dimanche 1 septembre 2019

(Gros) blues du dimanche soir...

Les fins de vacances... Je suis un aoûtien. 
Les miennes ont commencé prématurément : mon médecin me trouvant inapte à finir la semaine de travail que j'avais commencé... Les vacances, j'en avais besoin, et elles m'ont fait du bien.

Les cartes postales vont continuer durant tout le mois de Septembre. Envie de partager, envie d'écrire en me rappelant des jolis endroits que j'ai vu. Mais finalement c'est tout l'été qui fut objet de 'cartes postales'. 

Un été qui aura commencé par la canicule de Juin, une rencontre sénatoriale à Villeneuve les Avignon avant une soirée au Parc Spirou et un dimanche soir avec Zazie et Obispo aux arènes de Nîmes. Qui se termine par un Marseille Saint-Etienne et, pour l'instant, un apéritif donnant sur un jardin gris comme mon moral. J'ai pris un Nikka. Ce soir, une envie de whisky.



Je pourrais mettre aussi des cartes postales de bières (nombreuses) que j'ai bu et découverte. Un passage sur Saveur bière et la fête des pères chez Une petite mousse (pas de jaloux) m'auront rempli le frigo. 


Mais pour l'instant je confesse, j'ai le moral à zéro. Je sais, il faut travailler pour vivre. Je travaille dans un endroit dont j'imagine que l'enfer doit ressembler un peu à ça... J'exagère peut être, mais j'y aurais laissé ma santé depuis un an. Je ne suis pas le seul mais ce n'est pas une satisfaction.
J'ai en billet de favori le texte d'un responsable CGC de France Télécom qui parle de ce qui fut un enfer véritable. J'y pense souvent à ce billet, aux termes employés.

Quelqu'un de proche m'avait dit "souffrir au travail tu parles...". Oui, "tu parles", le monde du travail de 2020, celui des winners d'En Marche, n'est pas celui d'avant. En tous cas, je le trouve aujourd'hui d'une violence qui me fait peur. 
Peut être que c'est parce que c'est un dimanche soir de fin de vacances...

En tous cas c'était bien. Mais là, la souffrance du dimanche soir, je la vis, je la sens, je la ressens... 

Demain bébé 2 rentre au CP. Bébé 1 (anciennement bébé Faucon mais ils le sont tous les deux) au CE2. Ils sont ravis. Moi j’ai envie de finir encore deux bouteilles de Nikka...

Sinon je vois que BFMTV invite Zahia. Je me demande si en fait je n’ai pas une vie de merde d’avoir essayé d’être honnête, travailleur, fidèle... 

2 commentaires:

  1. Bonsoir Monsieur Faucon,

    Mon frère a fini en novembre dernier par être à bout de désespoir. Il s'est suicidé à l'âge de 55 ans. La vie, la société, le monde du travail avaient fini par ne plus avoir de sens pour lui. Il était, comme vous, honnête, travailleur, fidèle et père d'une fille et d'un fils.
    On parle beaucoup ces temps-ci des quelques femmes qui se font tuer par des hommes. Mais on ne parle pas de la majorité des suicidés qui sont des hommes dans la force de l'âge, subissant de plein fouet la violence du monde du travail.

    Je vous aime bien, vous êtes un homme bon. Même si je ne commente plus beaucoup chez vous je tenais à vous dire que malgré tout le désespoir que nous pouvons parfois connaître il faut continuer de l'avant, même si le travail est pourri, si l'actualité est plus que pourrie (odieux égorgement(s) à Villeubanne). Il faut vous accrochez pour vos enfants.

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    1. Ana, ton témoignage est poignant. Il reflete malheureusement la réalité, ayant été confronté au suicide de quelqu'un aussi (travail, vie privée, les limites sont touffues mais quand le travail ne va pas et qu'à coté ça me tourne pas, c'est mort...)

      Oui, il faut s'accrocher pour les gens qu'on aime et qui nous aiment (il doit bien y en avoir un ou deux).

      Mais tu vois je viens de revenir dans mon bureau, lire des premiers mails... La souffrance au travail, elle existe. Elle tue, tu le sais.

      Je n'en suis pas là. Je reste un bouclier pour d'autres

      Merci de ton commentaire.

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