dimanche 6 janvier 2019

Carte postale du Forez en hiver #auvergne #forez

Fin des vacances de fin d’année. Elles étaient indispensables. Même si Noël n’est pas une période que j’apprécie tant que ça, même si je suis papa. Pour les enfants c’est fabuleux noël et pour le père que je suis c’est super. Pour l’enfant que je reste c’est plus difficile mais bon (j’en parlerai à un psy si j’en trouve un)

Nous avons passé le début de 2019 chez Falconette dans le Forez. Elle en avait besoin. Moi aussi je crois. Il faisait froid, mais Saint Hilaire Cusson la Valmitte était magnifique tout de même.


Ici, dans le Gard, le vent souffle d’une manière violente. La haut il fait froid, très froid. Mais il n’y a pas ce vent qui risque de tuer mon portail, et m’effraie quand je vois la tête du pin de chez la voisine qui risque de tomber sur ma maison (mais elle s’en fout... donc bon on verra)


J’ai terminé 2018 au boulot d’une manière bizarre. Un comité d’entreprise dont j’ai été secrétaire par intérim qui s’est passé avec 40° de fièvre en tentant de sauver l’intérêt général, et qui a sonné le glas de mon année professionnelle. Grippe. J’ai déserté mon poste deux jours avant mes vacances officielles. Mais je n’en pouvais plus.

Vie personnelle difficile en cette fin 2018. Qui rend 2019 comme une source d’espoir. La photo qui suis est un symbole de mon espoir : une lueur derrière des nuages. Peut être...



Et sinon politiquement je suis gêné de la manière dont les extrémistes de droite, les anciens nuit debout et la gauche de la gauche ont confisqué le mouvement des gilets jaunes. Qui au départ était simple : un ras le bol de la classe moyenne rurale devant une avalanche de taxes sur l’énergie et les carburants, et des attaques sans précédents contre les automobilistes. Et une colère des retraités et des salariés devant ce matraquage fiscal.

Je vois qu’on reparle du mariage pour tous. Quel rapport ? Je vois que Melenchon Coquerel & co veulent privatiser ce mouvement. Et finalement j’ai envie d’enlever mon gilet jaune de ma voiture. Car je ne suis plus en phase avec ce que devient ce mouvement. 
Mais j’en veux d’autant plus à l’amateurisme de ce pouvoir qui est en place par un accident, démocratique certes mais accident quand même.


On avance un peu dans le brouillard quand même, mais ma prédiction que ce mandat Macron n’arrivera pas à son terme peut être gagnant. Surtout quand j’ai vu à midi que LREM a sorti la sémillante Claire Opetit pour porter la cause de ce gouvernement. 



Sinon je ne parle pas de l’Olympique de Marseille. J’ai honte. Heureux que ça soit des foreziens qui les aient puni, mais c’est tout. Je souhaite le départ au plus tôt de Rudy Garcia. 
Ça plus l’élimination de Nîmes... dur weekend de foot.

Allez demain on retourne au boulot

7 commentaires:

  1. pierrot137/1/19 19:16

    Es-tu sûr que ce n'est que maintenant que les extrémistes de droite récupèrent les gilets jaunes ?
    Il me semble bien que dès le début il y avait trop d’accointances pour qu'il n'y ait pas de liens.
    Au départ nombreux étaient des "libertariens", mouvement parti des Usa qui veulent la disparition de toute intervention étatique et là-dessus l'aboyeur en chef a montré le bout de son nez histoire de faire croire...
    Mais enfin, il va bien falloir faire un état des lieux et se rendre compte enfin que ceux qui morflent sont les plus petits, les plus pauvres et les plus démunis. pêle-mêle TPE, PME, chômeurs, SDF, isolés dans les campagnes précaires....Les investisseurs sont de plus en plus frileux.

    Enfin, bonne année 2019 quand même pour toi et les tiens.

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  2. Pierrot, je suis en désaccord sur le premier point pour pleins de raisons. la première est que l'accusation "c'est l'extrême droite" est toujours l'argument massue pour décrédibiliser un mouvement, c'est trop facile et trop gros.

    Ensuite car les revendications initiales (taxes sur les transports, dédain et mépris de la France rurale, pouvoir d'achat...) sont universelles. Je sais que certains aiment à dire que l'extrême droite c'est les ploucs qui roulent en diesel et fument dans les campagnes. Je pense les préférer aux bobos qui me donnent des leçons.

    Enfin, il y a ce que j'ai vu au début. Je connais les gens chez moi. Quand je vois, en passant en courant, des gens de gauche, de droite, des communistes, des FN, qui sont tous ensemble et qui hurlent contre le mépris de LREM contre les villages, je trouve ça sympa.

    Et il y a aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est l'extrême gauche de Mélenchon Coquerel Obono et Corbière (qui sont proches dans l'abject de l'extrême droite c'est vrai) qui ont instrumentalisé le mouvement. Le mouvement du 17/11 est loin, aujourd'hui c'est le règne de ceux qui veulent mettre la république à genoux. Ils ont commencé à Tolbiac ou à NDDL.
    Et ce n'est pas vraiment l'extrême droite, mais plutôt la gauche de la gauche...

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    1. pierrot138/1/19 09:00

      Quelques précisions sur ma réponse.
      Le mouvement des Gilets Jaunes est une réaction épidermique donc non suscitée par les politiques et c'est donc pour cela que l'on trouve toutes les sensibilités sur les ronds points.
      Mais, parce qu'il y a un mais, la première réaction d'un politique a été celle de Marine Le Pen associée à ce moment là à Steve Banon puis seule quand elle a appelé à manifester sur les Champs Elysées alors qu'il était avancé de se regrouper à la République. et cela avant même le premier jour de manifestation.
      Très rapidement, dans la deuxième semaine, on a entendu des demandes du type "référendum révocatoire". Dès le premier samedi, les seuls emblèmes de groupuscules politisés ont été d'extrème droite pour ne pas dire plus à droite encore si c'est possible du type Civitas, Identitaires.. et maintenant ce sont des offres venant des mouvements destructeurs italiens (M5S et Ligua) qui viennent ouvrir leur portes à ce mouvement qui cherche à se structurer.
      En l'état, j'ai peine à imaginer la suite.

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    2. Oui, Marine le Pen a eu une réaction. Qui n'est rien comparée à celles de Mélenchon et de ses amis. Wauqiuez et les Républicains aussi ont eu une réaction. Tout le monde a eu une réaction.

      Après nous n'avons pas vu les mêmes choses. Tu as vu l'extrême droite envahir le mouvement, moi j'ai vu l'extrême gauche, les mêmes que NDDL et Tolbiac (qui ont été bien traités par le pouvoir).

      Donc non, nous n'avons pas vu le même mouvement du tout.
      En tous cas chez moi ce n'était pas l'extrême droite qui a lancé le mouvement du 17/11. Et aujourd'hui, c'est bien les amis de Mélenchon qui ont phagocyté le mouvement.

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    3. @ pierrot13
      Je pense,mon cher Pierre,que vous êtes obsédé par un complot de l'extrême-droite,ce qui n'a rien d'étonnant vu que c'est l'élément de langage préféré de la macronie pour discréditer,depuis le début,le mouvement des gilets jaunes...

      On peut y ajouter "la République en danger", "Touchez pas à ma République!"(et le plus ridicule avec Griveau:"MON ministère!"),comme une autre manipulation pour stigmatiser des manifestants factieux,et nous aurons fait le tour à peu près complet de la propagande du pouvoir et de ses différents relais(députés LREM,media etc..).

      Vendémiaire.

      PS: joli,le Forez dans la brume...

      Dis-moi le Faucon,y a-t-il encore une région française que tu n'as jamais parcourue? :-)

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    4. pierrot138/1/19 13:49

      Non, cher Vendémiaire, aucune obsession chez moi. Simplement un rappel de la chronologie des faits, ce qui est parfaitement vérifiable.
      Je ne juge pas le mouvement en lui_même mais le déroulé des intervenants extérieurs qui essaient de se placer. Le Pen s'est calmée, maintenant, c'est Mélenchon et sa bande qui vocifèrent.

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    5. Je confirme, aucune obsession chez Pierrot. Juste un désaccord de point de vue.

      Des régions que je n'ai pas faite, je me suis posé la question dernièrement. Il faudrait que je refasse l'Alsace et la France Comté avec mon appareil photo, à l'époque j'en prenais pas. Et que je connaisse mieux la Normandie

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