Affichage des articles dont le libellé est angela aki. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est angela aki. Afficher tous les articles

mercredi 17 mars 2010

Kiss me goodbye (Final Fantasy 12), ou le soupir d'entre deux tours...

J'avoue que ce matin, le réveil est difficile. Si ça en intéresse certains (mais j'imagine, sinon vous ne viendrez pas ici...), j'ai mal dormi...
Parce qu'au delà de la politique politicienne, mon esprit est embrouillé de pleins de choses... Mes activités politiques municipales, mon boulot, les soucis de santé de proches ou d'amis. Même de blog ce matin, avec un mail qui fait plaisir moyen...
Et honnêtement aujourd'hui un optimisme en l'avenir, le mien, qui est au niveau de la côte de confiance envers le Président de la République. C'est à dire très bas...

J'avais commencé, par exemple, à écrire un billet sur la position de certains socialistes quand à la liste Frêche et le Languedoc Roussillon. Et cette peine et/ou crainte de voir ce dégout de la droite de certains, qui préfère tout, même le pire, à quelqu'un de droite. S'agit que ce "pire" se dise de gauche, ça passe.
J'allais écrire un billet. Et puis non... Je me dis juste que décidément, il me sera dur de voter pour cette gauche là... De même qu'il m'est difficile de voter pour cette droite là...

La droite, la mienne, est inaudible. Disparitus a raison, la droite est autant plurielle que la gauche. N'en déplaise à certains qui pensent que la droite est forcément laide et monstrueuse (alors que miam la belle gauche pure et immaculée), et uniquement sarkozyste. Mais aujourd'hui, la droite qui est au devant de la scène, c'est la droite sarkozyste. Celle de Lefebvre, Bertrand, Morano et Hortefeux...

Cette dernière a pris une gifle dimanche. J'en suis convaincu. Ceux qui mettent en avant ce laminage de la droite ont raison. Ont ils raison de se réjouir sans retenue ? Bah, ils auraient tort de faire la gueule, c'est évident...
Mais autant qu'en Juin 2009 où le PS fut laminé, je trouve cette abstention terrifiante. Et je trouve terrifiant de ne pas vouloir l'entendre. Que cela soit à l'Elysée ou Rue de la Boétie où la tendance est à l'autisme. Que cela soit à Solférino où s'il vous plait, on finit de distribuer les places et on termine les petits fours, on s'inquiétera demain...
J'ai l'impression qu'on danse tous sur un volcan qui de demande qu'à exploser encore plus fort. Mais chut, ne disons rien. C'est comme la dette, c'est mal et pas bien d'en parler...

Alors oui, tout ça mis bout à bout, aujourd'hui j'admets un moral comme à Perpignan un jour d'élection : dans les chaussettes... Et j'avais pas envie de parler politique...
Et puis je suis passé sur un blog modem. Vous savez, le Modem... ? Et sur Ataraxosphere, il était célébré Final Fantasy...

Je me suis mis devant ces clips. "our Farewell", de cet immense Final Fantasy VII. Et le très beau Still Alive de Final Fantasy IX. Et j'ai eu envie de revoir le clip de Final Fantasy XII : Kiss Me Goodbye...

J'aime ce jeu. J'aime cette chanteuse, Angela Aki. J'aime cette chanson, qui m'évoque un avant Noël à Londres...

Et pas envie de tellement plus aujourd'hui... Je continuerai à lire ici et là les blogs. J'espère juste que cette inquiétude, politique et personnelle, s'estompera. Mais aujourd'hui, elle est forte. Et un peu douloureuse aussi...
Vivement la fin de la semaine...

PS de fin de billet pour mes amis blogueurs: j'ai fait un petit tour sur SiteMeter tout à l'heure... Mon compteur moyen est passé d'environ 300 visites par jour à pratiquement 700 ! est ce que mes amis blogueurs qui parlent régionale ont constaté cette forte augmentation ponctuelle, qui dure depuis 4, 5 jours je suppose ?

lundi 15 décembre 2008

Promenade à Londres... avec des morceaux de Carla et de salariés licenciés pour cause de blog

Il y a un an, j'étais à Londres. Aujourd'hui, il fait froid dehors, très froid. La journée a été dure, très dure. Début de grippe ? Je ne sais pas, mais j'ai froid derrière les yeux, et j'ai mal de partout. Je ne ferai pas de WiiFit ce soir. Mais je ne peux pas de toutes manières... Un bureau du conseil communautaire dont que je "vice préside"...
Et j'ai mal de partout... Donc la balade de ce lundi soir va se faire en marchant difficilement. Les courbatures rendent les jambes lourdes, dures...

Prenons l'avion pour Londres... Et mettons dans notre Archos le Kiss Me Goodbye d'Angela Aki qui m'avait accompagné l'an passé...
Dessous la nappe de nuage se trouve le Royaume Britanique... Le soleil se lève sur l'Angleterre... Mais l'Angleterre ne le verra finalement pas trop aujourd'hui... Nous sommes le 14 décembre 2007, un an exactement.

C'était un cadeau d'anniversaire, ce weekend à Londres. Il se jouait, se week-end avant Noel, un Arsenal - Chelsea qui excitait autant le Royaume que le Manchester United - Liverpool qui se déroulait un peu plus au Nord. J'aime le football anglais, et j'aime l'Angleterre. Que le Général me pardonne...

Notre hotel était dans le quartier de Kessington, à deux pas de la station de Métro Earl Court, et de Stamford Bridge, dans le quartier de Chelsea. De la gare, nous marchions avec valise à roulette et sac à dos. Humant cet air londonnien tellement particulier. Avec les voitures, ces couillones, qui roulaient dans le mauvais sens. Et ces devantures d'épiceries qui semblaient ne proposer que des tas de cholestérols dans une pochette des Beatles.

On passe devant le lycée Charles de Gaulle, et en face cette batisse dont j'ai oublié le nom. Muséum de quelque chose je crois... British peut être. Enfin, joli bâtiment. On marche en direction de l'hôtel, j'ai froid.
En même temps au boulot, on dépouille pour un marché de maitrise d'oeuvre à beaucoup de millions d'euros... Je loupe une journée. Je sais que les timings sont serrés, les objectifs pas évident : il faut contractualiser en Mars qui vient... Finalement, malgré nos efforts, une réorganisation qui passe par là et une consultation qui vient de repartir il y a un peu, un an plus tard... Finalement, j'avais raison d'aller à Londres...

Et puis bon, les retards dans les plannings... On apprend aujourd'hui que la mise en place des nouvelles plaques d'immatriculations est reportée jusqu'au 15 Avril 2008... Mais c'est aussi vrai que ce genre de révolution à deux francs, on peut s'en passer facilement... Il y a des priorités qui étonnent des fois.
Après l'hôtel, rapide lecture dans le métro sur le guide de Londres dûment acheté en France... Je ne connais pas Londres. Mais d'une manière générale, je ne connais rien des villes dans lesquelles je passe mes vacances. Et je ne me documente pas avant. Seulement dans l'avion qui m'amène à destination, comme ça je suis frais comme un saumon. Et de là, on voit...

Ce sera la City au départ. Vendredi midi. On verra des "vrais gens" en cravate qui travaillent. On verra le London Buisiness. Ce à quoi j'ai échappé à la sortie de l'école d'ingénieur, si j'avais par exemple commencé à la Défense à Paris... être un winner en cravate pour qui le demi du midi est le summum de la détente, et la boîte de cadre le soir, avec cocktail onéreux et musique de dingo à 22 heures le soir, représente ce qui fait de plus top. Et puis si tout va bien, peut être trouverais je un coup pour la nuit, qui sait... ?
Finalement, je ne suis qu'un modeste ingénieur dans le Gard. Petit village en bord du Rhône, entouré de vignes et de tous mes souvenirs. Un petit mandat local aussi, une petite femme gentille qui fait bien les crêpes, petite maison avec cave et jardin. Il ne me manque plus que le chien et les mistons, et la caricature peut être mise sous gouache...
Caricature contre caricature : je ne suis pas un salary-man de la Défense ou de la City, et je ne le regrette pas...

Enfin, quand mes bras se pose sur les rambardes de mes ponts sur le Rhône, je ne vois pas cette vue typiquement londonienne. Gris, avec le Tower Bridge en fond. Quelque part, quand je passe sur la Seine, la Loire (ou la Tamise), un constat toujours bête... Que j'aime le Rhône, que j'aime ce fleuve.

La City, coeur d'affaire de Londres. Où la modernité, parfois tapageuse à la limite de l'indécence ou du mauvais goût, cohabite avec la tradition, le vieux Londres. Cela aura été la première partie du séjour, la City. Je crois que, à cause du froid ou du dépaysement radical, cela aura été l'endroit que j'ai préféré de Londres. Plus que les traditionnels Buckingham ou Westminster.
Peut être, là encore, parce que je peux plus facilement m'identifier à ces jeunes hommes d'affaire en cravate et dents de loup qu'aux bons sujets de la couronne ou aux Lords...

Ce genre de billet me donne l'occasion d'aussi me balader dans les tortueux méandres de mon esprit... De la City, passer à Michelin et aux blogs. Comme ce salarié de Michelin licencié pour avoir critiqué son entreprise sur le net.
Il y a sujet à discussion. Je fais confiance à Eric Mainville pour en écrire un pertinent billet sur le sujet assez vite. Mais là encore, comment ne pas se sentir concerné par ce genre d'aventure, qui pourrait nous arriver à tous quelque part. Car sur le net, on laisse tellement de traces...
Quand j'évoque le management par la peur, ou un entretien annuel qui se passe mal, ne suis je pas dans ce cas de figure ?
Pour autant, et quand bien même la décision de licenciement de Michelin est ridicule, scandaleuse, et finalement porteuse d'une image pire que celle d'un salarié qui se plaint sur un média, peut être peut on avoir une position mesuré sur ce qu'est l'outil Internet. Michelin demande à son salarié d'être loyal, et je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux dans ça.
Quand j'ai une personne dont je suis supérieur hiérarchique, je lui demande un devoir de loyauté. Le même que je m'applique vis à vis de mes supérieurs et collègues de travail. Parce que sans ça, impossible d'avancer si le risque de se faire mordre par la vipère qu'on accueille en son sein est trop fort. Loyauté ne signifie pas servitude ou sujétion. Cela ne signifie pas censure. Mais ça signifie aussi un peu respect. Et dire les choses dans le cadre, dans les règles.

Maintenant, le cas Michelin est le cas extrême. Ridiculement extrême. Un commentaire dans un forum, et le licenciement qui arrive de suite... C'est sur qu'en ce moment, le gouvernement qui impose au président de France Télévision de mettre en place hic et nunc une réforme pas encore votée (et en laquelle lui même ne croit pas) démontre que le temps n'est plus à la discussion, au respect de chacun. Mais aux décisions tranchées, sans concertation, un peu dictatoriale par moment. Et finalement l'excessive réaction de Michelin n'est qu'une feuille morte qui se mouve dans un air du temps pas des plus agréables...
Et qui ne donne que plus de raison à ce management par la peur du 8 Janvier 2008...

On revient à Londres. Dans le Centre. La nuit tombe, il est 15 heures...
On est à deux pas de Soho, de Covent Garden, de Piccadily.

Je n'étais venu qu'une fois à Londres avant. En Mai 1992. Voyage scolaire. Je ne me souviens que d'une chaleur étouffante. Je me souviens aussi de mes copains d'enfance, j'en revois encore pas mal finalement. J'étais jeune con (gros et pas beau en plus), et Londres me paraissait immense. Je n'ai pas retrouvé l'an passé la vision que j'avais à 14 ans.

Finalement, j'aurais connu Londres avant Paris.
La National Galery de nuit. On vient de manger un Fish & Chip. Un pub au centre de Londres qu'on a eu tous le mal du monde à trouver : il y a peu de pubs traditionnels à Londres finalement ! Et quand on en trouve un, triste de ne se voir proposer en bière que de l'Heineken, 1664 ou encore Amstel... J'ai pris une Guiness, bon mais d'un classique triste.
Un constat quand même... Si les bières sont finalement les mêmes qu'on trouve dans le petit bar local franchouillard, les prix à Londres demeurent plus élevés qu'à Avignon...

Et un constat déjà. Deux jours et demi à Londres, c'est peu. C'est très peu. Cinq jours à Rome par contre, quand on est assez incultivé, c'est beaucoup.
La samedi matin, il faisait des températures au dessous de 0°C. A Saint James Park, outre des canards, nous voyons courir en petite tenue des joggueurs un peu fou. En ce moment, je cours avec quatre épaisseurs, plus bonnet, gants, pantalon et grosses chaussettes...

Big Ben nous salue bien bas, une grande roue qui domine la ville. Bref, samedi midi à Londres, avant d'aller se perdre dans les rues d'un Soho bourré de monde. Une grande ville avant Noël...

D'ailleurs, à ce moment là du billet, si mon mal de crane ne me donnait pas envie de mettre fin à l'exercice (je le sens mal le bureau de ce soir... j'espère au moins que mon toubib sera là), je parlerai avec le talent d'éléphant qui tape sur un clavier, du "temps qui passe". Parce que c'était y a un an, et j'ai l'impression que c'était hier. D'ailleurs, j'ai l'impression que 2008 n'est pas passé. Alors que j'ai été élu à Roquemaure, la France a été ridicule à l'Euro, mais Domenech et Escalettes en ont été récompensés, y a eu la crise, un été à Bayonne, mais... Mais impression que 2008 n'a jamais eu lieu.
Je m'inquiète un peu quand même : si à 31 ans tout me parait aller vite, qu'en sera t'il à 50 ans... Dois je commencer à me soucier de mes obsèques et des études de mes petits enfants que je n'ai pas encore ?
Au lieu de dire des conneries, finissons la balade. Qui sera un peu parti dans tous les sens. Pas ma plus réussie, cette balade à Londres. Dans les résolutions pour 2009, il y aura de ne pas bloggueur en début de fièvre. Et d'essayer de faire un peu moins de billet inutile : pauvre bande passante qui n'a rien demandé...

Nous avons eu plus haut les Champs Elysées londoniens qui nous amènent de Westminster à Trafalgar Square. Pensée émue à Serge Lam... euh Napoléon. Je me souviens d'une manifestation particulière, celle des papas Noel. Une vidéo à youtubiser au plus vite, c'était amusant... Nous sommes samedi après midi.
Là encore, la nuit tombera à 15 heures, parce que c'est comme ça là bas. Nous traverserons la foule consommatrice à Piccadilly et Soho. Nous verrons Notting Hill, c'est joli comme tout Notting Hill, ces petites brocantes. Et le soir, après une balade dans un cyber-café pour mon appel de Londres, retour dans un pub. Plus près de l'hôtel cette fois.

Le dimanche, ça sera balade vers Tower Bridge et les tours de Londres. Pour finir dans la grande roue...

Au même moment, à Paris, Nicolas et Carla s'affichent... Guy Birenbaum nous demande ce que nous faisions le 15 décembre 2007 ? Ben je me demandais justement ce que devenait mon bon Président, puisque trois jours sans en entendre parler, ça fait peur. J'aurais été servi une fois rentré en France...
Quand je dis que la politique à l'ancienne, celle de Jacques et Bernadette, de François Mitterand, mais aussi de Juppé, Pasqua, Fabius, Jospin, me manque, cela n'est pas un vain mot. Quand je vois que les finalistes de la dernière présidentielle côtoient ceux de la Star Académy sur Public et Closer, cela me désole. Et pas la peine d'aller chez mon copain Rimbus pour avoir de sérieuses réserves sur Rachida Dati. Marylise Lebranchu était de gauche, et ne se mettait pas en bikini dans Gala, mais je la pense plus convaincante garde des sceaux que la (ex ?) reine des peoples...

La promenade s'achèvera le soir. Marseille ira tenir Bordeaux en échec à Chaban-Delmas. Franck Sauzée n'aura pas commenté le match, il était dans l'avion le siège derrière moi (j'adore Franck Sauzée...).

C'était y a un an. C'était bien finalement...



samedi 13 décembre 2008

Kiss me goodbye (Angela Aki)


Il y a un an, j'étais à Londres, deux weekend avant Noel. Il faisait froid, comme aujourd'hui. Et dans la chambre d'hotel, j'écoutais sur mon nouveau PC Pocket les chansons d'Angela Aki. Et celle là, Kiss Me Goodbye. Que je trouve fabuleuse, et qui m'évoquent tant de souvenirs. Aujourd'hui, la version anglaise, en live...

Rien à dire dans ce billet. Sinon dire que cette chanson est présente à la fin de l'excellent jeu Final Fantasy XII. Et mettre une photo de nuit d'Harrods... Avec le souvenir de ce froid paralysant... Une balade à Londres, plus tard. Pas ce soir.

samedi 15 novembre 2008

This love (Angela Aki) + frigidaire & sincéritude


j'ai déjà souvent parlé de la chanteuse Angela Aki. Je me suis même mis 'fan' sur un groupe de Facebook, c'est dingue, je deviens jeune tout plein moi...
J'ai trouvé, sur le chic Youtube, un extrait live de sa chanson "This Love", qui eu servi de générique de fin pour l'excellent animé Blood+. Regardé en décembre 2006', moment de transition professionnelle pour moi. Et assez bon souvenir finalement...

Après un passage vers mon frigidaire, je remarque que ce merveilleux outil ne sert pas à une conservation trop longue... Si on veut garder pour plus longtemps, on utilise un congélateur. Non, un frigidaire, c'est bien si on veut mettre une candidature en sommeil, pour une présidence de parti politique de gauche, pendant un petit moment. Juste le temps de mettre en avant des Maires de Lyon et autre personnes hautement respectable, prendre la tête de quelques pourcents, et ressortir donc du frigidaire ce que l'on avait mis quelques jours auparavant.
De la grande politique en sommes. De la grande...

Puis on quitte Reims pour revenir dans le Gard. Le temps d'un weekend, je serai la semaine prochaine entre Cherbourg et Manosque... La Manche au début de semaine, les bords de la Durance à la fin. Avec au milieu, parce qu'il est écrit que je vais en chier cette semaine, une grève de la SNCF... Louper le Liverpool - Marseille qui passera sur Foot + m'emmerde moins que de me savoir fatalement privé de net pendant une semaine... Puis être privé de personne que j'aime bien pendant une semaine, pour des activités professionnelles qui, en ce moment, m'épuisent (pour ne pas être grossier...)
Et dire que mon entretien annuel de hier n'a pas eu lieu... Soupir... Moment où vraiment on a envie de pas grand chose...

Alors on est un peu comme la copine Hypos. Petit moment de déprime, qui ne repose sur rien de bien concret, sinon sur une fatigue physique et morale. Les deux à la fois.
Et on va chez sa grand copine Rosa... On vient de recevoir l'annuaire 2009 de mon école d'ingénieur. Je suis en gras dans la page 'promo 2000', et M. Rosa l'est sur une promotion un peu plus lointaine...
Et surtout, on soupire d'empathie devant le billet du jour de Rosa. Un billet plein d'une sensibilité dont on se sent proche... J'aurais voulu mettre un lien hypertexte, mais il aurait renvoyé sur un blog dont nous sommes pratiquement tous "interdit" d'y aller... Une ancienne amie vis à vis de qui le temps qui passe, et certains évènements, m'ont été très préjudiciable... Balladur est passé très vite du statut de favori à celui de pestiféré : j'aurais été balladurisé dans le cœur d'une chère personne, rien de très agréable...
Et c'est ce genre de chose qui font que peut être, comme me le dit Rosa, mon blog n'est "pas que politique", pour revenir sur une discussion de plus haut.

Parce que mine de rien, des choses, beaucoup, me touche. Même si elles ne sont que virtuelle. Les interpellations de certaines personnes qu'on apprécie, les tacles parfois gratuits et idiots. Et surtout, quand la vie personnelle fait que nos blogs et nos pseudos deviennent des armes pour faire mal à l'autre. Je n'arrive pas à passer outre ce genre de chose. J'y arriverai peut être, mais visiblement pas de sitot.
Oui, c'est très con. Et c'est totalement inintéressant comparé à l'avenir de la France de gauche qui se joue à Reims... Désolé, fallait pas passer chez le Faucon ce samedi matin.

C'était un simple billet du weekend, pour mettre en avant une chanson japonaise que j'aime bien. Une culture que j'aime vraiment beaucoup. Et pour discuter, un peu. Pendant une semaine, je serai bien silencieux et absent. Je ne sais pas si je mettrai mon blog en modération, est ce bien la peine ?
Bon weekend à tous... Suivons ce qui se passe à Reims avec intérêt. Et à Marseille et Lyon aussi, ça devrait être un joli weekend de football...

mercredi 13 août 2008

Courir de Montfaucon à Roquemaure, avant la fête...



Je sais que ce n'est pas demain la veille que l'adjoint Romain Blachier me remettra la coupe du semi marathon de Lyon... Et j'ai encore beaucoup d'effort et d'entrainement à faire pour y prétendre, un jour peut être...
En tous cas, en ce mercredi après midi de vacances et d'avant fête, le jogging matinal m'aura fait un bien fou. Physiquement d'abord, même si cette après midi m'est difficile. Mais moralement, après des emmerdes d'installations de Vista, c'était un régal.

Etre un peu loin de certains règlements de compte sur le web entre Kiwis et LHC (deux réseaux dans lesquels je trouve des bloggueurs attachants et de grandes qualités), et aller courir entre mes deux villages.
Roquemaure (photo du dessus), et Montfaucon (photo du dessous). Elu de l'un après l'avoir été de l'autre au mandat précédent, avec un portefeuille intercommunal qui me permet de travailler pour les deux. Les villages qui m'ont vu grandir, en maternelle et primaire pour l'un, collège pour l'autre. Et qui m'auront vu évoluer.
En courant, j'avoue avoir eu ce matin un moment agréable d'auto-satisfaction... Agréable de penser avoir un peu pas trop mal réussi sa vie, extra professionnelle en tous cas (la personnelle est bien réussie). L'œil de Moscou se délectera peut être de mon léger moment de prétention, mais savoir que ma grand mère (de Montfaucon) et son frère, mon oncle (de Roquemaure) sont fiers de moi, c'est la plus belle des victoires. Et la mienne, d'être - modestement - reconnu "chez moi".
Et c'est vrai que j'essayais de comprendre quelles sont les bonheurs de parachutés comme Douste Blazy, Perben, Dutreil, Guigou, Lang ou Voynet... Etre élu (ou pas), à l'issu d'un parachutage dans un endroit 'facile', au détriment d'enfants du pays. Et finalement avoir le pouvoir de gérer quelque chose de grand, certes.
Mais aimerais je être maire de Nîmes ou de Lyon ? Que Fournier et Collomb (ainsi que mon ami Romain) se rassurent : je préfère être prince chez moi que courtisan dans la grande ville.

Les vacances servent aussi à parler d'autres choses que de trucs sérieux. Quoique ses racines, c'est quelque chose qui n'est pas forcément futile...
Un mot, tout de même, sur la musique. C'était celle qui passait dans mon Archos alors que mes pas me faisaient franchir la frontière entre mes deux villages. "Your Love", Un générique de fin du dessin animé Blood+, chantée par la délicieuse Angela Aki (dont j'espère voir un jour sa carrière dépasser les frontières de l'archipel nippon, sa voix est adorable...).

C'est calme, mais ça donne un peu le ton à mon état d'esprit quelques jours avant le départ (le vrai) en vacances. Et quelques heures avant le début des fêtes de Roquemaure.

mardi 22 juillet 2008

Nuit, Lyon, hiver, Angela Aki... Soupirs hors saison


Envie d'un verre de whisky et d'une cheminée qui brule ce soir. Envie d'être en hiver. Envie aussi, peut être, d'être à Lyon. Ou dans une ville comme Saint Quentin, en Picardie, où à l'intérieur du centre ville, la chaleur des gens et de l'ambiance réchauffe de la froidure saisonnière...
Avec Angela Aki qui chante, parce que j'adore sa voix et sa musique... Le titre de sa chanson m'est également évocateur : "we are all alone". Une nouvelle fois paraphraser mon prof de technologie industrielle en MathSpé : "on né seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul (et à faire tout seul son devoir surveillé)".
La phrase, je me souviens, avait outré nombres de mes proches. CyberMamie notamment, qui avait relevé beaucoup de bêtises dans cette phrase, dont je trouve l'ironie savoureuse. Mais quelque part, même si je trouverais affreux de devoir, au final vivre seul, je me dis qu'on l'est de toutes manières plus ou moins. Et certains combats ne peuvent être menés en étant accompagné.
Ne serait ce que parce que l'autre, ou les autres, ne souhaitent pas nous accompagner pour le mener. Ne serait parce que ce combat ne peut être gagné que seul...

Enfin, était ce l'objet de mon billet ? Non, une simple divagation de l'esprit.

Pourquoi cette envie d'hiver et de chaleur intérieure ce soir ? Aucune idée. Ballade sur mon disque dur. Je cherchais des photos estivales. Et je n'ai eu réponses à mes soupirs qu'avec des images froides et hivernales, d'une fraiche pluie qui tombait pendant la fête des lumières... Alors qu'un anniversaire surprise se préparait, et que mon rôle était, entre autre, de gagner du temps... Un maximum... Avant d'être malade le lendemain, mais c'est une autre histoire...
Qui ajoute à mes soupirs. Billet inutile d'un 22 juillet froid qui appellerait plus une cheminé qu'une piscine...

Mais qui appelle en tous cas à un réel besoin de vacances et de prendre, réellement, le large...