samedi 13 juillet 2013

Ces salopards à Brétigny...

Comme beaucoup, j'ai été choqué hier soir par la catastrophe du train corail à Brétigny... J'ai été davantage écœuré par ces salopards qui sont venus caillasser les secours...
" C'est une scène incroyable à laquelle ont assisté les policiers à leur arrivée à Brétigny-sur-Orge. Alors qu'ils tentaient de porter secours aux victimes du déraillement du Paris-Limoges, dans lequel au moins six personnes ont trouvé la mort, ils ont dû faire face à des jets de pierres de la part d'un petit groupe de jeunes. A l'origine de l'agression, des pillards, venus voler sur les corps des morts et des blessés ce qu'ils pouvaient emporter.

A l'origine de l'agression, des pillards, venus voler sur les corps des morts et des blessés ce qu'ils pouvaient emporter... J'ai relu ce passage deux fois, tellement je suis resté con devant l'information.

Authueil aussi est écœuré. "Les barbares sont à nos portes" qu'il dit. J'appelle ça des salopards. Je ne dirais pas des chiens, j'aime trop ces animaux...  Ceux ne sont plus des êtres humains...

J'ai écrit cette semaine sur ces salopards de Marseille ou d'ailleurs, qui n'ont même plus de dignité, que je ne trouve même plus respectable. Détrousser des morts ou attaquer des bébés pour s'amuser... Dans quelle société vit on ?
Après, quand les salopards du RER D s'en tirent avec "un avertissement solennel"...

Politiquement, c'est un sujet à traiter maintenant. Et vite...

30 commentaires:

  1. Le vol des cadavres et des blessés a été démenti par le ministre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une bonne nouvelle si c'est le cas. Néanmoins, l'article brut d'Europe 1 (et d'autres médias que j'ai lu ce matin) ne parle pas de vol, mais de volonté de vol.

      Néanmoins, le caillassage et ces actes de délinquances insupportables sont bien réels.

      Supprimer
    2. Oui mais usuels (ce qui n'est pas une consolation). Depuis mon dernier commentaire, je suis allé lire le billet d'Authueil. Je partage son effroi mais, visiblement, il ne franchit pas souvent le périph et n'a jamais été à Brétigny.

      Supprimer
    3. Et alors ? La dernière fois que je suis passé par Brétigny, c'était y a longtemps. Je suis quand même écœuré et effrayé.

      Sans doute n'est ce qu' "usuel" cette histoire de sale délinquance. Mais la minimiser ne me parait pas être la meilleure des méthodes.

      Supprimer
    4. Je ne minimise pas. Je vois des blogueurs qui disent qui disent que des jeunes ont tenté de détrousser les cadavres alors que c'est probablement faux.

      Authueil part d'un truc faux pour faire une démonstration : ce qu'il décrit pourrait partir, probablement, d'autres banlieues, mais pas de Brétigny qui est une petite ville (même nombre d'habitants qu'à Bicêtre) avec un taux de chômage sans aucune mesure avec les banlieues comme on les décrit habituellement, où la principale activité est l'agriculture...

      J'ai une collègue qui y habite (voir mon billet de PMA) : elle n'a jamais évoqué de problèmes de sécurité, de bandes de jeunes,...

      Supprimer
    5. Nicolas,
      Ceux ne sont pas des "blogueurs", mais la presse. Si le ministre dit l'inverse, soit. ON peut croire qui on veut après tout (je n'ai pas de raison de ne pas croire le ministre après tout).

      Maintenant sans doute n'y a t'il pas de problèmes à Brétigny habituellement, et c'est très bien. Il n'empêche que factuellement, lors d'un évènement dramatique (qui personnellement m'a ému), des petits salopards sont venus caillasser les secours.
      Après, des journaux parlent de détroussages. Si c'est le cas, c'est gens sont pires que des délinquants. Si ce n'est pas le cas, cela n'enlève pas le fait qu'ils sont des salopards de la pire espèce.

      Je cite Autheuil parce que son billet m'a fait réagir. C'est chez lui que j'ai appris ces caillassages, confirmés par les canards que j'ai acheté ce matin. Je trouve que c'est largement suffisant pour être écœuré.


      Après, je n'en fais aucune analyse politique, sociologique, économique. Je suis simplement dégouté, et effrayé par cette nature qui n'est plus humaine. Et je souhaite qu'on y mette fin, pour protéger la société, c'est tout.

      Supprimer
  2. Le blogueur Koltchak, qui est policier, a recueilli dès hier soir les témoignages de ses collègues qui se trouvaient sur place : pillages et détroussages semblent bel et bien avoir eu lieu. Mais, évidemment, le témoignage d'un fic réac à côté de la parole d'un ministre socialiste…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Didier GOUX nous dit que machin nous dit que des collègues à lui ont dit...

      Les commentaires de l'article du Monde mis en lien chez vous sont exemplaires : ils sont tous reacs. Les réseaux sociaux ont donc poussé les commentateurs pour troller... C'est presque la preuve que le Gouvernement a raison. J'ai regardé Fdesouche ce matin. L'article du Monde y était bien. Somptueuse manipulation.

      Mais si on vous a dit qu'on a dit qu'on a dit. Je préfère les articles de journalistes qui étaient sur le terrain à recueillir les témoignages de policiers.

      Manipulation honteuse.

      Supprimer
    2. Bon, finalement, je me remets aux abonnés absents : c'est reparti pour les mêmes délire que pour l'affaire Méric, aucun intérêt.

      Supprimer
    3. Je suis un peu dans le même état d'esprit que Didier. Si les 4 ans qui restent (si la logique du pouvoir est de nier ces problèmes là, il n'y aura pas plus que 4 ans) consistent à nier ce qui se passe, et à parler de manipulation, on va en effet se mettre aux abonnés absents. Et on constatera, avec tristesse et en espérant n'en être soit même pas victime, la déliquescence de la situation.

      J'ajoute quand même que mon billet n'avait rien de politique. Sous Sarkozy, j'en ai écrit pleins des billets comme ça.
      Mais si aujourd'hui il faut nier ce qui se passe à Marseille ou à Brétigny, et bien soit. Nions.

      Les réacs n'ont peut être pas forcément torts. Si trouver insupportable ce qui s'est passé à Marseille, à Brétigny ou par chez moi où les coups de couteaux se donnent à chaque fête de village, c'est être réac, et bien soit. Je crains qu'il y ait au final beaucoup de réacs.

      Par contre oui je suis inquiet. Parlons de manipulation : chacun jugera au final. Mais je crains qu'au final...
      (enfin bon)

      Supprimer
    4. Les reacs n'ont peut être pas tort ? Ton billet n'était pas politique ?

      J'espère que tu rigoles.

      Supprimer
    5. Nicolas,
      Non, je ne rigole pas.

      Supprimer
  3. D'autre part, Authueil me semble pécher par optimisme ou par cécité partielle : où a-t-il vu que les barbares seraient “à nos portes” ? Il me semble que s'ils n'étaient qu'à nos portes (à moins que ce soit nos portes d'appartements…), il n'aurait pas eu le temps d'arriver à Brétigny aussi vite !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Didier,
      Pour moi les barbares sont déjà là en effet. Sinon à Marseille les bébés seraient en sécurité, et chez moi les fêtes de villages ne se termineraient pas à coups de couteaux.

      Mais si trouver ça insupportable est être réac, et bien soit... Écoutons la parole officielle, regardons ce qui se passe chez nous, et puis fermons nos gueules.

      Le ministre de l'intérieur n'a pas nié, d'après ce que je lis, les caillassages. Il nie les détroussages, mais c'est tant mieux, ça serait davantage insupportable. Par contre les caillassages, c'est déjà terrifiant.

      Supprimer
  4. J'ai vécu près de Brétigny et y suis passée tous les jours en RER. C'est une gare moins "sensible" que Juvisy, mais tout de même...

    C'est con mais ça me fait une boule au ventre. Je ne veux pas rentrer dans le débat de savoir qui croire entre le ministre et Koltchak et la presse. Je sais que c'est possible, je sais que les charmants jeunes gens de là-bas n'hésitent pas à être très farceurs avec une demoiselle handicapée : rien de tel que de courir après son sac de cours à cloche-pieds dans les escaliers menant aux quais pour se mettre en jambe.

    Pardon, pour le coup, je crache un peu mon venin. Mon objectivité est remisée au placard.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ce qu'on appelle être "un peu rude" : vous n'avez vraiment aucun sens de l'humour, vous, alors !

      Supprimer
    2. Blandine,
      Il n'y a pas de débat à avoir. Si des jeunes sont venus callaisser, ce qui semble être le cas, c'est abject et insupportable.

      La catastrophe hier m'avait touché. La polémique sur le coté "sécurité" m'emmerde aussi.

      Je comprends (enfin, je pense comprendre) ce que tu ressens quand tu me parles de ton témoignage. Mais au delà de Brétigny, il y a en ce moment tous les jours des actes de violence (on dépasse la délinquance) dans les villages qui sont rapportés par les journaux locaux. Et en tant qu'élu, j'en constate pleins.

      Après, on peut politiser le truc, et faire du militantisme à deux balles. C'était d'autant moins l'objet de mon billet que je tenais exactement les mêmes discours sous la droite.
      Ca me gonfle. Pendant qu'on minimise le bouzin, les délinquants du RER D ont pris un "avertissement solennel", et un flic est toujours en sale état à Marseille. Mais bon...

      Supprimer
    3. Donc, selon toi ce sont les autres qui politisent. Tu en fais un billet mais il n'est pas politique. Ce sont les autres...

      Supprimer
    4. Nicolas,
      Je n'ai jamais dit que toi tu étais dans la logique politique et politicienne. Je n'ai jamais dit non plus que "tu délirais" parce que je ne suis pas d'accord avec toi.
      Par contre, je te dis que ce genre de billet, j'en ai écris des pires sous le gouvernement précédent.

      Mais comme je suis forcément étiqueté, et que visiblement je délire parce que je dis est considéré comme une critique du gouvernement, ça sera très facile de me dézinguer et de me décrédibiliser.

      Je vais te laisser le dernier mot et arrêter la discussion. Je ne vais pas me justifier avec toi d'avoir été choqué des évènements de la semaine à Marseille ou à Brétigny. Encore moins quand on vient me dire que je délire et que je fais de la politique politicienne quand ce n'est pas le cas.

      Supprimer
    5. Ben laisse le dernier mot si c'est ton seul argument (ceci dit entre ami, tu aurais été plus efficace en disant : je ne parle pas ave. Les gros cons). Ça étant, tu viens de me dire que je n'avais rien à dire.

      Si on pouvait partir d'autre chose pour débattre.

      Parce que :
      1. Depuis que la droite est au pouvoir, la SNCF ´'a plus de pognon pour entretenir les lignes.
      2. La droite arrive très bien à s'organiser pour monter en épingle un faux problème de sécurité.

      A part ça, tout va bien et c'est de la faute à Hollande.

      Supprimer
    6. Nicolas,
      Où t'ais je traité de cons ? C'est toi qui le fait un procès d'intention et me dit que je délire. Pas trop envie de chercher a "être efficace" dans ces conditions...

      Et tu caricatures ce que j'écris. Donc je vais en rester là.

      Supprimer
    7. Mais qui a parlé de délire ? C'est fou, cette histoire ! On sort un argument et on se retrouve accusé de dire que l'autre délire.

      Supprimer
    8. Nicolas, ton commentaire sur ton blog. Mais si j'ai mal interprété ton commentaire, j'en suis désolé et je m'en excuse.

      De même que je suis désolé de ne pas être très perméable à tes arguments. Sauf à te dire qu'en effet si la droite avait été efficace sur la sécurité durant ces 10 dernières années, je n'aurais pas écrit les nombreux billets critiques sur une action inefficace au possible, et qu'elle aurait eu plus de chance de ne pas être battue en 2012.

      Supprimer
    9. Ben refais un billet!

      Supprimer
    10. Nicolas, je ne referai surement pas un billet parce que tu me le demandes, ou parce que quelqu'un me le demande.

      Il y a plusieurs versions des faits d'hier soir. Tu me donnes une version, qui n'annule pas le fait qu'il y a eu des actes de délinquance. Je trouve ça révoltant, je l'écris. C'est tout.
      Et je confirme que politiquement c'est un sujet à traiter. A mon modeste avis (mais sur ce blog, c'est généralement mon avis que j'exprime). Il n'y a aucune critique du gouvernement, sinon celle que je faisais également au gouvernement précédent.

      Supprimer
  5. Je lis ainsi que les élastiques se tendent. jegoun dit, les autre ont tort et donc finissent par se faire insulter ou remettre à leur place, celle qui ne doivent pas quitter. Loin de moi d imaginer que jegoun puisse avoir tort, n'est-ce pas ? Il est trognon, soit d'accord avec lui où dégage, je sais, j ai vécu.
    Bon ok , je sors :)
    bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Corto, merci de t'occuper de tes oignons. Ton avant dernière phrase était parfaite.

      Supprimer
  6. Mouarf ! Cet imbécile de Corto voudrait foutre la zizanie entre moi et le taulier. Il n'a rien compris dans les rapports humains.

    RépondreSupprimer
  7. Salut,

    Elément connexe à prendre à considération (expérience personnelle) et qui permet, selon moi, de replacer les choses dans leur contexte : J'ai travaillé, un été (en 1994), pour une société de TP qui faisait de la sous-traitance pour la Sncf (Grosso merdo, je taffais sur les voies). On a été appelé pour un déraillement d'un train de marchandises en sortie de gare d'Avignon et, à l'époque du moins, les premiers sur les lieux c'était, systématiquement, la police ferroviaire. Pourquoi? pour éviter les pillages et on m'avait clairement dit qu'on avait interdiction formelle de ramasser quoique ce soit, sous peine d'être embarqué immédiatement (il s'agissait pourtant d'un conteneur frigo de fruits qui était explosé). Ce principe était valable quelque soit le déraillement et un responsable m'avait dit que c'était, par expérience (sic), pour éviter le pillage de cadavres... Et je vous parle d'un propos qui a presque 20 ans.

    RépondreSupprimer

Bienvenue dans ma maison.

Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).

Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...