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dimanche 28 septembre 2014

Très bien ce Sénat à droite...

Très heureux ce soir de la victoire de la droite républicaine et parlementaire au Sénat. Après le triste épisode de la majorité d'une "gauche plurielle" bof bof pendant trois ans, je suis content de la fin de la parenthèse. Pour un parti en crise, il a beaucoup progressé électoralement parlant le parti majoritaire de la droite républicaine...

Je suis heureux de la victoire de la droite, mais certaines choses m'ennuient... Pas que le FN fasse son entrée dans cette haute assemblée. Cela n'a pour moi rien de scandaleux qu'un parti qui pèse un quart de l'électorat soit présent dans les assemblées. L'inverse est scandaleux, surtout quand des verts ou une gauche de la gauche qui ne représentent rien se gavent de postes à l'assemblée ou au sénat.

Ce qui m'ennuie, c'est qu'un Guérini puisse être réélu confortablement, et amener avec lui deux potes. C'est choquant. Que des grands électeurs (j'en fus) puisse élire des gens comme ça me révolte : qu'on ne vienne pas ensuite donner des leçons au corps électoral.

Je n'ai pas été grand électeur aujourd'hui. Et je le vis bien : j'ai passé une délicieuse journée d'été avec mes bébés : c'était génial.
A part ça, rien... Twitter et le net en général nous amène toujours à revoir des gens qu'on a apprécié, et je me rend compte que je suis bien sensible sur certains aspects... Orphée ne devait pas être un grand guerrier, mais il a prouvé dans les légendes anciennes...

Mais ce n'est pas le sujet du jour. Il a fait beau, le résultat des sénatoriales me va très bien (les résultats du Gard aussi). Et un bon Marseille St Etienne se prépare : quelque soit le résultat je serai content.
Le reste...

Un jour qui se lève...


Par contre n'étant plus grand électeur, je n'irai pas à Nîmes aujourd'hui pour contribuer à faire repasser le Sénat à droite. Tant pis.

Je profiterai d'une jolie journée quand même...

jeudi 28 février 2013

Scandaleuse amnistie

Le Sénat vient de voter hier soir la scandaleuse proposition de cette gauche de la gauche qui franchit tous les jours un peu plus la ligne jaune républicaine : "l'amnistie sociale des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux: conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, de mani­fes­tations…".
Ce signal symbolique est pour moi catastrophique. C'est la légalisation pure et simple d'un syndicalisme de casse et de violence, totalement à l'encontre de ce syndicalisme responsable que j'appelle de mes vœux. Celui qui défend réelle l'emploi, l'activité et au final les salariés. Pas celui violent qui est coresponsable de la fermeture d'usine. Pas cette délinquance anarchique qui se permet tout sous couvert d'un "syndicalisme" qui n'en est pas un.

Ce projet d'amnistie m'est d'autant plus abject qu'il amnistie "les infractions commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013". Un autre signal : tout acte délictueux commis sous un gouvernement de droite, s'il est fait sous les drapeaux rouges de la CGT ou de la gauche de la gauche, doit être pardonnable. C'est scandaleux.

J'espère que la République va vite se réveiller. Parce que les signaux lancés sont calamiteux et effrayants. 

jeudi 8 novembre 2012

Dernière gourmandise socialiste ?

J'apprends que les sénateurs socialistes de la commission des affaires sociales proposent l'idée merveilleusement originale de taxer le Nutella. Une taxe ? Ca faisait longtemps...

Évidemment, les bons arguments tournent à fond les ballons. Regardez comme le rapporteur PS de la mission, Yves Daudigny, nous prend ouvertement pour des billes : "Cette taxe doit constituer un signal, non à destination des consommateurs, mais à destination des industries agroalimentaires pour qu'elles substituent à ces huiles de nouvelles compositions plus respectueuses de la santé humaine". Bien sur, et c'est qui va les payer les taxes Toto ? Les industries agroalimentaires ? Ou les consommateurs qui ne sont nullement destinataires de la nouvelle claque qui fait mal ?
L'argument sanitaire que l'on a aucune honte à utiliser pour ponctionner le pauvre péquin moyen... Un peu comme la bière ou le soda y a pas si longtemps. Peut être avant le café ou simplement la viande demain ?

Et puis nous aurons bien une commission socialiste à l'Assemblée qui proposera une taxe "écologique". Tant qu'à faire... Et puis nous aurons un ministre qui dira "tiens ? pourquoi pas". Avant que le premier ministre ne dise "non, ça ne se fera pas !". Et puis tombera une commission et puis, et puis, et puis...

Si les socialistes ne reprennent que le pire des années Sarkozy (taxes, hygiénisme ou arguments bidons, com' à fond le ballons), en y rajoutant leurs grosses louches à eux, ça sera long 5 ans... Long et douloureux.

(Sinon c'est joli Prague, mais mon appareil de photo est bien bof...)

mardi 29 mai 2012

La solidarité n'est pas la même pour tous...

Hier, c'était lundi de Pentecôte. Grosse fête à Nîmes, la féria tout ça. Et donc la fameuse journée de solidarité. Un hommage à Jean-Pierre Raffarin et à Jean-François Mattéi et son polo. 

Hier, RMC nous apprenait que "nos députés et sénateurs ne donnent ni de leur argent, ni de leur temps pour aider au financement de la dépendance des personnes âgées ou handicapées."Les salariés cotisent pour cette journée, via une journée travaillée "gratuite". Mais pas nos parlementaires ou les élus locaux (dont je fais parti tiens).

René Dosière, député apparenté PS qui fait un travail remarquable pour moraliser un peu la vie politique, s'est déclaré étonné de voir que les députés ne cotisent pas pour une journée qu'ils ont eux même voté. Et il donne des explications : « Cela provient du fait que les parlementaires ont une indemnité. Certains peuvent continuer à exercer une activité professionnelle pour laquelle ils paieront au titre de la journée de solidarité, mais leur indemnité de parlementaire n'est pas concernée. Ce sont des choses qu'il va falloir revoir tout de suite, oui ». 
C'est bien, c'est classe. Ca doit bien amusé les frères et soeurs siamois Mélenchon et Le Pen, qui pourront se repaitre d'un peu de populisme qui ne coûte pas bien cher. Sinon une journée de travail pour les salariés.

A ce propos, il faudra que j'écrive un jour quelque chose sur René Dosière, qui est un député remarquable. Comme en 2007 (où j'avais écrit un sujet là dessus), le PS a choisi de ne pas l'investir. Forcément, il est préférable de donner l'investiture à des fantômes comme Jack Lang ou Montebourg que de la donner à des gens qui font un réel boulot de député. En plus de faire un boulot de salut public.
Ca fera l'objet d'un autre billet, ne mélangeons pas les sujets...

mercredi 28 septembre 2011

Histoire marseillaise au Sénat ?

Le Sénat est majoritaire à gauche. De peu. Mais cela suffit pour que la gauche, logiquement, exprime sa joie de la victoire. Et certains s’indigner (acte à la mode) que Gérard Larcher « ose » présenter sa candidature ce weekend…

Revenons en 2008, au soir des élections municipales. L’agglomération « Marseille Provence Métropole » est promise à l’UMP Renaud Muselier. La majorité des 157 conseillers sont de droite. Il aurait du gagner.
Mais le vote n’a donné que 77 voix au candidat UMP, contre 79 voix à son opposant Eugène Caselli, socialiste. Elu Président la communauté d'agglomération au final, et à la surprise générale...

Le président Caselli eut été « très applaudi par la gauche », comme le rappelle Libération. L’UMP hurlant à la trahison : « certains ont menti à leurs électeurs » vociférant Renaud Muselier.

Samedi au Sénat, ceux qui hurlaient au loup seront-ils à applaudir, et vice versa ? Une histoire marseillaise au Sénat ? On verra ça samedi…

lundi 26 septembre 2011

Bascule sénatoriale (ou facture du mépris...)

Mouvement de grève qui a perturbé mon arrivée au boulot ce matin : l’arrivé de la gauche au Sénat donne des ailes à certains… Que cela n’empêche pas une modeste petite analyse rapide de ma part, sur le scrutin sénatorial de ce dimanche.

Ma première réaction personnelle fut de reprendre cet excellent twitt de mon ami le Chafouin :
J'aime bien quand la droite perd mais je n'aime pas quand la gauche gagne #jamaiscontent

Rien à rajouter. La défaite de l’UMP officielle me fait toujours plaisir. Voir la mine déconfite d’une Morano ou d’un Copé est pour moi une source de plaisir réelle… Par contre, voir les têtes réjouies de Benoit Hamon ou d’Elisabeth Guigou (Avignon n’a pas voulu d’elle, mais elle est toujours là) me donne des frissons dans le dos… Soirée paradoxale...

Mon analyse politique sera sinon rapide, et reprendra le sentiment de mon ami Nicolas : « cette victoire annoncée de la gauche est aussi, lapalissement, une défaite de l’UMP qui a perdu le contact avec le terrain. »
Complètement. Ce qui devrait tempérer les élans lyriques de certains, qui se pâment dans cet « apparemment désir de gôche », qui me parait bien loin de faire dresser les tétons à la France entière…

J’ai souvent écrit sur le mépris de l’exécutif aujourd’hui vis-à-vis de l’élu local, notamment durant cette réforme territoriale (qui aujourd’hui a du mal à passer). La suppression de la taxe professionnelle était sans doute une bonne idée (je le pense avec le recul). Mais sur la manière, sur la forme, elle a été imposée en insultant presque l’élu local, qui était traité de tous les noms d’oiseau par le gouvernement.
Il était évident que cette phase de mépris se paierait : l’élection sénatoriale est là pour ça. Jean-Pierre Raffarin, qui avait été accusé de « tirer contre son camp » par Sarkozy, avait mis en garde il y a presque deux ans. Et c’était aussi la tonalité de mes billets.

Aujourd’hui la droite a perdu le Sénat. D’autres diront que c’est la gauche qui l’a gagné. Le résultat est le même. Le Sénat passe les armes à gauche, et laisse les larmes à la droite (bravo Toréador).

Le mépris se paye toujours... Attendons les prochains épisodes maintenant.

dimanche 25 septembre 2011

Il y a trois ans, j'étais un "Grand électeur"...

Le Gard votait pour les sénatoriales il y a trois ans. Pour le grand électeur que j'étais, cela reste un joli souvenir, que je vous invite à lire ici.

Je relis ce billet avec émotion. L'ancien maire de mon village, mon ami, était encore de ce monde. Je me souviens la route jusqu'à Nîmes : nous rigolions bien. Au retour aussi, sauf que c'était madame qui conduisait : le repas d'entre deux tours était bien arrosé...

J'avais utilisé mes trois voix pour voter pour le sénateur socialiste sortant, pour la maire UMP de Nîmes que j'aime bien. Et ma troisième voix, c'était pour la candidate modem. A l'époque, je gardais quelques bons sentiments pour François Bayrou et son Modem...

C'était il y a trois ans. Une éternité... Pour la petite histoire, je me souviens avoir reçu un virement de 27 euros... Oui, le Grand Electeur est payé (défrayé) pour aller voter. Si on veut faire des économies, il y a des pistes...

Cela reste un beau souvenir pour moi, cette journée d'élection sénatoriale. Aujourd'hui, j'ai envie de me souvenir. L'analyse politique du scrutin d'aujourd'hui, je la laisse volontiers à d'autres...

mardi 12 juillet 2011

Ce (très) bon député Dosière

J'avais déjà écrit ici tout le bien que je pensais du député de l'Aisne René Dosière. Ce dernier a eu, en 2007, la grande surprise de voir que son parti, le délicieux Parti Socialiste, n'avait pas la même sympathique que moi (qui suis de droite) pour son travail : il lui avait mis en face un candidat officiel. Mais René Dosière, fort d'un bilan de député remarquable, a été réélu.

Il a déposé il y a peu deux amendements, que je juge pour ma part, en tant qu'élu local, et en tant que citoyen (non, décidément je n'aime plus l'utilisation qui a été faite de ce joli mot... j'en chercherai un autre), très pertinents :
  • Obliger les collectivités territoriales à passer par une délibération pour attribuer des avantages en nature aux élus (voiture de fonction avec chauffeur, téléphone portable, logement de fonction…) ;
  • Suppression de l’écrêtement, qui permet aux élus cumulant plusieurs fonctions, et dont l’indemnité est plafonnée à 1,5 fois le montant de l’indemnité parlementaire, de redistribuer le surplus d’indemnité qu’il ne peuvent pas percevoir, à d’autres élus de la collectivité concernée.
Des règles de bons sens. Dont je suis surpris qu'elles n'existent pas encore...

Ces amendements ont été retoqués par le Sénat. Probablement le seront ils aussi par l'assemblée nationale.

Pendant ce temps, les candidats extrémistes de tous bords se régalent : ils ont une élection présidentielle à préparer, et vu tout ce qu'on leur donne à manger en ce moment...