vendredi 19 avril 2013

Conternante image de ces députés UMP...

Je partage l'avis d'Authueil, blogueur de droite. Il titre son billet "La séance de la Honte", il a raison : ces quelques députés UMP surexcités, incapables de garder leur nerf et de la dignité (alors qu'avec le pouvoir qu'on a, la République en a besoin...), ont fait honte. Ils sont indignes.
Le Président Bartolone a raison : si les faits de ces députés sont avérés,  il faudra qu'ils soient sanctionnés. Ces députés UMP excédés par un "regard", comme les pires des délinquants collégiens, sont indignes.

Je n'ai jamais pris gant vis à vis de la droite républicaine quand des comportements m'ont dérangé. En tant qu'électeur de droite, mais surtout en tant que citoyen, j'attends de la part des gens qui représentent ma sensibilité une attitude exemplaire. J'attends autre chose.

Pour autant, je ne suis pas satisfait du climat actuel et de la gouvernance d'aujourd'hui. Et j'estime que le pouvoir socialiste actuel a une immense part de responsabilité dans ces tensions exacerbés. Je ne suis pas satisfait de ce mode de gouvernance. Je suis pas satisfait de cette "République" proposée par François Hollande et ses amis. Et écrire que "je ne suis pas satisfait", c'est une litote...
Je suis en colère de l'attitude de ces quelques députés UMP. Pour autant, cela ne me fait pas changer mon opinion : je pense que cette majorité socialiste n'est pas à la hauteur. Ce n'est qu'un avis personnel, mais je pense que la France ne serait pas moins gouvernée par un gouvernement de droite républicaine, et une majorité UMP - UDI. 
Là encore, c'est une litote. Et ce n'est qu'un avis personnel. Un avis de citoyen qui a autant (et aussi peu) de poids que ceux de la blogosphère militante socialiste qui tapent aujourd'hui sur la droite républicaine dans son ensemble (mais c'est le jeu du militantisme politique : ils auraient tort de s'en priver).

Il n'empêche. L'ambiance est consternante...

9 commentaires:

  1. Oui l'ambiance est consternante,
    oui, certains députés UMP ont déconné et c'est difficilement pardonnable.

    Ceci dit pour avoir regardé hier soir, vers minuit, sur LCP les débats, disons plutot les monologues de droite face aux silences de la gauche, cela n a rien d'étonnant compte tenu du mépris et de l'insolence silencieuse avec lesquelles la gauche et le " clan Taubira " se foutaient ouvertement de la gueule ( pas d'autres mots , désolé )des rares députés UMp présents.

    Alors loin de les excuser, je les comprends.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Corto, moi non.
      Je suis exigeant avec mon camp et avec ceux qui portent mes idées.

      L'attitude de la gauche m'intéresse peu. L'attitude des soutiens de cette gauche aussi. Par contre, je veux que mon camp soit digne et irréprochable, pour que les gens aient envie de les remettre au plus tôt au pouvoir.

      Que la gauche ait une attitude arrogante, méprisante et méprisable, c'est son problème. Les francais jugeront (et je pense qu'ils les jugeront tres severement).
      Nous nous devons d'être au dessus.

      C'est mon avis.

      Supprimer
    2. Si je partage votre avis en temps normal (au sens réel du terme), j'avoue me sentir un peu déboussolée par les temps qui courent...
      Non seulement nous devons subir une Nullitude crasse en termes de sauvetage de notre pays et d'économie tant sur le plan national qu'européen et même international, mais, en plus, nous devons accepter, et sans piper mot, le sabordage et de la France et de notre civilisation.
      Ce dernier domaine ne relevant pas de la compétence d'un Chef d’État, mais du peuple souverain ET pacifique. Qui, de façon fort tyrannique et dictatoriale, est non seulement privé de son pouvoir, mais aussi muselé, enfumé, matraqué et gazé (femmes et enfants d'abord, bien entendu !!!...).

      Pour mémoire, dans le même temps, une loi vient d'être votée afin de soustraire à toute sanction les casseurs et agresseurs des violentes manifs syndicales.
      Deux poids, deux mesures. Selon le dogme de Cruella, protégeons et encourageons les agresseurs. Sanctionnons et achevons les victimes.
      Quelqu'un peut-il être d'accord avec ça ? Vous, par exemple ? Moi ? NON.

      Quelques décervelés jouent aux apprentis sorciers.
      Ils ont mis le feu au lac, empêchent l'arrivée des pompiers, et, entres autres agressions, vont jusqu'à matraquer et asphyxier le pauvre peuple qui fait la chaîne avec ses quelques seaux d'eau.

      Selon vous, que peut-on faire ? Devons-nous les regarder massacrer nos futurs enfants en gardant bras croisés et bouche cousue ? Nôôôôôn !!! Jamais.

      Alors, comme Corto, je ne les approuve pas, mais je les comprends.
      Car vient un moment où trop c'est trop.
      Et quand la démocratie est bafouée à ce point, quand rien ni personne ne peut amener ces incompétents irresponsables à AU MOINS ÉCOUTER les arguments, et surtout le bon sens commun et les règles vitales de Dame Nature, que faire ? Que faire d'autre ? Je comprends que quelques fusibles finissent par griller.
      Il reste encore quelques êtres humains chez les politiques. Même s'ils sont infiniment rares.

      Si vous avez une idée, efficace, bien sûr, de grâce, partagez-là et informez-nous. Vite, très vite.
      Sinon, je crains fort que toutes les mères et grand-mères de France et de Navarre (au moins) ne se transforment en tigresses déchaînées pour protéger leur progéniture.
      Et là, ça risque de faire mal. Vraiment très très mal.

      Alors, votre solution, c'est quoi ? Vite : ça urge !
      Merci d'avance. :-)

      Supprimer
    3. Franzi, bonjour.
      Déjà des solutions, je n'en ai pas. Je ne suis pas député, je ne le prétends pas. Je ne suis pas militant. Je suis un simple citoyen, comme vous. Et je donne mon avis.

      Grossomodo, sur le fond, je ne vois pas trop de divergences avec vous. Y compris sur les images assez insupportables des familles gazées et maltraitées par des CRS, alors qu'à NotreDame des Landes ou dans des "quartiers", des squatteurs ou des jeunes qui foutent le bordel ne sont surtout pas dérangés (il ne faudrait pas les brutaliser ou faire de la "provocation").

      Par contre, sur la forme, je suis en complet désaccord. Si pour combattre le pouvoir en place, l'opposition ne trouve rien d'autres que des actes indignes (et je suis désolé, mais le spectacle de ces députés UMP était indigne), elle ne reprendra jamais le pouvoir. Parce que les électeurs, plutôt que de voter pour elle, resteront chez eux.

      Et je suis encore désolé, mais sur la forme même si on a envie de renverser la table et d'aller tout casser, quand on veut exercer le pouvoir, on se contient.

      Et je vais aller plus loin. Rappelons nous le mandat précédent. Quand une certaine gauche militante parlait de "résistance" contre le pouvoir de Sarkozy jugé autoritaire et antirépublicain et tout et tout. Rappelons nous de ce que nous lisions sur des blogs, sur Twitter, sur tout ça, sur la supposé "résistance citoyenne" (expression à la con) qu'il fallait exercer contre ce "gouvernement violent".
      J'ai trop souvent exprimé mon ras le bol d'entendre ces conneries indignes et insultantes pour les véritables résistants, dans notre passé et dans des pays où c'est vraiment pas démocratique du tout. Et là, nous avions nos petits gauchistes de salon qui venaient hurler "résistance" comme des petits caribous puceaux au moment du rut.
      Je trouvais ça d'une connerie sans nom. Les "No Sarkozy Day", les trucs de ce genre. Et surtout d'une indignité affolante.

      Et là, parce que c'est un gouvernement de gauche au pouvoir, je devrais trouver ce même comportement identique normal ? Franchement non. Je suis cohérent, et j'ai surtout envie d'être honnête. J'ai repproché à l'opposition précédente d'être par moment écoeurante, c'est pas pour l'être davantage maintenant.

      Et je vais aller encore plus loin. VOus me parlez, avec Corto, de "comprendre" ces débordements. C'est exactement le même discours de certains gauchistes mode Taubira qui "comprennent" ces jeunes qui dérapent et qui deviennent des délinquants insupportables. Parce que la pauvreté, parce que peuchère la société les exclus, et patati et patata.
      Et là aussi, il faudrait "comprendre" des actes qui me foutent en boule, et qui me foutent d'autant plus en boule que je les considère terrifiant dans le but de reprendre le pouvoir ?

      Il faut redevenir sérieux. Nous ne sommes pas en dictature (même si la gauche a gagné toutes les dernières élections), nos enfants ne se font pas massacrer par la gauche, et on n'a pas à prendre les armes pour renverser le pouvoir.
      Il faut redevenir sérieux, et ne pas être encore plus cons que les résistants du dimanche du mandat précédent.


      Alors oui Franzi, nous sommes en phase sur une partie du constat. Et oui, je pense que cette majorité est catastrophique. Le début du mandat est inquiétant. Oui cette majorité est sectaire. Ce président n'est pas un président rassembleur.
      Mais non, si on fait une opposition à la salaud, on les laissera encore 15 ans, les socialistes au pouvoir.

      Et des solutions, je ne prétends pas en donner. Mais si vous êtes plus forts que moi, vous pouvez m'en passer quelques unes (je relaierai avec plaisir).


      Merci pour le commentaire en tous cas. Sur le fond comme avec Corto on se rejoint sur beaucoup. Mais sur la forme, il y a des divergences...

      Supprimer
    4. Bonjour FalconHill,

      Merci pour votre réponse.

      Apprendre que nous sommes à peu près d'accord sur le fond est plutôt réconfortant.

      En revanche, que vous me compariez à Cruella me consterne et me blesse : d'une part, sa prétendue compréhension envers les criminels n'est qu'une façade pour justifier sa motivation profonde (détruire la France, comme le montre parfaitement tout son parcours précédent : la mise en liberté des criminels et le mépris des victimes n'est qu'une de ses armes pour arriver à ses fins) ; d'autre part, je répète que "comprendre" ne signifie pas, bien loin de là, "excuser". Et n’exclue pas la sanction quand elle est nécessaire. Mon fils pourrait vous le confirmer : en raison de son enfance très difficile, j'ai souvent compris (donc expliqué et raisonné), mais aussi puni. A 40 ans, je peux vous dire qu'il s'en souvient très bien ; et qu'il éduque ses enfants à l'aune de ce qu'il appelait ma "sévérité compréhensive et aimante". Ce que je considère comme le plus beau compliment de ma vie. :-)))

      Concernant les députés, encore une fois, bien que je le déplore, je comprend leur énervement très passager, et je rappelle que, contrairement à ce qui a été très brièvement prétendu, aucun coup n'a été donné. En outre, malgré toutes les heures, faussement présentées comme étant de "discussion", il n'y a jamais eu, ne serait-ce qu'une heure, de véritable échange. Tout comme les manifestants, les députés ont été muselés, moqués, insultés, méprisés, empêchés de faire ce pour quoi ils avaient démocratiquement été élus.
      Après des mois et des mois de ce régime, compte-tenu de l'enjeu, et de l'imminence de la catastrophe, JE comprends qu'ils se soient un peu énervés et apprécie que, malgré tout, ils aient su "garder leurs nerfs" suffisamment pour ne pas frapper.

      Vous comparez avec le mandat précédent.
      Alors, justement, s'il avait été fait <10% de ce que nous ont infligé Hollandouille et ses Pieds Nickelés, que n'aurait-on entendu ! Et combien de manifestations très violentes y aurait-il eu ?
      Or, sous le mandat précédent, jamais ni les députés ni le peuple n'ont été ainsi bâillonnés, bafoués, méprisés. Et la presse n'était pas complice, mais bien au contraire très acharnée (souvent injustement et ignoblement, faute d'arguments réels) contre le pouvoir véritablement élu. Exactement le contraire de ce qui se passe actuellement... :-(((
      Il faut comparer ce qui est comparable : sous le précédent mandat, malgré des conséquences douloureuses, et parfois dramatiques, les décisions étaient urgentes et indispensables à la survie économique du pays. Et, en quasi-totalité dues à la lâcheté des gouvernants précédents n'ayant pas eu le courage de prendre à temps les mesures nécessaires, et, surtout, aux violentes crises mondiales venues d’outre-Atlantique (bancaires, économiques, puis sociales). Et le Président Nicolas Sarkozy a eu la sagesse de renoncer (probablement avec beaucoup de tristesse) à ses projets destinés à remettre la France sur de bons rails, afin de mobiliser ses forces et son attention pour tenir ferme la barre au sein d'une si violente tempête. Et pour nous garder la tête hors de l'eau. Ce qu'il a brillamment réussi.
      En raison du secret professionnel, je ne peux donner trop de détails. Mais j'étais bien placée pour me rendre de ce qu'il a fait et avec quelle compétence.

      Avec Holandouille, c'est tout l'inverse : incapable de gouverner, il masque son incompétence derrière divers nuages de fumée, dont le pire est cette destruction organisée de notre société : un génocide ; moral pour l'instant, mais qui va obligatoirement et inexorablement s'aggraver...

      A suivre...

      Supprimer
    5. @ FalconHill Suite

      Concernant les deux derniers points (résistance et dictature), pardonnez-moi, mais je vais devoir beaucoup vous contrarier. Et de façon imparable, et à mon plus grand désespoir.
      1. Résistance : pour l'instant, je n'ai parlé que de révolte et de mes tripes de mère et grand-mère, nouées par ce désastre. Mais il n'en est pas moins vrai que je me perçois (et sans doute beaucoup d'autres avec moi) comme une RÉSISTANTE. Au sens fort du terme. Et je n'accepterai AUCUNE remarque à ce sujet, pour la bonne raison suivante : mon père a été un Résistant, un vrai ; il a rejoint le Maquis dès 1940 (il avait 16 ans). Alors, je sais de quoi je parle. Le pays était en guerre, il luttait contre l'ennemi extérieur. Moi, je lutte contre quelque chose de tout aussi dangereux, mais beaucoup plus sournois et insidieux : la destruction par l'intérieur de notre pays et de sa civilisation. Et, circonstance aggravante, par un homme mis en place, en grande partie, par les merdias et dont même ses amis, y compris les plus proches (et sa propre famille !), déplorent la nullitude.
      Alors, oui, nous devons entrer en Résistance. Et je le dis avec beaucoup de tristesse et grand respect pour nos aînés.
      2. Dictature : certes nous ne sommes pas (pas encore) dans une dictature violente, comme on en voit dans certains pays. Encore que... Comment qualifier autrement la façon dont ont été traitées des familles manifestant paisiblement ? Gazées (y compris et surtout les enfants), tabassées, arrêtées et mises en garde à vue (pendant que les dangereux criminels sont remis en liberté), AU SEUL MOTIF qu'elles ne sont pas du même avis que Nullissime 1er et Cruella. Et dans le même temps où l'on vote une loi pour amnistier les manifestants-casseurs professionnels qui ont l'énorme avantage de faire partie des gauchiasses (on partage tout = donne-moi ta montre et je te donnerai l'heure !).
      Définition Larousse (que je n'achèterai plus) : dictature = pouvoir absolu exercé par quelqu'un. N'est-on pas dans ce cas de figure ?
      A remarquer : il n'est fait aucune mention de la violence. Telle qu'elle s'est appliquée lors de ces manifestations. Sans parler de la désinformation, des mensonges et manipulations d’État (photos truquées, comptage ubuesque et invraisemblable des manifestants, etc.)
      Bien sûr, il y a différents degrés dans la dictature, jusqu'au plus abominable.
      Fort heureusement, nous n'en sommes pas encore là. Pas encore...Mais laissez-lui un peu de temps et, dans 4 ans, s'il n'y a pas eu de révolution avant, à défaut de pouvoir en parler, vous y repenserez... Voyez déjà les dégâts en moins d'un an !!!
      MA définition est que la dictature commence dès que la liberté de pensée et/ou d'expression est supprimée. On voit bien à quel point c'est déjà le cas. :o(((
      Aujourd'hui, la dictature s’installe en France. La phase de démarrage est déjà dépassée, et, bien que jeune encore, elle s'annonce "prometteuse". Si j'ose dire...
      Et j'ai peur.
      Non pas pour moi, mais pour mes enfants et petits-enfants ; et leur descendance.

      Supprimer
  2. Franzi, commentaires très longs. J'y répondrai plus tard (pas le temps)

    Mais sur le "la dictature s'installe en France", désaccord total. Nous ne serons pas d'accord.

    Et sur les leçons que j'ai l'impression vous souhaitez me donner, euh... (Bon)

    RépondreSupprimer
  3. @ FalconHill

    Inutile de perdre votre temps. Et de me faire perdre le mien.
    Nous avons chacun nos idées et nos arguments.
    Visiblement, vous avez l'intention de rester campé sur votre position. Tout comme je resterai ferme sur la mienne.

    Il est donc plus raisonnable de stopper là. ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Franzi,
      Euh... Ce n'est pas moi qui ai pondu 3 tonnes de commentaires pour donner des leçons a l'autre.

      Mais de la mêle manière que vous oui, je resterai "ferme" (plutôt que "campé", qui est péjoratif) sur mes positions.

      Une précision : j'ai suffisamment combattu, au mandat précédent, cette gauche sectaire et ridicule qui hurlait toutes les cinq minutes a "la résistance" contre le "gouvernement autoritaire de cette droite violente et quasi dictatoriale" pour accepter ces mêmes arguments de la part de la droite.
      Mais après chacun fait comme il veut en effet.

      En ce qui me concerne en tous cas, plutôt que de discuter sur de l'irrationnel et sans se respecter, il vaut mieux que l'on en reste la.
      Cela m'évitera un comme taire plus long et détaillé pour vous répondre.

      Je vous remercie de votre proposition qui me va parfaitement

      Supprimer

Bienvenue dans ma maison.

Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).

Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...