mercredi 31 janvier 2007

Je n'y arrive pas

Je voulais écrire ce soir sur Nicolas Hulot, sur mon nouveau boulot, sur tout le mal que je pense de Ségolène Royal et sur mes toujours confirmées réticences vis à vis de Nicolas Sarkozy. Je voulais faire un hommage, modeste, à Robert Louis Dreyfus, qui quittera l'OM avec une modeste coupe à toto en poche. Et j'y arrive pas...

Qu'on s'y entende bien : je suis heureux. J'ai tout pour être heureux. Même si mon amie m'empeche de manger du fromage à la fin de repas, c'est pour mon bien et elle est adorable. Même si mes propriétaires actuels sont abjects et malhonnetes et l'agence immobiliere qui s'occupe de mon contrat de location est incompétente, je m'en fous et je sais que j'arriverai à les briser s'ils continuent de me les briser. Mon boulot se passe bien. J'ai quelques amis. Et l'avenir est pas si vilain que ça.

Pourtant, y a comme un soucis. Je sais pas lequel, je sais pas pourquoi, mais quand j'arêtte un peu de penser à "tout ce bonheur", j'ai une boule qui gonfle. J'en ai parlé à la maison, ne cachons rien... Pourquoi ? Je sais pas... Non, ce n'est pas des souvenirs toujours brulants d'il y a 4 ans et demi maintenant et des blogs qui se défont qui me fait ça, c'est une goutte d'eau. Ce n'est pas non plus des grossesses qui montrent à quel point on vieillit qui martelent dans l'estomac. Des regrets ? Lesquels ? J'ai l'impression que je suis en passe de tout réussir, et le plus important : ma vie. Alors quoi, bordel de merde ?

Ben je sais pas. J'ai mis une photo de Fourvière (Lyon) en post. Elle est belle, prise en Janvier 2003. Je la trouve réussie : une des premieres prises avec mon premier appareil à photo numérique. Et comme cet aprésmidi je pensais fort à Lyon, à mes 5 ans de 95 à 2000 passés là bas (y a 11 ans, je me préparais à partir au ski, cf mon cahier de l'époque). Je pensais à l'ECAM. A ces gens que j'ai rencontré là bas. A ces moments de solitudes dans les rues de cette merveilleuse ville. Et à ce que je suis devenu. Je pars vers le futur et je soupire le passé.

Ouais, je suis un crétin. Donc j'arêtte là mon mot. Demain je parlerai non pas du volume d'air que j'ai pu expirer en solitude devant un PC du boulot, ou devant ce dernier. Peut être, je l'espere, de la victoire marseillaise face à Lyon. Et de cet avenir, le mien en tous cas, que je sais heureux (celui de la France j'ai comme un doute). Et puis on mettra en avant une photo du Ventoux , ca le fait toujours bien...

lundi 29 janvier 2007

J'aurais pu mettre "soupir" en titre de message. Mais bon, retour un peu sur mon message de vendredi soir... Je suis heureux d'avoir pu faire connaitre à certains une merveilleuse chanson de Gilbert Bécaud. Bécaud n'a pas été uniquement parolier pour Michal (c'est pas moi, j'ai pas volé l'orange...), il avait des textes fabuleux. C'était un mec de droite qui avait chanté "l'important c'est la rose"... Transformé en un "l'emmerdant c'est la rose" du génie Le Luron. Ce même génie qui avait transformé la chanson "l'indifférence" en un "l'incompétence" dont j'aimerai trouver les paroles. Sinon je les écrirai moi même...

En fait, j'écris, mais j'ai rien à écrire. Je suis fatigué encore d'un weekend dans le Forez où j'ai bien mangé. Où j'étais finalement bien. Heureux, entre autre, de voir (ce que je sais déjà) que il n'y a pas que l'indifférence dans ce monde. Egoistement, car un blog sert à se reluire le nombril aussi, je n'ai pas que des "cristall wall" d'indifférence autour de moi. Merci Skat, notamment, pour avoir rappelé cette chanson de JeanJacques Goldman qui m'a, à une époque, pas mal servi de moteur... Recevoir contre moi de la haine, soit... Mais de l'indifférence, non...

En fait, aujourd'hui je souffre, comme toute personne normalement constitué, de l'indifférence de la part de personnes qui me sont chères. Et au même moment où je me dis ça, je me dis que, par exemple, les paysages du Forez sont merveilleux. Et que le Rhône véhicule, de Lyon à Marseille, des pensées positives qui font avancer. Et c'est ça le plus important au final... C'est ça le plus important.

Rien de politique ce soir. La technique nouvelle de Ségolène Royal qui consiste à lancer la victimisation à tout va (Boutih et Bianco, ce dernier qui est pourtant pas un con, qui lancent à qui veulent l'entendre : "on attaque Royal car c'est une femme"... On remonte la campagne encore d'un niveau...), ou cette BayrouMania de mi campagne, autant de points qui me font soupirer... Et quand je vois le vent froid qu'il fait, je préfère laisser aux "vrais militants" (ou aux salariés d'une boite locale...) le travail de coller des affiches...

Merci aux gentils gens...

vendredi 26 janvier 2007

L'indifférence

Je détestais pas l'homme, mais j'adore la chanson de Gilbert Bécaud... J'adore

Les mauvais coups, les lâchetés
Quelle importance
Laisse-moi te dire
Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde c'est :
L'indifférence

Elle a rompu et corrompu
Même l'enfance
Un homme marche
Un homme marche, tombe, crève dans la rue
Eh bien personne ne l'a vu
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose
L'indifférence
Chez toi tu n'es qu'un inconnu
L'indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L'indifférence
Tes vieux n'écoutent même plus
Quand tu leur causes

Vous vous aimez et vous avez
Un lit qui danse
Mais elle guette
Elle vous guette et joue au chat à la souris
Mon jour viendra qu'elle se dit
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrai la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

C'est quand même bien Gilbert Bécaud...

Sarkozy et les RG – toute petite polémique


Ou l’art d’appeler Mistral un soupir de moineau…

Qu’y a-t-il dans cette affaire qui fait hurler le sémillant François Hollande ? Les Renseignements Généraux auraient remis à jour une note sur l’ancien dirigeant de GreenPeace France, maintenant dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Et ce charismatique premier secrétaire de se demander si Sarkozy ne serait pas derrière l’histoire, et d’appeler à sa démission. De là me vient en tête deux commentaires :
- Je ne suis pas choqué que la « police gouvernementale » contrôle celles ou ceux qui prétendent accéder au sommet de l’Etat. Je ne suis pas choqué le moins du monde. Et dans cette ordre d’idée, je trouve normal que des renseignements soient pris sur les entourages des candidats, des ministrables, et de ceux qui font l’opinion.
- On demande la démission du Ministre de l’Intérieur ? Pourquoi pas, je pense pour ma part qu’il aurait intérêt à partir. Mais qu’a dit François Hollande il y a 5 ans ? A-t-il demandé la démission du Président de la République ? A-t-il demandé la démission de son ami de Premier Ministre, qui avait comme très proche le ministre de l’intérieur de l’époque (Daniel Vaillant, vous vous rappelez, le DousteBlazy de Jospin…), et qui sortait des dossiers compromettant sur le couple présidentiel ?

Et allons plus loin, cette histoire est petite par rapport à ce qu’on a pu avoir par avant. Et je suis à 100 à l’heure Guy Birenbaum qui compare, sur son blog, cette histoire à de la "roupie de sansonnet". En 1995’, Edouard Balladur était candidat, et avait comme soutien le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua (pour qui je garderai toujours une amicale pensée). Et à l’époque de Schuller – Maréchal, c’était autre chose… En 88’, Chirac et « l’Etat RPR » contre Mitterrand et sa bande d’espion de l’Elysée. Ils étaient en poste, et le petit François Hollande aurait il pensé à demander leurs démissions ?

C’est beaucoup de bruit pour rien, et c’est gravement risible… Sur la forme c’est petit, mais sur le fond c’est affligeant. Que l’on parle plutôt des politiques de Royal qui veut généraliser les 35 heures versus Sarkozy qui veut généraliser le CPE. Pour l’instant, le niveau est très bas, sur tous les tableaux.

mercredi 24 janvier 2007

Je veux de la neige


Ci joint la carte de Météo France pour demain. C'est risque de gros bordel de partout... et dans le Gard... Fait beau. Vert, nada ! Et je veux de la neige aussi !

Je vote Nicolas Hulot ! (merde, se présente pas... bouh)

Rions au Quai d'Orsay

Quand Bouriquet se moque de l'intelligence d'un Shadok, cela prète à sourire... La dépèche où le sémillant ministre étrangers aux affaires Philippe Douste-Blazy taxe Ségolène Royal de "légèreté" ne mérite pas plus de trois lignes sur mon modeste blog.

Mais j'ai bien rigolé.

lundi 22 janvier 2007

J'ai envie de chouiner...

Ouais, j'ai envie de chouiner ce soir.

L'abbé Pierre est mort ? Ca m'a moins atteint que le déces de Philippe Noiret... Et je dirai que le bon Abbé, qui était tout de même un Grand Homme, sera mort le jour où l'hiver revient.
Et c'est le jour où les saisons redeviennent des saisons que Nicolas Hulot jette l'éponge. Son geste à la Delors fera de lui quelqu'un au dessus de cette mélée où Bové veut se jeter. Bien joué...

Non, ce soir j'ai envie de chougner. Blogger me fait des siennes, et j'ai envie de chouiner. J'ai pas envie de rire, non j'ai envie de chouiner... J'ai tout pour être heureux, tout... un avenir en or massif, brillant... Mais non. Ce soir j'ai envie de regarder Black Lagoon dans le lit, pas seul, et j'ai envie de chouiner.

J'aimerais simplement comprendre pourquoi, à 30 ans demain, avec le bonheur dans la main, avec tout qui est merveilleux pour moi, je suis si sensible quand un grain de sable vient dans ma putain de roue. Ouais, la philosophe a raison : peut être que j'assume pas... Peut être que je fais pour attirer je sais quoi, ce que je sais c'est que j'arrive à attirer des emmerdes même quand tout va bien : faut être con, ou alors je ne sais pas.

Enfin, je vais dormir cette nuit. Avec juste un gout amer dans ma bouche : je chouine, alors que je suis heureux à 99,5 %. M'emmerder pour une moitié de pourcent, qui ne vaut rien de plus que cette moitié de pourcent. Mais que je suis con...

Allez, bonne soirée à tous. On parlera de François Hollande demain.

dimanche 21 janvier 2007

Dimanche soir en Vaucluse

Je suis un pietre photographe, mais la vue de ce ciel rouge depuis mon bureau Vauclusien m'a plu... Un dimanche soir où le soleil se couche sur une semaine qui aura été pour moi important. Et qui ouvre une autre semaine qui ne sera pas non plus de tout repos.

Ce soir, pas trop envie de parler. J'ai découvert que l'on pouvait faire des blogs "privés", privés d'yeux que visiblement on ne veut pas voir j'entends. J'ai découvert aussi une ressemblance frappante entre Ségolène Royal et le doux Jacques Santini... L'article de notre ami Guy Birenbaum m'a fait sauter cette évidente aux yeux : elle me rappelait quelqu'un, depuis longtemps, mais qui ?

Et puis rien de plus. J'arrive pas à parler ce soir. Pas la forme, pas la pèche. Pourquoi ? Je sais pas... le coté con du Faucon, tout pour être heureux, mais des petites brulures qui lui chauffe un peu trop le coté gauche de la poitrine. Allez, j'ai une soupe de poisson et une bouteille de Rolle (cépage aussi provencal) du Garlaban au frais...

vendredi 19 janvier 2007

Etre un loup ?

J'ai retrouvé non pas sur "un vieux cahier bleu d'écolier" (ma chanson préférée), mais sur ma cléf USB, un texte que j'avais écrit en Avril 2005. J'étais un vendredi soir dans un tgv avignon Paris, pour rejoindre mon amie en vue d'un weekend en Capitale, ouverture pour moi de vacances de printemps. La veille, je redescendais, avec ce même train, de Dieppe (où j'avais été malade à cause d'huitres visiblement pas fraiches). Et mon état d'esprit n'était pas bon.

Je n'ai jamais mis ce texte sur mon blog. Sans le retoucher, je le mets aujourd'hui. Car je trouve qu'il évoque bien ce que j'ai pu ressentir, et ce qui est aujourd'hui encore ma position de cadre. Certes plus dans le secteur privé soumis à cette concurence et à cet argent qui rend les gens cons (je suis de droite, rappel), mais ma philosophie reste la même.


Je suis en vacance une semaine et demi. 10 jours loin du travail, avec néanmoins un PC portable et un GSM toujours à l'affut. Et moi, tel que je me connais, je répondrai, et tenterai d'aider avec la plus grande application la personne qui sera au bout du fil. Et quand je rentrerai dans 10 jours, comme à pratiquement chaque vacance, sans doute mes affaires auront été plombées de multiples petites emmerdes, dans lesquelles bien sur personne ne sera responsable... Et tout mon bénéfice de quelques jours de repos partira en fumée. Cela s'est passé comme ça il y a un an, deux ans... Et ca continuera sans nuls doutes.

C'est donc ça la vie professionnelle apparement. Une vie où finalement le but est d'abord de se protéger, d'ouvrir des parapluies. Mettre toutes les fautes dans le camps de l'adversaire, aprés bien sur lui avoir pris sa couverture et ses mérites. Si en plus on peut le planter, faisons le. C'est un monde assez brutal, assez animal, où les amis n'existent pas. Et où le terme "relations humaines" ne serait donc qu'un reflet plutot bonimenteur d'un simple combat de catch où tout se joue dessous les tables, dans le dos.

Pourtant, malgré tout ça, on rencontre parfois des gens supers. Des gens qui ont été élevés, comme moi, dans la philosophie du "gagnant - gagnant". Un échange n'est bon que quand les deux parties sont gagnantes. Si une écrase l'autre, il y a aura tôt ou tard le retour de baton, violent, qui va bien. Des gens élevés dans le respect des autres. Ecouter et comprendre avant d'abaisser et agresser. Et essayer de régler ensemble les problèmes plutot que de s'ouvrir son parapluie en éclaboussant le voisin.

Je fais sourire des gens quand j'essais d'appliquer cette philosophie. On me rit au nez, on m'explique que c'est angélique, que c'est idiot. Que le monde n'est pas comme ça. Que la personne à qui tu vas tendre la main, lorsqu'elle le pourra, te flinguera. Car une seule chose compte. Sa carrière.

Pourtant, j'ai, à mon "actif", des promotions de gens qui l'ont mérité. Ils m'en sont reconnaissants, car la gratitude fait encore partie de ce monde. J'ai peut être deux, trois, voire un peu plus, personnes qui seront là si un jour j'ai besoin d'aide professionnellement. Car j'ai été modestement présent à ces moments là, et car ceux sont des hommes qui n'ont pas besoin de grands contrats rédigés par avocats pour traiter. Une parole est une parole.

Aujourd'hui, je pars en vacance alors qu'un compagnon de la vieille école, celle des presques cinquantenaires qui ont commencé ouvriers de base avant de finir responsable de secteurs, va partir. Il quitte ma société en claquant la porte. Il était responsable du secteur géagraphique imposant de l'Est. Il m'a appelé en fin de semaine, sur mon téléphone portable, pour me le dire personnellement.
Il n'a pas appelé grand monde, pourtant le Groupe est grand. Il m'a expliqué qu'il était fatigué de faire le "sale boulot" de virer des gens. Virer des petits pour protéger des gros. Qu'il était fatigué de travailler avec des "petits cons arrogants", aux dents longues et sans grandes morales. Si il m'a appelé, c'est que je ne suis peut être pas "que" comme ça.

Enfin, ce soir je suis un peu désabusé en prenant ce train pour monter à Paris. J'ai conscience en mon potentiel et en mes qualités. Humaines et profesionnelles aussi, car mon travail ne peut être remis en cause. J'ai aussi conscience de mes défauts. Ceux peut être, d'abord et avant, de ne pas être le "tueur" que je pensais être capable d'être. Pour faire de la politique, il le faut pourtant. Mais est ce que l'ambition démesurée peut aller de pair avec les principes de fidélité et de reconnaissance que j'ai toujours mis au dessus de tout ? Sans doute pas.

Dans tout, même dans le libéralisme (je reste un libéral républicain), la part de l'humain est primordiale. L'homme est certes un loup pour l'homme, mais même les loups se respectent et s'entraident. L'esprit de meute est quelque chose de réel.

Je ne serai sans doute jamais un grand dirigeant d'entreprise. Jamais un grand responsable de la société dans laquelle je travaille en ce moment (pour encore combien de temps ?). Par contre, je me sens assez droit. Quand je me regarde dans une glace, je n'ai pas trop honte. Je suis triste et amer, j'ai une boule dans la gorge car je pense vraiment ne pas être fait pour ce monde là, mais j'avance. Je progresse. Et j'essaierai de rester celui que je suis.


Drole de relire ça alors que je suis encore au bureau, Mont Ventoux (encore lui) derrière moi. 18 mois aprés je quittais cette société. Je quittais des collègues que j'aime sincérement. Mais une ambiance et une philosophie avec lesquelle je n'étais plus en compatibilité. Erreur système. Non, je ne regrette rien.

jeudi 18 janvier 2007

Un ange passe au PS

* Arnaud Montebourg, porte parole de Royal, fait une blague (nulle) sur Hollande
---> exclusion du staff de campagne de Royal pendant un mois (on va rire fin Février pour son retour, une fête peut être...)

* Georges Freche, baron PS du Languedoc Roussillon, injurie les harkis, les noirs, et tout le Languedoc Roussillon par son attitude bestilament détestable :
---> se mettant en disposition du PS (mais pas de ses mandats), Royal pense "qu'on peut en rester là".

A part ça, tout va bien. Et les anges continuent de voler Rue Solférino... (elle me gonfle déjà la campagne...)

Les Musclés en campagne

Fauconneries que je dois à mon ami Sharnalk, et à JeanMarc Morrandini. Ici, un tube de l'été.


En plus, c'est trés Languedocien et gardois comme chanson. Ca ressemble à Ricoune et les Counass, que mon ami abhorre, mais qui m'évoque à moi le pastis de l'été dans les Arènes de Roquemaure, pendant un repas du Club Taurin.

Bravo les Musclés. Chapeau bas ^___^

Mes animés 2006 (5)

J'ai repris le boulot, et 2006 coté animé n'est pas encore terminé... J'aimerais qu'il le soit quand même, car ce bilan me tient à coeur. Un bilan où je mets en parallèle ma vie et les animés vus au moment, c'est sympa. Remettons nous dans le bain de cette fin d'été 2006 qui a été pour moi le vrai début de ces changements que je vis en ce moment

Tokko (Septembre 2006, 12 épisodes)

GTO est peut être connu de quelqu'uns d'entre vous, cette série déjanté où un prof voyou arrive à être le "Great Teacher" que tout les étudiants réveraient d'avoir. Là, c'est le même auteur, mais le style est totalement différent. TOKKO, c'est le nom d'une unité spéciale de la police de Tokkyo dont le rôle est tout simplement d'éradiquer la menace des démons qui envahissent la ville.

Le héros a connu en drame, toute sa famille terrassé par il ne savait quoi. De tout le lotissement, il ne reste que quelques survivants, dont lui et sa soeur. Ce lotissement de ruine est gardé secretement par des gardes assermentés, et pour cause : il accueille le 'trou' qui lie le monde humain à celui des ténèbres.

C'est noir et sanglant. Ca se regarde. Animéland avait fait une critique désastreuse de cet animé, mais bon... Allez, c'est pas le meilleurs, mais il se voit. Mais non, c'est pas le meilleurs.

Les 12 Royaumes (Octobre 2006, 45 épisodes)

On quitte le médiocre pour l'excellence : cet animé est une merveille. Une lycéenne classique, cucu, première de la classe, et franchement moche, attéri dans un monde différent et parrallèle. Accompagnée de deux compagnons de lycées entrainés aussi dans ce transfert. Jusque là, rien d'original...

Sauf que cet animé excelle par son réalisme. Ce monde parrallèle a son propre langage et sa propre langue : les amis de la filles ne le comprennent pas, ils se sentent donc vraiment étranger et on souffre (c'est le mot) avec eux. Ce monde est politiquemen ordonné : 12 Royaumes (tient), réparties en 4 iles (à chaque coin de la carte) et 8 royaumes sur le continent central. Au milieu de ce continent, une montagne où habitent les "Dieux".

Chaque royaume possède un roi, désigné par son "animal sacré", une sorte de premier ministre qui né dans un endroit particulier, et est élevé dans ce même endroit. Et chaque royaume possede ses provinces, sa politique, sa manière d'être. Et on vit avec eux, avec ces royaumes, parfois tyranniques, parfois où il fait bon vivre.

En plus, l'animé est beau. Belles musiques, images supers, scénario qui fait qu'on veut voir la suite. Et personnage adorable. Mon préféré : Rakushun, que j'ai pris comme avatar. Une souris à taille humaine que j'adorerai serrer dans mes bras tellement elle a l'air mimi.

RIen à dire de plus : j'ai pas aimé mais j'ai adoré. Je ne suis cependant pas fan comme je l'ai été de Gundam ou Mai Hime, dans le sens où je n'ai pas de musiques et de scenes cultes qui me font frémis quand j'y repense. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un super moment. Je l'oublierai sans doute vite, mais quand même il mérite d'être cité

Speed Grapher (Octobre 2006, 24 épisodes)

J'ai parlé de Basilisk et de Trinity Blood dans mes premiers bilans. Le studio Gonzo avait fait en fin 2005 trois animés, voilà le troisieme. Le plus adulte, mais tout aussi beau. Aprés un générique signé Duran Duran,nous arrivons dans un Tokyo post moderne, mais apparement méchament corrompu.

Le héros de l'histoire est un photographe. Photographe de guerre, reporter, c'est un obsédé de la photo. Il est sur un grop coup : une secte pseudo franc maçonne, secrete, où se retrouvent tous les notables de Tokyo, jusqu'aux hauts dirigeants. Aprés prises d'information, prise du masque trés 'eyes wide shut' qui va bien, on arrive dans un lieu où ça partouze gaiement, entre gens de bonnes familles. Jusqu'à la cérémonie de la déesse : une jeune enfant descend du ciel, apparement envoutée, roule une galoche à un gros porc torse nu. Et là deux choses : soit le gars en question possede une gene spéciale, et son désir ou son fantasme le plus fort se révele devenir un super pouvoir. Soit il meurt en explosant.

L'histoire commence quand, poussé par sa pulsion, le photographe prend en photo la déesse : grosse erreur. Il s'en finit qu'il se retrouve, une gamelle plus tard, avec un pouvoir terrifiant : celui de faire d'un appareil photo une arme terrifiante... Aprés nous verrons un dentiste fou qui possède des fraises de partout, un homme araignée, un danseur élastique caoutchouc, une femme diamant, et un gros mangeur... Et surtout une histoire d'amitiéamour entre ce vieux reporter de guerre et cette petite fille, seuls contre une grosse machine.

J'ai aimé cet animé. Moments pas simples pour moi à l'époque, mais l'animé, noir et bien automnal, m'a plu. Bravo Gonzo.

Fate Stay Night (Octobre 2006, 24 épisodes)

Chef d'oeuvre qui me marquera longtemps. Générique envoutant, personnages magnifiques, scénario supers, musiques comme je les aime. L'histoire : un tournoi est mis en place, un tournoi de magicien. Chacun tire 'une carte', pour avoir un "gardien" avec lui. Le Berseker, l'Archer, le Cavalier, le Samurai, le Nécromancien, le Lancier, et le Chevalier. 7 personnages, plus 7 autres : les magiciens. Parmis eux un couillon de la lune, qui possede le seul pouvoir de savoir analyser les objets, et ensuite les réparer. Fils d'un des magiciens ayant participé au dernier tournoi.

Le combat se fait entre tous les magiciens, et le but est simple : on tue les autres. Et seul le dernier est le vainqueur. Et le gagnant remporte quoi : le Graal bien sur...

Les personnages sont inspirés de héros ancien. Pégase, Hercules, Arthur. Mais c'est beau, mais c'est chouette. C'est parfois un peu fan service (tiré apparement d'un jeu vidéo trés hentai sur les bords...), mais j'adore.

Rien de plus à dire là non plus dessus : c'est vraiment un animé qu'on a dévoré. Une semaine, les 24 épisodes étaient avalés. J'ai vraiment aimé, et c'est super de tomber sur de pareils animés...

Kurau Memory Phantom (Novembre 2006, 24 épisodes)

Les fêtes de la TOussaint nous ont permis d'attaquer un autre trés bon dessin animé, que je classerai parmis mes trés bons de l'année. Scénario béton, perso agréable. Il me marquera pas longtemps, mais c'était agréable que cette période de changement pour moi se fasse devant des séries comme ça.

Résumé rapide : futur lointain, la fille (Kurau) d'un grand scientifique se retrouve frappée par une source d'énergie en vogue à l'époque appelé Rinax. Elle se désintègre et revient quelques intants aaprés, mais plus la même personnalité. Par contre, elle arrive avec des pouvoirs pas mal du tout.

Quelques années plus tard on la retrouve. Elle ne voit plus son pere qui est resté sur la lune et ne veut pas la contacter pour la protéger (de quoi ?). Et elle même met au monde (sans relations intimes...) son double : une petite Kurau de 10 ans de moins qu'elle... Même pouvoir, même tête. Et relation grande soeur - petite soeur trés forte. Qui devra l'être, puisque une police gouvernemantale a des idées derrière la tête.

Les personnages sont sympas. L'ambiance est sympa. Le dessin animé est sympa. Un animé comme je les apprécie, vraiment. Aprés, y a pas de grands moments épiques, mais tant pis, on reste quand même heureux à la fin des épisodes. C'est une belle série. J'ai aimé.

La fin de l'année verra la vision de trés bons (Noein), d'excellents (Blood +), et de que j'ai pas pu finir tellement c'était emmerdant. Le dernier post de bilan. Aprés, des bilans, on en fera d'autres quand même... :)

mardi 16 janvier 2007

Deuxieme jour de travail

Deuxieme jour de travail dans ma nouvelle unité, ma nouvelle entreprise, mes nouvelles fonctions. Et un premier constat terrifiant, et excitant. Je fais partie d'un ensemble immense. Je viens de quitter un grand groupe française, dont le siege est à Marseille. Je rentre dans un truc encore plus immense... Dont les dirigeants les plus importants sont au plus haut sommet de l'état.

La taille aussi... L'agence de Pierrelatte de la société dans laquelle j'étais comportait deux sociétés : la mienne et une "cousine" de ce fameux grand groupe. Les choes étaient dures pour moi sur la fin, mais je connaissais les quelques 100 personnes qui évoluaient dans ces couloirs. Mieux, j'y avais des amis. Mais dans l'ensemble, j'y étais à ma place, une place que je supportais professionnellement mal, mais humainement j'avais mes repères, les bisous aux bonnes personnes.

Là, j'arrive sur un site de prés de 2000 personnes. 1300 sont de la société dans laquelle je suis. C'est... C'est immense. Bien sur, il y a ici le beau-frere de mon proche ami de Roquemaure (et tonton de sa fille aux USA qui me manque un peu), et il y a la mère de ma meilleure amie d'enfance. Mais aprés ? That's all...

C'est dur. Ce matin, nous avons eu droit aux voeux, dans la salle des fêtes d'un village de mon canton, de la direction. Dans cette gargantuesque salle de fêtes se trouvaient environ 1300 têtes... Plus que mon village. Et les voeux étaient pharaoniques. Trois écrans géants derrière la scène, où parlaient de directeur de site, et quelques uns de ces adjoints. Le buffet se préparait pendant que les orateurs discouraient.

Je pensais à ceux que pouvaient être les voeux de personnalités comme Jacques Chirac, souvent cité dans les discours. Je me suis souvenu des images télés et ait vu une différence notable : dans la salle nous étions tous confortablement assis...

En tous cas, le buffet post discours était un peu l'image de mes débuts de fonction, dans cette société où je révais d'aller jeune étudiant. Je me sentais perdu. Avec un verre de blanc à la main (je le prefere au Champagne), j'étais un peu seul. Mon chef me faisait serrer "les mains qu'il faut". Je cherchais des yeux le tonton du 3eme paragraphe. J'ai trouvé la maman de ma meilleure amie d'enfance. Mais surtout, je ressentais ce que devait être l'humilité en face de cette masse humaine dans laquelle, finalement, nous ne sommes qu'un numéro de plus.

Dans les différences avec mon ancienne fonction, il y a celle là. De la société où j'étais, j'étais en gros le n-2. Dessus mon chef, chef de Pôle. Et au dessus le Directeur Général, avec son équipe. Aprés oui, il y a la Directrice au niveau du Groupe de la Branche, et puis le Président Directeur Général du Groupe, qui lui même doit rendre des comptes à ces fameux actionnaires. Pourtant, on peut 'toucher' la direction. Là, cela semble difficile. Mon classement dans les hiérarchie est pas mauvais. Et pourtant, même s'il y a plus de personnes derrière que devant moi, je me dis que les places de League des Champions sont difficilement atteignable pour moi.

Il n'empeche deux choses. Je garde en souvenir mon premier jour dans mon ancien boulot à Marseille. Il pleuvait, j'avais à midi manger des pates au Pistou. Et le soir mon amie des Bons Enfants me reccueillait. J'étais épuisé. Hier, la matinée était bizarre, et je roulais avec "Mezame" de Yuki Kajiura à fond dans ma voiture, longeant le Rhone, sous la bienveillance du Ventoux. Le soir, et une signature de compromis plus tard, j'étais dans le même état que 5 ans et trois mois auparavant : épuisé. Pourtant, je me souhaite le même bonheur que j'ai eu à Marseille, même si la suite fut plus difficile.

Voilà un nouveau chapitre de la vie d'un ingénieur. J'ai souvent écrit ici, sur mon blog, sur cette vie. Quelque part, je me dis qu'il faudrait que je crée un nouveau libellé. Mais aprés tout, ce n'est qu'un soupir de plus. Avant d'autres.

PS : j'aurais bien mis "Mezame" en musique, pour que ceux qui ne connaissent pas... Mais je suis trop crevé... Douche et dodo
PSbis : troisieme changement : je vais aussi sans doute changer de banque... Bouh ^__^

Refaire partir la machine

Hier était une dure journée. Reprise du travail, longue, trés longue. Nombreux formulaires à remplir, des mains à serrer, des gens à connaitre que je ne reconnaitrai pas tout à l'heure. En plus il fait froid et gris. Et l'attente d'avoir un systeme informatique qui marche, et d'être vraiment integré.

Aussi prendre le pouls de tous ces changements dans la vie, et dans ma vie. Pleins de reférences à refaire. Voir les avantages de mon ancien travail par rapport à celui là, et voir en face une nouvelle fois ce que j'ai du supporter.

Enfin, signature du compromis d'achat de la maison. Un cheque d'accompte qui fait mal dans les mains. Deux heures dans la salle d'un notaire, salle froide et grande, d'un style ancien vieux moderne. Et le soir, une lasagne et une soupe de poisson avantle lit à 21 h 30.

Un dernier truc quand même. Merci aux quelques (pas beaucoup pas m'en fout) ami(e)s qui sont là. Je pense à vous.

Allez, je vais au boulot, crevé mais bon, ça vaut le coup.

dimanche 14 janvier 2007

Demain, début d'un nouveau truc

Rien à rajouter.

A part une photo, prise de trés loin (Colline de SaintMaur) du site nucléaire de Marcoule (Gard), vu depuis mon village. Montfaucon, pour expliquer mon pseudo. Là où je suis né, je suis élu... Et là où, si Dieu me rappelle un peu trop vite, j'ai une place au chaud.

Demain, une autre vie professionnelle commence. Une autre vie tout court. Allez, fonce Faucon. Fonce...

Promenade à Cairanne aussi...

Hier j'étais à Cairanne aussi... De retour de Rasteau, comme une ballade initiatique. Dans les vignobles vauclusien que je préfère. Si le Rasteau est doux et terreux, le Cairanne est puissant et grand. Pour moi, c'est un petit Chateauneuf du Pape le Cairanne, un petit Gigondas. Mais j'adore... J'aime ces vins simples, mais qui évoquent tant de tradition et de beaux paysages.

Mais non, pas plus qu'à Rasteau nous ne nous sommes arettés dans un caveau. Non, nous avons préféré profiter du soleil et de la douceur qui évoque Mai venant. A Cairanne, nous avons pris la direction de Tulette, et nous avons découvert, sur les hauteurs, ce petit coin de paradis. Le "vieux Cairanne". Il domine cette plaine où, au loin, je pouvais voir les cheminées du Tricastin me dire au revoir... Cette fumée que je voyais tous les jours en allant à mon travail. Là, c'est fini, c'est bien fini. Elles semblaient me saluer. Et moi de les regarder de haut, avec un peu plus au sud le soleil qui se couchait et qui souriait de voir cette image...


Le "Vieux Cairanne". Ecrit différement, mais avec la même intonation, la même prononciation, cela me fait sourire. C'est le nom de famille de mon grandpère. C'est le nom de famille du premier adjoint de la Mairie de Roquemaure, un ami à nous. RPR et non socialiste comme le président de la région Rhones Alpes, le Maire de Bron, qui n'a pas grand chose de provencal (malgré que ce soit un homme estimable). "Cairanne", ce nom sonne vraiment la Provence. Et quand je vois ceux que je connais de "Cairanne" écris différement, leurs rides et leurs sourires sont provencaux. Leur phrasé est provencal. Provencal du Gard, c'est Provencal aussi. Mais pas pareil, le Rhône est là. Gard, Vaucluse... Peut être est une raison pour laquelle "Cairanne" ne s'écrit pas pareil d'une rive à l'autre du Rhône.

Je vais donc traverser à nouveau le Rhône. Demain matin je serais salarié dans le Gard. Je quitte la Drome qui m'a permis ce "rapprochement familial" tant souhaité. Je retourne dans le Gard pour, demain, travailler. J'aurais un status de fonctionnaire : rien que d'y penser ça me fait sourire, "Ministere de la recherche" est marqué sur mon contrat de travail. Ce soir mon meilleur ami, un prof enfant de communiste, vient prendre comme tous les dimanches, l'apéritif. Je me moque, en souriant, et ce soir il fera de même.

Avant aussi de traverser le Rhône pour y habiter. Revenir chez moi, dans mon canton, mais ça j'en ai déjà parler, et j'en reparlerai d'ici là...


Voilà, j'ai pas plus à dire... J'aurais pu parler de ce congré UMP que j'ai un peu suivi à la télé, mais voilà, j'ai préféré aller marcher dans Sérignan du Comtat aujourd'hui. Au bord de l'Aygues toute sèche. Aujourd'hui il y a du vent, ça soufflait. Cette dernière photo est une photo d'aujourd'hui. Comme ça faisait longtemps et que j'aurais été triste de ne pas le mettre ici, une photo du Mont Ventoux.

Demain, depuis Marcoule où je vais, je le verrai le Ventoux, trés bien en plus. Mais... Mais ca sera une autre histoire. Je vais finir la mienne ce soir par un apéritif devant StEtienne Monaco, par un bain chaud, et par un Rennes Marseille en pyjama. Y avait des évènements politiques ce weekend... ? Si seulement vous saviez combien je m'en moque...

PS politique quand même : Bonne chance Nicolas... Pas le petit Ministre là, non, l'autre avec les lunettes là bas au fond. Bonne chance à toi (compagnon).

samedi 13 janvier 2007

Promenade à Rasteau

13 Janvier. Et on se croirait en Mai. Ils en parlent même dans "On refait le Monde", le soir sur RTL. Et Guy Birenbaum et Philippe Val de parler de ce temps complétement idiot. Lorsque le thermomètre de terrasse affiche 17°C aprés le déjeuner, c'est... Incroyable.

Nous sommes allés marcher à Rasteau. Se rapprochant toujours du Ventoux. Rasteau... Doux nom de village qui évoque le chocolat chaud qui se mange avec le vin doux naturel... Doux nom qui s'exhibe sur une bouteille de blanc doucement pétillant sur la langue, ou sur une bouteille de rouge de caractère. Et le village en lui même est un conte de fée. Des petites ruelles de pierre qui montent dans la colline, pour ensuite s'ouvrir vers des chemins de collines entre les vignes. Et pour mettre devant mes petits yeux un peu fatigués ces montagnes divines. Le début des Alpes. Les dentelles de Montmirail qui protègent le Mont Ventoux, derrière elles. Premier rideau avant d'atteindre le Géant de Provence.


Je vais partir de ce coin. Pas trés loin : Roquemaure n'est qu'à une dizaine de kilomètre plus à l'ouest à vol d'oiseau. Le Rhône à traverser pour revenir chez moi. Mais je vais m'éloigner de ce Mont Ventoux que j'adore. Normalement, une fois la haie de cyprées un peu élaguée, je devrais l'avoir, depuis ma terrasse de petit déjeuner d'été, dans mon champ de vision. J'aime vraiment le Mont Ventoux. Et j'ai aimé ce Vaucluse des Papes et des Vignes. J'ai vraiment aimé ce coin.


Rasteau et ses petites collines. Un coin divin pour faire du vélo. Mais voilà, pendant ce mois de congés chomés, j'aurais courru. Presque 1 heure (un peu moins) par jours. Quand je ne courrais pas, je faisais du vélo d'appartement, en regardant Urgences à la télé. Ca fait con ? Ouais mais ca va bien pour ce que j'ai. Mais ce coin, là bas, entre Rasteau, Cairanne, Roaix, et partant vers Vaison la Romaine, c'est un paradis pour faire du vélo... Parmis mes regrets ? Ne pas avoir roulé, alors que le temps printanier s'y prétait...

Je commence dans 38 heures mon nouveau travail... Comme le collégien qui va découvrir à la sortie de l'été la 6eme, je commence à stresser un peu... Je vais boire du Cairanne blanc ce soir, à l'apéritif, devant le derby du Nord en foot. Non, je ne regarderai pas ce qui se passe à Paris Porte de Versaille. Rien à foutre...

Je préfèrais décidément, aujourd'hui, la quiétude d'une provence du Ventoux, tranquillement surprise de ce soleil d'Avril. J'aime ma région. Et j'aime marcher comme ça, tranquillement, sereinement... Je ne suis décidément pas fait, ou plus fait, pour ces grandes fetes politiques. Je le laisse aux autres, ils y sont meilleurs que moi.

Dernière photo pour finir ce petit soupir du Faucon : au hasard le Mont Ventoux. Mais il est si beau.

PS : j'ai reçu tout à l'heure mon "solde de tout compte", de ma dernière société. Je ne savais pas que je recevrai un joli cheque sur les vacances 2006-2007... Belle surprise : ça ira dans mon apport perso pour la maison, et ça me paiera ma semaine de chomage non payé... Merci On... Heu mon ex entreprise...

Géné par ce sacre...

Je ne sais pas qui sera mon candidat de premier tour. Bayrou ? DupontAignan ? Je n'ai encore jamais pu me résoudre à voter UMP depuis que cette machine stalinienne existe. A la gloire de Chirac, maintenant à la gloire de Nicolas Sarkozy. Peut être je me résoudrai à voter Sarkozy comme au premier tour de 2002 j'ai voté Chirac, à quinze minutes de la fermeture de mon bureau de vote. Peut être. Mais c'est pas évident.

Je vais pas en faire des tonnes. Ce weekend, c'est fête Porte de Versailles. Y aura toujours les adversaires politiques pour aller chercher la petite bête. "Oh, ils en ont eu moins que 100000 c'est un échec hi hi hi", ou des bétises comme ça. C'est anecdotique.

Ce qui l'est moins, c'est cette ambiance assez bizarre autour de ce sacre royal (sans jeu de mot). Je suis géné. Les opposants à ce système UMP sont éjectés du système. Union de façade, malgré des chiraquiens qui ne résolvent pas à baisser le pavillon. D'aprés les dires, cela doit être "Star Académique", avec escalier sur scène, jeux de lumieres, des ascenseurs... Un grand show, mélange de Drucker et d'Halliday. Quel but ? Quel interet ?

Cela me rappelle le triste France Belgique d'avant la coupe du Monde 2002. Le départ des champions du monde vers le soleil levant... C'était Lénifiant comme cérémonie. On a vu le résultat : nous n'avions pas passé le premier tour...

Je veux pas jouer l'oiseau de mauvaise augure. Je pense Sarkozy trop intelligent pour se laisser griser. Mais... Mais l'union à droite est de façade. Combien d'électeurs comme moi qui ne se sentent pas dans cette machine UMP ? Sentir dans tous les sens du terme... Lorsque on voit des fonctionnements et des méthodes 'locales', on ne peut pas s'y sentir bien et sentir des bonnes odeurs. Combien de personnalités aussi pour savonner la planche à Sarkozy ? Villepin a déjà ruiné la droite en 97', un Titanic supplémentaire n'est rien pour Néron.

Quand je vois ce spectacle qui se prépare, je me demande si les 21 Avril 2002 et les 29 Mai 2005 ont vraiment eu lieu. Humilité, honnêteté, responsabilité... Bah, je dois être un idiot. Mais je suis pas à l'aise...

vendredi 12 janvier 2007

Urgences : vivement la saison 13 !

J'aurais terminé mon chomage d'une semaine par le dernier épisode de la saison 12 d'Urgences. Comme toutes les fins de saison, on quitte le fauteuil bizarre. Sur cet épisode : une fusillade, trois personnages charismatiques dans une sale, trés sale, situation (un futur papa ligoté, intubé et caché, devant ses yeux la future maman qui s'évanouit dans une flaque de sang, et un troisieme fusillé qui pisse le sang). Sans compter un mort en Irak, une femme effondrée. Et une infirmière kidnappé par son ancien mari qui vient de s'évader de prison suite à une chouette fusillade.

Et on est comme des cons à attendre Septembre. A cette époque là, j'habiterai à Roquemaure et Chirac ne sera plus président...

J'aime Urgences. Pourquoi ? Je sais pas. Une habitude. Comme la Star Académy, la fin de l'année civile est au rythme d'Urgences. J'aimais aussi XFiles. Souvenir de fin d'ECAM ? Peut être... Peut être...

Dernier jour

Dernier jour de "chomage non payé". La photo de Vanille profitant du soleil au bord de la mare est un peu excessive, car je n'aurais pas tant bullé que ça. Du sport tous les jours (je reviens de courrir une heure, agréable de courrir à la fraiche... on se croirait en Mai), l'achat d'une maison... Et finalement le sentiment qu'un mois vient de se terminer, et que, avec les fêtes au milieu, je n'ai rien fait.

Je me sens bizarre. Je suis épuisé le soir, et j'ai du mal à me lever tot le matin. Ce matin, c'est le téléphone (mettre Mezame de MaiHime en sonnerie, ça réveille !) qui m'a tiré du lit. Elkabach avait terminé son interview sur Europe, et 8h30 était dépassé depuis un moment... Et là, je suis las. Courrir en écoutant le podcast "d'On Refait le Monde", c'est bien, mais... Mais bof.

Je vais rien faire cette aprésmidi. Peut être regarder "Chirac, le jeune loup"... Le dernier épisode de la saison 12 d'Urgences (ce matin, l'avant dernier était terrifiant...) sinon. Lire un roman que j'ai attaqué mais dans lequel j'ai du mal à rentrer (Labyrinthe...). Sieste ? Ménage ? Internet comme ça ?
J'ai peur de lundi en fait... Premier jour de travail dans un endroit où je voulais rentrer... Mais la comparaison avec mon ancien travail... ? Jour de signature du compromis. Mais et aprés ?

Ca faisait longtemps que je n'étais pas anxieux, je suis un idiot. Enfin, ce soir je reçois des amis. Et ça sera bien : le roti farçi de beaupapa est bon. Par contre j'ouvre quel vin... ?

jeudi 11 janvier 2007

Prix de l'essence : Breton devient ridicule

Gros titre d'une dépèche AFP :

Les prix à la pompe ne baissent pas, Bercy accuse les régions socialistes

Ah ? Et aprés ?

Le résultat reste éloquent. Le diesel à 3,70 francs le litre que je prenais au Leclerc de Vienne en allant voir le France - Brésil de 98' a doublé quasiment. Et observons les chiffres de plus pret : le prix du barril lui n'a pas doublé... Mettons les marges des pétroliers à coté, l'augmentation majeure provient des taxes. Encore les taxes, toujours les taxes.

Le sémillant Thierry Toutouyoutou Breton, qui trouvait cet été que "tout allait bien", continue à nous prendre vraiment pour des cons. A moins qu'ils croient vraiment ce qu'il raconte... Comme le dit l'article : "Depuis le 1er janvier, les régions peuvent en effet moduler une part de cette taxe sur les carburants, dans la limite d'une augmentation de 1,77 centime par litre de super sans plomb et de 1,15 centime par litre de gaz". Je ne pense pas pour ma part, mais je peux me tromper, que nous sommes à ce niveau là...

J'avais écrit ce texte ici, modeste, sur ma vision de la politique, bien modeste... Et sur mon réel ras le bol de voir que ceux sont toujours sur les mêmes leviers que l'on agit. Mais bon, soit, il faut prendre de l'argent quelque part. Ce que je refuse par contre, c'est d'être pris pour un crétin. Quand Thierry Breton fait son cirque en allant voir une pompe d'écocarburant (qui n'existe pas), et qu'il parle, pour faire jouer une concurence qui n'existe pas, d'un site internet gouvernemental pour les pompistes les moins chers, je dis qu'il se moque de nous. Baissons les taxes, faisons respirer les petits pompistes et les automobilistes. Et arêttons de nous prendre pour des idiots.

Soyons positifs. L'article se conclue que la semaine prochaine, pour mon retour dans la vie professionnelle, le prix du litres aura baissé d'environ 4 centimes...

Bizarre, tout m'est bizarre



Bizarre comme je me sens aujourd'hui..

Je me suis levé pas si tard que ça pour un de mes derniers jours de "vacances"... Le temps pour moi de préparer un petit déjeuner, de recevoir une invitation à déjeuner d'un de mes anciens amis de travail. Le temps d'appeler une de mes banques pour le prêt immobilier, d'appeler l'agence immobilière en vue de leur transmettre le préavis de départ. De graver les derniers épisodes de la saison 12 d'Urgences que je verrai cette aprésmidi. Et voilà.

La matinée est déjà bien entammée. Comme ma période de "chomage sans solde" qui est la mienne en ce moment. Pendant une semaine et demi, je n'aurais pas touché d'argents. Alors que j'en ai décidément beaucoup à sortir pour cette maison... Enfin, les choses se présentent néanmoins plutot bien.

Dans trois mois, je quitte Sérignan du Comtat. Epoque qui aura été faite de départs multiples. Mais de tout ces départs en est un important : départ dans une autre vie. 2007 est décidément une année de changement profond. J'en ai de droles de sensations. Bizarre aujourd'hui, tout m'est décidément bizarre...

Ces quelques photos datent de mardi. Je suis allé courrir dans les magnifiques massifs d'Uchaux. Beau coin. Les couleurs étaient belles pour un début Janvier. Mais comme tous les spécialistes (et gars de la rue) le disent, même ce climat hivernal aux douceurs printanières est bizarre. Décidément...





mercredi 10 janvier 2007

Mes animés 2006 (4)

2007 est bien entammé, mais continuons de voir 2006. C'est bientot fini

Jyo Oh sei (Aout 2006, 11 épisodes)

Courte mais trés bonne série, qui marque en plus mes vacances d'été. Dire que c'est un bon souvenir : le dernier épisode a été vu dans mon appartement alpin, le soir dans le lit douillé avec les couettes. Mmm la montagne...

l'histoire parle de deux jeunes freres qui, dans le futur, se retrouvent jeter par les autorités sur une planete prison. Ceux ne sont pas des tendres : criminels, ou jugés comme tel... Cette planete est dirigée par 4 clans, dont chacun des chefs doit se battre pour finir "le roi de bêtes" (titre de la série).

C'est à la fois futuriste et Madmaxien. Une lutte pour vivre, ou plutot pour survivre. Une planete hostile où les plantes sont en fait les reines. C'est spécial, l'ambiance est spéciale. Mais les personnages sont adorables : on peut survivre tout en restant humain. Les personnages en sont presques charismatiques. Non, ils sont charismatiques. Et c'est rapide, c'est trés bon. C'est une belle surprise.

Tenjo Tenge (Aout 2006, 26 episodes + 3)

Les vacances continuent par un chouette Shonen. "Enfer et Paradis" (rien à voir avec ce blog que j'aime bien...) est d'une simplicité absolu et se résumé par trois mots : baston, gros nichons. Deux jeunes lycéens bagarreurs atterrissent dans le lycée où se trouvent les champions des arts martiaux. Forcément, ils jouent un peu les gros bras, et... Et ils se font rétamer par des trés forts. Ils demandent de l'aide (ou plutot de l'entrainement) à un couple de soeur au gros nénés et baleize en bagarre. Et voilà...

29 épisodes de bagarre. Pas que ça. Pas mal de flashback nous montrent que les personnages ne sont pas si simplets que ça. Y a du sang, pas que provenant du nez qui saigne, dans leurs ames et leurs histoires. Des morts : les soeurs ont perdu leur frere. Des relations bizarres : le petit ami d'une des deux soeurs est responsable de la mort de ce frere. Et puis des triangles amoureux, trés lycée.

Et puis au final pour un été c'est ce qu'il faut. Le générique endiablé ("bomb a head") est un must. Et il donne le ton. Et j'ai adoré. Seul soucis : y a pas de fin. Dommage...

Gantz (Aout 2006 - 24 episodes)

Deux saisons en fait, pour cet animé qui est tout sauf estival... Erreur de casting. Pourtant l'animé est bien. Quoique bizarre. Deux jeunes meurent en voulant sauver un clodo tombé sur une rame de métro. Une fille se suicide. Tous se retrouvent dans un appartement où les attends Gantz, une sorte de boule noire qui délivre des armes et une mission : tuer des extraterrestres. Ou mourrir, poru de bon cette fois...

Ca fait trés émission de téléréalité type "7eme compagnie"... Des gars qui n'ont rien en commun se retrouvent pour une mission où faut survivre. Des histoires humaines se créent. Empathie forte, antipathie profonde.

C'est trés noir quand même. Réaliste ? Le jeune qui s'empaluche pensant à sa colocataire ou l'extraterrestre à tête d'oiseau ? C'est bizarre. Pourtant j'ai aimé. J'ai bien aimé... Mais voilà : il faut partir à Barcelones, et à cette fin d'été, je préfere ça.

Solty Rei (Aout 2006 - 26 épisodes)

Fin des vacances. un dessin animé plus cucu la praline : on revient à de plus sympathiques animés. Une jeune androides (Solty), se fait reccueillir par le sosie de Bruce Willis en la personne d'un chasseur de tête taciturne et sombre (Roy Revant). Le tout dans une ville futuriste où régne une police militaire type Stasi, un ciel magnétique qui fait que les avions volent bas. Et une histoire om Roy Revant a perdu sa fille lors d'un grave évenement, et la pense encore vivante.

Au début, des missions sans queue ni tête, mais sympa. Puis l'histoire arrive à devenir plus sombre, plus structuré. Le passage obligé du "13eme épisode" qui change les ambiances.

C'est un bon animé. Il restera dans ma mémoire plus par le nom de l'héroine qui deviendra probablement celui de notre chien (Solty) que par la puissance scénaristique. Mais c'est bon. Gonzo est le studio qui l'a réalisé, on sent cette touche chouette. Bon, on se relévera pas la nuit, mais on ne jétera pas non plus.

La fin des animés feront la fin de l'année. Pour moi, c'était aussi la fin d'une aventure professionnelle. Et un automne qui aura, au final, été comme l'été. Agréable.

lundi 8 janvier 2007

Un PC qui plante

Je voulais parler aujourd'hui du mépris que j'éprouve pour "l'homme politique" Jack Lang... Et bien non... Une autre fois.

C'est pénible. Je fais des sauvegardes tous les mois. Loupé, ma prochaine sauvegarde était le mois prochain. J'ai perdu tous les mails de voeux (pas beaucoup... bouh ;__;) reçu de mes amis. Perdus les photos que j'ai prise hier par exemple (à part les trois sur le blog...), perdus mes mails reçus et envoyer. Bordel dans mon fichier de compte bancaire, et pleins d'autres emmerdes...

Un peu triste. Donc là je vais manger, un épisode de 24 heures, dodo, et à demain. Journée de merde :)

dimanche 7 janvier 2007

Ventoux bis


Debré et Villepin ne voteront pas Sarkozy au grand raout de l'UMP ? Ah... Cissé a marqué trois buts contre Cambrai au terme d'un match minable ? Chevenement s'est rangé canichement derrière Hollande & Royal ? Mouais... Mes propriétaires restent idiots ? bah... Ségolène Royal invente la bravitude en s'exhibant sur la muraille de Chine ? Qu'elle me raméne du riz qui colle pas...

Non, ce weekend, c'était bizarre. Voir devant. Il reste 4 mois à être politisé à fond, à se faire gaver d'information et de slogans. Là, c'était quoi pour moi ce weekend ? Revoir le Da Vinci code en DVD. Je suis beauf à la con ? M'en fout, j'ai trouvé que musicalement et artistiquement, ce film était une merveille. D'ailleurs, le compositeur de la musique du Da Vinci Code, Hans Zimmer, est le même qui a officié sur le divin animé japonais "Blood +". Voir le spectacle de Florence Foresti, et voir mon amie (une Florence), pleurer de rire. Regarder avec une boule dans la gorge des épisodes du dessin animé "Black Cat". Et inviter le weekend prochain une amie ancienne conseillere régionale RPR-RPF à manger la roti farci de mon amie. Il est divin lui aussi.

Mais surtout préparer un futur proche. Je vais m'éloigner de ce Ventoux que j'aime et qui se reflétent dans l'étang autour duquel j'aime courrir. Quand Villepin dit "faire de la politique, c'est autre chose que de faire son footing le dimanche matin", je lui dis, avec respect, merde. Courrir dans un paysage comme ça, ben je laisse la France se faire humilier par cette bande de minables oppotunistes et menteurs. De toutes manières, le peuple français se venge ensuite à chaque occasion. Et les leçons restent non tenues... Soupir...

Non, je vais aller habiter avec ma moitié à Roquemaure. Retour chez moi. Oui, j'ai des ambitions persos et je vais pas le cacher modestement et connement. Mais ça passe aprés ce bonheur d'être propriétaire, et de démarrer un truc génial. Professionnellement, et humainement. Je serai heureux, on sera heureux.

Alors ce dimanche, on regarde le Ventoux, le soleil qui se couche. Et le reste, on verra demain. Merci ^__^

Courrir sous le Ventoux en Janvier

Que dire d'autres pour présenter cette photos qui serait vraiment encore plus chouette sans les câbles électriques ? Je vais parler de moi, ça faisait longtemps...

Le Ventoux d'abord. Photo prises alors que je courrais hier aprésmidi. Il fait presque 15°C, j'étais en short avec lecteur MP3 sur les oreilles. Nous sommes début Janvier, et le sommet est nu. Neige ? Quand la température ne baisse pas au dessous de 5°C, la neige fond. Ce n'est pas une raison suffisante pour voter Nicolas Hulot, mais cet hiver est bien printanier. Et pour l'instant, nous n'aurons guère eu plus d'une semaine de trés froid. L'hiver n'est pas fini remarquez...

Et puis personnellement, drole d'époque. Encore une semaine de "chomage" sans droits. Le 15 Janvier 2007, je recommence une nouvelle vie professionnelle, qui me convient plus je crois puisque je me suis battu pour l'avoir. Ce n'est pas la panacée, ce n'est pas conforme avec mes "reves" d'enfants, mais je ne me plaidrai pas : j'aurais quelque chose de bien.
Et le soir, signature du compromis pour l'achat d'une maison à Roquemaure. Retour "à la maison". Ca ne peut pas me laisser de glace.

Bref 2007 est une année de changement dit la pub d'RMC Info. Exact M. Bourdin... Personnellement, beaucoup de changement. Et une excitation sympa : il se prépare des choses pas mal. Une peur aussi... Appréhension devant l'inconnue. Mais merde... Y a des moments où il faut avancer, où il faut foncer. J'ai l'impression que là, cela fait parti de ces moments...

Je vais courrir encore cette semaine. Et puis je reprendrai ma vie professionnelle. Et puis la terre continuera de tourner. Seul le Ventoux devrait toujours rester à sa place... Je le souhaite : elle est tellement belle cette montagne.

vendredi 5 janvier 2007

Et MarieGeorges Buffet est candidate...

Bertrand Delais (que j'apprécie beaucoup) l'a trés bien dit ce soir sur I Télévision. Le Parti Communiste d'aujourd'hui, c'est un appareil. Déconnecté d'une certaine réalité, et de son électorat. J'ajouterai modestement que sans l'immense grand frére PS, il n'aurait ni Val de Marne, ni Seine Saint Denis pour exercé le "pouvoir". Puisque Ales, les circonscription marseillaise, et les coins ouvriers, ils ne l'ont plus depuis bien longtemps.

Honnêteme, peu me chaux (oh!!!) ce qui se passe à l'extreme gauche. Je dirais que ça m'indiffere autant que les retrouvailles entre Megret et Le Pen, et que je trouve ça du même accabit. Et je sais qu'on me dira 'c'est pas pareil', alors que pour moi communisme extreme et fascisme reposent sur les mêmes doctrines de haine et d'opposition entre les gens. Mais quand même. Quand on pese 10 %, minimum (et ça m'emmerde mais tant pis), d'intention de votes, et que l'égo à deux balles prend le dessus, à part "con", vous avez quoi comme terme ?

A cette même émission, Maurice Szafran de Marianne (encore 5 mois d'abonnement avant le renouvellement) a dit que si cela avait été la petite Autain qui est mimi comme tout, c'était le double de voix... Et il a raison. Et même Bové, qu'est pas sexy pour un sou, aurait fait plus que le vieil appareil communiste. Alors pourquoi avoir l'ambition politique d'un chevreuil farci depuis la veille ?

J'ai dans l'idée que Buffet se rangera vite derrière Mzelle Royal. Que le PC aura une bonne 15aine de circonscriptions éligibles. Et que notre ami facteur aura mal au derrière. Vive la réal politik.

Vanille et la Playstation2

Pourquoi Firefox m'embete ?

Ca va faire un mois que je suis obligé de passer par Internet Explorer pour poster des photos sur Blogger... Vous savez pourquoi, vous ?

C'est vrai que je suis passé à la derniere version de Firefox pendant cette période. Bon, cela me permet de jouir de la derniere version d'IE (que je trouve pas fabuleuse remarquez...), mais quand même... Tant pis, je posterai une photo de chien que j'avais pris (jolie en plus) plus tard...

jeudi 4 janvier 2007

Ségolène Royal : incompétence professionnelle ?

Une professionnelle incompétence... Les voeux transmis "aux français" sur Internet (photo), disponibles sur Daily Motion, accentue ce sentiment que j'ai. Soit Ségolene Royal est incompétente, sur pleins de points, et cela plait. Soit Ségolène Royal, en lançant des anathèmes type "vous, français, êtes plus compétents que moi et j'ai besoin de vous", est une génie politique. Face à la compétence affichée de DSK ou de Fabius, elle passe haut la main à 60 % des suffrages. D'où ma question : Ségolène Royal est elle une réelle "amateur", ou alors est elle une professionnelle dans sa manière de gérer son amateurisme ?

Les voeux de 2007... Ca m'a fait peur. Le petit cousin qui joue avec le caméscope numérique offert par le papa Noel, pour que tatie donne ses voeux aux français. Le pire est que des Ségolénistes babas trouvent ça "génial... !". C'est peut être hype, c'est surtout ridicule.

C'est hier soir en regardant le Grand Journal de Canal + que je me suis vraiment posé cette question. Ségolène Royal nous prend elle réellement pour des idiots ? J'ai revu la scène suréaliste de Ségolène Royal au salon de l'agriculture... Devant des journalistes, elle essayait de passer le temps... Quoi dire ? Un morceau d'anthologie en philosophant sur le "Pineau des Charentes"... Prenant le verre de vin, et le faisant touner... "c'est le petit Pineau...". Ah oui... "le Pineau des Charentes...". Grand silence. Moment de solitude, la caméra continue de tourner. Sourire béat. Bon, on passe ?

La comparaison avec Nicolas Sarkozy est terrible. Un orateur bateleur, face à une maman de famille plus préparée à une élection à la présidence de l'association des parents d'éleves de son quartier qu'à une élection présidentielle. Problème : DSK et Fabius avaient tous deux un sacré autre calibre... Ils sont morts politiquement, rayés de la liste...

J'ai peur. J'ai peur pour la France. Vouloir faire de cette élection une pseudo fete, danser avec Diam's et Jamel, c'est super cool. Démocratie participative mon oeil. Mais c'est sympa. Petite robe type parent d'éleve, discours avec un micro, un ton monocorde, au milieu d'un public en liesse... Mais on est où ? On est quoi ? A force de parler de ce ton 'je parle à des enfants', Segolene Royal ne nous prends pas pour des "professionnels"... Plus que nous prendre pour des citoyens experts, j'ai l'impression d'être pris pour un gros benet. J'aime moyen...
De l'autre coté, Nicolas Sarkozy tire sur la cordes de l'extreme droite. Et tout n'est plus que populisme et démagogie. Et la France ? Que faire de la France ? Quelle direction prendra notre pays ? On sait pas...

Je parlerai plus tard de Ségolène Royal face aux dessins animés japonais. J'aime les animés japonais et je ne hais rien de plus que la caricature grossière. On reviendra de Ségolène Royal ministre de la famille. Là, je voulais juste essayer de poser cette question : incompétence réelle ou amateurisme professionnel, cette Ségolène Royal ?

mardi 2 janvier 2007

On est 27

J'aurais pu mettre un fond musical, sans doute les chanteurs à textes roumain d'O-Zone. J'ai préféré, pour illustrer ce petit coup de gueule, deux des plus grands footballeurs européens de l'histoire (Hagi & Stoichkov), sur un petit montage réalisé par mes modestes mains.

En Septembre, j'avais exprimé ma colère devant l'élergissement prévu de l'Europe à 27 avec l'entrée de nos amis roumains et bulgares. Ce matin, je suis en colère, c'est une chose. Marre de cet objet Europe qui pourrait être merveilleux et vecteur de rêve et d'un avenir meilleurs. Marre de cette voiture conduite par des chauffards technocrates briseurs d'idéaux et de nations. Marre de ce"machin" qui a mis les peuples loin, trés loin, trop loin, de décisions que l'histoire jugera durement.

Je n'ai rien contre la Roumanie et la Bulgarie (quoiqu'en Novembre 93, j'en voulais un peu à ce dernier pays...). Certes, le salaire moyen de 130 euros mensuel peut faire peur, et les immigrés roumains clandestins qui pululent dans la capitale ne sont pas là pour rassurer sur la bonne marche de l'Europe. Mais quel est l'interet pour l'Europe d'absorber ces deux pays qui sont plus qu'à la traine. Le symbole est beau, mais aprés ?

Politiquement, l'Europe n'existe pas. L'Europe est actuellement une machine économique qui se veut libérale. Et en plus, elle ne marche pas : la croissance européenne est faible. Et la pauvreté ne cesse de s'acroitre. La constitution européenne a été refusée par deux peuples fondateurs. L'Europe, à part interdire certains marchés fermiers et avoir détruit le football avec l'arrêt Bosman, qu'a t'elle fait ? La paix ? Parlons de Saravejo... Ne parlons pas de Bagdad ou de Beyrouth.

Non, l'Europe est un échec patent. Echec coupable et criminel eu égard aux reves crées par cette Europe. Donc maintenant, on fait quoi ? On fait quoi...

Je ne suis pas politique, un diplomate, un économiste... Seulement un modeste gardois qui aime la politique. Pour remettre l'Europe sur les rails, je ne vois qu'une seule chose, importante et nécessaire : remettre le peuple, les peuples, dans le jeu. Une Europe des Nations, avec des Nations réelles, fortes, puissantes, qui créera une Europe des peuples. Faites par les peuples, pour les peuples, et pour le peuple européen. C'est populiste et démago de dire ça ? M'en cogne, je suis pas candidat aux présidentielles.

Mais j'en ai marre de cette incompétence au sommet. J'en ai marre de ne pas savoir qui est responsable de l'Europe, qui est le conducteur de cette machine. Ca doit être le peuple, les élus du peuple, légitime et qui rendent des comptes aux peuples. Peut être que ce genre de choses évitera ce genre de conneries qui profitera peut être à Siemens et Peugeot qui fabriqueront en Roumanie, mais au peuple européen ? Surement pas.

Je préfère encore le foot. Et les roumains et bulgares ont quand même de grands footballeurs...

Mes animés 2006 (3)

Continuons à revisiter mon année 2006 animée.

Shakugan No Shana (Mai 2006, 26 épisodes)

Cet animé est printanier. C'est drole de le revoir sur ma liste pourtant : je ne m'en souvenais plus trop. Le premier souvenir : une petite fille avec un sabre de feu, amoureuse d'un garçon et trop "forte" pour accepter de le montrer. Le tout sur une histoire de monde parallèle (Keikkai) dans lequel se battent les démons sans que nous autres ne nous en rendons compte...

Pitch rapide, mais je n'en dirai pas plus. Ca se passe autour d'un lycée, c'est fan service, parfois cucu. Mais y a de l'action, des démons, des fenêtres cassées et des vies prises. Et des persos attachants. Pourtant, ça change pas une vie : 6 mois aprés, on oublie qu'on l'a vu. Mais c'est le genre d'animé pas prétentieux, idéal pour un début de printemps. Qui en plus, pour moi, fut radieux.


Gundam Seed Destiny (Juin 2006, 50 épisodes)

La suite de Gundam. Vu coté SAFT (l'ancien était coté terre), les méchants étant plutot les autres. Le traité de paix est rompu à cause de terroriste coordinateur. On retrouve nos persos. Le Freedom, le Justice, l'Archangel. Un nouveau perso (Shin) qui a le charisme d'une Saori en pleine forme (il m'énerve). Un président des colonies Dullindal qui en impose. Un nouveau vaisseau amiral, des nouvelles unités. Des nouveaux persos.

Un truc ne change pas. La musique et les génériques sont super. Les "inserts songs", chansons dans les épisodes, sont pour la plupart à pleurer. Yuji Kajiura reste une génialement géniale. Et y a de la politique, et les Gundam sont toujours aussi beaux. Et y a des scénes à pleurer.

J'ai moins accroché que la premiere saison : sans doute à cause de la chaleur de Juin qui aura été remarquable. Et aussi parce que y avait Coupe du Monde. Zidane n'avait pas encore mis un coup de boule quand j'ai fini cette saison. Et je me languissais déjà de la troisieme et prochaine...


Peace Maker Kurogane (Juillet 2006, 26 épisodes)

Le Shinsengumi était une sorte de police d'état dans le Japon médiéval. Des samurais tueurs qui forment une sorte de clan secret, et trés craint. Vachement baleise. Et dans cette histoire, un petit gosse avec un grand frere benet qui veut integrer ce Shinsengumi. L'histoire raconte un peu son introduction (ou son incrustration) dans ce clan de samurai.

C'est frais pour un début d'été chaleureux. Le Shinsengumi est quand même présenté trés "sympa" avec ce petit garçon. Un des meilleurs tueurs est un garçon éfféminé avec un petit cochon. Les soldats sont présentés comme des grands garçons sympas, rien à voir avec les loups tueurs dans Kenshin.

Bon, ça reste sympa, mais ca casse pas trois pattes à un canard. Sympa, mais bon... Allez, c'est cool pour un été.


Mai otome (Juillet 2006, 26 épisodes)

La suite de Mai Hime (ici et ). J'adore. Rien d'autres à dire. J'en avais déjà parlé de Mai Otome. Y a ma compositrice préférée Yuji Kajiura, et c'est le même studio qui a fait otome. On prend les mêmes filles, les mêmes personnages, et on les met dans une histoire, un univers, qui n'a rien à voir. C'est plus qu'un Spin Off.

En fait, pour beaucoup, Otome, c'est Hime en plus abouti. Un lycée de filles qui a pour objet de former des "otome". En fait des sortes de chevaliers pour nobles du pays. Au début, c'est cucu. Générique mimi, couleur rose bonbon. Et puis ça change : générique plus sombre, couleurs qui tirent plus sur un bleu émeraude... Et c'est génial. Et le probleme est que je ne peux que me répendre en superlatif pour dire ce que j'ai pensé de cet animé : j'ai a--do--ré.

La suite ? C'est mes vacances d'été qui m'ammeneront entre les Alpes et Barcelone. Avec entre temps un changement de lecteur DVD aussi. Géniales vacances... Une belle année je vous dis que 2006. Suite plus tard

PS : les sites animewallpapers et hebus sont supers pour prendre de jolis fonds d'écran ^__^