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lundi 25 mars 2013

Mélenchon et le Parti de Gauche... (un tournant ?)

J'aime bien les billets de Jean-Michel Aphatie. Je les trouve souvent intéressant (même si je ne suis pas toujours d’accord). Ils appellent en tous cas souvent à une réflexion de ma part, et à des réactions parfois positives, parfois pas.
Son billet « Mélenchon ou le tournant nationaliste » est, pour moi, excellent. Il écrit avec talent ce que je ressens.

J’aime beaucoup sa manière d’écrire en quelques paragraphes courts (Jean-François Kahn avait aussi ce style). Je vais reprendre trois paragraphe avec lesquels je suis totalement en accord.

La démocratie se construit dans le dialogue. Si l’une des parties au débat démocratique s’autorise l’insulte, « salopard », c’est donc qu’elle reconnait à l’autre le droit à l’insulte. Comment imaginer un débat démocratique ainsi organisé ?
Comme un écho à quelques discussions, ci et là, ces derniers temps…

Impossible d’expliquer comment le Parti de gauche en est arrivé là. Ce qui est clair désormais, c’est que la teinte dominante du parti de gauche est une teinte nationaliste, défendue avec une violence qui peut aller jusqu’à l’insulte.
Ceci est un tournant. A sa création, en 2010, le Parti de gauche se voulait résolument anti Front national. Jean-Luc Mélenchon usait même d’une formule imagée pour illustrer sa démarche. Il comparait Marine Le Pen à une chauve-souris qu’affolerait la lumière du projecteur qu’il entendait braquer sur son fonds de commerce idéologique. Autres temps, autre discours. Quelques années plus tard, il semblerait que ce soit la chauve-souris qui ait opéré une contamination idéologique dont les premiers fruits ont germé durant le week-end.
Ce qui est amusant est le parallèle avec l’excellent score du FN ce weekend

Ce week-end est justement celui où la candidate du Front national à la législative partielle dans l’Oise crève tous les plafonds électoraux. Ce résultat décrit bien le résultat de la stratégie initiale du Parti de gauche, censée dissoudre un Front national qui ne s’est en réalité jamais aussi bien porté.
Enfin une conclusion, que je trouve très pertinente.

Pour terminer ceci : que pense de ce tournant national du parti de gauche son allié principal au sein du Front de gauche ? Il s’agit là du parti communiste français dont le silence, ce week-end, fut assourdissant à toute personne qui a bien voulu tendre l’oreille.
Ça serait bien, en effet, que les communistes l’ouvrent un peu. Et mettent en dehors de leur coalition ces gens du PdG.

Je suis conscient que Jean-Michel Aphatie n’est vraiment pas fan de Mélenchon. Mais ça tombe bien, moi non plus…

vendredi 4 mars 2011

Envie d'être d'accord et de soutenir Montebourg dans sa démarche...

... Sans doute parce que je suis malade. Mais voilà, l'action de Montebourg pour "moraliser" le Parti Socialiste dans ce cher département des Bouches du Rhône (qui m'est si cher) m'est sympathique. Le bonhomme, donneur de leçons devant l'éternel, ne me l'est pas du tout. Mais aujourd'hui, je n'ai pas envie de le casser : ce qui se passe au PS à Marseille contribue à dégouter les gens de la politique. De la même manière que les histoires de Michèle Alliot-Marie ou Bétencourt.

Et comme je disais plus haut que je suis malade, et que le crane me fait trop bing bang boung pour développer ma pensée, je vais citer des parties du dernier billet de Jean-Michel Aphatie, auquel je souscris globalement.

Le rapport d'Arnaud Montebourg décrit un système de pouvoir socialiste dans les Bouches-du-Rhône très éloigné des codes moraux de la démocratie. De deux choses l'une. Soit les affirmations d'Arnaud Montebourg sont justes, et alors la direction du PS doit prendre des décisions contre les gens qui représentent le PS à Marseille. Soit Arnaud Montebourg suggère et raconte n'importe quoi, et alors c'est lui qui mérite de faire l'objet d'une sévère remontée de bretelles de la part de sa direction.
Curieusement ou significativement, la direction du PS a opté pour une troisième attitude: ne rien dire et laisser faire, en l'occurrence la justice. Cette attitude ne semble pas appropriée à la situation. Arnaud Montebourg, dans son rapport, évoque des pratiques internes au PS, ou bien des détournements de fonction au Conseil général des Bouches-du-Rhône, sur lesquels la justice n'a rien à dire et ne dira rien. Ce que vise le rapport tient davantage de l'éthique et de la morale publiques. Et c'est là dessus que le PS doit construire un discours.

Sait-il le faire? Réponse: oui. Il l'a fait à propos de Michèle Alliot-Marie. Celle ci n'avait rien commis d'illégal. Son attitude était juste choquante, et elle l'a payé de son poste. Vérité au dehors du PS et non événement en son sein? Ce type d'attitudes n'est évidemment pas admissible.
(...)
Faire de la politique sans règles morales, on se condamne à fabriquer auprès de citoyens davantage de mépris et de méfiance que de confiance et de respect. Et il devient pratiquement impossible, dans un tel climat, de se faire entendre pour faire partager les solutions que l'on croit nécessaires à la résolution des problèmes.
Jean-Michel Aphatie conclue sur le scrutin de 2008, qui a vu Martine Aubry arriver au pouvoir au PS dans des conditions qui peuvent faire soupirer. Et il demande si les présumés coupables de la présumée fraude ont été "Identifiés ? sanctionnés ? écartés ?". La réponse, nous la connaissons...

Enfin, je n'ai pas envie de taper plus que ça sur le Parti Socialiste aujourd'hui, qui part les faits ne me montrent pas plus susceptibles de mettre en place une "République Irréprochable" que l'UMP en place aujourd'hui au pouvoir
(qui a clairement échoué dans cette entreprise). Mais simplement de voir avec un œil bienveillant la démarche d'Arnaud Montebourg.
Avoir de la sympathique pour lui, ou du moins pour une de ses initiatives qui consiste à mettre un peu d'éthique dans le monde politique, est suffisamment rare pour que cela mérite de ma part un billet...

vendredi 6 novembre 2009

Mémoires de Jacques Chirac : critique délicieusement assassine de JM Aphatie

J'apprécie beaucoup Jean-Michel Aphatie, et me retrouve dans beaucoup de ses positions. Je ne suis pas de ceux à le trouver insupportable. Je le trouve même sympathique.
J'apprécie beaucoup Jacques Chirac. Même si j'ai été très critique durant son mandat. Et puis une fois remplacé, on se rend compte que peut être ce n'était pas si mal...

Un bon petit moment de télévision. Sans aucun autre commentaire. Sinon que j'ai bien ri en écoutant cette "critique littéraire".

Mais sinon personnellement, je n'avais pas prévu d'acheter le livre prochainement...