vendredi 18 février 2011

Le militant, une plaie pour le candidat ?

Je n'ai pas du tout le temps de bloguer en ce moment... Lecture rapide, entre deux réunions, des flux de Google Reader. Et c'est tout. Heureusement, le weekend arrive...

Je viens de tomber sur cet article de Plume de Ciboulette : "Le militant est une plaie pour le candidat". Je trouve son billet réussi. Il met en tous cas en avant bien de mes sentiments, et une des raisons pour lesquelles je n'ai plus souhaité avoir de carte d'adhérent à un parti politique (depuis 2000, c'est vieux...).

Plume met en avant le coté insupportable des fanatiques, qui préfèrent aller au "combat" avec tout ceux qui ne pensent pas comme eux, plutôt que de chercher à convaincre par le débat. Et des fanatiques, il y en a de tous les cotés. Plume met en avant ceux de Bayrou, mais je pourrais également critiquer les nombreux du coté de Royal, Mélenchon, Le Pen, Sarkozy, etc... Des personnes qui, en ce qui me concerne, ont tendance à me faire fuir, et ne surtout pas vouloir apporter de suffrages à apporter par ces gens là qui m'effraient...

Un bon billet. Qui ne me fait pas oublier qu'il demeure une majorité de militants remarquables, qui font honneur à la politique. Mais je pense que c'est aussi à eux de faire le ménage dans leur rang...
En tous cas, la politique y gagnerait. Et surtout le candidat, qui se débarrasserait de pénibles plaies...

13 commentaires:

  1. Sans lire le billet (je vais le faire, bordel), mais juste le titre : le militant est surtout une plaie pour le sympathisant...

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  2. J'ai lu, on est d'accord. Mais je crois que chez Ségolène Royal, c'est pire que tout. La répulsion que nous avons envers certains militants fanatisés se reportent sur elle...

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  3. Ce besoin des portes-drapeaux de se rassurer peut-être, de se prouver qu'on existe, et que notre existence vaut plus que celle du voisin, parce que NOUS on SAIT. Ce jeu d'egos, purement rhétorique. Arrogance...

    La vérité ?
    La science, en exposant sa construction, offre aussi les moyens de la contredire. Les grands scientifiques sont souvent assez humbles.

    Alors comment fait-on pour construire une 'bonne' question en politique? Comment élève-t-on le débat?
    Souvent, on ne le fait pas, peut-être parce que la politique est une carrière pour certains.

    Les idées ont certes besoin d'être incarnées pour vivre, mais on a parfois l'impression qu'il n'y a pas de place pour construire le débat entre le militant engagé et le simple citoyen qui subit la politique, s'abstient par dépit.
    A vouloir polariser absolument le débat en noir/blanc, pour "marquer des points", on s'empêche de le développer, et souvent, se rendre compte qu'on a des avis assez proches finalement, voire qu'il y a une 3è voie qu'on ne peut découvrir que par ce jeu à 2.
    Mais non, les grands de ce monde 'savent' !

    "Pensez-vous, ce bateau est le TITANIC, il ne coulera jamais"

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  4. Avoir ou non sa carte change peu de choses. Le tout me semble-t-il est d'être doté d'un esprit critique et d'une culture politique.

    Je connais bien des sympathisants que je qualifierais d'aveugles et de sectaires... Le sympathisant se prive d'informations... il pense avoir le recul nécessaire, or souvent il se trompe lui-même. En plus, il n'a aucune prise sur ce qui concerne le parti dont il se sent proche.

    La liberté n'est pas forcément où elle semble être... Et puis, il y a une certaine fierté à défendre ses idées en diffusant sur les marchés...

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  5. DPP,

    Répondrais-tu à mon com plutôt qu'au billet de FalconHill ?

    Je ne place pas la frontière entre sympathisants et militants au même endroit que toi, peut-être ! Au niveau local je défends le MRC, au niveau cantonal le PC, au niveau régional le PS et au niveau national la gauche.

    Il y a peut-être une autre différence entre "militants" et "sympathisants". Tiens ! Il y avait un KdB, hier, plein de gauchistes (mais pas que). Il fallait voir les différences de conversation entre les groupes selon la présence d'un militant ou non dans le groupe...

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  6. Nicolas,
    Oui tu as raison. Parfois les militants, pardon les fanatiques, font honte aux simples synpathisants.

    Tu as raison sur les ségolistes...



    Vincent, tu fais des commentaires trop longs (je te l'ai déjà dit).
    Je le lirai plus tard (désolé mais je n'ai le temps de rien...)


    DPP,
    "Le tout me semble-t-il est d'être doté d'un esprit critique et d'une culture politique." --> Totalement vrai.

    Après, défendre ses idées peut aussi être en étant ouvert, pas sectaire, pas fanatique. Le "combat" politique n'interdit pas une certaine sagesse, et du respect. Certains en manquent et font du tort à la cause qu'ils défendent.

    Et je crois, en tant que militant que tu es, que tu seras d'accord avec ma conclusion, non ?

    (sinon oui, le sectaire et la bêtise n'est pas l'apanage d'une seule catégorie)


    Je vous laisse, je vais continuer ma course contre mon temps

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  7. Ca me rappelle un peu la discussion entre Jospin et Chirac en 1995 en aparté du débat télévisé préalable au 2e tour

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  8. merci de m'avoir relayer faucon. C'est une bonne chose en effet de lancer le débat maintenant. Les militants ferment en effet la porte à tous ceux qui ne sont pas dans l'exacte réplique de leur pensée déjà copiés-collée. Ils atrophient considérablement le débat politique, ils dégoûtent les gens curieux et motivés qui ne cherchent qu'à faire partager leur expérience et leurs compétences.
    Ils dressent autour des candidats une espèce de forteresse imprenable. Comme ils ne sont souvent que des perroquets, ils ne véhiculent pas forcément les vraies idées et les vraies valeurs du candidat qu'ils croient défendre. J'ai parlé des militants Bayrou, mais tu as raison, il y a eu cette horrible "escouade royaliste" et puis celle de l'UMP aiguillonnée par Copé. Bref, dans les mois à venir, Internet va être un véritable dépotoir, il faut que nous nous y préparions ami.... Bon WE

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  9. bonjour les fautes d'orthographe ! désolée, je suis impardonnable, je ne me suis pas relue avant de cliquer

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  10. Elmone,
    Tu parles de quoi ?

    Plume,
    Pas de soucis, ton billet était très pertinent.
    Je pense quand même que tous les militants ne sont pas ces fanatiques qui nous exaspèrent, et à contratio comme dit DPP, tous les fanatiques ne sont pas forcément militants.

    Mais ceux qui cumulent les deux, bordel... :-((

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  11. Bonjour,
    En même temps lorsqu'on est militant, il y a des moments ou il faut savoir "ranger" son esprit critique pour faire front et soutenir le candidat... (et c'est ce qu'attend le candidat). Un militant qui dirait face au public en permanence qu'il n'est pas d'accord sur tel ou tel point... ça ferait un peu tâche !
    (cela n'empêche pas de prendre du recul régulièrement)
    @+
    PS : et souvent le candidat exclue de son mouvement le militant qui officialise un peu trop fort son désaccord sur certains points !

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  12. Booba,
    Oui. Mais je crois que nous parlons des fanatiques qui font plus de tort à la personne qu'ils prétendent défendre que l'inverse. Notamment en faisant fuir les gens qui seraient succeptibles de voter pour eux.

    Je crois que le cas Royal est vraiment un cas d'école, avec des activites qui pullulent sur le net qui sont vraiment des repoussoirs terrifiants...

    Bonne aprésmidi

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  13. Oui, je lis en retard...

    Le fanatique est très utile pour coller des affiches, distribuer les tracts qu'il n'a pas lu et défendre l'indéfendable.

    Dans le genre j'ai une nouvelle amie sur facebook. J'ai accepté hier (très peu de temps) l'invit pour voir ce qu'il y avait dedans. Résultat: grosse promo de Sarkozy, le meilleur président de tous les temps à l'action extraordinaire, le sauveur de la France!

    Brrrr... Je conçois qu'on soit de droite voire UMP. Mais il y a des limites au n'importe quoi.

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