jeudi 3 mai 2007

L'an passé, j'étais loin. Antalya, c'est joli...

La campagne électorale me fatigue. Vraiment. Et tout ce qu'il y a autour, de la campagne et de moi, me fatigue aussi.

L'année dernière à la même époque, je revenais de Turquie. Antalya, un petit Nice, ou un petit Marseille. Petite ville au bord de l'eau, petit port, des petits bateaux. Mais des grandes rues commerçantes où la Turquie montre qu'elle est vraiment pas à l'image que l'on peu avoir dans nos villages profonds. Un pays occidentalisé, ouvert. Qui devrait être inclus dans l'Union Européenne ? Là on reviendrait sur cette campagne qui me fatigue vraiment. Mais pour moi, la réponse serait, aujourd'hui, non. Parce que aussi l'Europe n'existe pas en ce moment, sauf pour la coupe des clubs champions en foot, donc à quoi bon rajouter des pièces à une voitures sans roue ni moteur ?

Et je dis ça, et je parle quand même politique. Alors que j'ai trouvé hier le débat trés... J'ai pas de mots pour le définir. Si, me définir moi devant le débat. Mal à l'aise, trés mal à l'aise. Pas bien même. Le coeur qui battait, mais comme devant un match de l'OM en coupe de France, non. C'était... C'était comme si je m'imaginais que vraiment, la France était un pays séparé en deux camps qui décidément n'ont plus rien à faire et à vivre ensemble. Une tension palpable que j'ai ressenti comme malsaine.
Je me rassure et me dit que, peut être, hier soir j'étais pas en forme. Que les débats de 74, 81 et 88' respiraient sans doute plus le souffre que hier. Que ma seule référence du soporifique débat de 95' est peut être faux. Et que c'est bien quand ça castagne un peu, que normalement j'aime ça.

Et pourtant non. En ce moment, j'ai pas envie de ça. Je fuis tous les conflits quand ils viennent vers moi. Tout à l'heure encore, j'ai finalement décidé que faire un peu fi d'une fierté mal placée pouvait éviter un conflit de longue haleine qui m'emmerdait plus que tout, j'ai donc décidé de laisser couler. J'ai pas envie de me battre en ce moment. Peut être parce que je considère que je n'ai pas de combats qui en valent suffisament la peine, peut être... Peut être aussi parce que je me dis que, décidément, je ne suis pas suffisament bon, ou capable, pour mener un combat. Et encore, quel combat ?
Facile ce soir de se sentir trés fatigué. D'avoir envie d'aller se coucher sans passer par la case "Eureka 7", la trés bonne série du studio Bones (FullMetal, Wolf's Rain...). J'ai mal dormi en plus. Débat ou fatigue, tout simplement ? Fatigue, encore, et pourquoi ? Un petit grain de sable, ridicule, arrive à faire dérailler ma mécanique de pas beaucoup de kilomètre, et ça m'emmerde bien... Ca me fait vraiment soupirer (j'aurais du mettre "soupir" plutot que "paysage" en libellé).

Aprés, quoi de plus ? Un blog, le mien en tous cas, me sert beaucoup à ça aussi. Soupirer, quand j'ai envie de soupirer. Ce soir, j'ai pas envie de rire, je suis épuisé, agacé aussi. Parce que des évenements extérieurs dont je n'ai aucune prise, cette campagne que je trouve délétère sur certains points et dont j'ai peur que la conséquence d'aprés les élections législatives soient désastreuses (un pays vraiment désuni et pas bien...). Parce que des évènements plus personnels et proches, où des personnes plus ou moins proches n'ont pas l'image de vous qu'on aimerait. On ne peut pas plaire à tout le monde, certes. A quelques uns c'est pas mal pourtant. Parce que, enfin, peut être ce début Mai sous la pluie qui ferait croire que Poséidon nous en veut décidément beaucoup (et que la grande cruche a oublié le chemin du pilier central) m'est difficile. Je sors d'un déménagement. De travaux dans la maison. D'un boulot passionnant mais qu'il faut faire. Et d'un investissement personnel aussi, peut être, dans des bétises qui finalement fatiguent plus qu'autre chose.

Fatigué. Ce sera le mot de la fin. J'aimerai être à Antalya ce soir. Mais comme demain je dois repartir au travail, je vais au dodo. Et je finirai de soupirer sous la couette.

PS : Plus tard, je parlerai de ce blog des Bons Enfants qui me plait. Parce qu'il sent bon des odeurs que j'ai adoré pendant trois ans en terre Marseillaise. Parce que j'aime sincérement et sans avoir envie de pudeur idiote les mains qui sont derrières. Et parce que pour l'instant je retrouve dedans quelque chose que je connais, suffisament pour l'aimer. Un blog personnel que j'aime. Les autres et elle, j'espère que "elle" s'amusera bien à écrire pour "elle" bien sur, et pour les quelques "autres" qui l'aiment et qui se régaleront à venir y faire un tour.
Enfin, j'en parlerai plus tard.

2 commentaires:

  1. si samedi pouvait ne pas finir !

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  2. Ce n'est pas une question de fuir le combat Falcon. Tous les fights ne se valent pas et discerner les "moulins" des vraies causes, c'est le début de la sagesse.

    Tu nous ferais pas quand même une petite déprime post déménagement toi ?

    Amitiés

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