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samedi 3 mai 2014

Jean-Vincent Placé ne va pas suffisamment loin...

Les médias sont incroyables : ils continuent à donner la parole au pas forcément très digne sénateur écologiste Jean-Vincent Placé. Quand il parle et qu’il ne s’énerve pas contre ceux qui lui posent des questions et lui font remarquer ses comportements pas forcément moraux, au milieu de l’immense prétention de ses leçons, il sort des petites perles comme cette dernière.
« Je ne ferai plus jamais d’émissions enregistrées ».
Jean-Vincent Placé ne va pas suffisamment loin : il pourrait faire plus fort. Et ainsi rendre un bien meilleur à la politique et à la république. Jean-Vincent Placé aurait pu, et aurait du, dire : « je ne ferais jamais d’émissions du tout ». Et même encore mieux : « je ne ferai plus jamais de politique ».

La France lui dirait merci.

Il y en a assez de ce type de personnage. De ce type d’apparatchiks prêts à tout pour des postes et les ors de la République. Et qui en plus s’énerve quand des journalistes lui demandent s’il aurait payé ses PV si des journaux n’avaient pas révélé qu’il ne les payait pas.

Les verts nomment président de leur groupe au Sénat ce Jean-Vincent Placé. Ca montre aussi le haut niveau d’exigence de ce parti politique, qui est lui aussi le premier à distribuer les bons points et à donner des leçons de morale à la classe entière… 
Mais les verts, on a vu là aussi leurs valeurs quand ils étaient au gouvernement, et défendaient des délinquants de Notre-Dame des Landes. Et leur comportement lors du dernier remaniement ministériel montre en quelle estime ils tiennent leur parole donné, et l’engagement qu’ils ont pris devant les électeurs qui les ont élus en 2012.


Changement des comportements politiques… Il y a toujours un énorme boulot…

dimanche 1 décembre 2013

Le "mauvais ministre" vert

J'adhère assez bien aux résultats du sondage hebdomadaire que fait Le Parisien - Aujourd'hui en France sur une personnalité. Aujourd'hui Cécile Duflot était passée au scan. Les résultats ont rarement été aussi durs et tranchés...
Mauvaise opinion, mauvais ministre. Des termes pour la qualifier auxquels j'adhère aussi. J'aurais rajouté "opportuniste" et "manipulatrice". Comme son frère jumeau, le caricatural Jean-Vincent Placé, qui fait tout ce qu'il faut pour contribuer à dégrader l'image du politique et des politiques.

J'ai toujours pensé que des Verts dans un gouvernement de la République était terrifiant. Je constate que beaucoup considèrent que sa présence au gouvernement est "un handicap".
J'espère que le Président de la République aura enfin une action bénéfique pour notre pays en dégageant les verts de son gouvernement. 

J'ai bien aimé le crible de ce dimanche...

mardi 2 juillet 2013

La soupe est bonne... (Pas bio mais bonne)

Mauvaise nouvelle du soir... Ils restent...
C'est un peu le problème des pique-assiettes... On leur ouvre un peu la porte. Et ils restent le pire...
Ils vous poussent les meubles, m'amènent des potes a la place des vôtres (a l'assemblée), ne vous apportent rien, vous coûtent même, mais ils restent. Et ils sont fier d'eux. 

Un petit coup de calgon pour la forme... Mais bon, l'accord vert - PS, c'était le miracle inespéré ! On ne va pas casser le jouet pour des histoires d'idée ou de valeurs quand même (surtout quand on en est dépourvu : ça serait crétin)

La soupe est bonne. Alors ils restent. 

Tant pis pour la France... Le départ des verts du pouvoir aurait été la première bonne nouvelle de ce quinquennat..

mercredi 28 novembre 2012

L'acte con par excellence...

Les crétins ne sont pas qu'à l'UMP, je le savais déjà. Les confirmations arrivent à chaque instant... (même si je sais très qu'on est toujours le con de quelqu'un, ce qui devrait amener certains à plus d'humilité mais bon n'en demandons pas trop).

Jusqu'à y a 5 minutes, je n'avais jamais entendu le nom d'Emily Loizeau. Jamais.
Puis je viens de lire cette nouvelle consternante :
"la chanteuse Emily Loizeau déchire sa carte d'électeur pour exprimer son opposition à Notre Dame des Landes".
On vient de toucher le fond de la connerie.

Mais quelque part ça m'arrange.
J'avais dit chez mon ami Nicolas que la plupart de ceux qui s'opposaient au projet Notre Dame des Landes en saccageant et en bafouant ouvertement la loi me donnaient envie d'être favorable à un projet que je ne connais pas plus que ça. Sinon que tout ce qui peut contribuer à développer économiquement un territoire ne m'a jamais paru être une mauvaise chose.
D'ailleurs, j'attends qu'une "pétition citoyenne" vienne demander un soutien à Notre-Dame-des-Landes. J'irai signer avec un immense plaisir (c'est beau les actes citoyens...)

Que des Emily Loizeau en pagaille déchirent leurs cartes d'électeurs : ça fera moins de voix aux Verts (qui soit dit en passant n'ont décidément aucune figure d'avoir profité du PS pour des places chaudes avant de leur chier sur les groles) et à l'extrême gauche.

Quoique sur ce dernier point ça serait dommage : ils permettent de faire foirer le vote du budget au Sénat. C'est rigolo... (quoique moins que les conneries de l'UMP qui ont mis le niveau très haut).

Enfin bon... Emily Loizeau, que je ne connaissais pas il y a plus de 5 minutes m'a autant affligé qu'amusé. 

mardi 25 septembre 2012

Les verts, bonjour les dégâts

C’est évident qu’aujourd’hui, on ne fait que ça… Parler des verts. Le parti refuse de voter un traité proposé par le Président qui est quand même tout sauf négligeable. Mais il trouve normal que ses ministres restent au gouvernement. D’ailleurs ces derniers ne voient pas pourquoi ils quitteraient un si beau poste. Pensez-vous… Rester ministre à tout prix, ça n’a pas de prix.Et ça vaut bien un joli bordel...

C’est vrai que, sur le fond, ça ne m'intéresse pas de savoir si les verts doivent ou non rester au gouvernement. La candidate de ce parti a pesé moins de 3% aux présidentielles, mais par la grâce d’un tripatouillage avec le grand frère PS, il a pu se voir entrer au gouvernement, et obtenir 18 députés. C’est bien. Pour ensuite refuser de voter un traité, pourquoi pas…C'est le problème des socialistes remarque...

Sur cette histoire d’ailleurs, les appels de l’opposition à virer les verts du gouvernement me posent un peu soucis… J’ai souvent répété combien j’avais trouvé ridicule la précédente opposition de gauche, qui hurlait toutes les cinq minutes à « la démission » d’un tel des ministres. Quand ce n’était pas du Président (ridicule no Sarko day…). Je ne peux pas avoir trouvé l’opposition précédente ridicule, quand elle n’était pas indigne, pour ne pas soupirer de voir un Jacob ou un Fillon faire des appels quasi identiques…

Je m’en moque que les verts restent ou non au gouvernement. Au contraire, qu’ils y restent longtemps. On s’amuse à voir notre nouvelle Nadine Morano (Cécile Duflot) s’écharper avec les ministres, et twitter que c’est bon le chili con carné fait maison… C'est tellement risible que ça en est drole...
Cette histoire de traité européen montre que ce gouvernement sans grand cap n’est politiquement parlant pas plus brillant que le précédent. Les ministres verts ne trouvent pas choquant de rester au gouvernement alors que leur parti le poignarde goulûment, le gouvernement. Et les leçons de « cohérence politique » sur la question européenne données par un Laurent Fabius, elles peuvent au mieux prêter à rire, au pire à soupirer…

Enfin, coté cohérence politique, je ne peux pas parler. J’ai voté non au traité constitutionnel de 2005, et j’aurais voté oui sans aucun problème à ce traité que je trouve frappé du sceau d’un certain bon sens.
Mais bon, je ne suis pas ministre. Et à la différence d’un Montebourg par exemple, je n’ai pas fait une campagne de primaires socialistes à l’opposé de ce qu’il soutient dans ce traité… Et en termes d’ « évolutions de pensée », ce n’est pas le seul…

Mais la pire dans tout ça restera Cécile Duflot qui refuse de parler et se réfugie dans le chili con carné, pour ne surtout pas perdre sa place… C’est quand même bien moyen tout ça.
Pas sur que la politique en sorte grandie. Mais quelque chose me dit que si elle a déjà été pas mal amochée ces derniers temps, elle n’a pas encore tout vu…

vendredi 18 novembre 2011

Le toréador, le vert et le fruit...

Cette histoire entre la production de Mox, le Parti Socialiste et les verts m'écœure. Mais bon, la politique est parfois ce qu'elle est...

Le blogueur Toréador avait écrit hier un billet assez magnifique (comme toujours), qu'il a titré joliment "Nadin Amox". En plus d'avoir une plume géniale, ses titres sont bons.
Comme je n'ai pas plus envie (ni le temps) d'exprimer trop ce que je ressens, Toréador ne m'en voudra pas de le citer...
Sur le fond, Hollande a raison : on ne brade pas l'indépendance énergétique d'un pays pour les ambitions de quelques khmers verts ici ou là, au prétexte qu'on surfe sur l'émotion suscitée par la catastrophe japonaise du printemps dernier.
S'il avait été vicieux, il aurait dû proposer d'ailleurs aux écologistes les circonscriptions où se trouvent les centrales nucléaires qui doivent être démantelées, histoire qu'ils testent in situ leur popularité…

Reste que la tentation de recourir à Sainte Ese, patronne du socialisme, est forte.
Je viens d'apprendre, alors que j'étais au milieu de la rédaction de mon billet, que les Verts et le PS ont trouvé un accord finalement sur 'un plan de reconversion de la filière Mox" qui permettra "de maintenir le nombre d'emplois par la mise en oeuvre de centres d'excellence du traitement des déchets et du démantèlement". Tout ceci permet de sauver la face et, in extremis, de maintenir l'union. Penchons-nous maintenant sur le coeur du réacteur, si j'ose dire…

La première partie de la phrase a été rédigée par Hollande, la seconde par Duflot. Le bateau reste duflot, l'accord est aflou. Reste que la formulation est fumeuse : quelqu'un peut-il me dire concrètement ce que vont faire les ouvriers qui travaillent dans la filière Mox ? De l'excellence ? De qui se mox-t-on ?
Si cela avait été Martine Aubry qui avait été désignée, nous aurions pu supposer que les nombreuses personnes qui travaillent autour de ce procédé (dont nous pouvons être fier) auraient été reconvertis dans "la médiation culturelle"...

Je me demande juste, aujourd'hui, quel sera l'impact de ce débat sur le nucléaire, avec les prises de position ahurissante de certains. Je ne suis pas sur que cela fasse gagner une élection...
Mais bon, ce n'est pas mon problème.

Enfin, attendons le prochain sujet...

mardi 15 novembre 2011

Et la pire insulte vient des verts...

Il est de bon ton, pour certains militants socialistes, de hurler en feignant être choquer contre la "campagne nauséabonde de l'UMP"... On ne rappellera à personne les campagnes très classes de certains de leurs amis, contre certaines personnalités ou ministres ou autres de droites, voire même contre certains camarades de gauche...

Mais sur la forme ils ont raison. Ces petites affichettes de l'UMP où le centre du discours est l'adversaire, sont aussi nulles qu'au final elles ne seront inefficaces. On dirait des affiches du Front de Gauche, et ces dernières, en terme de manque de classe, elles sont déjà très bien, elles ressemblent à celles du FN... (pas la peine de les copier).
Les prises de parole de Jean-François Copé sont à chaque fois un moment extraordinaire de profonde nullité politique. Quant à Babar, c'était vraiment pas malin non plus...
Mais bon, l'UMP en est là : elle n'a aucun projet, et doit rattraper l'énorme temps de parole du PS. Alors elle le gaspille en parlant de "l'autre", et en rivalisant de médiocrité... C'est dommage.

Pourtant, la pire insulte vis à vis du candidat socialiste ne provient pas de cette campagne UMP qui choque certaines âmes pures de gauche... Même pas du toujours très tolérant et pertinent Jean-Luc Mélenchon, qui joue le jeu du gros bras avant d'aller à la bonne soupe socialiste pour quelques sièges législatifs (ou peut être un ministère qui sait ?).
Mais du verts Daniel Cohn-Bendit, qui s'est fourvoyé en un violent :
"François Hollande est en train de se ségoléniser"
Aie, ça serait dramatique pour lui, et pour la France...

Enfin, si c'est son intransigeance vis à vis des mensonges d'Eva Joly sur le nucléaire, et des positions sectaires et parfois hallucinante à son sujet, peut être l'insulte est elle en fait un compliment... ?
On voit de tout en politique : même une ségolénisation qui peut être positive. C'est fou quand même...

vendredi 16 septembre 2011

Pour moi, cela ne sera pas elle (Martine Aubry)

Je n’ai pas regardé le débat du PS hier soir. Donc l’analyse argumentée et pas militante du tout, ce n’est pas ici que vous la lirez.
Je n’ai pas regardé le débat du PS, car je ne me sens pas concerné. Des gens qui parlent entre eux, uniquement à ceux de leur bord, ça ne m’intéresse pas. Et puis bon, passer une soirée avec Royal et Montebourg, alors que Rennes joue en coupe d’Europe, et que Masterchief (c’est violent Masterchief) passe sur la une, et que j’ai un chouette livre à lire sur ma table de chevet... Non, mieux à faire.

Donc je n’ai pas regardé. Par contre, j’ai su un peu ce qui s’y était dit dedans. A lire notamment le très bon compte rendu de Toréador sur le sujet.
Et j’ai donc eu une confirmation : pour moi, ça ne sera surement pas Martine Aubry. Et d’une manière générale, si le (ou la) candidat(e) socialiste garde comme dogme « sortie du nucléaire », pour gagner les 2% d’Eva Joly au deuxième tour, et proposer des ministères aux écologistes, cela sera évidemment sans mon vote.

Je ne motiverai pas plus que ça ma remarque. Sinon que tout dogme lancé telle une publicité n’est jamais une bonne chose. Nous le voyons aujourd’hui, avec la règle « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ». En pratique, la limite de cet exercice purement comptable et d’affichage est terrifiante. Surtout quand dans les faits, on augmente considérablement des services des régions ou des départements, pour des missions dont l’utilité n’est vraiment pas évidente… Pour laisser d'autres services, vitaux pour notre société (justice, médecine, école aussi, mais les profs, pas ceux qui tournent autour...), totalement exsangues...

Donc là, pour ratisser les voix des verts (je ne dis pas « les écolos », parce que pour moi les Verts sont tout sauf écologistes…), Martine Aubry a son slogan : « sortir du nucléaire ».
Pourquoi pas après tout. On ne sait pas ce qu’on fera à la place, mais le slogan est gentil. Il faudra juste songer aussi à avertir la filière médicale et les malades, qui sont des énormes utilisateurs de sources nucléaires. Il faudra aussi avertir les gens qui vont accueillir à coté de chez eux les sympathiques éoliennes. Ou les villages qu’on évacuera et détruira pour créer la retenue d’eau artificielle qui alimentera les barrages hydroélectriques. Ou encore mes amis de Camargue que de nouvelles canalisations de gaz et de pétrole seront creusés dans leur sous sol : comme ce dernier est déjà bien gorgé d’hydrocarbure, un peu plus ou un peu moins…
Enfin je dis ça je n’en sais rien : actuellement on a juste le slogan « sortir du nucléaire ». Pour faire quoi ? On verra ça plus tard.

J'ai juste la faiblesse de penser que les choses sont justes un peu plus compliqués que ça. Et qu'un slogan bête, pour faire plaisir à des logiques purement idéologues, c'est un peu juste quand le sujet mérite plus de réflexion.

Non, Martine Aubry ne va pas assez loin. Sortir du nucléaire n’est pas suffisant pour sauver la planète. Sortons de la sidérurgie aussi… Le 25 Juin de cette année, deux ouvriers sont morts dans la Loire suite à l’explosion d’un four d’une fonderie. Un four qui explose, ça me rappelle un souvenir douloureux de cette semaine, qui a eu un peu plus d’impact…
Et d'une manière générale, qu'on sorte de l'industrie : ça pollue, ça fatigue, ça peut être dangereux pour la santé... Et vu l'état de notre secteur industriel, ça ne sera pas difficile... Et puis aussi qu'on sorte du travail, parce que c'est fatiguant. Et de la voiture aussi, parce que ça tue et ça pollue...

J’avais écrit il y a quelques temps que j’aurais pu considérer la candidature d’un Dominique Strauss-Kahn. Quelque part, même s’il eu des paroles parfois malheureuses, je pourrais aussi considérer la candidature d’un François Hollande par exemple. Des hommes qui me paraissent avoir des politiques sérieuses et raisonnables.
Sauf qu’il y aura, au final, le problème des alliances politiques. Je ne voterai pas pour une personne qui ouvrira son gouvernement, et forcément sa politique, à des gens comme Jean-Luc Mélenchon (qui viendra à la soupe parce qu’elle est bonne), ses amis communistes, ou les encore les verts d’Eva Joly ou Jean-Vincent Placé (qui est connu à présent : on peut le citer).

Après, quant au débat des primaires… Bon, y en a d’autres parait il. Je tomberai peut être, par hasard, sur un de ceux là en passant devant ma télévision…