samedi 12 avril 2014

Résister ? Un autre jour, et pas avec eux...

Je regarde avec ce toujours même effarement ces manifestations de la gauche de la gauche contre "l'austérité". J'ai toujours ces mêmes sentiments assez peu affectueux à leur égard, mais bon... Ces gens là sont incapables de gagner une élection : heureusement qu'il leur reste la rue. 
Et ils ne sont pas beaucoup : ils monopolisent l'attention des médias (à défaut de ceux qui défendent justement Fesseinheim), mais ne sont pas bien dangereux. Même s'ils font froid dans le dos, à l'instar de quelques uns de leurs pires militants, qui déversent une idéologie qui peut être inquiétante.

Je regardais les chaines informations. Et je voyais donc ces marcheurs avec le sigle 'CGT' tout rouge sur leur poitrine (quand ce n'était pas PC ou FG). Certains se considéraient "en résistance". Des résistants...
Comme ces grands penseurs qui, sous Sarkozy, se voyaient en résistants. Jean Moulin faisait des tours dans sa tombe, mais il n'avait encore rien vu... Il y a quelques temps, certains opposants à Hollande faisaient le tour des blogs et de la rue, qu'ils avaient piqué aux grands philosophes de la gauche de la gauche. Ils étaient eux aussi "en résistance". 
Droite de la droite et gauche de la gauche main dans la main pour user du même vocabulaire, et piétiner un peu plus la mémoire de ceux qui furent des vrais résistants...

Je voyais hier soir des images consternantes à Marseille. Election du maire FN d'un des secteurs. Et des tolérants de gauche qui venaient perturber une cérémonie d'investiture républicaine. Certes, le maire qui se drapait de l'écharpe tricolore portait les couleurs du Front National. Et alors ? Ceux sont eux, ces militants de la gauche de la gauche, qui ont hautement contribué à le faire élire (et qui l'ont conforté hier soir avec leur attitude intolérable). Peut être sont ce les mêmes qui ont soutenu des candidats de la gauche de la gauche, dont l'attitude me parait aussi peu républicaine que ceux qu'ils prétendent combattre.

Ces Front de Gauche ou National sont deux faces d'une même pièce. Ceux sont les mêmes. Mais ils jouent la comédie en prétendant se combattre. Quelle tristesse...

Aujourd'hui, je voyais dans mon poste de télévision cette gauche de la gauche qui a contribué à ce que le FN gagne Hénin-Beaumont ou bien d'autres villes. Grâce à Mélenchon, grâce à des attitudes détestables dans certains endroits. Aujourd'hui, je voyais ceux qui ont contribué à faire fermer des entreprises. 
La CGT (et ses collègues extrémistes de gauche) est responsable de la destruction de milliers d'emplois en France, et particulièrement en Provence. Et elle continue son travail de destruction, à Gardanne, aux ports de Marseille, et ailleurs.

Aujourd'hui, je me disais que le Front Républicain sera sans doute prochainement contre ces gens là. Qui ont porté la candidature d'un Mélenchon insultant, intolérant et outrancier, qui s'est révélé être un véritable danger contre la République. Je me rassure en me disant que ces gens là n'arriveront jamais au pouvoir autrement qu'en instrumentalisant la rue et en utilisant la violence. Mais ils m'inquiètent néanmoins : ils font peser une ambiance délétère et insupportable dans notre République malade.

J'ai toujours considéré François Hollande et le Parti Socialiste d'Harlem Désir ou Ségolène Royal comme une mauvaise solution. Mais même si je préférerais qu'une droite libérale républicaine soit aujourd'hui au pouvoir, je les préférerai toujours aux intolérants qui prétendent parler au nom d'un peuple qui les renie.
Et aujourd'hui voir Manuel Valls insulté par ces gens là me le rend vraiment sympathique...

Aujourd'hui, je suis malade. Ce n'est pas la faute à Mélenchon et ses copains : la période est difficile, et j'ai du mal à supporter ce début de printemps. Aujourd'hui, je me dis que plutôt que de résister et de manifester, on peut aussi s'engager. On peut entreprendre.

Mais faire, c'est plus simple que de résister. Et cette gauche de la gauche en est incapable...

12 commentaires:

  1. Bah ! Opposition débile de gauche.

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  2. C'est tout le problème du FDG, son positionnement. Incapable de rassembler des voix à gauche, il préfère soit taper sur ses "amis" du PS en espérant grappiller des voix, soit "diaboliser" le FN et en se ridiculiser au passage. J'étais consterné face à des paroles et des actes avec la fille Le Pen où il a été incapable de mettre en face d'elle quelqu'un de suffisamment intelligent pour la contre-carrer. Car mettre un patron du club de rugby ou un syndicaliste face à ce type d'animal politique ne sert à rien, sauf à servir la soupe à ce parti extrémiste. Il faudrait tout de même arrêter de banaliser le FN comme c'est le cas aujourd'hui

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    1. Le FN va avoir à se coltiner la réalité du terrain (ils ont gagné beaucoup de villes), ils finiront en tête aux élections européennes. C'est un fait.
      "Banaliser", je ne sais pas. Mais un parti qui fait 20% du corps électoral est, de fait, banal. Davantage qu'un FdG qui en fait moins du tiers.

      Après le sujet de mon billet était moins le FN que le FG, qui est pour moi le Front qui va réellement poser problème. Et qui véhicule des méthodes et une idéologie que je trouve vraiment nauséabonde et dangereuse.

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    2. Enfin bon, quand on a, comme chez moi, un Fdg qui ne dépasse pas 5%, la marge dite d'action est plus que réduite. Donc même si l'idéologie est des plus exécrables, la mise en pratique demeure marginale... tout le contraire du Fn

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    3. Le Fn a été a 5%. Et le FG a des élus. Souvent grace au PS qui leur ouvre les portes de certains conseils.
      Comme je les considère au mieux très peu différent, je ne m'excite pas de voir des élus FN. Je trouve par contre navrant et choquant les scènes que j'ai vu à Marseille d'une gauche de la gauche qui manifeste contre l'élection d'un maire, parce qu'il est FN. Ils montrent le peu de considération qu'ils ont pour le vote des électeurs.

      Enfin bon... Je pense que les prochains combats qu'il faudra mener sera contre ces deux extrêmes, que je trouve néfaste. Et que la ligne de fracture se fera sur certaines valeurs que Mélenchon et ses amis baffouent allègrement.

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    4. Je pense que c'est à chaque camp de se battre contre son extrême ou de faire avec. Tout ce que peut faire le PS contre le FN ne sert à rien, par exemple.

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    5. Nicolas, c'est évident que les badge d'Assouline sont une blague terrifiante, qui aura renforcé le FN.

      Mais je vais encore plus loin que toi : je pense que c'est à l'ensemble du spectre républicain de se battre contre tous les extrêmes. Mais plus que de se battre, il faut proposer et montrer qu'ils sont vraiment crédibles. Et tous.

      Je vais plus loin. La nomination d'un Désir est catastrophique en terme de symbole. Les caquettements de l'UMP durant le discours de politique générale de Valls sont une catastrophe. Pleins de messages, tout bête, symbolique, sont catastrophiques.
      Mettre Morano en tête de liste UMP dans le grand est, c'est catastrophique. Mettre l'opportuniste Martin en tête de liste PS dans ce même grand est, c'est catastrophique. C'est donné un score de fou au Front National et de Gauche dans ce coin là, c'est terrible.

      Je crois que sur ces combats, nous ne pourrons pas ne pas nous retrouver...

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  3. De la même façon que les pays qui ont "démocratique" dans leur nom le sont rarement, les citoyens qui se disent démocrates sont souvent les premiers à gueuler contre le résultat d'une élection parce que celui-ci ne leur plait pas.

    Quand à l'austérité, je le répète, en France elle n'existe pas. L'augmentation des impôts et taxe, ce n'est pas de l'austérité. Pour l'instant le gouvernement n'a couper dans aucune dépense digne de ce nom, il n'a pas diminué le nombre de fonctionnaire (c'est même plutôt le contraire) et aucune prestation sociale importante n'a été supprimée. Les fonctionnaires des cabinets ministériels se sont même partager 12 millions d'euros...

    Elle est belle l'austérité à la Française...

    En fait Mélenchon et les syndicats manifestent contre un truc qui n'existe pas... Ca donne une idée de leur utilité...

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    1. je plussoie à deux mains

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    2. C'est vrai, l'austérité n'existe pas en France. Je suis d'accord avec ça.

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    3. Et bien dites donc, c'est que je ferai presque l'unanimité !!! (Manque Nicolas mais bon, je ne crois pas aux miracles.... :) )

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