dimanche 2 novembre 2014

C'était une sale semaine

Je viens d'entendre Eva Joly, candidate du parti des verts qui était il y a peu au gouvernement, appeler à la démission du ministre de l'intérieur (que je soutiens). Je lisais hier les insanités de Cecile Duflot, ministre il y a peu, dont les positions outrancières et d'une sale opportunisme sont une cause des salpoeries qui se sont passées à Toulouse ou Nantes. Les verts ont de l'acide sur les mains...

Et puis je regardais tout à l'heure à la télévision Ségolène Royal annoncer que l'état (avec un petit "e" ce soir) cédait a Sivens. Comme hier devant les bonnets rouges ou les mamans voilées qui veulent accompagner leur bout de chou aux sorties scolaires.

On cède devant des groupuscules violents et minoritaires. Et on tape sur les couples de cadres moyens qui bossent honnêtement. On augmente le gasoil, l'électricité, le gaz. De quoi être écœuré, en avoir vraiment marre. 
Demain je vais bosser. Mais franchement, à quoi bon ? Je fais parti des 45% qui paient l'impôt sur le revenu, je me fais fracasser fiscalement. Je me fais insulter sur les réseaux sociaux par des militants et par des politiques qui veulent que je crache encore plus.
Et je me demande pourquoi je me lève le cul à payer des impôts. Pour contribuer à une solidarité qui permet à certains d'aller manifester à Sivens ou Notre-Dame-des-Landes ? Qui permet à d'autres d'aller casser du flic ou du juif dans des manifestations non autorisées, mais finalement tolérées par un état qui regarde passer les trains ?

Je vois mes bébés jouer à côté du canapé pendant que je tape ce billet sur iPad. J'ai peur pour eux : quel est ce pays que je leur laisse, qu'on leur laisse ?

Je me demande où tout ceci finira. Il y a de quoi être inquiet, et écoeuré. 

Aller, demain la semaine reprend... En plus il parait qu'il pleut

13 commentaires:

  1. Bah ! Pense à tes enfants ! Le reste ne sert à rien.

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  2. Non, ll ne faut pas céder au desespoir, mais simplement lutter.

    Il faut lutter pour nos valeurs, lutter pour ce qui est important, nos enfants, nos familles.

    Le gouvernement est dans une mauvaise panade, mais sincèremetn personne n'y peut rien. Hollande joue à "ni oui, ni non" et plus personne n'y comprend rien, un jour Ségo dit que es autoroutes seront gratuits le week end, le soir même il n'en est rien et c'est ainsi pour tout, sauf nos impôts et charges qui augmentent.

    La déliquescence des valeurs est plus grave, insidueuse, mais autrement plus importante, c'est elle qui fait que de plus en plus de jeunes cèdent au désespoir, au Binge Drinking et à totue autre pratique mortifère. Sans espoir d'avenir, sans valeurs qui sont la colonne vertébrale de notre mental, les gens s'effondrent.

    Je crois cependant, que par le biais des familles qui "tiennent" et noyaux sociaux, nous pouvons nous relever, ce sera dur, il faudra payer nos dettes, mais on laissera un avenir à nos enfants, qui auront toujour, en prime, les mêmes paysages fabuleux à comtempler.

    Profites de tes loulous, les vrais trésors de la vie, ce sont eux.

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    1. Lady, pour la lutte, je vous laisse faire. J'ai déjà donné, et aujourd'hui je n'ai plus envie.

      Pour le gouvernement, je refuse de politiser. Je ne pense pas qu'aujourd'hui un gouvernement de droite républicaine (Sarkozy, c'était le candidat) aurait fait mieux. Sans doute aurions nous eu un pouvoir plus digne et plus ferme sur certaines valeurs. Mais le résultat n'aurait guère été différent.

      Oui, je profite des miens et de ce que j'aime. Le reste...

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  3. FalconHill, vous avez raison, un gouvernement de droite aurait fait exactement la même chose.

    Le fait est qu'en France, aujourd'hui, seul ceux qui sont violents sont écoutés et même considérés. Nous ne sommes donc plus en démocratie.

    L'oligarchie au pouvoir préfère céder aux fascistes d'extrême gauche que de faire appliquer la démocratie.

    Les prochaines élections risquent de faire mal...

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    1. Je ne suis pas d'accord avec l'affirmation "nous ne sommes plus en démocratie", car c'est quand même le peuple qui a le dernier mot. Les violents sont écoutés car le pouvoir est faible.

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    2. Le peuple à voté pour des représentants qui ont voté pour une retenu d'eau... Finalement la retenu d'eau ne sera pas faite parce qu'une ultra minorité balance des cocktails Molotov sur la police... Décision prise sans l'avis du peuple et contre l'avis de ses représentants...

      Je ne vois pas très bien ou est la démocratie la dedans...

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    3. Quand les représentants élus du peuple ne sont pas écoutés (pue importe la "qualité" de ces représentants) et quand c'est finalement une ultra-minorité ultra violente qui fait ce qu'elle veut, c'est un déni de démocratie.

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    4. Un déni de démocratie sans doute. Mais on ne peut pas dire que nous ne sommes pas en démocratie.

      On a un pouvoir faible, c'est sur.

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    5. Un pouvoir faible, et une représentativité presque inexistante.

      Quand on voit que ce sont les "partenaires sociaux", absolument pas représentatifs qui décident pour nous, ou est la démocratie ?
      Quand on a un président tellement bas dans les sondages que sa légitimité peut être contestée et qu'il ne demande pas son avis au peuple (referendum), ou est la démocratie ?
      Et j'en passe et des meilleures.

      Je ne dis pas, comme certains débiles, que nous sommes en dictature, mais question démocratie, nous sommes un très très mauvais exemple...

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    6. Skandal, au final nous sommes d'accords.

      Y compris sur ces idiots qui parlent de dictature, et qui manquent sérieusement de dignité dans cette outrance là.

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    7. :) Ils sont au moins aussi cons que les semi-débile qui accusent Willy Sagnol de Racisme.

      Dorham, en commentaire chez Nicolas, a parfaitement raison !!

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    8. Skandal, si tu réponds pendant que j'écris le nouveau billet :-)))

      (et oui, j'ai aussi dis ce que je pensais du très bon commentaire de Dorham, qui pue le bon sens)

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