mardi 6 mai 2008

Devine qui vient manger à Villeneuve ce midi ?

Brève du Parisien. Nicolas Sarkozy vient nous rendre visite à Villeneuve les Avignon, dans ma jolie 3eme circonscription du Gard...
(accessoirement, on apprend que Fillon a rencontré Martinon)
Lorsque j'étais jeune RPR, je n'étais pas de la tendance du député Maire de Villeneuve Jean-Marc Roubaud. Parce que la droite est aussi plurielle, et qu'il faut de tout dans les familles politiques. Rien d'infamant. Et donc rien de choquant que j'ai préféré soutenir il y a 6 ans le candidat UDF aux législatives locales, et que notre député ait préféré soutenir la liste du Maire sortant (menée par l'ancien numéro 2 de l'opposition) lors des dernières municipales dans son village.
On peut se respecter (je respecte mon député comme je respecte une immense majorité d'élus de ma circonscription), s'apprécier aussi sur certains points, mais ne pas être toujours d'accord.

Il y a néanmoins un point sur lequel JeanMarc Roubaud est irréprochable, et pour moi louable. La fidélité est une qualité fondamentale pour moi. Et en 95', après l'élection de Chirac, alors que certains crachaient sur le passage du Nicolas Sarkozy, le huant et l'insultant, JeanMarc Roubaud lui a toujours gardé son amitié réelle. Les mêmes qui avant crachaient ont ensuite, quelques années plus tard, été les premiers à sabler le champagne il y a un an, mais la nature humaine a ça d'exceptionnel que les choses s'oublient... (pas tant que ça : ils recommencent à enlever le nom de "Sarkozy" de leurs affiches et tracts électoraux, comme en 95'...)

Et puis donc aujourd'hui Nicolas Sarkozy, qui devait déjà venir en Gars Rhodanien il y a quelques jours (reporté pour cause d'enterrement d'Aimé Césaire), fait l'honneur au député Maire de la cité de Philippe le Bel de sa visite.
Et ensuite l'article ci joint posté du Parisien fait le reste... Faisons de la politique modestement, humblement, "autrement", avait dit le Président... Sans autres commentaires qu'un sourire amusé (et bon courage à M. le Curé...)

12 commentaires:

  1. déjà dit à un gars de Villeneuve :gardez le, qu'il ne passe pas le pond

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  2. Je veux bien faire preuve d'ouverture d'esprit, de gentillesse et de tolérance, mais, avec Nicolas Sarkozy et ses amis, cela ne passe pas. Il m'est totalement et viscéralement antipathique, je suis désolé.

    Eh puis, en 1995, si tout le monde lui crachait dessus à Bagatelle, c'est parce que justement, la "fidélité", que tu loues (avec raison), il l'avait jetée aux orties, incitant Edouard Balladur à renier ses engagements publics et à se déclarer candidat à l'Elysée, avec le succès que l'on sait.

    Françoise Hardy chantait "les fidélités de passage"... Elle était en avance sur son temps.

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  3. C'est con choix Bruno.
    Je préfère toujours la tolérance réellement appliquée qu'à la tolérance à géométrie variable, qu'à l'intolérance ciblée sur les gens qui nous ne plaisent pas. On peut ne pas être d'accord, ne pas forcément apprécier Sarkozy, mais rien de viscéral là dedans. Je préfère laisser la haine en dehors de tout ça (ce n'est que de la politique), ou bien la laisser aux quelques uns un peu plus extremes que les autres.

    Concernant la période de 95', le jeune garçon de 17 ans que j'étais était à l'aise d'avoir choisi la fidélité à Chirac. Et de ne pas forcément avoir apprécier les ronds de ventre de Sarkozy (ne pas les avoir oublié aussi, peut être cela explique mes réserves).
    Pour autant, la période qui a suivi m'a été très insupportable. Parce que la haine n'est pas la politique pour moi, point.

    Et honnêtement, je préfère une personne fidèle dans ses amitiés et ses convictions, même si elle se trompe et même si je suis en désaccord avec elle, qu'une Alliot Marie, par exemple, qui aura suivi Balladur avant de redevenir la meilleure chiraquienne du monde pour redevenir sarkozyste en passant par là, ou encore d'autres personnalités locales qui ont été de ceux qui ont craché sur Sarkozy en 95' avant d'être ses premiers supporters 12 ans plus tard...

    Donc fidélité de passage, oui. Ce que je stigmatisais.

    En concluant que je ne cherche surtout pas à défendre un député maire que je n'affectionne pas plus que ça...

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  4. La vraie question a se poser est "Est-ce que René Cret était de la partie?"

    :o)

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  5. Non
    La vraie question a se poser est:
    Le Nîmes Olympique va-t-il monter en ligue 2 vendredi soir face à Pau?
    ;))

    Sinon, la Féria est partie;Tu comptes y faire un tour Falcon?

    Cordialement.
    rep ban

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  6. @Pecky : en tous cas, les maires de ma communauté de communes n'ont pas été invités :)

    @NonymeduGard : mon petit RepBan, je le sens bien pour Nimes... 4 points d'avance, ça sent très bon.
    Et pi la rumeur Christophe Bouchet, celui qui a fait venir (et ensuite partir ;_;) Drogba à Marseille, cela me plait également beaucoup !

    Pour Nimes, normalement yes (je pensais t'envoyer un mail quand je fixe la date, d'acc ?)

    Bonne soirée à tous

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  7. Je suis désolé que mon message soit si mal passé que cela...

    Je n'ai pas dit que j'avais de la haine pour Nicolas Sarkozy, dont je ne connais que le comportement public et les idées politiques, mais que justement, ceux-ci m'étaient intolérables.

    Parce que je ne peux pas tolérer ses amitiés, réelles ou d'affaires, avec les pires dictateurs, sa manière de draguer sans cesse l'extrême-droite, sa vision des pays africains et des hommes qui les habitent, ainsi que le sort fait à certaines libertés fondamentales dans notre pays.

    Alors, oui, je tiens à le dire, je refuse de tolérer ceci, et je me battrais pour mes convictions s'il le faut.

    Je crois que, en bon gaulliste, tu ne peux que m'approuver.

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  8. T'approuver sur certains points, oui. Mais sur la forme, je n'apprécie pas la haine de l'autre, de celui qui mène une politique qu'on n'approuve pas. "Ne pas tolérer", ouais, sur la forme, juste sur la forme, j'avoue avoir beaucoup du mal... Parce que la tolérance n'est pas à géométrie variable pour moi.

    Mais sur le fond, je suis en total désaccord avec sa manière d'avoir géré les relations étrangères (Lybie, Chine...) d'une manière rabaissante pour la France. Je trouve toujours les conflits d'interets entre affaires et pouvoir dérangeants, que ce soit Sarkozy au pouvoir ou des gouvernements Chirac ou de gauche qui n'étaient pas blanc blancs non plus... (peut être pas le même niveau d'intensité, mais pas blanc blanc quand même).

    Et quant à être dérangé avec les accointances qu'on les politiques de droite et de gauche à aller vers leurs extrêmes (de droite ou de gauche), ça c'est un point qui me dérange énormément. énormément, et des deux cotés.

    Après, toujours sur la forme. Se battre pour ses convictions, évidemment, on fait pareil. Par contre, j'ai peut être plus de tolérance que toi, j'ai envie de convaincre que peut être certaines positions ne sont pas acceptables, qu'il y en a des meilleures. Mais pas par la haine, pas en utilisant des méthodes que justement on prétend combattre.
    J'ai toujours trouvé dramatique l'expression "intolérant avec l'intolérance". Il y a aussi l'expression "combattre le mal par le mal". Ca fait combien de victimes au final, coût global des dégâts ? Combattre un monstre en devenant soit même un monstre ?

    Je diverge. Au départ, mon billet parlait du pauvre curé de Villeneuve les Avignons. Mais peut être, Bruno, qu'on met en exergue un point de désaccord entre moi et quelques uns d'entre vous (si on était d'accord sur tout, ça serait malheureux).
    Désaccord de forme surtout. Car sur le fond, même s'il y a une différence d'intensité (je ne pense pas Sarkozy soit le diable incarné), rien à dire sur ton troisième paragraphe.

    Bonne nuit

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  9. Je ne sais pas quand, et où, j'ai parlé de haine, mais je suppose que je suis quelqu'un de haineux.

    J'ai dit que je ne tolérais pas une politique qui se construit sur la xénophobie, et finalement l'hétérophobie (donc la détestation de la différence), sur la fabrication de clivage et la stigmatisation constante de ceux qui ne sont pas avec le président.

    Mais, parce que je ne veux pas continuer mes propos haineux et mon intolérance fasciste chez toi, je vais m'en retourner chez moi.

    Merci et bonne soirée.

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  10. Ben si on peut discuter ici, entre nous, bien qu'on ne soit pas d'accord sur la forme (parce que le fond, on est pas déphasé), c'est peut être pas si mal que ça, non ?

    Nous sommes entre nous, je peux peut être te dire que je trouve dommage d'aller dans un excès excessif en utilisant des termes un peu fort sans tout de suite sortir les grands mots "fascistes" et consorts.
    Rien de méchant envers toi, tu le sais. On peut ne pas être d'accord. Sur des questions de forme.

    Mais même sur l'intensité du fond : une politique qui se construit sur la xénophobie, désolé, ça reste pour moi encore excessif.
    Je peux ne pas être toujours de ton avis, non ^__^?

    Enfin, il est un peu tard, on se reverra demain. Bonne nuit

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  11. J'ai dit que je rentrais chez moi, pour la soirée... Cela ne sous-entendais pas que je refusais la discussion.

    Quant à la nature xénophobe de la politique de Nicolas Sarkozy, il l'a revendiquée, assurant que les français étaient de son côté. Les étrangers sont sans cesse désignés du doigt, montrés comme étant les omni-responsables. Un jour, l'histoire nous jugera, et, crois-moi, elle ne sera pas tendre.

    Tout ceci dit en toute amitié.

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  12. Bruno, j'étais allé me coucher moi aussi hier soir ^___^

    Je te répète, sur la forme y a peut être divergence. Sur le fond, simple différence d'intensité. Politique xénophobe, non, c'est trop fort. Cela sous entendrait qu'on a pas le droit de parler d'immigration, et avec les augmentations de population, les changements climatiques, et la fracture "nord sud", cela deviendra un sujet majeur.
    Qu'on ne traite pas bien le sujet ? Je suis totalement d'accord avec toi, on le traite de manière pas forcément humaine, et sans politique de co développement au niveau mondial.

    Après, la formule "les français sont de mon coté", tu sais comme moi ce qu'elle signifie. Qu'on utilise OpinionWay pour valider sa politique signifie sans aucun doute qu'on est de mauvaise foi, pas forcément qu'on est xénophobe.

    Si j'attire vraiment cette attention sur la forme, c'est que je trouve extraordinairement dangereux les accusations fascisantes et xénophobes qu'on lance ici et là, parce que le vrai fascisme et la vraie xénophobie, ce n'est pas ça. Et qu'il faut toujours être vigilant, ce jour du 8 Mai nous l'enseigne en plus.

    Enfin, sur le jugement probablement dur de l'histoire, on verra plus tard... Mais oui, sans doute je suis de ton avis. Même s'il est idiot de penser ce que dira l'histoire : je n'aurais jamais en 2000 que l'histoire garderait de Chirac les images du 21 Avril 2002 et de la guerre en Irak.

    Bonne journée à tous (et à toi Bruno, tu sais que je t'aime bien en plus ;-) )

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