mardi 18 avril 2017

Le successeur

Je viens de réentendre sur mon iPhone une chanson de Michel Sardou que j’avais oublié. Elle s’appelle « le Successeur ».

Dur de ne pas voir l’image de Macron en écoutant ces paroles… Aussi quand on lit les petites tambouilles électorales du PS, qui va peut être gagner une élection ingagnable il y a peu… (comme quoi les miracles… c’est Pâques).

Une chanson que j’aimais beaucoup quand j’étais enfant, et que je n’avais plus entendu depuis longtemps… (depuis que j’ai 128 Go sur mon iPhone, je remets et réentends des vieux albums).

Les paroles sont belles aussi. Elles peuvent se lire sans la musique.

Il vient d'entrer en scène
Dans mon costume de scène.
Il n'a rien à  m'envier :
Il n'a même pas salué.
J'm'entends encore lui dire
La manière de sourire,
La façon d'arriver,
Gladiateur sacrifié.
Il commence sa chanson
Et j'reconnais l'intro.
C'est ma première leçon :
D'la rigueur, mais pas trop.
Pour sa première rengaine,
Il parle avec les mots
D'une jungle africaine,
De l'adieu d'un bateau.
 Et il est jeune, il est bon, il est beau.
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
Quand il parle d'une femme,
Elle ressemble à  la mienne.
Dans le bleu de ses larmes,
Je me fais de la peine.
Il joue avec mesure
De la mélancolie,
Des passions, des blessures,
Sur le fil de ma vie.
 Et il est jeune, il est bon, il est beau.
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
 Il s'arrête, un silence
Et le public délire.
Sur une histoire d'amour,
Il enchaîne à  plaisir.
Il connaît mes images.
Il sait les colorier.
Il accroche un nuage
Que je lui ai soufflé.
 Il finit, dans sa loge,
Sonné comme un boxeur.
Quand quelqu'un l'interroge,
Il répond :
"Tout à l'heure..."
Et puis il m'aperçoit,
il m'embrasse, il m'étreint,
Est-ce que c'est bien ma voix
que j'entends pour lui dire
Qu'il a raison,
D'être jeune, d'être bon,
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
Qu'il a raison,
D'être jeune, d'être bon,
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !

Le reste, c’est de la politique.


4 commentaires:

  1. Le PS ne va rien gagner avec Macron. Même Juppé va voter Macron si Fillon s'enterre avec Sens Commun. Il l'a dit. L'enjeu n'est plus entre la droite et la gauche. D'ailleurs je vais voter pour type qualifié de droite par mon camp.

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  2. Je t'invite à écouter sur YouTube la chanson "l'homme providentiel" des Mauvaises Langues. La aussi du texte indémodable et particulièrement d'actualité. 😀
    Tu m'en diras des nouvelles.
    Quant à moi, je reste indécis. Si j'elimine par défaut les voyous... Il ne reste plus grand chose. Moi qui accentué mes décisions sur la reprise économique par la diminution du chômage, les programmes ne me conviennent pas...

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    1. Non les choix sont difficiles à faire.

      Par contre cette fin de campagne me gonfle de part l'argumentation de certains, qui commencent à nous jouer "le bien contre le mal", le moral contre l'immoral. Cette campagne aura été abjecte jusqu'au bout, et fait suite à un mandat qui aura fait du mal à la politique et à la république. C'est dommage.

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