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mardi 23 juin 2015

Discuter et rire sur le net ? C'est fini ça...

De mon éloignement relatif de la blogosphère et du net en général, j’ai relevé deux billets qui m’ont interpellé.

 « Peut-on rire de tout ? » demande Nicolas. Qui met en avant un très bon article de Slate : « Avec Twitter, la terreur est de retour ».
Quand on se fait insulter et traiter de raciste – machiste – réac - gaucho (etc… liste non exhaustive) à chaque écrit / billet / commentaire, peut-on vraiment encore parler, discuter, débattre ? A fortiori, peut-on encore rire de tout ? Je ne pense plus.
Aujourd’hui, ceux qui insultent et font régner une ambiance de merde sur le net ont contribué à tuer les blogs et la discussion. Ils restent entre eux, c’est dommage.

Dans la même idée, Sarkofrance publie un billet : « la fin du débat français. Ou pas ». Je partage le constat de départ : « Cela fait déjà quelques lustres que nous constatons les ravages de l’hystérisation du débat politique en France. On se dispute jusqu’à la haine sur des sujets qui il y a 8 ou 10 ans ne suscitaient au mieux que quelques haussements de ton passionnés. »

La discussion est devenue impossible. Le débat politique, ou d’idée, est un champ de bombe où l’insulte et la caricature blessante est devenue la norme. On ne discute plus de l’idée : on qualifie la personne qui émet l’idée. De préférence de manière caricaturale, si possible avec un « humour » perçant qui a pour but de faire mal. Au pire avec agressivité et insultes grossières.

Les blogs et le net ne sont que des miroirs de la société aujourd’hui. Le débat politique (ou de société) n’existe plus, il est interdit. On exprime un doute sur le « mariage pour tous » ? On est homophobe. On critique Christiane Taubira ? On est raciste. On critique les visions de l’école de Najat Vallaud-Belkacem ? On est raciste, et machiste. Etc, etc…
Ça marche aussi pour le football. Des réserves sur la sélection de Nabil Fekir en équipe de France après son attitude et ses déclarations diverses ? Racisme. Ah merde... 

Ces deux billets expriment bien mon ressenti sur ce qu’est devenu notre blogosphère (twittosphère) aujourd’hui. Sur ce qu’est devenu le net. Insulte, sectarisme, agressivité. 
Blesser plutôt que convaincre. Faire mal plutôt que débattre. 


Tant pis… Il fait beau dehors.

vendredi 10 avril 2015

Une semaine de cerisiers

C'est la semaine où les cerisiers évoluent le plus rapidement. Cette période me fascine tous les ans. Mon coté paysan...

Sinon, semaine pas forcément génial. Sur le net et dans les blogs. Une semaine qui donne envie de déconnecter. Ce que j'arrive finalement à faire sans grand mal... La proximité des cerisiers peut être. Les enfants qui veulent jouer dans le gazon avec leur papa sans doute un petit peu aussi. Déconnecter, c'est bien.

2017 arrivant, le niveau et l'ambiance, déjà pas très brillants, risquent de se dégrader davantage. Cette semaine m'a un peu titillé par exemple. C'est ma faute sans doute. Parler politique ou actualité expose à des discussions pas toujours comme on l'espère. Comme on en a envie. Il faudra évoquer ce billet qui ne donne pas des discussions comme on les souhaitait au départ...
Et puis la politique politichienne à deux balles. Qui font que les français ne vont plus voter, écœuré d'un pouvoir qui parle du précédent, comme précédent parlaient du précédent d'avant. Pour éviter de justifier leur médiocrité.

On a le droit d'être un peu désespéré. Car rien ne changera, rien ne s'améliorera.

Alors je poste des photos de cerisiers. Qui change en une semaine... 

Lundi il était comme ça. 

Mercredi il commençait à verdir.

Et vendredi c'était plus fort.

Le reste est anodin. Mon billet de mardi, où je citais des blogs dont des billets m'ont plu, et d'autres moins, n'était pas opportun. L'époque où on pouvait échanger "normalement" sur les blogs me parait un peu révolue. C'est comme ça. 
Ce n'est pas la faute à la droite, ni au PS. Ce n'est la faute à personne. Ou à tout le monde. La société actuelle tout ça... On est tous Charlie, mais bon. Les lumières ne sont pas toujours allumée. Je le dis aussi pour moi, je constate que je n'arrive plus à rentrer dans les discussions stérilement polémiques. 

Bientôt on ne pourra plus parler de vin. Peut être n'aurons nous plus de droit de poster des photos de cerisiers aussi (les cerises peuvent finir dans l'alcool, et si on mange le noyau on risque la constipation, ce qui sanitairement peut déplaire au ministre de la santé et ses conseillers).

Alors nous irons faire autre chose. La semaine n'était pas très opportune sur le net (sur le peu de temps où j'y ai été). Mais était elle finalement très différente des précédentes ?
Enfin bon... Il faut beau dehors, Louis Bodin m'a dit que l'anticylone resterait un moment sur le pays. Profitons en... (j'ai le jardin à scarifier).

vendredi 25 juillet 2014

Allons dormir... (nos amis les animaux)

Le Top 10 des plus beaux dodos d'animaux... J'aime beaucoup...

Après une semaine quand même de merde, où l'ambiance est pourrie, et où des amis se font insulter (par des gens dont je dirais pudiquement que "je ne partage pas les mêmes valeurs"... pour ne pas dire plus), un peu de tendresse, c'est bien. 
Même si je ne trouve finalement pas si mal que ça que des masques tombent. Et que cette certaine gauche montre son vrai visage, qui n'est pas celui de la tolérance, du respect, de l'apaisement. Un visage qui ne me surprend pas...

Allons dormir. Pas trop tard. J'espère que le dos me laissera tranquille cette nuit...

mercredi 16 juillet 2014

Étouffant (la chaleur, et le reste...)

L'histoire Taubira et les neuf mois, le conflit Israël Palestine, entre autres... Ambiance puante sur le net, dans l'actualité. La chaleur de l'été ? Je le souviens que l'an passé, à peu près à la même époque, l'ambiance était nauséabonde aussi, électrique. Peut être simplement la fin de l'année, simplement...

J'écrirai peut être demain le malaise réel que j'ai devant ce jugement dans l'histoire de l'insulte contre Taubira. Je retiens le billet du juge Philippe Bilger... 
Sur la guerre au Proche Orient, je n'ai pas ans chose à écrire, sinon que l'interdiction d'une manifestation "pro Palestine" ce weekend me paraît une bonne chose. Et que la lecture de certaines déclarations m'effraient. Comment on dit déjà ? Israël-bashing ? Non, on est au delà... 

A part ça, je suis allé marcher ce soir au bord du Rhône. Chaleur infernale. J'aurais mieux fait de voir l'arrivée du tour de France à Oyonnax...

Entre temps, une vie personnelle qui continue de s'écouler. Ambiance également étouffante. Amère. Des mauvaises nouvelles en provenance de proches qu'on aime beaucoup. De l'inquiétude. 
Et puis des ennuis personnels. Des petits, mais beaucoup. Le fameux "ça + ça + ça" qui donne envie soit d'insulter, soit de se terrer et de ne plus voir personne.

Cette marche caniculaire au bord du Rhône, c'était un peu ça. Avec l'envie quand même d'écrire quelque chose ce soir.
Et d'aller coucher mes bébés, avant d'y aller moi. Si la température baisse un peu... Il fait chaud, et pas que sur le net ou dans l'actualité...



jeudi 13 mars 2014

Jolis bords du Rhône (et moins jolies choses)

Joli soir de Mars. Jolie petit jogging au bord du Rhône, après une jolie journée à donner un joli cours à Valence (oui, j'enseigne). Joli soleil. Jolie journée de Mars.

Dans toute la France, y compris dans le Nord. Ça donne des jolies images...


Joli est un joli mot d'ailleurs. Autant je ne supportais pas Eva Joly (qui a disparu et c'est bien), autant j'aime beaucoup le mot "joli". J'aime bien le mot "mignon" aussi. Moins le mot "beau". Mais aujourd'hui, dans ce billet qui ne sert à rien, j'utilise et abuse du mot "joli". C'est bien.
Ce qui est décidément moins joli, c'est l'ambiance politique pourrie. Je vois que les blogs militants de gauche que je suis s'amusent bien. Bien évidemment c'est la faute à la droite, à Copé, à Sarkozy.
Cela répond aux quelques blogs de droite (il y en a moins) dans mon reader. Fatalement, c'est de la faute de la gauche et du pouvoir.

Et à coté fusent les noms d'oiseau au niveau du pouvoir. Je viens de voir que Sapin traite Sarkozy de "pervers". On racle le fond du faitout.


En foot, pour casser la dynamique de l'équipe adverse, il est de bon ton de "pourrir le jeu". A quelques jours des municipales, c'est une technique comme une autre, de "pourrir le jeu". C'est dommage : ça aurait bien une ambiance "normale" pour ces élections municipales, les premières grandes élections depuis 2012. C'est dommage.
C'est de la faute du camp d'en face, selon que l'on soit du coté du pouvoir ou de l'opposition. C'est dommage. On en reparlera plus tard de la République adulte et apaisée...


C'est moins joli. Alors je préfère aller courir au bord du Rhône. C'est plus joli, et ça fait du bien en plus...

lundi 11 novembre 2013

Autant se taire et aller marcher

Il faudra que je prenne quelques instants pour me poser, et essayer d'écrire ici pourquoi ce ras le bol d'écrire sur la politique, sur l'actualité, sur ce que je ressentais. Pourquoi cette envie de partir loin de la blogosphère et du net. Pourquoi ce besoin de décrocher. 
Pas totalement, parce que je suis encore un peu présent, et parce que je m'informe sur ce qui se passe dans le monde, et que je passe toujours un peu de temps sur quelques blogs, surtout ceux des gens que j'aime bien. Mais suffisamment pour me sentir détaché. Et finalement aller bien (merci pour moi).

Il n'empêche. En ce moment, tous les jours l'actualité me montre qu'il est en effet préférable de s'en tenir loin. Que la vraie vie, celle loin des querelles militantes de base et de cette intolérance toujours plus croissante du net, est suffisante pour apporter son lot de soupirs et de moments pénibles. Pas la peine d'en rajouter, de s'en rajouter, dans ce qui était il y a quelques temps un espace de plaisir.
Et qui aujourd'hui ne l'est plus.
J'étais ce matin aux cérémonies du 11 Novembre de mon village. Le dernier du maire de mon village. J'ai pensé aussi que c'était le dernier de celui de mon village d'en face, un petit pincement au coeur... Il faisait froid, un vent de dingue. 

En parlant de dingue, à midi, les informations me racontaient ces gens qui sifflaient le Président aujourd'hui, un jour de commémoration. France apaisée et réunie, décidément... Qui ne sait même plus ce qu'est le respect et le temps du recueillement. Toujours être dans un affrontement bête, et qui au final sera stérile puisqu'il écœure tout le monde... Y compris les gens qui pensent que le pays est très mal et très dangereusement gouverné...


Dingue, le mot est par contre extrêmement faible pour exprimer ce que je ressens à l'écoute du drame de Chateaurenard. Chateaurenard, c'est à 20 bornes de chez moi. C'est le village où petit j'accompagnais mon papy au marché régional de ce village. Ce même marché équipé aujourd'hui d'un portique écotaxe, autres temps autres mœurs...
J'ai une immense pensée pour ce député maire et ses conseillers municipaux agressés et poignardés par un fou. Le petit élu local que je suis aurait pu être à leur place, si ce vent de folie soufflait jusqu'à chez moi.

Vent de folie, nous y sommes. Le pays est devenu fou. Et le pire est que je suis convaincu que l'on peut encore aller plus bas, aller plus au fond...
Alors autant se taire et aller marcher. Je recycle encore quelques paysages de ma marche de samedi. Elle était chouette. Il faisait un temps superbe, un soleil extraordinaire. Ces chemins m'apaisent. Ces paysages de vignes et de pierres blanches aussi. Je ne parle pas des odeurs de garrigue qui demeurent, même en automne avancé.

Autant se taire et aller marcher. La France ne s'en portera pas plus mal de mon silence... Mais elle va mal, bien mal.
(il faudra que je comprenne aussi comment marchent les polices sur les billets Blogger... Sur l'Ipad j'ai une police de caractère, sur le PC une autre... Et c'est un bordel monstre de trouver quelque chose de cohérent...
Enfin, on verra un autre jour)

mardi 9 octobre 2012

Rester calme...

L'ambiance est délétère à souhait en ce moment... 
Sur les blogs, on croirait presque qu'une élection présidentielle va se dérouler dans quelques jours, tellement c'est tendu, hyper tendu, super tendu...

Il faudrait se détendre. Mis à part un poste de chef de l'opposition, y a rien à voter. C'est bon, on peut rester cool... J'en suis profondément navré, mais les socialistes sont au pouvoir au niveau national légitimement pendant 5 ans. Que mes amis "blogueurs de gouvernement" se détendent. Que l'insupportable gauche de la gauche aussi se calme : elle demeurera avec ses cousins du Front National dans l'opposition. Pendant longtemps. Pour le bien de notre République.
Et que la droite républicaine, mon camp, se détende aussi... Les municipales, c'est loin. Et par la grâce du tripatouillage de l'aménagement électoral qui laissera Ségolène et ses amis un an de plus à tête de grands fromages, les territoriales régionales et cantonales aussi, sont loin... Rien ne sert de dégouter le français de revoter à droite : qu'ils se calment... Le profil bas et l'humilité, c'est bien aussi, dans l'opposition...

Ambiance pourrie, et tendue. Je parle des blogs, mais dans ma vraie vie en ce moment, c'est extraordinaire aussi... L'automne est arrivée à une vitesse folle. Désespérant. Fatiguant.
Et par dessus le marché, une lombalgie vient finir d'obscurcir un tableau qu'un doublé de Gignac aura eu peine à éclaircir quelques instants...

Alors autant faire un gros plan sur un chien-renard délicieux. Galia est à la maison : elle joue avec bébé. Ils sont beaux, tous les deux. Mon chien ninja et mon bébé faucon.
Toujours relativiser, calmer un peu le jeu. Même si les cons (on est toujours le con de quelqu'un) nous emmerdent, sur Twitter ou dans des blogs d'une effrayant "gauche de la gauche". Qui rappelle "les heures les plus sombres de notre histoire" comme disait l'autre...

Mais de ça Galia et bébé Faucon se branlent foutent. Et ils ont bien raison...