mardi 2 septembre 2014

Château de Peyrepertuse : suite et un peu d'histoire

Continuons la promenade dans le château de Peyrepertuse. Parce les paysages sont jolis, parce que le château et les cathares le méritent.

Une réflexion aussi. Je ne savais pas qu'avant d'acheter le PSG, le cathare construisait des château sur des pics rocheux.
La blague est mauvaise, mais elle m'a fait rire et cela fait deux jours que je la sors à la machine à café. Les gens sont affligés : ils sont raison. Car en plus, j'en suis fier...

Continuons donc notre promenade dans le château de Peyrepertuse. Nous sommes déjà à 800 mètres d'altitude. Le vent fouette notre visage. Les Corbières se dévoilent à nous. 

Nous apprenons sur la page Wikipedia que "Le site fut occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparurent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il était alors catalan et s'appelait Perapertusès"
La Catalogne n'est pas loin...

À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumit après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devint une possession française en 1240.
En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant-Jordi fut alors construit en 1250-51 et on réaménagea le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. 

La situation était confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixait aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, était une des forteresses royales reconstruites à la fin du xiiie siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au xviie siècle.
Donc Puilaurens reste le dernier des grands châteaux qu'il faut que je visite... Je me demandais quoi faire l'an prochain...


En 1355, le château fut remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, fut autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empara du château au nom de la Réforme, mais fut pris et exécuté.
Un petit truc comme ça. En 2006, j'ai habité à Sérignan. Sérignan du Comtat, dans le Vaucluse. J'en garde des souvenirs émus. Je sais qu'il existe un Sérignan dans l'Hérault, je suppose que ce seigneur était de celui là, de Sérignan.
Enfin, je suppose, je n'en sais rien...

Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950.

C'est très bien Wikipédia finalement pour avoir quelques informations rapides... 


En tous cas, ça me fait plaisir d'écrire ces billets, après avoir repris le boulot. Demain, bébé Faucon commence l'école. Et moi, je pense à mes prochaines vacances...

Comme quoi...



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