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vendredi 19 août 2022

Un petit déjeuner à Saint Gilles, dans le #Gard

Je vous ai parlé de mes vacances CO2 low cost... Le plus que j'aurais dépensé aura été l'hotel à Arles, la veille de ses prises de vue.

Pourquoi Saint Gilles ? Et pourquoi pas ? Envie d'une terasse avec un café long, des croissants, l'Equipe en vrai (pas la version que j'ai numérique, pour pas cher par mois mais ça ne vaut pas le papier). Et parce que Saint Gilles, avec son canal, sa vieille ville, au milieu de rien (de la Camargue), c'est un joli village. 


Pendant les vacances, j'achère Aujourd'hui en France. Pour le mot croisé de l'été. Pour aussi un geste "militant", celui d'acheter la presse. Même si l'été rien ne se passe, et la lecture est rapide. Si, la mort d'un béluga... Je le voyais sur une plancha géante ce béluga...

Avant, j'achetais l'Equipe papier. Mais le prix est scandaleux. J'ai eu une offre quand France football, dont j'étais abonné, est passé mensuel (là encore le temps change, pas pour le mieux...). 2€20 par mois les l'Equipe en numérique. Sur la tablette ça se lit très bien. 


Je vais aller passer quelques jours dans les Alpes. Les photos seront moins gorgées de soleil. Après les "il fait chaud", nous avons les "il pleut". Et oui, le cycle des saisons, après le 15 Aout...

Je lis. Je fais semblant que tout va bien. Quand on me demande de faire quelque chose à la maison, je le fais avec le sourire à la Chirac qui apaise tout le monde. Par contre, je marche beaucoup tout seul. Trop. 

La fin de l'histoire quand même... Lors du retour, on passe par les bords du Rhône, Aramon. Une ligne droite insupportable. Devant moi une camionette, impossible à doubler. Et un moment, ligne droite, personne en face, visibilité au top. Une zone DRS me dis-je.
Le dépassement était beau. Je pense que le radar en face aura fait une belle photo, je la demanderai. Bon, j'étais à 90-95 au lieu de 80. Ca me fera un point et quelques dizaine d'euros qui n'iront pas dans des cadeaux pour mes enfants...


dimanche 16 janvier 2022

La grande dépression ou grande démission ?

Je n'ai pas encore lu le Point de cette semaine. Mais cette Une me donne envie de le lire... Bizarrement, j'ai préféré lire plus léger. Par exemple profiter de mon abonnement numérique à l'Equipe pour lire les deux numéros du weekend. Un polar, pas si léger que ça (le Cri).
Et profiter de dehors. Il fait froid mais beau. J'ai coupé du bois. J'ai marché. Je n'arrive pas encore à courir. Le Covid et justement mon coup de froid au boulot à la fin de l'année font que je suis encore épuisé.

La grande démission... Est ce la faute du Covid ? Sans doute, mais pas que.




Je prends mon cas. L'entreprise où je suis est en grève. Les salaires n'ont plus augmenté depuis 2010, et les augmentation individuelle, rare, ne compensent rien. Le management est en dessous de tout : la terreur qui encadre les trois gorgones Humiliation - Culpabilisation - Infantilisation. 
J'ai repris le travail mercredi : je me suis déjà senti harcelé. Vendredi soir à 16 heures tombaient de ma hiérarchie des mails urgents à traiter : à 17 heures, j'ai coupé. Ce n'est pas urgent. Demain matin j'aurais le bonheur d'ouvrir ma boite mail et de lire les mails culpabilisant de ma chef de département.

La médecine du travail est au courant. Mais elle ne peut rien faire. Le CHSCT n'existe plus. Le CSE n'a aucun pouvoir. 
Je sais que ça se passe dans beaucoup d'entreprises. 

Pourtant, je suis des formations managers. Qui nous enseignent une bienveillance, que je pense dispenser. Sinon mon équipe ne me soutiendrait pas. Mais dans ce cas, pourquoi les directions sont elles arrogantes, violentes ?

J'ai eu l'impression que l'élection de Macron et cette nouvelle manière de voir et de considérer le travail, avec des opportunistes qui se sont cru les maitres du monde, y a fait beaucoup. La « Stuart up nation »… Aujourd'hui des gens comme moi (je me considère être dans le bon et le bien) sont obligés de "démissionné". Pour tenir.
Peut être n'avons nous pas la même ténacité que des gens aux valeurs moins affirmées. Sinon leur ambition.

J'avais dit un jour à mon ancien haut hiérarchique, qui en voulait toujours plus et mettait une pression horrible et malsaine, et avait envoyé des gens en arrêt maladie, qu'il y avait une différence entre lui et moi. En 1940, je n'aurais mis personne dans des trains pour une médaille ou une petite prime exceptionnelle. Et toi ?
Bon, on est en froid. Je l'ai fait entre temps que délégué syndical.

Si on était en 1940...

Allez, il a fait un beau ciel bleu. Demain sera un autre jour. 





mardi 23 février 2021

Lyon c’est de la viande et Notre Dame de Fourviere

Pauvre Lyon... pauvres enfants de Lyon. Le gendre de boucher charcutier stéphanois rappelle au maire de Lyon que sa ville, c’est ça. 

Qu’on réouvre les restaurants. Et qu’on mange de la viande. 

C’est aussi ça. Le maire de Lyon n’a pas voulu aller à la basilique de Fourviere. C’est dommage cet obscurantisme...






lundi 28 décembre 2020

Tombe la neige

La nuit est tombée en même temps que la tempête de neige. Joli, et frais 


Un Chivas va très bien pour se remettre de ses émotions. Demain normalement nous rentrons, pile pour entendre les nouvelles conneries de notre gouvernement.




mercredi 23 décembre 2020

La magie de Noel...

Fascinant de se dire que demain soir nous "fêterons" Noël. L'église de Roquemaure qui est mis à l'honneur dans mon billet fera deux messes demain, à 17 heures et à 19 heures afin de permettre les "gestes barrière". Mot affreux qui fera son apparition dans la prochaine édition du dictionnaire. 

Nous n'irons à aucune des deux, pour autant Noël est une fête chrétienne qui nous est chère. Cependant demain soir nous serons chez mes parents pour la veillé de Noel. Et vendredi nous montons dans le Forez de Falconette. Je ne veux prendre aucun risque, et quelque part je le confesse. J'ai la trouille. Pas d'être infecté, mais d'infecter les autres.

Ca y est, la petite musique est entrée dans ma tête... La semaine dernière je n'étais pas bien. J'ai refusé d'aller voir mon médecin traditionnel car plus de 70 ans. Je suis allé chez mon "médecin traitant' pour me faire tester. 
D'ailleurs la notion de médecin traitant, qui date des années Chirac Douste-Blazy, est à revoir. Y a 20 ans y avait une jolie offre de médecin généraliste. Aujourd'hui, c'est une denrée rare. J'ai de la chance d'avoir un médecin traitant, et mon médecin qui me suit depuis avant que je ne naisse, et dont j'ai été un conseiller municipal et un vice président de communauté de communes.

La magie de Noel... Le gout n'y est pas.

Un proche ami de promotion avait perdu son épouse il y a plus de 7 ans des suites d'une longue maladie. J'ai appris qu'il avait fait depuis une jolie rencontre, qui se termine dans les mêmes méandres, encore un cancer... Je pense à lui, qui aura perdu son épouse, la maman de sa fille, et qui revit le même cauchemar. Avant Noel. Magie ? Non, pas trop.

Tout à l'heure j'écoutais en marchant sous la pluie un podcast d'un Moscato Show il y a moins d'un mois. La mort tragique de Christophe Dominici, que j'ai revécu presqu'en direct. Avec Vincent qui nous dit à un moment "excusez moi je dois vous laisser". Poignant moment de radio. C'était le 24 novembre. Le lendemain mourrait Maradona. Le monde du sport aura vécu une année horrible. 

2020 avait commencé dans une sorte de cauchemar. Frontignan, bien accompagné d'amis proches, mais les enfants et Falconette malade, gastro terrible. Puis au retour un courrier qui m'a anéanti, l'année n'avait pas commencé. S'en est suivi un cauchemar professionnel, une année terrifiante. Le confinement. Etc, etc... Après j'ai vécu la même vie que bien des gens.

J'ai de la chance : une famille aimante et proche. Des amis que je vois peu mais qui sont là, fiables. Une santé qui va bien, même si fragile. Je ne suis pas à plaindre. Je bois sans doute un peu trop et j'ai moins fait de sport cette année, et le stress et les angoisses me couteront sans doute au final quelques semaines de vie. J'espère continuer à voir grandir mes enfants.

La magie de Noel... Non elle n'y est pas cette année. 

dimanche 1 novembre 2020

De l'espoir ? Franchement...

Je viens de lire la très bonne interview de Renaud Muselier dans le Point dont le titre est évocateur de ce que je ressens : "mais bon Dieu donnez nous de l'espoir !". Avec cette partie de l'interview qui m'a marqué : "Je suis un médecin de formation. Quand vous soignez votre patient, vous lui donnez de l'espoir. Vous le traitez pour le faire avancer, pour qu'il aille mieux, pour qu'il supporte sa pathologie. Là, on inflige une punition sans jamais dire si cela ira mieux demain. Avec le confinement, on vous dit d'entrer dans un tunnel sans lampe frontale."

J'aime beaucoup Renaud Muselier, à la parole toujours censée. Il a totalement raison dans cette interview. Aujourd'hui, de l'espoir ?

A côté de ça y avaient d'autres voix qui ont parlé aujourd'hui. Que je trouve totalement déconnectée et à la ramasse. 
Bruno Le Maire, qui dénonce "des maires irresponsables". Mais quel est ce ministre de l'économie qui juge de "l'essentiel" et du "non essentiel", et qui en simple réponse a, en toute catastrophe, demandé que les grandes surfaces interdisent la vente de livres et de produits culturels hier, et peut être demain le rayon sous-vêtements et bricolage ? Arnaud Montebourg me manque presque, c'est dire... 

A côté, la ministre du travail aura tenu sa place dans cette communication qui frôle l'abject. "les entreprises ne sont pas des clusters" qu'elle dit, en relayant cette parole délirante : "les endroits où on se contamine c'est la cantine et la machine à café". La direction de là où je bosse ajoute aussi "le covoiturage". Mais pas les postes de travail... De l'espoir ?

Ce soir M. le curé Jean Castex vient parler sur TF1. Que va t'il nous dire encore ? Va t'il nous infantiliser, nous priver d'encore un peu plus de liberté ? Car finalement ce confinement c'est quoi ? Privation de loisirs, de convivialité, et isolement des personnes âgés. Et basta. C'est tout. 
Le reste ? Va bosser et fais pas chier. Demain les enfants iront à l'école, dans un bordel total.

D'ailleurs, il parait que certains élèves auront le droit de ne pas assister à la minute de silence pour ce professeur d'histoire décapité au nom d'une religion... Faudra qu'on en parle, mais là je n'ai plus d'espoir. Sinon d'un hiver sans fin.

Ce matin je suis allé à la messe de la Toussaint. Des escortes de gendarmerie protégeaient l'église de mon village... Le curé paraissait touché... Il essayait de nous apporter un espoir, mais je ne sais pas si j'avais vraiment la foi aujourd'hui. 

Bon Dieu donnez nous l'espoir. Car le monde des hommes nous l'enlève totalement, l'espoir...





(à lire joli billet de Nicolas sur 4 mois de Covid)

lundi 12 octobre 2020

Instagram du Font Saint André à Villeneuve lez Avignon #Gard

Je réserve d'habitude ce type de billet à mon grenier du Faucon. Sur lequel j'aime bien alimenter en photos. Des blagues et des bêtises je n'en fais plus. Pourquoi ? Peut être car la période ne me donne pas envie de rire. 

Ces photos ont été prises fin Septembre 2019. Il faisait pluvieux et les enfants étaient heureux. Ils le sont toujours. Moi, je me reconstruisais. J'avais un ami à Villeneuve qui deviendra plus tard mon chef. Maintenant, il ne m'adresse plus la parole...

Devant la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, on imagine le ciel se couvrir. Ce n'est pas l'effet Instagram, nous avons pris une grosse pluie. 

Une semaine d'arrêt maladie pour moi. Sauf que aujourd'hui à la différence des deux premiers je ne travaille pas. Je blogue un peu. Mais c'est tout. Le weekend a été difficile mais ça ira.

Je n'ai pas le Covid, c'est déjà ça. 

On bloguera utile une prochaine fois. J'aimerais écrire sur la phrase de Claude Chirac qui expliquait pour son père a refusé un gouvernement d'union nationale après le 21 Avril 2002. Pour qu'il y ait une gauche et une droite, qui puissent être l'une l'alternative de l'autre.

Tellement différent de ce qu'aura fait Macron. 

Allez... Couché tôt ce soir encore. On va essayer de manger un peu quand même...

lundi 21 septembre 2020

Mon fils doit avoir honte d'être chrétien ?

 Une cour d'école. CM1. Mon grand bébé, qui a pour fait d'être blond avec des yeux bleus marrons... Il a un défaut visiblement : il croit en le Dieu chrétien, et il fait son catéchisme en vue de faire une communion dont il est plutôt content.

 
Aujourd'hui, il s'est fait plus que moquer de faire "le catéchisme". Danièle Obono à la une de Valeurs Actuelles m'a fait autant mal que de voir mon fils les larmes aux yeux parce que ses "copains" se moquaient de lui de croire en notre Dieu, en Jésus, et en une certaine foi qui met l'humain le pardon et la fraternité en valeurs cardinales.


Et vis à vis duquel il ne fait pas de commentaire : nous mangeons avec plaisir du cochon mais acceptons à la maison des enfants juifs et musulmans, copains de mon bébé (ou de son petit frère) et savons les accueillir en respectant leurs croyances.

J'ai bien compris que le Maire de Lyon, qui préfère aller célébrer l'avènement d'une mosquée à Gerland plutôt que d'aller à Fourvière, s'en fout que mon fils se fasse insulter pour sa religion et sa foi  


Mais je veux juste savoir... Pour ne pas mourir con. C'est un drame d'être chrétien ? Ca justifie moquerie et colibets qui font que mon fils rentre en pleurant d'être un petit garçon blanc qui travaille bien à l'école parce que ses parents ne passent pas leurs temps sur NRJ12 et s'occupent d'eux ?

Je dois avoir honte d'être blanc, plus de 40 ans, chrétien, cadre qui paie ses impôts ? Je dois prêter allégeance à cette mafia verte rouge brune ? J'ai pas envie.

Et que mon fils pleure parce qu'il est blanc et qu'il est issue d'une famille républicaine et Charlie, ça me met en rogne.

dimanche 31 mai 2020

Carte postale de Gigondas

Le rayon des 100 km est gentil avec moi. Mais quelque part, même si 2020 est une année de merde sans précédent, j’ai bien vécu le confinement. Un peu grossi, sans doute les analyses de sang seront catastrophiques. Mais j’ai échappé à l’enfer de mon boulot, et j’ai profité de mon jardin.

Et hier nous avions de faire un peu de route. Pique niquer par loin. 100 km c’est bien. Et à droite en regardant le Nord, le Ventoux où repose le papa de mon ami regorge de villages fantastiques. Gigondas est l’un d’eux. 



On connaît les vins. Mais les villages perchés autour des dentelles de Montmirail sont des écrins de bonheur. Hier matin il faisait beau. Peu de monde. Séguret d’abord. Sablet ensuite. Puis Gigondas. Sainte trinité ?
Dans le secteur Vaison la Romaine, Rasteau, Beaume de Venise, Roiax. Que des jolis villages. 

Les vins sont bons. Mais ce n’est pas l’essentiel.

Je reste dans les villages de provence. Nyons et Buis-les-Barronies sont peu loin. Tellement beau,


A ce moment là du billet j’ai envie d’être vulgaire. Envoyer se faire enculer (je ne le ferai jamais moi même car mon niveau est trop haut) les trolls style le Benco - Enrico aujourd’hui Kaka Ouette avant demain de changer d’identité sur Twitter pour « ne pas se faire prendre ». Un ninja qui défend son club de Lyon en insultant les gens. Une merde. Qui a joué avec moi. 
Et à franchi une ligne blanche jaune vert caca d’oie.

Quand tu balances un début d'identité sur Twitter, c'est moyen non ?

Le spam régulier que je me prend sur mon blog me gonfle aussi. Je demanderai si Nicolas se prend cette attaque

Et revenir sur un billet intéressant de ce même Nicolas. Le net c’est comme la vie de tous les jours. Serions nous cons dans la vraie vie en imposant notre présence dans des discussions et un avis tranché ? Avec plusieurs verres oui on peut dépasser des limites. Mais à part avoir des comportements limités, on ne le fait pas.

Mais je reviens sur le bonheur du net. Une merde qui parle, de son compte qu’il supprimera demain pour en créer un autre, de mettre trois doigts dans ta génitrice... en vrai même si tu es pas un violent tu fais quoi dans la vrai vie ?


Après pleins d'emmerdes. Une commande chez Rakuten qui me facture une "assurance livre". C'est nouveau. J'aime me faire enculer mais là... Bravo ancien Priceminister. 

Les "irritants" appellent ça les conseils ou psy. Ca chiffre pas loin, mais c'est minable. 

Alors oui le bobo me dira 'va dans une librairie'. Oui bobo qui pourrie le canal Saint Martin et votera demain écolo, tu as raison. 
Pour certains "premiers livres", je n'ai aucune autre solution. Je fais comment ? Amazon est pas mal finalement...

D'ailleurs Ces bobos gauchos... Je n'ai plus de marchands de journaux dans mon canton. Je vais voir Bolloré ou le syndicat du livre CGT ?



Gigondas est super. Demain je n'ai pas envie d'aller bosser mais c'est Pentecôte. Sans la Féria de Nîmes (oui, j'aime les corridas et les fêtes de cette période).



2020 est une année de merde. Mais nos villages sont formidables. 

lundi 23 décembre 2019

Des mots sur des maux et sur la mort


J’ai commencé mes vacances par l’enterrement de mon tonton. Il a rejoint un autre tonton, mon papy, l’ancien maire de mon village, et déjà pas mal de gens que la mort m’a enlevé.

J’ai continué par deux heures intenses à la salle de sport. Après les 2 jours à plus de 20 km de marche que j’ai fait à Lyon ce weekend, je me dis que je prépare bien les fêtes. Là, je suis épuisé. Crevé. Le whisky glace posé devant moi.
Et une réflexion qui fait suite à une vieille discussion que j’avais eu ici ou ailleurs, sur les blogs en tous cas, je ne sais plus avec qui, sur les mots que l’on n’ose pas employer.

Le mot « mort » fait peur.
J’étais au musée Confluence à Lyon où il y a une jolie salle sur la mort. J’écoutais un documentaire sur « qu’est-ce que la mort ? » (philosophiquement, biologiquement, médicalement, légalement…) et « peut-on vaincre la mort ? ». C’était passionnant. Je ne disserterais pas sur ce que j’ai entendu, les gens étaient brillants.
Par contre une remarque. A part sur le titre, les intervenants parlaient souvent de « disparition », « décès ». Je trouve le mot « décès » très laid. Un voile de pudeur qui est bien malheureux… Mais rarement le mot « mort ».

D’ailleurs, lorsque mon précieux cousin et parrain m’a informé la mort de son papa, de mon tonton, il a employé cette expression que je trouve belle « il s’est éteint ».

Le soir, quand mes enfants étaient à table, Falconette m’a regardé pour me dire « c’est à toi de leur dire ». Et je leur ai dit pour le tonton qui habitait en bas de la rue, qu’on allait voir souvent. Et j’ai employé, avec douceur mais avec une économie de mot, que « tonton était mort cette nuit ». Le grand allait prendre une bouchée de saucisses : il a posé la fourchette et les larmes se sont mises à couler. Le petit me disait « c’est pas vrai… » mais semblait moins se rendre compte…
Je me souviens quand j’ai pris le grand dans mes bras lorsque mon autre tonton, celui aussi en bas de la rue, était mort il y a quelques années. Il n’avait que 5 ans, mais il a longuement pleuré dans mes bras. Moi aussi, je pleurais.

La langue française est riche de mots. Pendant l’enterrement, le curé, qui a fait une jolie messe, employait le mot « mort » de manière j’oserai dire naturelle. Avec douceur. Je préfère voir ce curé quand il baptise la fille de mon meilleur ami… Ou demain soir pour la messe de Noël.

De toutes manières, quelque-soit le mot que j’utiliserai, je n’ai plus de tonton du côté de ma grand-mère. Je pense à mon parrain, à mes cousins, à ma tante qui dormira seule ce soir, et à ma mamie qui a perdu son dernier frère. Je pense à la chanson de Calogero « danser encore »… Je pense à mon papy.
Je pense qu’il n’y a jamais de bon moment pour perdre les gens qu’on aime. Noel restera Noel.

Par contre là les deux heures de sport, je l’ai ai dans les pattes… La montée à Fourvière hier en courant aussi un peu peut être…

mardi 1 octobre 2019

Carte postale de Marseille côté Dock et soupirs dans le TGV

Retour de Paris, un billet écrit dans un TGV en retard. Paris et mettre des photos de cet été à Marseille. C’est bien. Ça rappelle les vacances alors que la journée a été longue, dure. Pas évidente. 

Les aller retour dans la journée à Paris c’est dur. Surtout quand ça commence avec tous les Parkings de la gare TGV pleins. Et que ça se termine avec un train qui a du retard, je suis pas encore rentré. 

A côté de ça, les deux bébés et la maman sont malades. Moi je suis crevé aussi. Pas encore malade. Mais ça va pas tenir.

Les photos ont été prises y a déjà plus d’un mois. Un siècle... 


J'arrête de me plaindre. Je reviens sur ces photos. Les « nouveaux quartiers », ou plutôt les anciens qui sont tout neuf. La cathédrale de la Major est fantastique. Et que dire de ces nouveaux docks.

Oh oui c’est pas du Aldi ou du Tati les magasins des terrasses du port et des docks. C’est bobo, mais c'est Super beau. 


Avant les quartiers étaient moches. Sales. Maintenant c’est le hype. C’est fantastique. Ça méritait de pousser la marche jusque dans ces nouveaux quartiers. C’était bien.


Le TGV vient de passer Valence. C’est loin Avignon et ma maison. Demain retour au boulot. J’adore cet automne. 


Je reste dans mes photos de vacances. Ça fait du bien...


samedi 28 septembre 2019

Carte postale du Mucem à Marseille et pensées personnelles

On ne va pas se mentir. La mort de Jacques Chirac, qui fut à la fois une boussole et un regret dans ma vie, m'a perturbé. Les photos de cet été, j'ai un peu laissé tomber.
A côté de ça, ma vie professionnelle. Qui prend en ce moment un tournant dont je ne mesure pas l'ampleur, mais je me dis qu'à la bientôt veilles de mes 42 ans, ça sera pile ou face. En tous cas ça ne restera pas sur la tranche de pièce.

Bref, je suis dans un état clair d'interrogation qui fait que bon... 


Ca ne m'empêche pas de mettre une photo du Mucem, que je trouve architecturalement une merveille. Qui va merveilleusement avec ce nouveau Marseille qui a repris les murs du Nord. Les docks, la Basilique, et ce bord de mer qui est fabuleux.
Ces photos datent d'il y a déjà plus d'un mois. Et j'ai l'impression que c'était le siècle dernier. Que les coups pris et portés (car je ne suis pas qu'un flan mireille, j'envoie un peu aussi) ont fait que bon...

Oui, je suis inquiet de la suite. Oui, je me rattache à des souvenirs, des photos. Une Méditerranée qui est l'exutoire de mon Rhône, donc une amie. Des souvenirs, Marseille c'est une partie de moi. Et cet été était un bel été.



Sur la passerelle nouvelle qui relie le panier au Fort Saint André, je vois qu'en effet le temps passe.

La semaine dernière j'ai eu un soucis de santé bénin mais qui m'a inquiété. Un truc "qui ne passait pas" dans l'oesophage. Qui m'a provoqué des douleurs intenses quand j'avalais, et qui a fait que pendant trois jours j'ai rien mangé. Forcément là où c'est placé, on pense au coeur. En plus je suis hypocondriaque.
A mon boulot j'ai un chouette service médical qui a éliminé les deux trois trucs craignos. Mon docteur a fini le reste.

Il n'empêche. Ma Fitbit à mon poignée me met 10 pulsations / minutes au repos de plus qu'il y a quelques mois. C'est pas normal. Le poids reste le même, mais y a quelque chose qui passe pas.



Je ne me plains pas. Il y a pile un an, le coeur côté symbole était dans un bordel sans nom. J'ai failli finir atomiser, et par là même amener les gens que j'aime dans ma chute. On a réussi à se sauver, mutuellement, ensemble. Dans un atome, y a des liens d'une force incroyable, et nous sommes composer d'atomes.
Nous serions des molécules ça serait plus inquiétants. Mais si on reste au niveau de l'atome, que je pense en plus être la solution pour la planète et l'humanité (qui je reste un pro nucléaire convaincu), ça passe.

L'an dernier j'ai failli tout perdre. Finalement non.



Je termine ce billet qui part dans tous les sens devant la cathédrale de la Major, qui est belle. Marseille est magnifique. J'espère que demain ça se passera bien contre Rennes, mais le football est une science encore plus inexacte que celle qui fait marcher le coeur et les sentiments.

Ce soir je me sens bizarre. Inquiet. Je me raccroche à des murs porteurs, les miens. Le FIFA 2020 que j'ai reçu hier ne m'a pas mis en transe, les enfants m'appellent pour un Mario Kart. Alors soit.



Sinon puisque je parlais foot... Je ne supporte plus les commentaires de Canal Plus qui se paluche devant Neymar et MBappé. Et la défaire de Lyon me va bien.
Demain y aura le Falconico Nîmes St Etienne. Mon épouse a du soucis avec son club. Moi ça va. 


dimanche 22 septembre 2019

Carte postale de Marseille dans le Fort Saint Jean

Après une journée sous la pluie à profiter des journées du patrimoine (qui me donneront l'occasion d'autres billets), je continue mes cartes postales de Marseille. Je reste monothématique, mais j'ai tellement aimé cette journée de fin Août que j'ai envie de continuer à la faire partager.

D'autant plus que le soleil mordant et le bleu du ciel étaient à l'opposé de la journée d'aujourd'hui, qui s'est terminée par une pluie froide et un brouillard hivernal en sortant du Fort Saint André de Villeneuve-lez-Avignon.


Géographiquement, je reste proche des cartes postales précédentes. Toujours Marseille, mais dans le Fort Saint André maintenant. Qui a été totalement rénové. Une des deux entrées du Vieux Port, celle côté Nord. Plus loin, nous verrons le Mucem, et le quartier des docks qui avant était pouilleux et déguelasse, et qui est maintenant le coin le plus hype de Marseille avec son Apple Store et ses autres magasins à pognons. 

Restons dans le Fort Saint Jean. L'endroit est magnifique, divin. Presque irréel. Nous sommes à Marseille, mais nous pourrions être ailleurs. Marseille a été créée par des grecs, et est une porte sur la Méditerranée. Dans ce Fort, nous pourrions être partout... 


D'ailleurs puisque je suis à Marseille, autant que je parle un peu football. Hier soir j'ai regardé le très bon Marseille - Montpellier. Ca faisait longtemps que je n'avais vu jouer Marseille aussi bien. C'était un très bon et très gros match de l'OM.
Sauf que Marseille s'est pris 3 buts... 2 ont été (justement) refusés, mais c'est dommage. Le pire est de perdre le meilleur défenseur. Puis, après un scandale de fin de match, Kamara et Payet sur deux cartons rouges scandaleux. Le joueur de Montpellier qui a mis la merde a bien été formé à Lyon... Une belle petite garce.

Un peu la trouille pour la suite. Par contre personnellement à mon Petit Gazon, Germain m'a fait du bien. Et Philipoteaux aussi : Nîmes marche bien aussi. Footballistiquement mes deux clubs, Marseille et Nîmes, tournent bien. C'est chouette.
Nîmes, faudra que je montre quelques jolies cartes postales d'une visite un matin d'Août des Arènes et de la Tour Magne.



Mais là restons encore un peu à Marseille. Dans ce Fort. Comme vous voyez, on se régale. Les images sont superbes. On pourrait être en Grèce, en Espagne, en Sardaigne, au Maroc... On pourrait être à plein d'endroits.



Je suppose que ma prochaine carte postale sera vers le Mucem. Le bâtiment est architecturalement vraiment joli, en tous cas je l'aime beaucoup. Les expositions dedans bof, mais l'art moderne j'ai toujours considéré ça de manière pas très positive...



A part ça je pourrais encore écrire sur le blues du dimanche soir. Les semaines au travail sont affreuses, difficiles. Mais mon boulot a fait un truc pour un peu donner de l'oxygène : la mise en place du télétravail.
Faudra que j'en parle. L'intérêt que j'y vois est d'avoir une journée de ci de là la possibilité de quitter un endroit anxiogène et douloureux, où les relations humaines sont violentes. De "prendre l'air", de reprendre de l'oxygène. 


Je n'ai fait qu'une journée, et j'ai l'impression d'avoir bien travaillé. Avec en plus le bonheur d’amener mes enfants à l'école et d'aller les chercher le soir. En 2019 finalement, si on peut le faire, faisons le... Au moins pour se faire du bien.


Mais je n'aime vraiment pas les dimanches soir...

jeudi 19 septembre 2019

Carte postale de Marseille depuis le fort Saint Jean

Finalement mes cartes postales ne me font pas aller bien loin. Je monte juste des étages pour aller à un des sommets du Fort Saint Jean de Marseille, et avoir une vision merveilleuse sur le Vieux Port, l'embouchure qui part vers la mer, et les nouveaux quartiers des docks dont la cathédrale de la Major est un joyau qui a été nettoyé et redevient brillant.

Marseille en été, c'est juste magnifique. 


Politiquement, on arrive facilement a oublier que le Vieux Port englobe une partie de la circonscription du parachuté assez abject Jean-Luc Mélenchon, qui monopolise (annexe) les médias pour son délire paranoïaque. Notre démocratie est en fait une dictature, car le peuple a refusé ces horreurs que sont la France Insoumise, qui révérait finalement de prendre le pouvoir pour ne plus jamais le rendre.
Castro est arrivé par les armes et par des morts. Mélenchon et sa bande d'islamogauchiste n'arriveront jamais au pouvoir par les urnes. D'ailleurs, entre l'Essonne, le Nord Pas de Calais, le sud ouest et maintenant Marseille, l'arriviste ancien sénateur socialiste Mélenchon a cherché son point de chute...

Mais les marseillais sont intelligents. Un accident l'a vu être élu député (avec lui des ennemis de la république comme Corbière Obono ou d'autres dont mon cerveau n'arrive jamais à imprimer le nom). Ils sont les dangers de la république, alliés objectifs de ceux qui défient Marianne.



Je parle politique un peu. Y a deux jours je me suis engueulé avec une andouille de la "vraie droite", qui conchiait sur tout le monde (dont Pecresse et Bertrand), en faisant la promotion d'un groupuscule obscur qui est la vraie droite.

Je lui ai rappelé que de De Gaulle jusqu'à Sarkozy, la droite était le "Rassemblement". Ouvrir les bras plutôt que d'insulter ceux qui, de leurs avis à ceux qui ont fait perdre Sarkozy en 2012 en crachant sur les trop centristes, ne sont pas assez "pur". Il n'a pas compris. Il est sur d'avoir raison, les autres (ceux qui se sont fait insultés) étant des "traîtres".
Il conduira, avec d'autres, à ce que la droite fasse 5%. Ils seront heureux, ils auront raison seul, laissant le pouvoir à Macron, Schiappa, Castaner, Belloubet, N'Diaye et toute cette bande d'opportuniste qui maltraitent notre république.

"Rassemblement"... RPR, RPF, c'était le premier mot du bouzin. Et aujourd'hui, cette "vraie droite" arrive à être encore plus conne et ridicule que la "vraie gauche" qui fait fuir tout le monde...



Après c'est facile d'être "pur" en étant toujours dans une opposition minable. Occuper des responsabilités est plus difficile. Il est fort probable que cette andouille qui m'a demandé mes certificats de droite n'aura jamais à avoir des responsabilités d'élus. Comme il sera toujours battu... (s'il a seulement les couilles de descendre un jour dans l'arène).

C'était marrant. Il me demandait ce que j'avais fait en 2017... Devoir rendre des comptes à des gens qui n'ont rien fait, et n'ont pas le quart de la moitié du tiers de mon histoire politique qui commence à être honorable, c'est amusant. Twitter est davantage qu'un caniveau.
Remarque, quand on va pisser dans un bar, la bite qui crache dans l'urinoir, on n'est pas toujours à côté de prix Nobel. Et de toutes manières on est vite pareil quand on pisse, ça appelle à l'humilité...



A part ça, depuis le Fort Saint Jean, Marseille est belle. J'adore, sur la passerelle, la vue sur le vieux port et Notre-Dame-de-la-Garde. C'est chouette.



A part ça il fait toujours beau. L'automne c'est bientôt. Et j'espère que les gilets jaunes maintenant rouge-brun insoumis, ne nous casseront pas trop les couilles pour les journées du patrimoine. Mes enfants aiment bien visiter notre histoire...

J'aimerais que leur futur ne soit pas trop laid...




samedi 14 septembre 2019

Carte postale Marseille entre Vieux Port et Mucem #Marseille

Je continue ma promenade à Marseille. En arrivant au fort Saint Jean, qui s'est métamorphosé. A l'image de ce quartier au Nord du Vieux Port, qui a changé l'image de Marseille. Le Marseille des cartes postales.

En haut, Notre Dame de la Garde doit se régaler à voir ce Marseille grandir, changer, s'embellir. L'Olympique de notre ville nous fait plus de peine, mais il reste de l'espoir (sur le match que j'ai vu hier de Lyon, je ne trouve pas tant l'OM si mauvais que ça).  


Les photos ont été prises avant d'arriver au Fort Saint Jean. Nous descendions du panier, avant de découvrir cette passerelle qui nous amène au Fort. L'église Saint Laurent, je ne la connaissais pas. Je ne me souviens plus si en 2002-2003 elle était aussi magnifiquement mise en valeur, mais en tous cas elle ne m'a jamais marqué.
C'est fou comme une ville change, et comme le regard change...



Nous avons eu une chance merveilleuse ce 21 Aout. Il faisait un soleil cuisant. La veille, il avait fait gris et froid. Sans pluie mais de la pluie en Aout, dans le Gard, il n'y en a pas eu. Nous étions allé voir le dernier Spiderman (qui était encore dans la galaxie Marvel d'ailleurs). Et le lendemain, les nuages sont partis loin et le soleil nous a offert un ciel magnifique et une chaleur qui brûle encore nos épaules en nous en souvenant.



Aujourd'hui il fait encore beau. Fin d'été encore, même si le boulot a repris. Déjà deux semaines épuisantes. Avec des nouvelles stressantes, inquiétantes, déstabilisantes. Mais quand je revois le mois de Septembre dernier, que j'assimilais à une chute où tous les jours je répétais le mantra "jusque là tout va bien"... Avant d’atterrir pleine face sur le sol.

Cette année, la situation est factuellement pire. Mais j'ai l'impression d'une solidité plutôt pas mal. Solidité raide, peu flexible. C'est à dire qui peut casser. Mais impression d'être bien gaîné. Ca tiendra le temps que ça tiendra.


En tous cas, ces cartes postales ont un effet 'prolongation de vacances'. Normalement, je les réserve pour mon grenier du Faucon, mais j'écris peu (pas) dans ce deuxième blog. Ce n'est pas son but. Ici c'est ma maison, donc j'écris ce que je veux.



Aujourd'hui j'ai pas tant à écrire finalement... Je vais m'ouvrir une bière en regardant le PSG (et en sifflant Neymar de mon canapé). Et en regardant mon jardin et une haie de thuyas bien coupés (ce matin j'ai acheté un très bon coupe haie électrique... Oui ma vie est formidable).

Profitons encore un peu de l'été...