jeudi 31 décembre 2015

2015 en 12 billets : ma rétrospectives de blog

Tous les ans, je termine l’année par un passage sur  mes statistiques de blogs. D’habitude sur  Google Analytics. Cette année, j’ai pris les classements de Blogger qui donne le nombre de vue des pages.
Voir les billets les plus lus de l’année, via les statistiques. Ça donne un éclairage, qui vaut ce qu’il vaut. Mais je trouve que ces billets montrent finalement assez bien ce qu’a été cette année : forte activité en Janvier et en Novembre. Au rythme des attentats.

Finalement, les élections cantonales et régionales n’ont eu, suivant cette lecture, que peu d’écho. Finalement aussi les billets que je pensais auraient eu de l’écho n’en ont pas eu tant que ça.
Bloguer reste une école de l’humilité : le billet sur lequel on mettra le plus d’énergie restera modeste. Et le billet qu’on aura fait en 30 secondes en collant une connerie ou un nichon fera de l’audience.
Quand je pense à ceux qui lancent des « appels » sur leur blog, des consignes de vote ou qui prétendent appeler à la réflexion ou l’indignation en donnant des leçons, ils m’amusent… Nous ne sommes rien. Restons humbles…

Malgré une sorte de dégout (légitime) qui m’a accompagné toute l’année, j’aurais beaucoup blogué. Un peu comme l’alcoolique qui promet qu’il ne reboira plus jamais, mais qui se siffle la moitié d’une bouteille de vin tous les soirs après l’apéro.

Retour sur mon année de blog, avec les 12 billets (+2) les plus lus…


1 – Rions avec Jawad (2015-11)
Mon billet qui a eu le plus de vue est finalement comme un symbole. Un authentique connard qui passe pour un con, dont on se moque et dont on rigole. 
Rigoler de l’horreur. Finalement le rire est le meilleur des médicaments…


2 – Le consultant qui débute (2015-02)
J’avais réagi à un très beau billet de Nicolas, qui m’avait évoqué plein de choses. J’ai été surpris de le voir en deuxième position. Comme quoi souvent les billets les plus simples sont les plus lus.


Il me semble que ce billet n’avait pas eu de commentaires, mais c’est pour moi un des billets les plus importants. Le témoignage d’un ancien maire de gauche, qui explique que le préfet lui avait demandé de fermer les yeux sur le port de la burka. Pour « ne pas froisser », « ne pas provoquer ».

J’ai l’impression que tout ce qu’on vit part aussi de là. D’une complaisance vis-à-vis d’un islam qui dépasse les bornes, et le cadre de la loi. On accepte à Marseille que des « jeunes » tabassent des policiers en plein ramadan après qu’ils aient fait leur boulot. On accepte qu’un ancien chef du culte musulman français parle de transformer des églises en mosquée. On se couche face à une minorité, sous prétexte de « tolérance » et d’acceptation d’une différence.
Et on va jusqu'à une lâche flatterie. Ici un tweet avec coup de léchouille sur le coup du respect (Cazeneuve), là une grande fête pour la fin du Ramadan (mairie de Paris), sans oublier des communiqués de presse (Elysée, Parti Socialiste, Cambadelis) pour souhaiter des bonnes fêtes religieuses à cette religion. Complaisance et flatterie électorale communautaire. Servilité sous des bonnes intentions. 

Qui s'accompagne d'yeux clos sur des choses inacceptables. En tous cas non permis par la loi d’une République qui s’est couchée devant une religion. 
Non sans montrer les muscles devant une crèche de Noel qui menacerait le « vivre ensemble »…


Je trouve tout ça d’une gravité sans nom.


4 – 50 nuances de conneries (2015-02)
Je parlais de ces billets qu’on écrit en même pas une minutes… Je ne me souvenais plus de celui là. En tous cas, le revoir m’a bien amusé. J’ai bien aimé le « 50 nuances d’immigrés », et le bariolés « 50 nuances de gays ».


5 – Récré A2 et Cabu (2015-01)
Je pense que nous nous souviendrons tous du jour où on a appris la fusillade de Charlie Hebdo. Je rentrais de la cantine, avec le portable laissé sur mon bureau comme habituellement quand je mange. J’ai appris tout ça…
Puis est tombé le push informant des premiers morts. Dans mon souvenir, les deux premiers étaient Wolinski et Cabu.

Une des premières réactions que j’ai entendu à la machine à café était celle là : « ils ont tué Cabu ». Entre autre, parce que pour les fins de trentenaire, c’était Récré A2, les débuts de Dorothée. Ils nous ont tué notre enfance ces salopards.

J’allais ajouté « au nom de leur Dieu et de leur prophète de *** bip *** », mais je me souviens qu’un des mots (ou maux) de cette année est cette interdiction de faire des amalgames. Pas sur tout le monde, on peut insulter le Corse ou le blanc de plus de 50 ans. Mais sur d’autres, non.


Une connerie post attentat de Janvier.


Un très joli billet dont je me souvenais plus. Je pense qu’il a du « profiter » des billets post tuerie de Charlie Hebdo. Mais je suis content de le revoir.


Et pourtant si, ils ont gagné.

Nous avons eu une année délirante, où des représentants des musulmans et des défenseurs de l’islam ont proféré sans honte : « il est plus grave d’insulter l’islam que d’égorger quelqu’un ».
Nous avons eu une année où un haut responsable a indiqué qu’il prônait la transformation d’églises en mosquée (symbole terrifiant), avant de se faire inviter en grande pompe à la mairie de Paris pour fêter la fin du ramadan.

Nous avons eu année où des festivals et des cérémonies ont été annulées pour ne « pas froisser les sensibilités religieuses » de certains. Une année où le ministre de l’intérieur s’est senti obligé de se fendre d’un tweet de « respect » pour les musulmans qui avaient « gardé » l’entrée d’une église pendant une messe. Où l’indignation était sélective en Corse : un seul racisme était montré du doigt. L’autre, qui s’était accompagnée de violences physiques, a été ignoré par le premier ministre et les médias.
Une année où les responsables politiques ont lustré et flatté jusqu’en n’en plus finir une religion, une communauté.

J’avais peur en début de cette année. A la fin je me dis qu’ils ont peut être gagné. Et que la République et la France a perdu.


9 – Rions encore avec Jawad (2015-11)
Ce salopard nous aura bien fait rire…


A un moment cet été, le Garde des Sceaux eu l’idée de dépénaliser la conduite sans permis. Garde des sceaux qui incarne une tendance politique très complaisante vis-à-vis d'une certaine délinquance. 
Pas de tous les délinquants : le salarié qui dépasse la vitesse autorisée de 1 km/h pour se rendre à son boulot sera montré du doigt. Et j'ai entendu une certaine gauche qui disait qu'il fallait retirer plutôt la nationalité française aux exilés fiscaux ou à ceux qui fraudaient (patron ou cadre hein, pas la "France d'en bas")


Un morceau de vie comme j’ai bien aimé en écrire cette année… Souvent avec l’iPad sur les genoux, les enfants qui jouent ou qui mangent, la télé en fond sonore et une bière dans le verre… J’ai aimé.


Nous avons vraiment eu une année où les digues sont complètement tombées. Les médias se sont déchainés trois jours durant sur ce prétendu « racisme corse » qui s’exprimerait ouvertement. Quelques semaines avant, un salon officiel a donné la parole à un islam effrayant. Qui pouvait s’exprimer de manière solennelle et tout à fait normale…
La période était moins vide en actualité : les médias en ont peu parlé...


J’en rajoute deux de billets, car ils ont eu aussi par mal de vues. Et je trouve les sujets intéressants.

Fait divers cet été. Des enfants qui saccagent l’école d’enfants encore plus jeune. Le pire est qu’on a quand même trouvé des âmes pures et belles pour les excuser… Quant aux parents surtout ne rien dire.


Cas pratique d’une élection. Extrême droite contre droite extrême. Et dans ces cantons qui ne sont pas des repaires de crânes rasés ou d’abrutis sans diplômes ni intelligence, ces partis-là dépassent approchent les 70%.
Peut-être changer notre manière de voir la politique. Et d’arrêter surtout de mépriser les électeurs…

Voilà, c’était un long billet (je change de couleur tiens). Mon dernier de l’année sans doute. Pas mal de sujet, dont nous aurons l’occasion de discuter et de débattre cette année.
Je l’espère avec respect et calme, et surtout du sang froid. Cela va être important. On peut être en désaccord et ferme sur ses positions. Ce n’est pas pour autant la peine de moquer ou d’insulter la personne en face.


En tous cas ce n’est pas comme ça que j’ai l’habitude de faire, et cela continuera en 2016…

Petite pensée pour finir à des gens que j'aime bien, même si nous ne sommes pas toujours d'accord. Nicolas bien sur, mon ami HomerFCB, l'Hérétique (même s'il est impossible de commenter sur son blog à cause de son troll, et c'est bien dommage car ces billets sont vraiment bien), le Parisien Libéral, le raleur, Vall le Nain, David, Amy, et tous ceux qui sont venus poster des commentaires et échanger, comme le copain Pierrot13, Bob, Skandal, Estelle, Pecky et pleins que j'oublie sans doute.
Et une pensée pour Guy aussi, parce qu'il reste un de ceux qui m'ont donné envie de bloguer. Et que j'aime beaucoup cet homme.

A l'année prochaine...

mardi 29 décembre 2015

Nuit de décembre (douce nuit...)

Nuit dans mon village forézien de Saint Hilaire Cusson la Valmitte. Nuit de fin de décembre, vers 18h30, avant un whisky près de la cheminée. Il fait froid, même si les chaînes infos hurlent sur la douceur en France.

Les photos sont prises avec l'iPhone ou avec un appareil photo plus classique. On voit moins de points sur la première photo peut être ?

J'ai aimé ce sapin de Noël. J'ai aimé ces villages dans le Forez qui ont fêté Noël. Un Noël d'inspiration chrétienne, sans honte de ses racines, nos racines. 

C'est aussi très joli un village la nuit. Très joli et tres doux...


Pas d'amalgames surtout... (qu'ils nous disaient)

Un des slogans de 2015 aura été « pas d’amalgames ».

En cette fin de 2015, ce mantra explose. Pendant tout le weekend, les chaines informations et les médias auront posé cette question « les corses sont-ils racistes ? ». Des sociologues spécialisés sur le « racisme en Corse » auront été mis à contribution. Des débats, pleins de débats…

A côté de ça, l’aiguille du « pas d’amalgame » aura été plantée bien profond dans la veine. Mais le « pas d’amalgame » est comme l’indignation, il est sélectif.
Le président du Conseil Français du Culte Musulman s’indignait sur BFM TV : « L'amalgame entre le guet-apens d'Ajaccio et les musulmans est insupportable ». Il a raison. Mais l’amalgame entre Corses et racistes, est-il davantage supportable ? Cet amalgame est notamment fait sur la même chaine BFM TV, qui pose la question dans des sujets.

Poser la question « est-ce que l’islam tue » est scandaleux. Se demander la nature d’un musulman n’est pas imaginable. C’est du racisme, on fait de l’amalgame. C’est péché.
Par contre, se demander si un Corse est un enculé de raciste, c’est normal. C’est éditorial. Certains diront même « c’est républicain ». Si on tire la corde un peu plus, ces mêmes gens nous diront que tabasser des pompiers et insulter les Corses, c’est « une incivilité ». Rien de bien grave.
Quant à traiter ces pompiers de « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n'êtes pas chez vous ici! », ce n’est surement pas choquant ! D’ailleurs, ce n’est pas sur ça que le gouvernement ou le Parti Socialiste (via son twitter) s’est indigné.

Nous nageons en plein délire. Nous continuerons à le payer très cher… Mais en attendant, ne faisons pas d’amalgame.
Et continuons d’insulter et de stigmatiser le corse, ou d’une manière générale l’homme blanc, en plus s’il a plus de 50 ans… On a le droit.


(au fait, l’actualité locale nous annonce que des crèches de Noel ont été incendiées ici, et … Pas d’indignation officielle ?) 

lundi 28 décembre 2015

Matin glacial dans le Forez

Les informations montraient hier en boucle l'hiver printanier (aussi la Corse raciste, oubliant sciemment les racistes ayant insulté avant Corses et République...). Il faisait chaud...

Pourtant ce matin le thermomètre était glacé. Le mercure ne dépassant pas le zéro. Cela donnait des jolis paysages.
Comme toujours et comme à chaque saison la nature aux portes de l'Auvergne est chouette...



Ne pas oublier que nous sommes en hiver, malgré le flot d'informations qui semble nous informer du contraire.

Ne pas oublier non plus qu'il n'y a pas qu'un seul racisme, en Corse ou ailleurs. Mais le racisme sélectif est malheureusement une plaie de notre époque, ainsi que l'instrumentalisation de celui ci...

dimanche 27 décembre 2015

Croix de chemins Instagram

Quelques croix rencontrées ci et là sur des chemins foréziens. Qui témoigne de l'histoire de nos territoires, et de ceux qui l'ont construit.


Ces photos sont prises autour de Saint Hilaire Cusson la Valmitte dans le Forez. 



Cette dernière photo n'est pas une croix, mais une rencontre sympathique 200 km plus bas, à Chateauneuf du Pape. Rencontre avec cette petite statuette qui évoque des souvenirs.

Des marques de notre histoire, et de notre héritage chrétien. Qui me touchent. Et qu'il ne faut pas oublier, ni renier, encore moins mépriser. 

Ce n'est pas méprisable d'être attaché aux racines de mes grands parents et de ceux qui étaient là avant nous...




Noël dans 30 ans ? Fiction cauchemar

Au moment où le pouvoir a snobé Noël et les chrétiens pour préférer « affirmer son respect aux quelques musulmans qui ont gardé une église dans le Nord » (Cazeneuve) ou « s’insurger devant les évènements de Corses » (Valls, pas pour les pompiers ou les gendarmes agressés mais pour la salle de sport- mosquée vandalisé), la lecture d’un article fiction du Point est très intéressant. Ou effrayant, c’est selon.

L’article s’appelle « Joyeuses fêtes – dans 20ans , un Noël cauchemardesque », écrit par Marc Fourny.  Je le recopie intégralement, tant je le trouve, comme le dit le titre, cauchemardesque. Mais je me dis que…

À force de gommer les différences, de multiplier les règlements et d'aplanir les cultures, voilà à quoi pourrait ressembler Noël dans trente ans...  
La famille attablée autour d'un foie gras prometteur, le sapin qui clignote, un feu ronflant dans la cheminée, les santons de Provence au garde-à-vous dans du papier rocher en attendant la naissance du petit Jésus... L'image d'Épinal d'un Noël bientôt révolu ? En exagérant un peu, et avec une pointe d'ironie, on pourrait supposer qu'on n'en est plus très loin, surtout si l'État, qui se mêle de tout sauf de l'essentiel, continue à nous casser les pieds. 
À quoi pourrait bien ressembler Noël dans trente ans en France ? Disparue la crèche, cette manifestation gothique, dangereuse et tendancieuse, au nom de la laïcité et du "vivre ensemble". Même les églises n'oseront plus la dresser sur les parvis pour éviter toute polémique. Seuls les plus fervents catholiques, comme jadis sous la Révolution, oseront perpétuer encore la tradition au fond de leur salon. 
Le sapin ? Il est en plastique, interdiction de couper de vrais arbres, et tout juste toléré : pas d'étoile au sommet, qui pourrait rappeler celle de Bethléem, plus d'anges, ces créatures fantasques issues de textes sacrés, encore moins de guirlandes clignotantes, car les écologistes ont si bien oeuvré qu'il est désormais interdit, pour cause d'économies de bout de chandelle - c'est le cas de le dire -, d'utiliser ces serpentins électriques. Sans compter le sacro-saint principe de précaution qui a été brandi pour éviter tout risque d'incendie.

Et la messe de minuit ? Cela fait belle lurette qu'on la déserte : il n'y a plus un curé à trente kilomètres à la ronde, on ne va pas brûler de l'essence pour aller se geler dans des édifices mal entretenus, faute de moyens et de fidèles. On pourra toujours regarder la cérémonie du Vatican retransmise en direct sur la Toile, car voilà bien longtemps qu'aucune chaîne de France n'a plus l'audace de la programmer sur son antenne. Et pour ceux qui sont adeptes des carillons qui bourdonnent, tant pis : les clochers sont sommés de rester silencieux pour ne pas choquer les autres confessions.

Heureusement, il reste les agapes, ce réveillon qui réveille les papilles et resserre, pour un temps, la famille dispersée. Mais, là encore, tout a changé : le foie gras est désormais interdit, le Sud-Ouest s'est définitivement reconverti dans le chocolat bio, l'État a finalement cédé face au combat mené par les défenseurs de la cause animale. Personne n'ose peler des clémentines et des oranges sur la majeure partie du territoire français depuis qu'on est tenu de manger local sous peine d'amende. Quant à la bûche de Noël, elle n'est plus à la mode : elle avait un côté chrétien dérangeant et rappelait avec trop de perversité l'agonie de nos forêts décimées...
  
Au petit matin, les enfants se précipitent autour d'une cheminée décorative qui ne crépite plus depuis maintenant vingt ans : on n'a plus le droit de faire des feux de bois, trop polluants. Les chorales de circonstance entonnent encore timidement quelques chants, mais surtout pas "Il est né, le divin enfant" ou "Douce Nuit", bien trop clivant, on se reporte à la rigueur sur "Vive le vent" ou "Mon beau sapin". 
La Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois, rebaptisée à la hâte, a revu tout son répertoire et laissé les aubes au vestiaire. Saint Nicolas n'a plus le droit de cité à Strasbourg - un évêque qui distribue des bonbons, ça va pas la tête ? - et le père Noël se fait rarissime : ce vieillard autoritaire finissait par traumatiser les enfants, les psychologues ont fini par avoir sa peau. Sans compter que ses amples vêtements pouvaient cacher une bombe : bien trop dangereux pour un rassemblement, le costume est désormais proscrit dans les lieux publics.

Bref, Noël pourrait ressembler demain à une grande fête collective où seuls subsistent les cadeaux que l'on s'offre avec excitation autour d'une date symbolique, avec le vague souvenir qu'il s'agit d'un anniversaire. De qui déjà ? Chut, dire son prénom, c'est politiquement incorrect. 
Allez, joyeux Noël - pardon, joyeux décembre ! - quand même...

samedi 26 décembre 2015

Noël, joie et triste indifférence

C'est une jolie fête Noël. Les enfants sont heureux. Les maisons décorées. La crèche de la belle-famille est mignonne, le sapin aussi. 

Nous avons mangé et bu. Beaucoup. Trop. Les virages foréziens ont fait mal à mon estomac hier...

A part ca, c'est joli Noël. Quand des chrétiens se font persécutés dans le monde à cause de leur religion, c'est important de le fêter Noël. Je suis de ceux qui ont trouvé les silences de nos dirigeants (Hollande, Valls, le PS aussi) insupportable, surtout en ce moment. Surtout quand des chrétiens se font massacrer. 

Surtout quand l'été précédent, on s'est répandu longuement pour fêter la fin du jeune d'une autre religion. 

J'ai souvent critiqué cette sélectivité. Ce mépris pour les chrétiens, de France et d'ailleurs. Mépris, le mot est juste. J'étais ému hier de lire les moqueries méprisantes de certains (militants) sur Twitter, qui moquait la "catosphère". La moquerie, le mépris... Il n'a pas grand de chose de pire. De plus blessant.
Après, il est facile de s'étonner du vote communautaire. Quand on y contribue fortement, candidat de la race blanche catholique contre les autres... Écœurant, et triste. 

Un Noël que j'ai trouvé à l'image de notre société. Mépris vis à vis de certains. 

Violence vis à vis d'autres. Le vandalisme d'une mosquée à Ajaccio est quelque chose de scandaleux et de condamnable. C'est scandaleux de vandaliser un lieu de culte, de sépulture. De vandaliser une croix ou une chapelle. Une synagogue ou une mosquée.

Mais là encore, il sera inadmissible de minimiser ou de snober la profanation d'un lieu de culte chrétien. Les journaux locaux en relatent toutes les semaines.

Noël heureux chez moi. Mais Noël triste globalement. Parce qu'une société divisée, totalement. Et un mepris blessant pour les chrétiens. L'indifférence...

jeudi 24 décembre 2015

mercredi 23 décembre 2015

Les portes de l'Auvergne en automne Instagram

D'habitude, je poste les photos en Instagram dans mon Grenier du Faucon. Ce soir, non. L'automne est derrière nous, mais je mets quelques Instagram forézien qu'il reste sur mon iPhone.


Le début de l'hiver est quand même bizarre. Il fait chaud. Et demain, c'est Noël...

Billet de pas grand chose du tout.

mardi 22 décembre 2015

Déjà l'hiver et la fin de l'année...

L'automne est passé tellement vite. Sans réellement être là. Il a fait chaud, et les couleurs sangs et or sont vite parties.

Un automne particulier. Du sang, beaucoup. Une élection quelques instants derrière. Et des sentiments bizarres. 
Sur une société qui ne se supporte plus. Sur une classe dirigeante qui ne dirige plus rien. Sinon la construction d'un tas de ruine...

Une année particulière. Qui est en train de se finir, enfin. Et le sentiment que 2016 peut encore être pire. 

Un billet vraiment de rien, un simple soupir après quelques whiskys. Je me dis que je ne suis bon qu'à poster des photos de coucher de soleil ou de promenade en Auvergne ou en Provence. Mais je préfère ça aux insultes qui fusent ci et là.

Je me souviens d'un billet il y a très longtemps, chez mon même copain Nicolas. Début d'année 2013, où on parlait de "respect". Pour moi, le début de la fin du plaisir dans les blogs avait déjà commencé depuis longtemps (campagne présidentielle 2012 déjà irrespirable, en particulier au moment de l'affaire Merah)

J'ai pris la photo il y a pas longtemps. Ce village de Falconette, où je me sens chez moi. J'ai l'impression qu'il symbolise bien cette fin d'année. Une année de merde.
Mais demain peut être encore pire si on se laisse aveugler par la douceur de ce coucher de soleil agréable...

On arrive juste dans l'hiver. Pourtant j'ai l'impression d'être déjà épuisé.

Nous devons vraiment redresser le truc. Et je crois que nous (je m'inclus dans le "nous") avons une responsabilité écrasante dans ce bouzin...
Parce que nos élites et nos têtes à l'Elysée et ailleurs, je n'y crois pas une seule seconde. Je pense que ce n'est pas leur intérêt de faire mieux qu'un tas de ruines...

(photos prises à Saint Hilaire Cusson la Valmitte... J'y passe la fin de l'année, je vous accueillerai volontiers, mais il faut le trouver ce coin délicieusement perdu...)

dimanche 20 décembre 2015

Morceau de vie de famille : Chien et chat Instagram

Petit chat squattait notre jardin, et presque notre maison. 
Malgré mon allergie des chats, je l'aimais bien petit chat. Il a animé notre printemps, notre été, et le debut de l'automne.

Les bébés l'adoraient


Et puis Galia, chienne des beaux parents, est arrivée en Octobre pour un week-end. Chez elle : Galia est chez elle chez nous. 
Les bébés l'adorent aussi, elle est née 6 mois avant bébé 1 (bébé Faucon). Ils sont frère et sœur.

Sauf que Galia. C'est un chien. Sur cette photo, elle dort. Mais c'est un Shiba Inu. Un chien japonais. Ce n'est pas un chien chasseur, c'est un chien Ninja.
Alors un chat qui vient sur son territoire...

Cela fait deux mois que nous n'avons plus de nouvelles de petit chat. Mes enfants le demandent, surtout bébé 2 : "lé pù châââ ?"... Et je le vois partir à la porte fenêtre hurler "châââ !!!"
Bébé Faucon croit encore au père Noël. Mais sa logique est plus dure : "Galia a du le manger petit chat :-( "

La vérité est sans doute entre les deux...

Une histoire de famille. De ma famille. On est loin des conneries chez les républicains ou chez les amis du Presdient, mais mes histoires de famille sont aussi pas mal.

Sinon j'ai encore mal au genou...


samedi 19 décembre 2015

Bière d'avant Noël

Ambiance d'un samedi soir avant Noël. La Leffe Royale de Noël est divine...

Cette photo est mieux que celle de la plaie sur mon genou. Un point ce matin, suite à un accident en allant courir... Un panneau de signalisation coupé à hauteur de genou, je ne l'ai pas vu, et bing le genou.
Ça fait trés mal... Et c'est pas beau à voir... J'espère que ça ne vas pas trop l'handicaper pour ces fêtes...

A part ça rien...

mercredi 16 décembre 2015

De l'indignation à l'acclamation

Je suis en désaccord avec le premier ministre Manuel Valls sur la minimisation faite hier à l’Assemblée Nationale sur les propos haineux de Claude Bartolone. Accuser la candidate de la droite républicaine d’être « la candidate de la race blanche » n’est pas « une polémique absurde et répétée ».
Attiser les haines raciales pour conquérir des votes communautaires quand on est le 4eme personnage de l’état, et s’en émouvoir, ce n’est pas absurde. Manuel Valls eu été, à d’autres moments, beaucoup plus inspiré quand il défendait les valeurs républicaines…

Que Claude Bartolone ait été confirmé par acclamation par le groupe socialiste a quelque chose de gênant, de dérangeant.
Le Président Hollande avait pourtant fait cette déclaration condamnant tous les racismes : « la République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau. Elle ne reconnaît pas de communautés. Elle ne connaît que des citoyens, libres et égaux en droit. Et ce n'est pas négociable ». Je sais que la parole présidentielle n’a plus tellement de crédibilité. Mais quand même, ce n’est pas rien.

La République ne connaît pas de races ou de couleurs. Le groupe majoritaire confirme à la tête de son Assemblée quelqu’un qui a visiblement du mal avec ces notions basiques de la République. Ce n’est pas une polémique absurde, mais quelque chose de grave…
« Ce n’est pas négociable » dit le Président de la République. Que cela le devienne en fonction de la couleur politique est plus dérangeant. Ce n’est jamais absurde de discuter et débattre de la sélectivité des indignations…

Manuel Valls a tort de parler de « polémique absurde ». Cette phrase de Bartolone et la manière dont les socialistes ont absout un des leurs restera une trace politique forte. Nous en reparlerons sans doute longtemps. Elle marque pour moi une « gauche décomplexée » qui peut être inquiétante sur bien des aspects.
Elle laisse en tous cas la porte ouverte à d’autres débordements. Si celui qui taxe l’autre d’être le candidat de la race blanche est acclamé par son camp, que se passera t-il pour celui qui accusera le camp d’en face d’être « le candidat de la race d’une autre couleur » ? On lui fera une ola ?

Nous étions dans la phase d’indignation il y a quelques semaines, quand Nadine Morano avait prononcé sa célèbre phrase sur le pays de race blanche. D’où la déclaration présidentielle.

Nous sommes passés de l’indignation à l’acclamation. C’est stupéfiant. Un peu inquiétant aussi… En tous cas loin d’être une polémique absurde dont on peut se débarrasser d'une phrase dédaigneuse et méprisante…

lundi 14 décembre 2015

Lendemain d'élection

La France entière (ou un peu moins) demandant mon analyse de l’élection, voici mon billet d’après-élection. Des points jetés sur ma page Word et sur mon blog comme elles me viennent.


Pas de vainqueurs, que des vaincus. Le candidat de droite a été élu en PACA, en NPDC ou en ACAL (c’est laid ces sigles) avec les voix de la gauche. C’est le FN qui a perdu. En Bourgogne ou dans le Centre, c’est comme le Top 14 de Rugby, où le 6eme peut être champion de France. Ceux sont les troisièmes qui ont gagné, grace au maintien du FN. Là, c’est la droite qui a perdu.
Donc dans un cas, la droite a gagné grâce à la gauche. Dans l’autre, la gauche grâce au FN. Bon…

Enfin, non quand même. Morin, Pecresse, Wauquiez, Retailleau, Delga, Le Drian ou Rousset sont quand même des vrais vainqueurs quand même.

La défaite de la gauche décomplexée (mais…)
La victoire de Valérie Pécresse m’a vraiment ravi hier soir (et soulagé). Peut-être parce que je fais partie de « la race blanche » (avec en plus des enfants blonds aux yeux bleus, j’ai honte…) et que je souhaitais, de fait, la victoire de ma candidate ? Peut-être aussi car j’ai trouvé la campagne de Bartolone ordurière et abjecte, n’ayant honte de rien, jusqu’à instrumentaliser les attentats pour servir sa cause.
Mais ce qui m’inquiète, c’est que sur ce scrutin la gauche a montré qu’elle n’aurait peur de rien. Ni d’avoir trafiqué les régions pour limiter la casse, ni de faire appel aux voix de Lutte Ouvrière pour gagner par exemple. Et comme on l’a vu en Ile de France, ne pas avoir peur de lancer des appels aux votes communautaristes, et faire preuve de machisme et de racisme. Demain, ça ira jusqu’où ?

J’ai un peu peur de 2017… Un premier ministre parlait de risque de guerre civile, il n’a peut-être pas tort.


Instrumentaliser le FN. Un des enseignements de cette élection, c’est que l’instrumentalisation du FN peut rapporter gros. Il faut donc que François Hollande arrive deuxième et face à Marine Le Pen pour rester en place. Les choses sont claires. Je partageais l’avis de Bruno Lemaire quand il soupçonnait François Hollande et le PS de chercher sciemment à avoir un FN fort.
Je crains l’ambiance d’ici à 2017… Et comme j’avais dit la semaine dernière, j’ai peur que Michel Houellebecque ne passe pour un voyant…


Instrumentaliser le calendrier, les élections… En allant un peu plus loin, ces élections resteront un modèle pour les cours de sciences politiques, option « le cynisme en politique ». Nous avons eu en vrac une refonte des cartes électorales, plusieurs changements du calendrier politique (les élections auraient dû avoir lieu en 2014, puis en mars 2015, puis en décembre…). Et le fin du fin, positionnement des élections au moment de la Cop 21. Chapeau.


Publicité politique en veille de deuxième tour.  Le hasard faisait bien les choses, le monde a été sauvé une veille de deuxième tour d’élection. Outre la pause football et tirage au sort de l’Euro, le samedi aura offert une tribune merveilleuse à François Hollande et Laurent Fabius, qui étaient les stars des chaines informations… Du jamais vu de l’histoire des élections en France.
Enfin, heureusement que la Cop21 ait attendu la fin du tirage au sort de l’Euro pour se mettre d’accord, on n’aurait pas entendu le discours de clôture de Laurent Fabius (qui a été très bon soit dit en passant : c’est un homme d’état Laurent Fabius).

J’en profite pour faire deux propositions politiques. En terminer avec cette règle d’une campagne qui s’arrête le vendredi à 23h59. Personne ne la respecte.
Et supprimer cette interdiction de publication des résultats avant 20 heures. Oui, ça donne un moment sympa de voir les résultats qui tombent à 20 heures. Mais hier soir, à 19h30, j’étais sur les sites belges pour savoir les scores (parce que j’avoue, je n’ai pas tenu). C’est grotesque le faux suspense dispensé par les présentateurs télés qui sont au courant de tout.


Est-ce une vraie victoire les défaites du Front National ? Je me suis posé la question ce matin… Mais cette mobilisation « contre » quelque chose (et non pas pour), est-ce un bon signal ? D’une manière générale, est-ce un bon signal le fait qu’un parti qui fait 30-35% n’ait que deux élus à l’assemblée nationale ? J’ai l’impression que la classe politique s’est félicitée hier de quelque chose qui mériterait peut-être davantage de retenue, de réflexion…


Le cumul sélectif est donc autorisé, selon qui l’on est. Souvenir d’une charte gouvernementale en Juin 2012, à l’époque où le changement c’était maintenant (avant Cahuzac et tout ça). Epoque où le cumul était interdit quand on était ministre. Mais quand on s’appelle Le Drian, c’est autre chose.
Finalement, selon que vous serez puissant ou misérable, les règles seront différentes. La parole politique (en particulier la présidentielle) aura encore passé une soirée bizarre
  
Sarkozy, Bartolone… En tant qu’électeur de droite, je souhaite que le parti majoritaire de droite appelle son président à cesser toutes affaires courantes. Le risque est grand que Hollande et les socialistes gagnent à nouveau en 2017, et c’est à la droite républicaine et au centre de s’organiser pour que cela n’arrive pas. Des élections imperdables qui se perdent, il y en a pleins les livres d’histoire. Je crois que ça serait dramatique pour le pays que la droite perde 2017.
Pour cela, je pense qu’il faut que Sarkozy soit démis de ses fonctions, et qu’il ne soit pas candidat en 2017. Sarkozy est un repoussoir pour les électeurs. Les militants ne sont pas les électeurs, et ceux sont les électeurs qu’il faut convaincre. Pas le militant fondamentaliste convaincu.

De même, il faut que Bartolone soit démis de ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale. Avec les leçons qu’a donné le Parti Socialiste, il est inconcevable que Valls ou Cambadelis continuent à soutenir Claude Bartolone. Qui ne peut plus être le président d’une assemblée républicaine.

Le front républicain n’existe plus.  Malgré Bertrand et Estrosi. Quand la gauche fait alliance avec les extrémistes de gauche (jusqu’à appeler Lutte Ouvrière à la rescousse comme en Bourgogne – Franche Comté), et fait des campagnes du niveau de celle de Bartolone, c’est que nous sommes passés à autre chose. Je sais bien que le chef du Parti Socialiste est un ancien d’extrême gauche, mais quand même…


Médiocrité d’ensemble de la classe politique. J’ai écouté les discours et réactions hier soir jusqu’à 21h30. J’ai trouvé cela médiocre. J’ai trouvé Valls, Cambadelis et Sarkozy nuls. A côté de la plaque. Même par quelques cotés inquiétants. J’ai trouvé Juppé aussi assez hors sujet. Et dans l’ensemble, aucun ne m’a semblé vraiment à la hauteur…
Il n’y a que Xavier Bertrand que j’ai trouvé bien hier soir. Digne. « A la hauteur ». C’est assez peu…

Finalement, je suis allé voter hier. Et je me suis même intéressé très fortement aux résultats la soirée avançant… Peut-être que j’aime la politique en fait, même si son personnel et ses militants m’écœurent tous les jours un peu plus…

(promenade en région encore. Dans l'ordre : Toulouse, Sète, Béziers, le Pic Saint Loup, Saint Gilles, Quézac, Carcassonne. Ma région est grande, mais jolie)

dimanche 13 décembre 2015

Mon bébé est un artiste

Au Noël du boulot de Falconette, bébé Faucon a reçu du papa Noël un joli coffret de peinture. Cette après-midi, il s'est bien amusé avec sa maman. Ca a donné des trucs que j'ai trouvé apaisants, et jolis...

Il y a un an, ses bonhommes étaient un peu plus bizarres...


A part ca cette campagne électorale aura été abjecte. Même aujourd'hui, bureau de vote hors grandes villes fermés, mon Twitter reste ordurier, sectaire, injurieux... Je ne sais pas si seul le FN sera la cause de une "guerre civile" en France, mais le pays va mal... Ça sera long d'ici Mai 2017... 

Le monde est peut être sauvé depuis hier soir. Mais je ne sais pas comment être optimiste.


vendredi 11 décembre 2015

Aller voter dimanche ?

C’est une question que je me pose. 
La semaine dernière, je m’imposais d’aller voter. Ce vendredi, je ne sais pas. L’abstention est une possibilité. Autant une facilité qu’un message politique. Cette campagne d’entre-deux tours m’aura écœuré. L’exprimer par le dédain est une possibilité.

Quelques points jetés rapidement sur ce billet, qui sera décousu. Mais toutes mes pensées politiques sont décousues, en cette fin de mandat présidentiel dont je crains l’issue…


Ma région. Je sentais mal le score pour la liste de droite républicaine, je l’avais écrit. Son maintien permettra l’élection de la liste de gauche dans ma région. En ce sens et selon la grille de lecture rabâchée en ce moment, le maintien de Reynié est « républicain ».
Même si j'aurais préféré son retrait. Aussi pour la posture symbolique. 

Pour autant, comme je l’ai déjà écrit, je ne voterai pas pour la liste de gauche. Cette dernière s’est ouverte aux verts et à la gauche de la gauche. Je ne juge pas ces gens plus vertueux et fréquentable politiquement que la liste du Front National. Puisque aujourd’hui les débats sont fait en fonction de l’idée que l’on se fait des prétendues vertus et respectabilités politiques d’un tel ou d’un tel, chacun se positionnera en conscience.
Je ne parle pas de la campagne globale de la gauche, illustré par Claude Bartolone dont j'ai hier exprimé le dégoût qui m'a été inspiré...


Au niveau national, je réitère mon opinion sur des listes de gauche qui accueillent en son sein des gens des Verts, du Front de Gauche et du Parti de Gauche.
J’ai lu par exemple que la tête de liste socialiste en Bourgogne – Franche Comté, qui se maintient en troisième position (avec la possibilité de faire passer le FN), considère la gauche majoritaire chez elle. Aussi car elle ajoute aux voix de la gauche celle de Lutte Ouvrière. Pour moi, ce mouvement politique (que certains considèrent comme une secte) n’a pas sa place sur l’échiquier républicain.

Je vois aussi que dans les Pays de Loire, le Parti Socialiste s’unit avec des Verts qui soutiennent les délinquants et squatteurs de Notre-Dame-des-Landes. On ne rappellera pas les scènes de guérillas urbaines de cette extrême gauche à Nantes, à Toulouse, dernièrement à Paris. Je vois qu’en plus l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est un point de l’accord entre socialiste et les Verts. Pour moi, NDDL devait être un symbole de la République, et de la défense de certaines de ses valeurs.
Il est en passe d’être bradé sur l’autel de quelques postes d’élus. Ne parlons donc plus de Front Républicain quand on fait alliance, en Ile de France ou ailleurs dans le pays, avec la vitrine politique respectable des casseurs de Toulouse, Nantes ou de Paris, avec les amis de Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon.

Que dans le Grand Est le candidat socialiste se maintienne et contribue à faire élire le numéro 2 du Front National n’est finalement que logique. Si je voulais faire du mauvais esprit et un humour douteux, je dirais que ce n’est pas la première fois que la gauche contribue à mettre l’extrême droite au pouvoir en Alsace – Lorraine (mais comme je n’ai pas trop envie d’écrire).
Je partageais l’avis de Bruno Le Maire quand il avait dit qu’il soupçonnait François Hollande et le Parti Socialiste de faire monter délibérément le Front National. Mais après tout c’est son droit, c’est le droit du Parti Socialiste. Le cynisme en politique n’est pas interdit par la constitution.

Et sur un champ de ruine, une réélection peut être très possible. Cela risque juste de faire passer Michel Houellebecque pour un Nostradamus des temps modernes (mais là encore, ça ne me fait pas trop rigoler).  


Nicolas Sarkozy sera bien inspiré de démissionner de la tête de la droite républicaine et de se retirer de la vie politique si le résultat des élections de dimanche confirme la défaite de LR. Si l’Ile de France, le Nord, PACA, le Grand Est et Rhône-Alpes-Auvergne est perdu (en plus du Centre et de la Normandie), faudra arrêter le massacre. Malheureusement (aussi pour la France), ce scénario est possible.
Jean-Christophe Cambadelis devrait aussi dégager. Mais quelque part sa stratégie de faire campagne uniquement par rapport (et au final en faveur) du Front National aura quelque part réussi… Comme un Harlem Désir à son époque, il pourrait être promu au gouvernement…

Comme je disais cette semaine à ma copine conseillère départementale (socialiste), je suis heureux de ne plus être impliqué dans la politique. De ne plus être élu. D’être un simple citoyen. Militant, définitivement, je ne le suis plus. Par contre, écrire me fait encore un peu du bien. Plus efficace personnellement qu’un Deroxat.
Sinon quand même c’est loin des bords du Rhône Toulouse. Et elle est encore loin la fin de ce mandat présidentiel, qui aura fait vraiment du mal au pays et à la société.
Par contre, c’est bientôt Noël et la fin de l’année. Et ça, c’est bien…


(Jolies photos sur ce moins joli billet. Toulouse par deux fois, Mende et Uzes. La Région est large, sans doute trop. Mais belle).