé qu'il me revenait d'assumer la responsabilité de la défaite. Il fallait le faire par un acte symbolique fort, c'est-à-dire en renonçant à toutes mes fonctions politiques et à mes mandats, en ne m'accrochant pas à mes mandats, comme beaucoup le font.

Alors oui, le mot "définitif" n'a pas été prononcé aprés "retrait de la vie politique". Mais quand même, ce renouvellement des générations, avec l'envisageable recandidature de Chirac (à voir au premier trimestre 2007...) amuserait presque. Enfin, on peut, on doit croire, en la politique. Encore. Malgré ces clowns de gauche comme de droite, on doit y croire. Perso, j'y crois toujours, même s'ils ne font pas beaucoup d'efforts, nos élites politiques...

Enfin, pauvres amis socialistes... (et pauvre pays)

mardi 27 juin 2006

Reprise de semaine

Je reprends ma semaine un mardi matin. Hier, je profitais du soleil en lisant la suite de "et si c'était vrai" sur ma terrasse... Aprés un thriller esothérique (un autre ! mais de trés bonne facture), "le Dernier Templier", un roman à l'eau de rose, pleins de bons sentiments. Ca ne fait pas de mal à mon coeur de pierre, donc c'est trés bien. je recommencerai la haute littérature un peu plus tard (puisque mon prochain sera le prochain Dan Brown, "Forterresse Digitale"... pardon Pallas, je ferai dans le culturel à la sortie de l'été).

A quelques heures de France Espagne, et comme ça fait une semaine que je n'ai rien mis sur mon petit blog, et qu'en plus je ne suis pas pressé de reprendre le boulot cette aprésmidi, je voulais un peu écrire. Comme ça, sur deux trois petits trucs qui m'ont traversé la tête ce weekend. Alors commençons (youpi...)

Aprés Togo - France, Go To - France ?

C'est le match de ce soir, contre l'Espagne, qui dira si oui ou non l'aventure continue. Une seule remarque... j'ai été éffaré d'attendre les bars érupter "on est les champions", et les klaxons hurler leurs joies dans la rue. Ce n'était que le Togo, et le match était vraiment d'un faible niveau. Sans nul doute suis je un rabatjoie fini, mais je reste quand même sans voix devant cette joie devant cette médiocrité réelle. Serions nous (La France) habitués au médiocre maintenant... ?

Chirac, le retour.

Quand j'ai regardé hier ce bien triste président (que le Monde appelait acidement "l'absent"), j'ai tendance à répondre oui... Ce spectacle était aussi affligeant que le PaysBas - Portugal de la veille. Jacques Chirac soit nous prend pour des idiots (ce qui est possible), soit... Soit il est franchement et sérieusement atteint. Ne pas voir et ne rien entendre (ou feindre de ne rien voir et ne rien entendre, ce qui est pareil) risque d'avoir un effet dévastateur sur l'opinion. C'était le GM Benamou qui l'avait dit hier soir : "la seule chose que risque de faire Chirac, c'est énerver encore plus les français".

Personnellement, quand on me prend pour un con comme c'était visiblement le cas hier, ça m'énerve vraiment.

Gay Pride 2006 : le "mariage homo pour 2007" ?

Ce weekend, lors de l'apéritif municipal, je demandais à mon Maire : "seriez vous prèt à marier deux hommes l'année prochaine si la gauche passait ?". Il me répondait "je te donnerai l'écharpe à ce moment là", avec le sourire...

Personnellement, j'avoue que la question me gène un peu... Et je ne trouve pas que la gauche dans son ensemble fasse preuve d'un réel progressisme en faisant ce genre de proposition. Le PACS était un bon compromis. Le mariage, c'est quand même une institution, et je trouve presque provoquant ce type de dévoiement. En tous cas, personnellement, je serais mal à l'aise de marier, l'écharpe autour du corps, Marianne en témoin, deux hommes ou deux femmes. Et je pense même que je refuserai de faire cela.

Certains m'ont dit : "c'est pareil que le PACS". Ben justement, non, rien à voir... Le PACS se fait discretement, dans un bureau du tribunal d'instance, avec le greffier. On signe un papier, et hop. Question solenité, c'est le niveau 0. Il me parait y avoir autant de différence entre un PACS et le mariage civil qu'entre le match d'entrainement de tennis dans la salle des sports de Roquemaure, et une demifinale sur le central de Rolland Garros.

Enfin, je suis peut être vieux jeu. Mais j'assume ma position trés conservatrice j'en conviens. Je l'assume...

Coté boulot...

RAS... Un peu raslebol toujours, dommage que cela soit déjà le cas en début de semaine. Enfin, là maintenant, les dés sont jetés, je n'ai plus qu'à attendre, donc...

Allez, retour au boulot justement. La suite ? au prochain épisode...

mercredi 21 juin 2006

C'est l'été aujourd'hui (youpi...)

J'écris beaucoup sur mon blog en ce moment... Aujourd'hui, rien, RAS. Je vais bientot partir du boulot, et je ne sais pas si c'est le temps lourd et orageux, le début de l'été tout seul, ou autre chose, mais j'ai l'impression d'avoir le moral un peu dans les godasses. Ca me rappelle la coupe du monde 2002 cette époque là, une époque où franchement j'avais pas une grande pèche (et pourtant tout allait bien). C'est bizarre... A croire que l'équipe de France a presque une action sur le moral des français (et du premier ministre)...

Finalement, c'est un message pour rien dire. Simplement que c'est le 21 Juin, la fête de la musique. Et que je vais la faire à Sérignan, seul, chez moi. Devant Argentine - Pays Bas surement. Avec un verre de rosé à la main ? Non, j'ai décidé de ne pas boire une goutte d'alcool cette semaine, donc j'attendrai le retour de mon amie vendredi soir. Vendredi soir où je verrai France - Togo chez ma meilleure amie solognote en repos chez sa grandmere à coté de Nyons. Le seul rayon de soleil de ma journée, mais quel rayon de soleil. Mais là, ouf... Le soleil est encore caché par les nuages.

Avant de retourner au boulot, une photo prise sur une goélette en Turquie. Ca remonte pas le moral, mais bon, ca fait un peu été.

mardi 20 juin 2006

La fidélité, tu parles...

J'avais écrit l'an dernier ce post là (et ici aussi). Il parlait de Mickael Essien, modeste petit joueur Ghanéen en arrivant à Lyon, devenu star grace à ce club, crachant sur ceux qui l'avaient fait grandir. Aujourd'hui; si Mickael fait un trés beau début de coupe du monde, il est milieu d'une équipe de Chelsea qui peine au niveau européen.

Aujourd'hui, c'est Franck Ribery, le nouveau "chouchou" de l'Equipe de France. Ce dernier, de 22 ans, n'était rien y a exactement un an. Rien. Un modeste ancien joueur bagarreur de Boulogne/mer, qui avait claqué 6 mois aprés la porte du club de Metz qui l'avait révélé. Il était en Turquie, et là encore il claque la porte de Galatasaray. Et maintenant ? Il est dans un club qui l'a révélé au plus haut niveau, avec des supporters qui l'adorent, et il se comporte en sale enfant gaté...

Pourtant, on voit des Pauleta qui refuse Lyon pour rester fidèle à Paris. Henry, qui préfère être roi à Arsenal et qui préfère rester fidèle à ceux qui l'ont déifié, plutot que de partir prendre les millions de Barcelone ou de Milan. Drogba, parti aussi malgré lui de l'OM, et qui voudrait revenir... Et parallèlement à ça, il y a des petits cons à la grosse tête, des Luccins, Anelka ou Dalmat avant, Ribéry maintenant. Le talent n'absoue pas tout.

Ben finalement, qu'il parte. Casse toi devrais je dire. Mais bon, au lieu de me plaindre de ce manque de morale et de fidélité de certaines personnes, peut être devrais je m'interroger sur ce que je suis vraiment. Peut être est ce moi l'idiot. J'ai voulu privilégié en 2003 la fidélité à mon équipe (professionnelle, pas foot...) de Marseille, et refuser les appels du pied de Pierrelatte. Résultat : je me suis fait enfoncer, et aujourd'hui je paye cela. Je paye aussi la fidélité à une équipe, un service, que j'ai tenté de servir jusqu'à me rendre malade, sans voir (ou sans vouloir voir) qu'en fait, je me faisais trahir et poignarder. La fidélité, oui... Dans les deux sens.

Mais bon, pour en revenir à Ribéry... Non, j'ai un peu mal aujourd'hui. Entre lui et une équipe de France misérable... Non, finalement, que le Togo arrache le nul vendredi soir, que tout le monde rentre à la maison, et basta.

(photo prise sur l'excellent site omnet.fr. Avec un article de grande qualité)

lundi 19 juin 2006

Guele de bois

L'aprésmidi est trés difficile. Envie de dormir, mal à la tête... Mais là, je connais la cause. Une gueule de bois, une vraie. Due à une mauvaise nuit, elle même due à une drole de soirée. Pas mauvaise, non... La compagnie de mon voisin était agréable. Mais voilà... Pendant que le rosé coulait à flot, la défense française prenait l'eau.

Au final, 2 grammes dans le sang, et 1 but encaissé dans les dernières minutes. Match nul, au dodo, avec la tête qui tournait.

Finalement, aujourd'hui, gueule de bois réelle. Comme Zidane, je me vois aujourd'hui plus faible que ce que je l'espérais. Et comme l'équipe de France, je suis inquiet pour mon avenir. Sauf que mon adversaire ne s'appelle pas Togo...

Allez, je vais me remettre au boulot (non sans jeter un coup d'oeil sur Suisse Togo, tiens...)

dimanche 18 juin 2006

C'est le 18 Juin

Une simple photo, prise l'an dernier à Paris, pour évoquer modestement et brievement une date importante. Cette année, je n'ai pas fété l'appel du 18 Juin. Sinon intérieurement... Ce moment de résistance de mon pays, que j'aime.

Ce soir, une représentation de mon pays va "jouer", contre la Corée du Sud. Rien à voir. Mais par rapport à d'autres moments, c'est dérisoire. Pourtant, ben pourtant j'avoue une petite appréhension. Ca serait bien une jolie victoire, même si je n'aime pas cette équipe. Je ne l'aime pas, mais elle représente la France... et rien que pour ça, je dois la soutenir.




mardi 13 juin 2006

C'est beau de voir un monde qui joue

Tout à l'heure, l'Equipe de France commence sa Coupe du Monde, contre la Suisse...

Je vais être clair : je n'aime pas cette équipe de France. Ribery est merveilleux, mais il est en train de poignarder celui qui l'a fait roi. Et je n'aime pas cette équipe... J'aimais celle de 1998', celle là ne me plait pas. Je trouve qu'elle ne ressemble pas à l'image que j'ai de "l'Equipe de France", tant pis c'est comme ça. Pourtant, ce soir, je supporterai cette équipa malgré tout, timidement, mais j'aurais un petit "youpi" si Henry marque, et je serai déçu si le résultat n'est pas à la hauteur.

J'avais lu, sur un blog, le coté "patriotisme acerbe" de cette coupe du monde. Nul ne peut dire que je n'aime pas la France (même si je n'aime pas l'équipe de France). Et bizarrement, l'amoureux du foot que je suis mets un peu les nations (que j'aime tant, ma seule réalité géopolitique, plus que ces grands ensembles qui n'ont aucune légitimité que des dirigeants veulent créer) de coté, pour mettre en avant des équipes, des jeux, et des histoires qui ne sont pas tant celle officielle du pays, mais de l'Equipe Nationale. Pour moi, la Hollande, c'est Cruyff, Koeman, Van Basten. Pour moi, l'Angleterre, c'est Waddle, Lineker, Hoddle, un peu moins Churchill en ce moment. Et la France, c'est Papin, Cantona, Platini... Je penserai au Général plus tard (qu'il me pardonne).

Et dans ce même ordre d'idée, j'aime l'Italie, j'aime l'Angleterre, j'adore les Pays Bas. Alors que le coté atlantiste des deux premiers m'exaspére, et que la Hollande n'est pas la région du globe dans laquelle je reve de passer mes vacances.

Et pour l'Equipe de France... ? J'aimerais reconnaitre ce moment de joie gratuit et bete, mais simple, de 1998'. J'avais 20 ans, étudiant à Lyon, avec mes amis... Et c'était fabuleux. 2000, c'était la fin de mes études, et c'était une autre explosion de joie. Alors oui, je n'ai pas pleuré en 2002 (pas pour l'Equipe de France), mais j'étais triste. Et j'étais un peu frustré en 2004. Que sera 2006 ?

Enfin, comme disait Axelle Red en 1998', c'est beau de voir un monde qui joue. Cette phrase est idiote et convenue, je la trouve pourtant si vraie en voyant ces stades colorés de bleus foncés, d'orange, de rouge et de vert. Ces stades ensolleillés, et ces ambiances merveilleuses. C'est beau de voir un Monde qui joue, et c'est beau une coupe du Monde. J'aime bien...

(et comme ça, on parle moins de Ségolène Royal et de Dominique de Villepin...)

samedi 10 juin 2006

Photos d'Ouveze


Cette petite riviere au pied du Ventoux dans lequel nous sommes allés piqueniquer le weekend dernier est cette même qui, il y a quelques années, avait dévasté Vaison la Romaine. Nous sommes ici à Entrechaux, en Vaucluse. Loin des pélégrinations professionnelles et des questionnements personnels. La coupe du Monde n'a pas encore commencé, Ségolène et Nicolas sont loins, et si ce n'est le vent qui a soufflé durement avant d'arriver ici en vélo, on est bien. Avec des gens biens.

Quelques photos de chez moi, d'un coin que j'aime bien.


mercredi 7 juin 2006

Se faire cambrioler, à SaintChamond

Saint-Chamond, ville merveilleuse. Je la trouve laide, mais voilà, c'est là qu'habitent les parents de mon amie. Hier, alors qu'ils sont partis travaillés, comme tous les matins, aux aurores, et à l'heure où le faucon est encore dans son lit, ils ont eu la désagréable surprise de voir leur maison cambriolée... La petite chienne apeurée, et tout saccagé.

Bien sur que ça me touche particulierement. Jamais agreable de voir sa belle famille dans cette terreur qui fait suite à un cambriolage...

Par contre, ce qui me fout en rogne, c'est de savoir qu'une bande d'enculés se présentent à 6 heures du matin, car ils savent que des gens travaillent tôt, pour gagner leur vie de manière honnête. Pour casser, pour détruire une vie, pour faire mal à leurs profits. Et puis je vois aprés des gens, de mon age, avec qui j'étais à l'école et qui déjà étaient de vrais petits caids qui se sont depuis fait virés, sans diplomes, du systeme scolaire. Ces gens là sont au chomage. Ils passent leurs journées à la terasse du café, et quand je rentre du travail le soir, fatigué, je les vois monter dans leur BMW décapotable, lunettes de soleil à te narguer, et retourner dormir.

On en revient ensuite sur le terrain politique. Peut on accepter longtemps de voir d'un coté des gens qui travaillent durs et honnetement pour gagner leur vie et leur pain quotidien, et de l'autre des gens qui détruisent et qui volent ce même pain aux gens qui travaillent. La dureté du labeur d'un coté, la facilité et le vice de l'autre. Mais au final, les premiers sont ceux qui se fatiguent, paient leurs impots, se font emmerder par le système administratif... Et se retrouvent moralement détruit de voir leur foyer dévastés par une bande d'enculés...

Je pourrais en parler des heures... Ca m'énerve, ça me révolte, mais il faut avancer. De toutes manières, pendant que ces trois ou quatres connards qui ont traumatisé la petite Vanille jouiront de leurs ratonades au café à SaintChamond, mes beau-parents reprendront la route du travail, mon amie celle de sa brigade, et on se fera emmerder sur la route pour un dépassement de 5 km/h.

vendredi 2 juin 2006

Ségo facho ? meuh non...

Supposons que Charles Pasqua ou Nicolas Sarkozy aient proné :

  • La mise sous tutelle sans préavis ni condition des allocations familiales pour parents de mineurs délinquants ;
  • L'action répressive contre les gamins délinquants, et ce dés l'age de 8 ans ;
  • Pour les "mineurs" délinquant de 16 ans, l'enfermement dans un camps à encadrement militaire

Ca aurait été le déluge. L'extreme gauche se serait ruée dans la rue, l'association des "lycéens chevelus qui fument du joint" aurait défilé en appelant à la révolte cityenne contre ces néonazis au pouvoir... MidiLibre aurait fait sa une sur les 30 crétins qui auraient manifestés. Et dans les banlieus, on aurait eu une émeute.

Et v'la ti pas, pas d'bol, que c'est la star des médias du moment, la "divine" Ségolène Royal, qui pond cela lors d'une "conférence de presse improvisée" (en lisant son petit calepin de notes).

Grosse gène à gauche, et aussi, j'ai trouvé ce matin, dans les médias. Grosse grosse gène... J'espérais (pour le plaisir...) attendre des "Ségofacho", et pi non... Si, y a Sarkozy qui se réjouit d'un soutien supplémentaire.

Finalement, la première fois que je parle de Ségolène Royal sur mon blog, c'est pour la première fois où elle a réellement exprimé une idée, une vision (outre que celle qui voulait qu'elle trouvait Tony Blair sympathique). Et je suis mort de rire de voir la gène qu'elle provoque. Et oui, c'est une socialiste, une "femme de gauche", et dans son discours, elle est plus radicale que Sarkozy, et elle se place au niveau de de Villiers. Par contre, Djamel et Diam's dansent avec elle...

Qu'on ne se méprenne pas : je suis loin d'être en désaccord avec cette vision. Pour moi, un mineur délinquant de 16 ans n'est plus un mineur. Et je pense qu'il faut être ferme et radical, car les petites enguelades du juge pour enfant qui voit passer pour la 20eme fois un jeune trou du cul qui pourrit la vie de son quartier, et qui est relaché le soir même, c'est insupportable. Mais voilà : les propos qu'on tient vis à vis de Sarkozy, les tient on vis à vis de Ségolène Royal ?

Enfin, je dis depuis le début (notamment sur le blog de Bertrand Delais) que je pense qu'un affrontement Royal - Sarkozy serait une défaite supplémentaire de la pensée politique. Car pour moi, si Sarkozy représente une certaine vision, ce n'est pas le cas de son adversaire. Et je préfere, pour le débat, largement un DSK ou un Fabius. Ségolène Royal, c'est du vide, c'est du marketting, c'est de la forme qui, lorsqu'elle est décryptée comme hier soir par le Grand journal ou par "arrêt sur image", montre vraiment que c'est plus une artiste calculatrice qui met en scene sa vie qu'une réelle femme d'état.

J'attends à présent de voir comment va se comporter l'opinion bobo de gauche. Ca devrait être sympa et amusant.

jeudi 1 juin 2006

Marseille me manque


J'y étais tout à l'heure, et oui, Marseille me manque. Demain, je retourne à Pierrelatte, et franchement...