dimanche 31 mars 2013

Heure d'été et conséquences vénitiennes...

Le passage à l'heure d'été, après une journée finalement assez ensoleillée coté Gard provençal, m'évoque cette photo du chat...

Forcément, après ce que nous avons bouffé à Venise...




J'aime beaucoup la cuisine italienne, et leur vin blanc...

J'avais loupé Hollande et Cétélem

Pendant mon périple vénitien tournait cette photo que j'ai loupé : "François Hollande demande un prêt à Cetelem pour sauver la France". Je suis fan.
J'adore...

samedi 30 mars 2013

La conne de l'aéroport...

Attention : billet inutile. Et en plus écrit à l'iPhone (mon premier). Des fautes en veux tu en voilà... Amis de l'orthographe et de la grammaire, pardon...



Un billet écrit avec l'application "Enso Writter", sur mon iPhone. Billet écrit dans l'avion Venise-Marseille. Si tout va bien, je le publierai en arrivant a l'aéroport en arrivant.
Oh, il ne révolutionnera pas le monde mon billet. Mais je l'avais sur le cœur. Et la conne qu'on a du supporter depuis l'enregistrement a l'aéroport Marco Polo m'a vraiment donné de l'écrire.

Je suppose que ceux qui prennent le métro doivent en croiser des tonnes des cons qui emmerdent le monde, en resquillant l'air de rien...

Nous en avons eu une tout a l'heure. La parfaite petite cagole cinquantenaire passée. Cheveux blonds platines. Bronzage surfait. La peau qu'on a l'impression qu'on resterait collé, et la joue sale pendant 6 jours, si on devait lui claquer la bise. Des vêtements collés au corps, gris paillette. Bottes remontant au niveau des genoux. Le tout sur un jean moulant et luisant.
Qu'elle soit fringuée vulgaire n'aurait pas été dramatique si son comportement ne l'avait pas été également, vulgaire...

C'est Falconette qui l'a remarqué. Nous étions dans la queue avant un premier contrôle billet, afin de déposer nos bagages. 10 minutes.
Puis au moment du contrôle, j'entends Falconette gueuler un "oh ! Elle va pas nous la faire celle là". Notre conne de l'aéroport venait gentiment au niveau du contrôle avec son chariot a valises. Pour ne surtout pas faire la queue et baiser tout son monde.

Technique géniale. Notre conne de l'aéroport faisait comme si elle ne voyait personne, et comme si personne ne la voyait. Les yeux dans le vague, vers le bas ou sur son smartphone. Et surtout passer en force.
Nous sommes passés (en force : question de principe bordel !), et d'autres de la queue également. Mais a un moment, elle s'est faufilée, la coquine...

Deuxieme épisode lors des contrôles rayons X. Deux files. Et derrière nous, a un moment, voilà pas notre conne qui tente de nous dépasser. Nous avons joué le jeu de : "toi tu passeras pas !", en nous mettant cote a cote, et empêchant de fait tout dépassement. Notre conne, en regardant ailleurs, tentait quand même de forcer. Mais nous avons tenu bon.
De guerre lasse, notre conne a changé de file. Ouvrant ces bottes et zappant carrément la fil d'attente. Certains, scandalisés, ne l'ont pas laissé passer. Mais a un moment elle est parvenue à ses fins.
Se faisant contrôler avant nous au final...

Troisième épisode à l'embarquement. Notre conne a été brillante, se faufilant derrière deux familles prioritaires avec bébé pour nous baiser. Même technique : regard dans le vague ou dans le smartphone...

Dernier épisode pour l'instant. Le bus avant d'aller dans l'avion. Là, je crois que l'ensemble des passagers s'attendaient à la baiser... J'en voyais beaucoup la regarder, de regards en coin. Avec un air de "oh toi... Tu vas rentrer dans l'avion après nous..."
Ce fut chose faire ! Nous sommes tous sortis du bus comme un seul homme. Certains l'ont sans doute bousculé... Et au final, elle fut une des dernières à monter dans l'avion.
Joie collective.

Je ne sais pas comment se terminera le dernier épisode. Sans doute tentera t'elle la baise a la sortie de l'avion. Aux bagages. Sans doute...

Il n'empêche... Elle nous a gonflé, cette conne, mais elle avait un côté pathétique. Un peu triste...
Mais bon elle nous aura bien amusé quand même...

Autour de Campo San Margherita (salut Venise)

Dans tous coins d'une ville que je visite, il y a le quartier que j'adore... Souvent une rencontre au hasard le premier jour, alors qu'on marche en se perdant, simplement pour respirer un peu la ville, la sentir. Guides de voyages encore confinés dans les valises.

Pour moi, la rencontre sympa aura été le Campo San Margherita (j'espère qu'il est bien orthographié... Sinon sans doute quelqu'un ira pleurer et se moquer chez des blogs amis :-) ).
Ce coin, pas loin de San Polo, de la divine église Santa Maria dei Frari, et de la rigolote église San Pantalon, est une place de village.

Le soir, tous les bars l'entourant s'animent. Des jeunes ou moins jeunes fument une cigarette verre de vin a la main : sans doute refont ils le monde eux aussi... La bière n'est pas la boisson principale ici, et la N7 est loin, mais l'esprit est le même...

Un billet avant mon départ a Venise. Le Venise Marseille est a midi : normalement les inondations de cette nuit sont finies.
C'est bien : je pourrais retrouver bébé faucon vers 15 h.. (Oui il manque un peu...)







vendredi 29 mars 2013

Venise panoramique (jouons avec l'iPhone)

Tiens ? J'ai découvert aujourd'hui le mode "panoramique" de l'iPhone 5. Ça marche bien c'est rigolo.

Dernier soir sur Venise. Il pleut mais c'est cool. On ira boire des canons place San Margarita. Il me plaît ce coin...






jeudi 28 mars 2013

San Marco reste San Marco...

Pas de surprises... Hier sous un froid mais beau soleil, ou aujourd'hui sous une pluie glaciale, la place San Marco était radieuse .
Oh, il y avait bien un échafaudage ci et là. Mais le touriste n'en a cure...

Pendant ce temps, chez moi, j'ai vu qu'Hollande restait Hollande. Pas de surprise pour moi : j'ai toujours pensé qu'il s'était moqué du peuple français et avait surfé non pas sur des mensonges (restons digne), mais sur la détestation vers son adversaire pour rafler le gros lot.
Maintenant it´s time to paid comme dit Bruce Willis aux mechants : Diesel, retraites, allocations familiales pour les " plus riches" (avec un curseur mot bien bas), nous n'avons pas fini de payer.

Je suis de visiter demain le palais des Doges et quelques îles... On s'occupera de parler de cette triste classe politique. (Au pouvoir mais aussi dehors) a mon retour.
Et puis on insultera bien fort et bien salement le Front de Gauche, puisqu'ils nous invitent a parler dru et cru... Mettons nous a leur haut niveau d'exigences morales et humaines...

Sinon pluie ou beau temps, San Marco c'est magique. Mouillé et plein de monde, mais magique...



mercredi 27 mars 2013

Pas que la place San Marco à Venise...

En plus des canaux et des églises en veux tu en voilà , j'ai remarqué un chouette nombre de petite place chaleureuse comme tout.
J'en ai des comme ça a Nîmes ou Avignon, place simple où l'on se sent bien...

A Venise y en beaucoup. De la connu San Paolo jusque a la toute petite en face des facs, des places qui appèlent a boire et partager le verre en terrasse...









Mort d'un appareil photo (Panasonic DMC-TZ3)

"Que c'est triste Venise", chantait le chanteur... Il ne croyait pas si bien dire.

Cela donne des photos avec des assez laides teintes de rosé sur les contours... Le rosé, personnellement, j'aime beaucoup. Surtout le Tavel, le Lirac, et aussi un Beaujolais rosé du père d'un ami de promotion qui arrive à sublimer le Gamay. Mais sur des photos de ce Panasonic acheté en Novembre 2007, j'aime beaucoup moins.

Falconette, qui positive en chaque instant (une leçon de vie...) trouve que "ça fait un style aux photos". Elle n'a pas tort. Mais je crains néanmoins qu'un truc ait merdé dans cette appareil, que j'ai finalement bien utilisé et bien fait vivre... Mais qui n'aura pas supporté Venise finalement...

J'ai acheté un petit frère pour Noel, un Sony qui mitraille vraiment bien. Et l'iPhone 5 est excellent lui aussi (quand bébé bouge il a un peu plus de mal à suivre). La relève est donc assurée.

Mais pour tout ce que j'ai vécu avec mon Panasonic Lumix, j'ai un peu de peine ce soir... Je la noierai dans du blanc italien...

Pause à Cannaregio...

Un petit sandwich et un expresso pour reprendre des forces... (Et un peu de Wifi aussi)





Casa falcon...

Amusant... Je viens de me connecter ce matin sur mon blog, et je vois que l'adresse est "falconhill.blogspot.IT". Amusant...

mardi 26 mars 2013

Tiens ? Je suis à Venise...

Pour les amis qui se faisaient du soucis, qu'ils soient rassurés : nous sommes bien arrivés à Venise. Il fait beau, quoique froid (4°C au sol, ça pique quand Marseille affichait un 14°C au départ de l'avion). 
 Par contre que mes amis m'excusent : je ne leur ferai pas de lien. La connexion à l’hôtel est bordélique. Elle est gratuite (certes), mais autant elle marche superbement bien avec l'iPhone (d'où je peux répondre aux trolls du PdG qui se multiplient aussi vite que le chiendent dans ma pelouse, pour au moins autant de nuisance), autant sur mon PC de bureau c'est nul. Bouh.
Cela ne m'empêche pas de poster mes premières images de Venise. Son grand canal, ses canaux de partout, et encore je n'ai pas réussi à faire ressentir toute cette magie d'une ville que je n'ai vu que partiellement, mais... Mais ça parait être un conte de fée...

Par contre, en France, quand je rentrerai, qu'on arrête de me gonfler avec les "Venise provençale", "gardoise", "du Nord", "Vauclusienne", ou quoi que ce soit... Chez moi, des Venises gardoises j'en ai deux ou trois : un village (charmant certes) avec un ruisseau au milieu, pouf on dit que c'est la Venise du canton. Faut arrêter de déconner.

Enfin je dis ça... Je suis content d'être à Venise. J'espère que je pourrais un peu suivre les histoires en France, et faire profiter aux gens qui m'aiment bien (ou ne me détestent pas, il doit en rester un peu j'espère...) des quelques images que j'aurais réussi à capturer.
Juste faire partager un peu de ce que je ressens ici...

Libre de ses amis... (ne pas oublier)

Je pars à Venise dans une paire d'heure. Ce 26 Mars 2013 m'est plutôt sympathique. En plus, il fait beau...

Ce même 26 Mars d'il y a trois ans, il faisait un temps magnifique également. La veille, avant d'aller à l'apéritif offert par une association, j'étais allé courir une heure. Je sortais de ma convalescence d'une cheville brisée par une plaque de verglas. Et je reprenais du poil de la bête. C'était sympa...
Ce 26 Mars au matin donc, une amie proche m'appelait sur les coups de 8 heures du matin. Mon iPhone était éteint, elle m'avait laissé plusieurs message dessus depuis une heure... Elle est adoint de mon village, et elle m'apprenait que je venais de perdre à la fois un père, un grand frère, un ami... Accessoirement, il était le maire de mon village, mais pour moi c'était surtout ces trois premières choses.

Ce 26 Mars il y a trois ans, je ne l'oublierai jamais. Je ne peux pas ne pas écrire ce même billet tous les ans, même à quelques instants de partir en voyage avec Falconette. Mais je ne peux pas ne pas y penser.

Pendant que je courais hier, il m'est revenu en tête cette chanson de Calogero, "c'est dit". L'album était sorti fin 2009 je crois. Je me suis souvenu d'un moment assez fort.
Quelques jours avant la mort de mon ami, nous avions un repas à midi. Avec lui, et un maire localement important. C'était un repas intéressant. Évidemment sympa. Par contre, sur le chemin du retour, je me posais des questions... Douté... Je doute toujours de toutes manières.

A ce moment là, je doutais de moi. Je me demandais si cet ami Maire était vraiment satisfait de ce que je faisais. Je doutais de mon travail, de ma capacité à être à la hauteur. Je doutais aussi de ce que je lui avais montré, en tant que membre de son conseil municipal qui lui était proche, mais aussi et surtout en tant qu'ami. Je doutais...
Et puis Calogéro est arrivé sur Oui FM ou sur RFM, je ne sais plus... "On est libre que de ses amis, c'est dit...". Comme un message de me dire "mais bordel, qu'est ce que tu te prends la tête avec les gens que tu aimes, et qui en plus t'aiment aussi ?"...

Deux ou trois jours après, et un apéritif ensemble plus tard, il mourrait. Et chaque fois que passe cette chanson, je pense à lui. Je pense aussi égoïstement à mon doute du moment. Idiot peut être, mais on ne raisonne pas toujours ses sentiments...

Je serais à Venise dans quelques heures. Ce soir dans la Basilique Saint Marc, à Santa Maria della salute, ou à San Zanipolo, je penserai à lui. Très fort...

lundi 25 mars 2013

Est ce triste, Venise ? On verra demain...

Tiens ? Nous partons demain à Venise. Vacances. Youpi. On prépare les valises, c'est chouette....
C'est moins loin que Prague ou Samara, Venise. L'avion décolle à 12h00 à Marseille, et on arrive à l'aéroport de Venise une heure plus tard. Je pense qu'on sera à notre hotel pour 15 heures : on sera à l'heure pour boire du Bardolino au pied du Palais des Doges...

Je ne sais pas si c'est triste ou pas, Venise. Mais c'est une des plus belles chansons, à mon gout, de la chanson française. D'un chanteur, Charles Aznavour, que j’idolâtre. Qui fut d'ailleurs reprise par Johnny Halliday (dont je suis aussi fan, et que je verrai dans mes arènes fin Juin...) en fin d'un de ses stades. 

Je ne sais si c'est triste, Venise. Mais je me languis d'y être...

Mélenchon et le Parti de Gauche... (un tournant ?)

J'aime bien les billets de Jean-Michel Aphatie. Je les trouve souvent intéressant (même si je ne suis pas toujours d’accord). Ils appellent en tous cas souvent à une réflexion de ma part, et à des réactions parfois positives, parfois pas.
Son billet « Mélenchon ou le tournant nationaliste » est, pour moi, excellent. Il écrit avec talent ce que je ressens.

J’aime beaucoup sa manière d’écrire en quelques paragraphes courts (Jean-François Kahn avait aussi ce style). Je vais reprendre trois paragraphe avec lesquels je suis totalement en accord.

La démocratie se construit dans le dialogue. Si l’une des parties au débat démocratique s’autorise l’insulte, « salopard », c’est donc qu’elle reconnait à l’autre le droit à l’insulte. Comment imaginer un débat démocratique ainsi organisé ?
Comme un écho à quelques discussions, ci et là, ces derniers temps…

Impossible d’expliquer comment le Parti de gauche en est arrivé là. Ce qui est clair désormais, c’est que la teinte dominante du parti de gauche est une teinte nationaliste, défendue avec une violence qui peut aller jusqu’à l’insulte.
Ceci est un tournant. A sa création, en 2010, le Parti de gauche se voulait résolument anti Front national. Jean-Luc Mélenchon usait même d’une formule imagée pour illustrer sa démarche. Il comparait Marine Le Pen à une chauve-souris qu’affolerait la lumière du projecteur qu’il entendait braquer sur son fonds de commerce idéologique. Autres temps, autre discours. Quelques années plus tard, il semblerait que ce soit la chauve-souris qui ait opéré une contamination idéologique dont les premiers fruits ont germé durant le week-end.
Ce qui est amusant est le parallèle avec l’excellent score du FN ce weekend

Ce week-end est justement celui où la candidate du Front national à la législative partielle dans l’Oise crève tous les plafonds électoraux. Ce résultat décrit bien le résultat de la stratégie initiale du Parti de gauche, censée dissoudre un Front national qui ne s’est en réalité jamais aussi bien porté.
Enfin une conclusion, que je trouve très pertinente.

Pour terminer ceci : que pense de ce tournant national du parti de gauche son allié principal au sein du Front de gauche ? Il s’agit là du parti communiste français dont le silence, ce week-end, fut assourdissant à toute personne qui a bien voulu tendre l’oreille.
Ça serait bien, en effet, que les communistes l’ouvrent un peu. Et mettent en dehors de leur coalition ces gens du PdG.

Je suis conscient que Jean-Michel Aphatie n’est vraiment pas fan de Mélenchon. Mais ça tombe bien, moi non plus…

Quand la gauche vote FN... (réflexion d'après partielle)

Hier, j’écrivais un billet où je faisais le vœux un « front républicain » (même si le mot m’énerve et le concept me dérange) face aux deux Fronts cousins. National ou de Gauche, je trouve que les amis des dangereux Mélenchon et Le Pen ont la même nocivité. Cela implique les voir loin du pouvoir, où ils pourraient faire vraiment très très mal, que les partis républicains soient irréprochables, dignes, efficaces quand ils sont au pouvoir, respectueux de leurs engagements, des électeurs, des valeurs républicaines. Egalement respectueux entre eux.

Mais ce vœux n’a pas duré plus d’un dimanche, puisque l’élection dans l’Oise m’a enlevé mes quelques « illusions » (si j’en avais vraiment). Dans ce deuxième tour entre un candidat UMP et une candidate FN, les électeurs qui avaient voté à gauche au premier tour ont massivement voté Front National au deuxième. Les faits sont là : ces derniers préféraient un député FN à un député UMP.
Je ne peux pas leur en vouloir : ces derniers temps, sur un deuxième tour entre un candidat gauche républicaine (c’est-à-dire pas FdG ou PdG) et un candidat FN, les électeurs de droite républicaines avaient eux aussi tendance à préférer le deuxième au premier.
Pas de réactions de ma part, simple constat.

J’ai beaucoup aimé le billet d’Authueil, intitulé : « L’Oise, le PS et le FN… ». Pertinent et percutant, comme toujours…

Mancel fait 11 073 voix au premier tour, 13 909 au deuxième. La candidate FN, c'est 7249 au premier tour et 13 120 au second. Elle gagne près de 6000 voix entre les deux tours. On peut se demander d'où viennent ces voix. Mancel ne gagne que 2836 voix entre les deux tours, quand la candidate socialiste faisait 5828 voix au premier tour, la candidate Front de gauche 1811 et une candidate d'extrême gauche 428. Ça fait 8067 voix bien marquées à gauche. Où sont passées c'est 5231 voix de gauche qui ne se sont pas reportées sur le candidat UMP, comme cela avait pourtant été demandé par les responsables nationaux du PS ? Certes, une partie d'entre eux a pu choisir de rester à la maison, et ont été compensées, dans les chiffres de participation, par des abstentionnistes du premier tour. Mais ça ne fait le compte pour autant. Il faut bien se rendre à l'évidence, des électeurs qui ont voté à gauche au premier tour, ont voté FN au deuxième. Et dans une proportion non négligeable.

Cela éclaire d'un autre jour les commentaires parisiens, et les cris d'offraies des "braves socialistes" qui couinent quand une trentaine de députés UMP applaudissent à une intervention de Marion Maréchal, et qui cherchent la moindre petite chose pour prouver une collusion entre le FN et l'UMP. Sur le terrain, des électeurs de gauche votent FN dans un duel UMP-FN. J'attends leurs réactions, et je pense que je peux attendre longtemps.
J’ai toujours pensé qu’il était dans l’intérêt du PS d’avoir un FN fort. Quand le FN fait 10 % et que la droite républicaine en fait 40%, c’est cette dernière qui est au pouvoir. Quand le FN monte à plus de 20% et que la droite républicaine tombe au-dessous des 30%, c’est la gauche qui gouverne.
Alors j’ai pensé, au début du mandat, que Taubira à la justice, que le vote des étrangers évoqués assez régulièrement, que Désir à la tête du PS, tout ça concourrait à un encouragement à l’électeur de droite classique de voter FN. Ca fera toujours ça de moins pour la droite républicaine, auraient pu penser les mauvais génies de Solférino. J'ai pu penser ça, mais je me demande si quelque part je ne me suis pas trompé.

Les choses ne sont peut-être pas si simple que ça. Instrumentaliser le FN n’a pas toujours été une bonne idée pour la gauche, cf le 21 Avril 2001. Et puis sur ce coup-là, les électeurs de gauche ont décidé de voter comme ils le voulaient, sans suivre les « consignes électorales », ceux dont j’ai toujours pensé qu’elles n’étaient que du vent : l’électeur n’est pas un militant, il est libre et de fait incontrôlable.
Des électeurs qui ont voté Chirac et Sarkozy ont en 2012 voté Hollande, surtout par réaction au dernier président de la République. La prochaine fois, probablement ne revotera t’il pas Hollande ? Vers qui ira-t-il ? Mélenchon ? Le Pen ?  En tous cas, les appels des QG parisiens, il en aura rien à carrer…

Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que ce weekend, il s’est passé quelque chose. Qu’on est entré dans une autre phrase. Entre ces reports de voix de la gauche vers le FN, entre les histoires Sarkozy et Cahuzac, les déclarations outrancières et ordurières de Mélenchon et de certains de ses partisans zélés, entre aussi les débordements lors de la manifestation contre le mariage homosexuel et le   zèle particulier des forces de l’ordre…
Je me trompe peut être. Mais ce weekend, on en reparlera peut être comme d’un jalon…

dimanche 24 mars 2013

Mélenchon, ou l’autre Front d’une même triste pièce…

Je n’ai pas souvenir qu’un chef de parti ait pris une tribune pour clamer haut et fort : « le ministre des finances de mon pays est un salopard ». Insulte ordurière, du niveau de celui qui la prononce, Jean-Luc Mélenchon.
Ordurière également car la personne insultée (Pierre Moscovici) l’est parce qu’elle défend des idées, des valeurs, une politique, différente de la personne qui profère cette insulte ordurière. Il s’agit donc de traiter quelqu’un ouvertement et très solennellement de « salopards » simplement parce que l’on a avec lui de point de vue. C’est effrayant… C’est du niveau du Parti de Gauche, qui est clairement pour moi un parti effrayant, à pleins de points de vue.

Moscovici continue à en prendre pour son grade : « petit intelligent qui a fait l'ENA et qui ne pense pas français, qui pense finance internationale.». Je passerai sur la question de savoir si « un petit intelligent qui a fait l’ENA » est davantage méprisable qu’un « grand bon à rien qui insulte toute la classe politique et une partie des citoyens de son pays », aussi parce qu’elle m’amènerait à m’abaisser à un niveau équivalent à celui du chef du Parti de Gauche…
Et à ce niveau, franchement, ça sent les égouts, et ce qu’il y a dedans.

Ensuite l’insulte « il ne pense pas français… ». Que ne dit-on pas des gens à la droite de la droite qui ont cette critique à la bouche « ils n’aiment pas la France ! ». Dans cette accusation là que Moscovici soit anti-français, il y a du Front National pur jus dans le discours du chef du Parti de Gauche. Jean-Mélenchon fait du Le Pen, mais rien n’est surprenant : ces personnages sont les mêmes, ils sont similaires. Ils ont besoin l’un de l’autre pour exister (et leurs militants également). Mélenchon espérait tellement que Le Pen fasse un gros score qu’il a tout fait pour qu’elle soit élue députée (mais même ça, il l'a loupé…).

Le Pen, Mélenchon et leurs amis cousins des deux Fronts d’avoir cette même accusation : « ils ne sont pas des vrais français », « ils n’aiment pas la France », et donc là dernièrement « il ne pense pas français ». Hautes valeurs humaines et républicaines dans ces discours…
Et un élément de plus pour valider que l’on a aux deux Fronts les mêmes personnes, soutenus par les mêmes militants zélés, et qui défendent des valeurs finalement que peu différentes. Ils se considèrent « les vrais français », ceux qui « doivent reprendre le pouvoir ». Et les autres sont soit des « salopards », soit doivent donc soit être « éradiqués ». De toutes manières, ceux sont pour Mélenchon des « bons à rien » ou des « déments ». Classe, toujours…

J’espère que le Parti Socialiste, évidemment parti républicain, saura quoi faire avec ces gens-là. Ceux qui soutiennent une personne comme Mélenchon, et militent d’une manière qui n’a rien de républicaine (avec des méthodes là aussi ordurière et « qui nous ramène aux sombres heures de notre histoires » (copyright)), n’ont plus rien à faire dans la gestion des municipalités de notre république et de nos régions.
On parle souvent du Front Républicain. Ça ne m’a pas dérangé, personnellement, de voter pour le candidat socialiste chez moi aux élections cantonales, qui était face à un candidat Front National. Je sais très bien qu’à droite, plus à droite que moi, d’autres ne pensent pas pareil.
J’espère que l’électeur socialiste républicain saura faire de même s’il a le choix entre un candidat de droite républicaine, et un candidat sponsorisé par Mélenchon et son dangereux PdG. Même s’il y aura au parmi les électeurs socialistes des gens identiques à ceux chez moi qui sont favorables à une alliance avec l’extrême.

Il n’empêche. Je trouve que ces derniers jours les gens du PdG (et certains du Front de Guache) ont augmenté encore le volume dans l'outrance. Cela faisait belle lurette qu’ils avaient franchi la ligne jaune qui sépare les valeurs et comportements républicaines de ce qui l’est moins.
J’espère que les républicains de droite et de gauche seront se montrer dignes et efficaces. Parce que je vois là un véritable danger que, par notre faute, un gars comme Mélenchon et ses amis s’empare du pouvoir. Notre faute, car c’est toujours de la faute des républicains (qui se sont mal comportés ou ont mal travaillé…) si les extrêmes montent.

Il y a toujours eu un risque Le Pen. Le risque Mélenchon est largement du même niveau. Et il est aujourd’hui très, trop, élevé…

PS : à lire aussi ce billet qui était sorti au moment de la mort d'Hugo Chavez. Billet intitulé "Front National de Gauche", que j'ai trouvé intéressant...

Retour sur le conclave...


samedi 23 mars 2013

Porter ou pas un soutien-gorge ?

Parlons des vrais problèmes. Comme celui de savoir si l’on doit ou non porter un soutien-gorge. Enfin, « on »… Personnellement je ne suis pas concerné. Mais quand même, la question mérite d’être posée.

Les japonais se la sont posées cette question. Et ont pondu une très sérieuse étude sur le port du soutien-gorge, relayé par l’excellent site Adaya News (qui est pour moi une référence, mais pas que pour les histoires de nichons)...
Dans cette étude, nous apprenons que 27% des japonaises ne voient aucun problème à sortir sans soutien-gorge. Bon, 20% de filles au Japon font un bonnet A, c’est également un paramètre à prendre en compte. Et nous apprenons qu’un peu plus de 27% seraient « très heureuse de sortir quotidiennement sans soutien-gorge ». Quelque chose me dit que le taux d’homme heureux seraient plus important.

Amusant aussi le top 5 des situations où le soutien-gorge est considéré comme inutile :
  • Sortir pour une promenade
  • Se balader en vélo
  • Partir pour prendre le train
  • Aller nulle part (rester chez soi)
  • Toujours mettre un soutien-gorge même à la maison

Les scientifiques japonais étant très prolifique, ils ont réalisé une étude tout aussi sérieuse sur les effets positifs de ne pas porter de soutien-gorge. Et là c’est feu d’artifice.
 


D’abord, c’est plusieurs blogueuses et magazines féminins top tendance qui confirment une situation : de plus en plus de femmes au Japon sortent sans soutien-gorge. Dans la rue, mais aussi dans le milieu professionnel. Homer parlait de la nécessité qu’il y ait une bonne ambiance à son boulot, voilà peut-être quelques pistes…

  • Ne pas porter de soutien-gorge pendant 1 année développe légèrement les seins en les remontant & en les raffermissant
  • Porter un soutien-gorge plus de 12 heures par jour augmente considérablement le risque de cancer du sein chez la femme
  • Les femmes qui ne mettent pas de soutien-gorge se sentent moins stressées & constatent une amélioration sur la vitalité de leur peau

Cette étude ne s’arrête pas là et observe aussi les sportives japonaises. Leurs observations ont permis de montrer que « la poitrine parcourt 6 cm de haut en bas et 9 cm de gauche à droite au cours des diverses pratiques sportives ». C’est important de le savoir, non ?
Cela ne s’arrête pas. Il est confirmé que « ce sont ces mouvements (réduits de 70 % avec un soutien-gorge) qui permettent au sein de s’adapter et de multiplier naturellement les formes de maintien. ». Pensée émue pour ces lolos qui tombent au niveau du nombril…

Voilà une étude scientifique qui met en avant une véritable question, un véritable problème de société. Il me semblait qu’il était important de le savoir…
Je ne sais pas si je passerai l’intégralité de mon weekend sur cette question, mais ça m'a fait plaisir s'en parler…

vendredi 22 mars 2013

Allons se déboucher une bière avec son iPhone...

Je suis en vacance ce soir... Bonne occasion pour me déboucher une bière, et pourquoi pas avec mon iPhone ? Encore un super gadget proposé par le délicieux site iPhon.fr...
Qui me donne vraiment envie d'aller m'en déboucher une...