dimanche 17 décembre 2017

France rance et insoumise

Les déclarations de la bande à Mélenchon la semaine dernière suite à l'immense et bel hommage du peuple et du pays à Johnny Hallyday étaient rances et misérables. 
D'un côté, une France pleine d'amour et de compassion, qui avait envie de célébrer Johnny Hallyday. Une France belle, unie, triste mais fraternelle. De l'autre, une France Insoumise mesquine et recroquevillée sur elle même, dans sa jalousie et sa haine de tout. Avec l'envie de polémiquer sur tout et sur rien. Notamment sur ce rassemblement dans ce beau lieu de la chrétienté qu'est l'église de Marie Madeleine. 

Aujourd'hui, autre polémique. Le président Macron fête ses 40 ans. Avec Falconette, on a fait pareil. Et on continuera, en allant passer quelques jours en Janvier dans des lieux évoquant l'histoire de France. Nouvelle polémique cette fois sur le lieu du weekend, avec Chambord. 
Mélenchon se veut tellement républicain qu'il est exaspéré par tout ce qui touche à un autre pan de l'histoire de France. Hier les églises, aujourd'hui les lieux qui rappellent la royauté.
Il est lamentable. Autant qu'il est effrayant lorsque l'on se souvient de l'histoire du XXeme siècle...

Je pensais à quand j'étais allé au fin fond de la Russie en 2012. Dimitrovgrad. Lors de la visite de la ville, j'avais posé une question à la guide : "mais pourquoi ne voit on pas d'églises". Et elle de me répondre avec un voile de tristesse dans le regard : "mais après 1917, les communistes les ont toutes brûlé les églises...".
Hier Robespierre allait profaner la tombe des rois de France pour jeter leurs ossements dans des fosses communes. Plus tard, les soviétiques brûlaient les églises. Est ce ça que l'on veut ?
Heureusement, les résultats électoraux montrent que les français ne sont pas dupes. Et de la même manière qu'ils ont rejeté la famille Le Pen à de nombreuses reprises, ils font de mêmes avec ses insoumis bien dangereux. 

Enfin, il faut revenir sur le "je me sens tellement républicain de Mélenchon". Il faudra rappeler ses campagnes électorales basées sur des haines et stigmatisations sélectives. Il faudra rappeler son racisme sélectif, lui qui ne sent pas très bien quand il y a trop de blonds aux yeux bleus. Sans parler de ces récents dérapages. Comparer Macron et Juppé aux nazis ou hurler que Cazeneuve et Merkel sont de pires dictateurs que le bon guide Maduro, tout en minimisant et en soutenant le révisionnisme ou la complaisance de certains de ses amis politiques qui trouvent que le radicalisme islamisme n'est qu'un "détail". Et ne parlons pas de ses dernières déclarations pleins de sous-entendus nauséabonds sur l'excellente journaliste Léa Salamé.

La République de Jean-Luc Mélenchon n'est pas la République. C'est un autre truc. Mais ce qu'avaient fait la bande à Staline, Castro ou Chavez, ce n'est pas la République au sens où je l'entend non plus. Ceux sont d'autres trucs, mais que l'on est en droit de combattre. 
Et qui peuvent faire froid dans le dos, et Mélenchon et sa bande font vraiment froid dans le dos...

7 commentaires:

  1. Je trouve effrayant que personne dans son entourage ne finisse par lui dire qu'il en fait un peu trop. Sa diarrhée verbale est consternante. On pensait dans un premier temps qu'il jouait le personnage pour se démarquer. Mais à présent c'est devenu une caricature.
    Et quand je pense à des amis pour qui il reste le candidat évident de gauche. Désespérant.

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    1. Mais tu as raison, car le terreau est justement très républicain. Je mets Mélenchon et Le Pen sur le même pied d'égalité car depuis le début de ce mandat ce que fait le premier est pire que ce qu'a fait le deuxième. Mais au départ, Mélenchon est un républicain.
      Qu'y a t'il eu pour qu'il vrille autant ?

      Aujourd'hui je pense que le communiste sincère que j'ai cotoyé y a quelques années doit avoir honte de ces imposteurs.
      Je pense malheureusement aussi qu'aujourd'hui le barycentre de Mélenchon n'est plus dans un électorat ouvrier qui trime et qui aime la patrie. Mais dans d'autres endroits où, comme Mélenchon le dit à Léa Salamé, il y a flatterie d'un certains communautarisme.

      Mais je ne me satisfais pas que des personnes comme ça, estimable, s'abaisse à de tels niveaux. C'est la République, qu'il prend négligemment à témoin, qui souffre.

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  2. Mélenchon se fiche d'être consternant et critiqué par le peuple des gens bien.
    Il a été lancé en politique, à Dreux, pour empêcher le peuple de gauche d'aller vers le FN en particulier et la droite en général en se faisant le pendant, à gauche, du FN. Il traite le peuple par le mépris parce qu'il pense que le peuple est méprisable.
    "Penser rance" tout en traitant les français de rances, sacré tour de passe-passe qui suffit pour continuer à percevoir ses indemnités, car comme le dit Foso plus haut il y a un électorat pour ça. Il ne vise rien d'autre. Insulter les uns pour garder les voix de quelques autres, un job, sans état d'âme.

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    1. Oui tu as bien décrit Mélenchon. Qui n'est pas très différent de Jean-marie Le Pen, qui n'est pas plus rance ou nauséabond que Mélenchon.

      Ca marche dans certaines circonscriptions et auprès d'un certain électorat... malheureusement

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  3. Concernant Mélenchon, il n'y a rien de nouveau. Il a quitté le PS en 2008 pour lancer le Front de Gauche et il était déjà comme çà. Le temps d'aujourd'hui, hyper-connecté donne beaucoup plus de résonance à ses propos et la rapidité de la circulation des "idées" sans aucun filtre ne fait qu’accroître les choses.
    Il n'est qu'un vent instable et capricieux qui mange à tous les râteliers et le grand drame de notre temps devient le manque de réflexion pour ses auditeurs. ça fait bien de sembler insoumis.

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    1. Non il n'y a rien de nouveau. Mais c'est du délire que cet homme puisse déblatérer ces trucs sans réactions. Tu as raison de dire que nous sommes dans une autre ère, une autre époque.

      Mais pour moins que ça, Jean-Marie Le Pen et le FN ont été black-listés (ce qui ne me dérange pas plus que ça, je ne partage pas leur vision de la politique). Il faudrait avoir la même exigence et la même sévérité avec Mélenchon que ce que la franche républicaine de notre société l'a eu hier avec Le Pen.

      En ce qui me concerne, j'ai aussi peur quand je vois que Mélenchon et ses amis ont un groupe à l'Assemblée Nationale et ont des alliances électorales avec une partie de la gauche (Paris par exemple) que quand je vois une extrême droite arrivée à des postes importants dans un pays voisin.

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  4. Dans l&a façon de s'exprimer, il y a grande différence entre les deux. L'un dépose son étron sur le trottoir et s'en va alors que l'autre envahit l'espace et si il y a réplique, continue et relance jusqu'à épuisement.
    Il suffit de voir ses affidés qui squattent des émissions à des heures de grande écoute et qui abreuvent de leurs miasmes (ceux qui le veulent bien et réfléchissent très peu).

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