dimanche 9 février 2020

Toujours dans le tunnel

Une jolie photo sur laquelle je pourrais disserter longuement. Le tunnel piéton de Croix Rousse a Lyon, qui permet de traverser à pied la colline. Il est long. Je ne sais plus combien de kilomètre. Le faire en courant c’était sympa.

En triant (encore) les photos de la fin de l’année dernière je suis tombé sur cette photo de ce tunnel assez fascinant. Je trouve l’image belle. Et très cyniquement symbolique de ce tunnel dans lequel je continue de m’enfoncer. 

Lundi l’enterrement d’une tante chère, la dernière sœur de ma grand mère. Mardi une douleur dans le cœur avec (encore une) gifle professionnelle. Qui celle là coûtera cher. Le télétravail de mercredi m’a juste servi pour essayer de reprendre les esprits, loin d’un endroit toxique qui fait le bonheur de ma pharmacienne... 

J’avais entendu la métaphore du vase. Et la nécessité vitale que le travail ne remplisse pas un vase déjà rempli. Le mien déborde, et c’est pas fini. 
Après, je tiendrai le temps que je tiendrai. Et si je dois m’effondrer et bien soit. Je suis fataliste. Je n’ai aucune possibilité d’action... je subis. Quand je pourrais plus et bien on verra.

Après j’ai une chance, c’est cette bulle. Jeudi soir après un aller retour Avignon Paris Avignon dans la journée, les bébés me sont tombés dans les bras a 22 heures. J’ai une épouse adorable. Et même si je les fuis, j’ai encore quelques personnes qui ne me détestent pas trop...

La sortie du tunnel je ne sais pas quand elle arrivera. Mais quand on arrive côté Rhône c’est joli, côté Saône aussi remarquez...



Il est beau ce tunnel, le mien l’est moins. 

7 commentaires:

  1. Aucun moyen d'échapper à ce boulot toxique? Vous vous ruinez la vie et vous n'en avez qu'une :) on sent tellement que vous n'en pouvez plus et que vous résistez courageusement, est-ce qu'il n'est pas possible d'étudier une sortie vers un employeur moins briseur de moral? vous avez une gentille famille, une femme qui vous aime et vous soutient et aussi, j'ai l'impression, une bonne santé alors ne laissez pas cette entreprise vous détruire. Je sais c'est facile à dire mais il y a peut-être des pistes à étudier... bon courage à vous.

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  2. Obenjayagaar10/2/20 13:31

    Rien ne justifie cette violence. Vous tenez bon, mais jusqu'à quand? Jusqu'au drame? Est-ce que vous ou vos proches méritez ça? Bref, barrez-vous avant que la machine à broyer vous attrape,après ce sera trop tard, c'est maintenant. Courage!

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  3. Courage Faucon, à la remontada !

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  4. Salut toutes et tous,

    Rien ne justifie jamais la violence. Et oui, la liberté de chacun est d'accepter ou pas certaines choses. Aujourd'hui, je suis dans la colère devant ce que je considère être une injustice et une entreprise de démolition personnelle, hier j'étais dans la souffrance.

    Après oui, tenir jusque quand. Je me pose la question pour moi. Je ne connais pas mes limites, mais je les sais humaines. Je constate que chez moi et dans d'autres entreprises autour, il y a des choses dramatiques.

    La souffrance au boulot est malheureusement une réalité.

    Après j'ai une chance. Certes j'ai du mal à utiliser le puit que j'ai au portail de ma maison, mais quand je suis accueilli par une adorable Falconette et deux petits coquins, je suis conscient de ma chance. D'autres ne l'ont pas.

    Merci.

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    1. Dans la souffrance, le plus important c'est la famille. Donnez-leur tout l'amour possible, et prenez-en autant en retour.
      Bon courage, en tous cas, et n'oubliez pas que vous avez tout un tas de lecteurs qui vous envoient de bonnes vibrations. C'est très virtuel mais tout de même ;o)

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  5. Je partage. La notion de bulle. Et prendre cet oxygène qui est à profusion

    Je suis désolé de mes billets noirs. Dimanche j’avais besoin d’écrire

    Je pense que les lecteurs préfèrent quand j’envoie des bêtises ou du léger. Désolé

    Mais merci d’être là. Et merci pour les vibrations et la bienveillance

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