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vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

samedi 5 août 2023

Doit on bloguer en Aout

(l'andouille à poster ce billet hier : j'ai juste oublié le titre... Je le reposte) 

Bloguer en Aout est un sujet qui venait souvent à la belle époque des blogs. "Doit on bloguer en Aout" était un titre de billet récurrent. Chacun avait sa théorie. 
Je confesse, je reste un peu nostalgique de cette époque où tout sujet donnait lieu à un billet. Parfois rapide, mais parfois des réflexions de qualité. Avec une frustration : c'était souvent les billets les plus travaillés qui avaient le moins de succès, c'est le jeu chère Lucette. 

Mon ami Julien Aubert a écrit un texte sur son Facebook, pour nous dire qu'il prenait congé en ce mois d'Aout. Il a beaucoup bossé (sur le nucléaire, et pour contribuer à ce que notre famille politique ne sombre pas totalement...). Il a le droit au repos. D'ailleurs, faite moi penser à m'inscrire aux rencontres de la souveraineté à Nimes les 23 et 24 Septembre. J'y serai, venez me voir, je serai pas loin du bar.

Doit on bloguer en Aout ? Ma réponse a toujours été la même. Si on a envie de bloguer, il ne faut pas s'en priver. Ca doit rester un plaisir.
Quand, comme moi, on est encore en train de travailler, écrire un billet de blog est une respiration. Profitons en. 

Un exemple récent. Y a deux ans, le premier jour de mes vacances, je suis parti dans l'écriture d'une fiction politique, une semaine de 15 Aout. Quelque part, j'ai vu que j'avais peu d'imagination car la suite a été pire que ce que j'avais prévu. Mais j'en étais fier de mon "et si des variants... ?". Nous étions en Aout 2021, je n'avais pas encore mes soucis de santé (merci le boulot). C'était rigolo.

Le reste ? Pas plus à vrai dire. Je suis en vacances dans 8 jours. Retour dans les Alpes. Ca fera du bien. D'ici là, j'aurais le temps d'écrire sur la France Insoumise. Très bon billet de blog de Stéphane le Foll qui pose la bonne question : "M. Mélenchon, êtes vous encore républicain ?". Pour moi la réponse est non et avec son frère de lait Jean-Marie ils théoriseront sur la diabolisation, et la segmentation de la société. Les purs vs les impurs. 

Allez, encore quelques jours de boulot. Ca passera vite. Je passerai vite en mode "carte postale". 

mercredi 15 mars 2023

Etre malveillant selon Symantec...


Les lundis matins sont difficiles en ce moment, surtout quand Marseille me sort des matchs comme lundi. Frustrant. Et tellement difficile que je poste mon billet un mercredi.
 
J’ai voulu me connecter sur mon blog. Pas pour répondre à un commentaire, non, mais pour voir un truc. Depuis mon boulot, j’ai la surprise de tomber sur cette page.
 

« Site malveillant bloqué.
Symantec Endpoint Protection bloqué pour ce site Web:
http://falconhill.blogspot.com/ »

 Je sais que je n’étais pas essentiel. J’apprends que je suis malveillant… L’estime en moi en prend encore un coup mais elle n’est plus à ça. J’ignore pourquoi (et si des copains veulent bien m’aider à comprendre le pourquoi du comment ?)

 
Est-ce ma blogroll que je n’arrive pas à remettre à jour ? Qui va pointer des liens sur des anciens blogs pas top ? C’est une possibilité. Est-ce autre chose ? Le fond de mes message n’est pas non plus subversif, et je ne pense pas que mes soupirs vont mettre la France en grand péril.
Mais voilà, je suis « malveillant » et bloqué par l’antivirus de mon entreprise. J’imagine que je ne dois pas être le seul endroit où je suis bloqué.
 
Alors je lance comme une bouteille à la mer. Help.
 
(Sur Twitter Symantec a demandé que je les contacte via le chat, ce que je ferai, sans conviction…)

mardi 18 octobre 2022

Les blogs ont changé, la société aussi


Je lisais ce matin le très bon billet de Nicolas sur l’évolution des blogs. Le titre : « les changements de Facebook feront ils revivre les blogs ? ».

 

Nicolas évoque la lassitude de certains blogueurs, qui trouvent que « bloguer est peu gratifiant. Les visites stagnent ou baissent, on est en retard par rapport aux réseaux sociaux traditionnels pour traiter des informations, on ne reçoit plus beaucoup de commentaires et les blogueurs politiques finissent par se rendre compte qu’ils n’avaient aucune influence alors que, à une époque, « on » s’imaginait qu’on aller damner le pion à une presse insipide ».

Le reste est à lire chez Nicolas, et c’est intéressant. Au-delà de ceux qui n’ont pas connu l’époque dorée des blogs.

 

Déjà un premier point. Je ne me suis jamais considéré comme blogueur politique, même si je bloguais des opinions et des prises de positions politiques. Mais pour autant, je n’ai jamais été naïf, et ait toujours eu un amusement vis-à-vis de ceux se pensant des « zinfluents » comme dirait l’autre. Influence niveau zéro. Le Wikio était classement amusant, mais qui ne représentait rien. Ceux ne sont pas les blogs qui ont fait gagner puis perdre Nicolas Sarkozy.

Par contre, il y avait un foisonnement d’idée sympathique. Mais aussi, comme sur Twitter, un côté pouvant être assez vulgaire. Le militantisme bas du front m’a fait lire des billets qui faisaient mal à la tête. L’anti Sarkozysme primaire n’était guère plus intelligent que l’anti gauchisme primaire, ou qu’aujourd’hui l’antifascisme_citoyen.n.e_solidaire_contrelesrichesetlasociétémasculineépatriarcale (amen). 

Non, de l’influence j’en avais quand j’étais élu local, j’en ai dans mon syndicat et sur le terrain. Jamais avec mon blog, mon tweet, ni rien du tout. Certains, lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ont été triste et sans doute ont-ils commencé à lâcher.

 

Je me souviens de la fin de Google Reader, je ne sais plus en quelle année. Puis de la page de démarrage Google. Les deux ont été remplacé, le net est rempli d’outils. Il y a les bugs nombreux de Blogger : impossible de commenter d’un téléphone ou d’une tablette, et impossible pour moi de modifier ma blogroll. Je constate des blogs morts depuis belle lurette…

Et pourtant j’écris toujours. Moins, mais j’écris toujours. Même s’il y a eu des moments de rien. Mais ce n’était pas à cause des blogs, mais bien de moi. Le blog n’étant qu’une suite de moi-même.

 

J’ai un souvenir que je pense ne jamais avoir mis mon blog et qui m’avait fait commencer à me détourner des blogs. Avant l’explosion de Twitter. J’avais une grippe violente pendant la tuerie de Mohamed Merah, qui avait endeuillé la campagne de 2012, et la République toute entière. Je me souviens du malaise que j’avais eu en lisant des blogs de gauche (la vraie, sans doute celle qui a tué le mandat de celui qu’ils pensaient avoir contribuer à faire élire) écrire des choses aussi abjectes que « Merah c’est la faute à Sarkozy » et, pire, « c’est à cause de Sarkozy que Merah a été assassiné ». J’avais une très mauvaise grippe. Et je me suis dit que l’actualité était déjà dure, il valait mieux que je fasse une diète numérique.

 

Depuis on a explosé les compteurs. Si avant hier nous étions tous Charly (mais pas de FN dans les cortèges s’il vous plait), hier nous l’étions déjà moins avec certains qui pensaient « qu’ils l’avaient peut-être un peu chercher » et qu’il est plus important de lutter contre une prétendue haine du musulman que contre l’islam radical qui tue. D’ailleurs, combattre le terrorisme = combattre les musulmans. Je fais dans les raccourcis en moins de 140 caractères, mais certains le font, surtout dans certains quartiers où pour se faire élire il faut tenir ce discours. Ils étaient avant-hier dans les cortèges Charly (pas avec le FN hein) et avant-hier on bloguait ensemble. Dimanche ils voulaient lutter contre la vie chère dans les rues…

 

Je ne savais pas où m’apporterait ce billet. Mais au final oui les blogs ont changé, leur influence aussi. A cause de pleins de choses, les outils numériques, les smartphones, Twitter, les bugs, mais aussi le temps qui passent. Des postures qui se sont radicalisés, à droite comme à gauche. L’irruption d’un sixième continent dans notre paysage politique, pas fait de plastiques mais d’opportunistes ou de playmobils, En Marche hier renaissance aujourd’hui et demain ? Une droite qui se cherche. Une gauche avec des Sandrine Rousseau ou des Mélenchon, aux postures particulières sur les questions touchant à des sujets fondamentaux (la place des femmes, du religieux dans la politique, etc…) alors qu’hier c’étaient Hollande, Valls et Cazeneuve face au terrorisme islamique.

 

La passé est le passé. Mais on ne peut pas dire que rien ne s’est passé

 

Je ne sais pas comment conclure ce billet. Je me rends compte n’avoir aucune mélancolie. J’ai aimé cette période 2005 – 2012. Mais je ne sais pas si j’aimerais les blogs dans le climat d’aujourd’hui.


samedi 27 août 2022

Discuter dans les blogs et Twitter (sur l'écologie, et autre...)

Une discussion de blog est toujours intéressante, déjà lors que l'on respecte quelques règles. Par ma faute, j'en ai mis une côté et ça a emmerdé mon ami Nicolas, dont j'ai cité le bon billet "Nous n'avons pas besoin des écolos français pour sortir du réchauffement climatique !" qui est du Jegoun : des idées écrits avec une verve particulière. 


Si je devais donner deux règles dans l'échange politique dans les blogs, elles seraient 1:/ critiquer les idées et les écrits et pas le blogueur. Cette première règle, j'essaie de me l'appliquer. Certains aiment te rappeler ce que tu as écrit le 13 février 2017. Mais j'avoue, je suis contradiction, je suis humain. Je peux évoluer, même me tromper. 
2eme règle : le commentaire du blog se fait dans les blogs. Et de préférence chez celui qui a produit le billet. Encore faudrait il que l'interface Blogger soit un peu moins conne (obligé de commenter en anonyme chez soi quand on commente sur son blog depuis un iPad ou un iPhone est d'un pénible...). Mais surtout pas sur Twitter, où le 140 caractères ne permet pas de mettre les nuances à ses réactions. "Nuances" ne signifie pas forcément "smiley", mais le débat, ce n'est pas tuer l'autre avec sa plume. Ca c'est autre chose, mais c'est un sport que je ne pratique.

J'ai fait l'erreur de laisser partir une discussion sur le billet de mon copain sur Twitter. J'en ai bien dormi, y avait pas mort de chiens. Mais c'est con.


Au risque de me faire reprendre par mes copains écolo, que je respecte, je dirais sur le fond que l'écologie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des seuls écolos. C'est une formule facile, mais j'ai souvent écrit ce que je pensais des actions de cette bande de "gosses immatures" que sont EELV pour dire que j'aurais la trouille de leur laisser ma planète. J'avais écrit qu'il était sympathique de faire de l'agit-prop en emmerdant l'automobiliste qui entre du boulot en se ridiculisant en s'asseyant sur la route en se tenant par les coudes, pendant que Yann Arthus-Bertrand explique à l'automobiliste excédé par sa journée de boulot et par ces jeunes cons qui l'empêche de rentrer chez lui qu'il est un meurtrier.
Il est une cible plus facile, notre automobiliste qui finit de travailler, qu'aller voir des semi démocratie pays en voie de développement se développer à coups de CO2 et en tuant leurs forets et leurs rivières. Bolsonaro qui brule l'Amazonie, les Chinois, les russes, ne disont rien... Emmerdont celui qui a une piscine. 

J'avais écrit durant l'été un billet avec des propositions. Il y en a d'autres. 

Et puis si je voulais aller plus loin dans la provocation, je leur dirai aux écolos : "bon, puisque vous êtes écologistes, ne parlez qu'écologie : vous n'êtes pas crébibles sur les autres sujets !". C'est vrai que la déconstruction de l'homme voulu par Sandrine Rousseau, à part un côté malaisant dans sa sélectivité (un homme de base est un salaud sauf s'il est de gauche), je ne sais pas qu'elle a d'écolo (et ce qu'elle apportera aux femmes). 
Donc puisque vous vous voulez seulement écolo, ne parlez pas industrie, finance, sécurité, politique extérieure, éducation. Surtout pas éducation, vu qu'il est important que notre école républicaine forme des citoyens avec les armes intellectuelles pour comprendre la complexité du monde, et pas des "slogans" obcurantistes qui leur tendrai à dire que les garçons et les filles ça n'existe pas. Une éducation qui mériterait de voir muscler son enseignement scientifique et technique : cela permettrait à l'écolier d'avoir une compréhension de la science et d'être éclairé par la raison. 
Et de se dire qu'il est peut être dommage d'avoir, par idéologie, tuer Super Phenix et la filière nucléaire y a 30 ans, et se retrouver en 2022 avec un parc vieillissant parce que la "doxa" voulait "pas de nucléaire". Nous avons perdu 40 ans, la planète a perdu 40 ans.

Après je veux bien me contredire. Tout est un et un est tout. L'écologie est dans tout et tout est écologie. L'écologie est dans l'industrie, la politique extérieure, les mouvements démographique, la sécurité, la finance... Et chacun est dans tout.
C'est pour ça que la phrase provocatrice "nous n'avons pas besoin des écolos français...", je ne peux pas me mettre contre. Je pense que malgré des erreurs, Jacques Chirac avec plus de conscience de l'importance d'une vraie écologie en lui pour sauver la planète que les verts qui préfèrent les universités d'été non racisé.é.s. Même si parfois certains actes ne sont pas allés au bout. 

Pour autant, bloguons, discutons. Mais respectons nous. La critique de l'écologie politique par ceux qui s'en réclament n'est pas une attaque contre les personnes. 
Et surtout, je n'ai écris nulle part que j'ai forcément raison. La vérité est un peu dans tout... Comme l'écologie...

(photo qui vient du musée de la Romanité de Nîmes... Qui nous montre que nous ne sommes décidemment que peu de choses sur Terre...)

mardi 26 juillet 2022

"Ce qui est passé est passé"

Ce n'est un secret pour personne que j'ai une affection personnelle et une admiration pour Guy Birenbaum, l'homme et son travail. En plus de sa fidélité, de sa loyauté et de sa bienveillance, j'aime ses formules. Il ne m'en voudra pas de dire que ce n'est pas du Audiard, mais j'aime la simplicité de celle ci. Et l'histoire qu'elle raconte.

"Restons en là" par exemple... De souvenir, elle date de quand il collaborait avec RTL dans l'émission que j'écoutais (après les avoir enregistré...) "On refait le monde". Je ne sais pas si l'émission existe toujours, je n'écoute plus RTL. J'ai le souvenir que c'était un "On refait le match" de l'inestimable Eugène Saccomano qui traitait de l'actualité, avec Nicolas Poincaré à la présentation. 

"Restons en là" est l'histoire d'une rupture. De mémoire, Guy Birenbaum, qui avait dans ses "Délits d'initiés" révélé la liaison entre le ministre Borloo et la présentatrice principale du 20 heures de France 2 Béatrice Schönberg. C'était une information, qui permet au citoyen de mieux, peut être, comprendre et appréhender les choses. Et les remettre dans son contexte : qu'Audrey Pulvar soit aujourd'hui une égérie du PS parisien et hier une journaliste en liaison avec Arnaud Montebourg, ça pouvait rendre le message audible ou pas.

"Restons en là" est, de mémoire encore, ce qu'aurait dit Nicolas Poincaré à Guy pour lui signifier la fin de leur collaboration à On Refait le Monde. Guy avait révélé que l'icone de RTL, Duhamel, avait indiqué qu'il voterait Bayrou. Ca a fait des vagues. "Restons en là" était une phrase simple. On pourrait en écrire une chanson, de rupture.
Si Falconette décide vraiment de me quitter, j'espère avoir plus d'explications. Mais peut être, la douleur étant là, j'y mettrai fin à un "Restons en là". 

Oui, y aurait une chanson à écrire.

"Le présent d'abord" est une super chanson de Florent Pagny, en concert elle est superbe. Mais je reste sur Guy Birenbaum.
Suite à mon billet de dimanche, qui fait parti des billets dont je suis fier, je me suis laissé aller à une mélancolie coutumière. Je regrettais la période passée des blogs, autour du Domaine d'Extension de la Lutte d'abord, du Wikio et son numberwane Jegoun ensuite. Guy m'a répondu avec une bienveillance et, je l'imagine, un tendre sourire au moment d'écrire le tweet, "Ce qui est passé est passé".

Certains trouveront la formule plate comme une limande. Mais j'aime ce sens de la formule. "Ce qui est passé est passé", oui. J'écrit ce billet dans mon nouveau bureau, que je partage. Nouveau boulot, après ma rétrogradation "administrative". 

Je devrais rester au "présent d'abord". "Hier était hier, déjà au passé dépassé, Hier n'est plus à refaire ou à ressasser, Alors rien ne sert de s'encombrer". Une chanson à écrire je vous dis...

(la photo, la ZX que j'avais de 1999 à 2003... Avec chargeur CD Alpine à l'arrière... Dans la maison de mes parents, bien dans son jus de début 2000)

dimanche 24 juillet 2022

Mes billets de blog

6 billets en Juillet, c'est presque beaucoup. Je n'arriverai pas à égaler le simplement 9 billets de Juin, preuve que décidément j'ai du mal à remonter sur le vélo de l'écriture. Pourtant, avec la parole, c'est un médicament sans effet secondaire, sans besoin d'une ordonnance sécurisée... 

Ecrire, ça fait du bien. 

Alors y a plusieurs manières d'écrire. L'an passé je m'étais tenté à la fiction mais je continuerai l'exercice, il m'a plu et j'ai des idées, des scripts, mais j'ai besoin d'aide, de temps et de méthode. Je ne suis pas encore mur pour ça.



Il y a mes écrits de blogs. Ceux là par exemple, des billets personnels. Parfois, je pousse sur l'analyse que je fais de ma propre analyse, des rencontres avec des médecins, des psys, des coachs (je ne dis pas "mes" car y a pas que ça), mais aussi de l'aide que j'apporte. Et des relations que j'ai avec autrui. Tout ça en mettant en perspective avec des discussions et des lectures. 

Il y a les billets d'idées et d'opinions. Rares. Nicolas a émis beaucoup d'idées et d'opinions, sur lesquels on peut rebondir, discuter. J'en ai fait peu. Sans doute aussi car j'ai immodestement réservé ma "prose" au service de celles (c'étaient deux filles) pour qui je me suis engagé. Et avant pour un ami.

Il y a billets "soupirs du Faucon". Ceux là, je vous en abreuve. Je vais vous faire une confidence. La personne qui m'a dit que les psys c'était "pour les pédés et qu'ils étaient là que pour prendre de l'argent". Je n'ai pas le répondant, mais mon blog m'aura aidé dans la gestion de "ma" souffrance. Les billets des dimanches soirs qui commencent après le déjeuner de midi. Je vais un peu mieux depuis que j'ai "changé de poste", mais j'ai été rétrogradé, et c'est difficile à vivre.
Pour autant, je parlerai de cette notion que je me suis inventé sur les priorités : "famille - santé - boulot" et l'inverse : le boulot qui impacte la santé et bouleverse l'équilibre familial, jusqu'à le rompre. Mais ça sera l'objet d'autres billets. 

Les billets "carte postales". Mes préférés, je les écrits quand je vais bien, pour partager des bons et beaux moments. Je partage, l'idée même du blog. Partager, un plaisir, une opinion, un ras le bol... Des fois, je profite de photos pour mettre un peu de fond, et il y a un peu d'opinion, de ras le bol, de réflexion sur les blogs.

Les billets "vie professionnelle" au sens large. Pas dans le sens "ras le bol", mais des billets sur la vie en entreprise ou ailleurs, et les changements depuis le Covid. Le management, les relations, et postures. La comédie inhumaine de l'entreprise. J'adore réfléchir dessus. Je me suis parfois mon propre laboratoire, mais pas que. Le délégué syndical, qui était manager au 30 Juin, a beaucoup réfléchi. Et continue encore. Une société. Est ce qu'un groupe professionnel se gère comme une classe d'école ou une famille ?

Les billet "#Betise". Une connerie. Envie de partager une connerie. Une rareté. 

Les billets de rien. Concept inventé par Nicolas. Un morceau de vie à partager. Rien de plus. Une rareté, aussi. Souvent écrit avec l'iPad ou l'iPhone.

Il faudra m'y remettre à l'écriture. Il faut pas le laisser seul ce blog. Il sera triste sinon. 

jeudi 30 septembre 2021

Toujours vivant

Je ne blogue plus. Pourtant j’écris beaucoup mais pour d’autres raisons. 

J’aurais pu mettre un coucher de soleil. Je met un verre de whisky chez les beaux parents. Ce soir je suis au Ballantines. 

J’ai eu deux jours de congrès syndical et de relations professionnelles. Une réalité : les relations humaines et l’affection, la bienveillance, ont disparu. 

A titre personnel je tiens le coup mais je vois combien nous sommes inégaux. Autour de moi le nombre de séparations, de burn out, de maladie, c’est fou. 
Et je n’écris pas un billet tranquille. 

Je vais bien, les enfants aussi. Madame aussi. J’ai pleins de choses à dire mais bon… je n’arrive plus à écrire. Sur le moment.


mardi 3 août 2021

La loi du silence

Reprendre l'interface Blogger a quelque chose de particulier. Je me rends compte combien le silence et le fait de ne plus écrire a quelque chose d'inversement proportionnel à l'adrénaline que propose l'écriture.

Je vois aussi que peut être je ne suis pas bien gaillard. Mon fils de 10 ans me rappelle des soirs à 20 heures, me disant sa peur de la mort. De nos morts. Mes docteurs ont des doses à injecter et dans mon équipe deux personne ont depuis deux semaines un Covid à 40°...

Mais j'entends les démons de mon fils. Ils me rassurent : il est bien mon fils. Il va déguster mon pauvre bébé... J'aimerais que mon ami Guy vienne à la maison. Pas que pour moi... Je deviens un peu sans arme face à un enfant (son petit frère aussi) qui ont des questions que bon... 


Nicolas j'aurais besoin de toi aussi. D'autres personnes qui n'ont pas de blogs. 

La loi du silence était un film. Que je n'ai pas vu. Par contre Johnny change tout. La dernière séance reste dans mon coeur.
Mais en revenant sur mon début. A titre personnel je peux aller vers la destruction. A titre de mari et de père, puis je rester avec un verre de rosé à regarder Monaco ?

J'écris ça, ce n'est pas ce que je fais. Et ce que j'ai fait. J'ai inquiété les trois personnes qui m'ont lu ? Je les rassure. Le chef du gars au Covid long a fait son devoir de chef, de manager, d'ami et simplement d'homme. La mari a respecté le contrat. Le père sera toujours au délà. 


Par contre j'ai besoin de parler. Même en restant silencieux...

mardi 27 juillet 2021

J'aurais écrit un billet finalement

Je n’écris plus sur ce blog. L’écriture est comme la course à pied. Quand on s’arrête, reprendre est difficile. Je n’écris plus. Plus de mails, plus rien. Plus rien à dire. Plus rien à partager.
 
Oh, des avis j’en ai. Politiquement, je pourrais écrire des positions qui sont les miennes, avec les interrogations voire les contradictions qui sont les miennes. Sur le sport, j’aurais tant à écrire. Syndicalement aussi, l’actualité dans mon secteur d’activité est riche.
Mais je n’y arrive pas. Sur la vie, ce déconfinement qui tourne au fiasco et la 4eme vague qui arrive. Sur ce que je ressens mais que je n’arrive pas à décrire.
 
Sur le retour au bureau, que je suis obligé d’occuper deux à trois jours par semaines, pour rien. Interdit de faire des réunions à plusieurs. Un gars de mon équipe est tombé malade du Covid hier. J’ai ouvert une fenêtre Outlook et j’écris ce qui me passe par la tête…
 
Y a une époque j’écrivais une fois par jour minimum sur mon blog. J’arrivais tôt au bureau pour écrire un billet. « Le » billet, celui qui ferait des commentaires, qui serait repris par les copains. On était con mais c’était rigolo.
 
Aujourd’hui, alors qu’écrire hier était un plaisir naturel, j’ai l’impression d’un effort sur-humain. Même écrire un mail pour le boulot m’est difficile. Alors écrire à un copain ou une amie…
 
Lassitude, fatigue générale. Je ne sais pas quel mot mettre dessus. Je pourrais me contenter de poster des photos, mais je n’en prends même plus des photos…
 
Je sais que ce n’est pas une déprime ou un épisode dépressif. Je connais les sinusoïdes haut bas. Aujourd’hui elle ne monte plus (mais depuis le premier confinement, qui date d’une réorganisation au boulot qui a été violente et douloureuse elle n’est jamais trop montée haut). Elle peut descendre, mais je sens quand elle descend, et j’arrive à me connaitre pour éviter les choses que l’on regrette (un mail un dimanche soir à sa N+2 en vidant le famas). Je vois quand je tombe.
Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Fatigue, simplement. Hier un docteur m’a parlé d’un spleen qui m’est familier. Cette recherche d’un idéal fantasmé qui est de fait inaccessible car idéal et fantasmatique. Le romantique à deux balles dans toute sa splendeur.
 
Finalement, j’ai un peu réussi à écrire ce que je ressens. Peut-être que cela me remettra en selle…
J’avais commencé en début d’année l’écriture de deux bouquins (en parallèle oui…), j’ai arrêté car c’est vraiment un truc qui me prenait toute mon énergie et je ne pensais qu’à ça. Ca m’a fait peur. J’ai peur d’être déçu par ce que je vais produire aussi, sans doute est-ce ça le pire…
 
Finalement j’aurais écrit un billet aujourd’hui


samedi 9 mai 2020

J'ai peur que le monde redevienne comme avant

Zappant en buvant mon verre de Ballantines (pendant que mon ami Jegoun animait un KDB toujours sympa, j'ai loupé... Certains connards ne savent pas que le net est un endroit de partage, d'amitié, d'affection, pas le repaire d'une quelconque Gestapo...), je suis tombé sur cette phrase du psycholoque Serge Hefez.

J'ai peur que le monde redevienne comme avant.

Je suis pareil. J'ai eu la chance d'un confinement heureux. Socialement et familialement riche, rien à voir avec l'an passé. Professionnellement dur. Politiquement heureux.
Des rencontres sur le net qui m'ont fait frémir : c'est la première fois que l'on tente d'outer mon identité (depuis 20 ans... Comme quoi les jeunes trous du cul sont jeunes et méritent des baffes).


J'ai peur que le monde redevienne comme avant. Cette phrase m'a été dite par pleins de collègues. Et pourtant, aurons nous le courage de dire "non" ?
Je vois des petits jeunes qui menacent de te hacker tes comptes et tes blogs et de te outer, en te menaçant. Je vois, dans la vraie vie, un exécutif, le monde d'aprés, qui est obscurantiste au possible. Et qui aura une une gestion de crise que l'on aura le droit de critiquer.

Mais la prise de pouvoir par "hasard" en 2017 aura offert des belles choses... Une porte parole du gouvernement indigne, un président pire que les deux précédents, je ne parle pas de l'intérieur et de l'éducation. La santé était partie en disant "je mens, autant que j'aille couvrir la piche de mon ancien candidat".
Rendez nous Chirac et Jospin, merci.

Le 11 Mai ne m'attire pas. Pas dans ces conditions où l'école et l'entreprise seront des prisons.

J'espère que Jegoun et les copains copines se seront bien amusés. Je les aime à eux. Même si je penche à droite. J'ai envie d'avoir cette gauche là.

mercredi 4 mars 2020

Un verre de blanc ? A défaut de se serrer la main...


Le problème avec les verres de vin c’est que je les prends grands et que je l’ai remplis beaucoup. Quand j’utilise un BIB (Bag In Box), c’est pire.

J’aime boire et je déteste un verre vide. Pour ça qu’en bière je prend toujours une pinte, ou deux bouteilles de 25 cl. Alcoolique ? Si je n’avais que ça comme défaut...

Mon ami Nicolas fait remarquer qu’en effet plus personne ne blogue. Pourtant 49-3 en un week-end, virus, municipale, y en a des sujets. 
Bah... je passe sur Twitter je vois que les intelligents sont de sortie, c’est fou comme on est vite un « fdp »...

Aujourd’hui au boulot on nous interdit de nous serrer la main et de nous embrasser. On est à l’image de notre société : nous sommes des robots, plus d’affect, juste du rien.
Je suis en fait un punk suicidaire. Les gens que j’aime je leur serre la main avec affection, je les embrasse et les prends dans mes bras. 

Si je meurs c’est d’avoir pas détester les gens. J’étais jeune au début du SIDA. Mais j’ai l’impression qu’il faut se protéger pour avoir juste une relation « humaine ». 

Alors je bois. 

Le vin est un Laudun blanc. Pardon Brice. Je bois de tout. Mais tu restes les meilleurs 

mardi 31 décembre 2019

Adieu 2019 (et non, pas merci)


2019 va s’achever dans quelques instants. D’habitude, les années précédentes, je faisais un billet rétrospectif des billets écrits dans l’année les plus lus. Cette année, je n’en ai aucune envie.

Depuis que j’ai ouvert ce blog en 2004, c’est l’année où j’ai écrit le moins de billet. J’avais ouvert ce blog comme un à une amie à qui parfois je repense avec tendresse. Mais je pense que mes pensées sont comme mes mots : ils n’atteignent plus Eurydice (Elaurys) depuis bien longtemps. C’est dommage.

J’avais écrit 583 billets en 2010. Cette année, je suis quand même surpris d’en avoir écrit 143. Ca reste moins qu’en 2005 où je n’étais lu par personne, ou presque.

2019 restera une année noire pour moi. Je la termine au bord de la mer. Epuisé. Des amis proches sont venus passer le réveillon avec nous, c’est bien.
Finir l’année à Frontignan, à côté de cette merveilleuse ville qu’est Sète, c’est chouette. Mais finir cette année, c’est bien tout court.



Professionnellement et personnellement, 2020 me parait effrayante. Je ne sais pas si je survivrai (propre et figuré) à une année aussi horrible que 2019. Mais partant du principe que ce qui ne tue nous rend plus fort, je ne suis pas loin d’être invincible. En tous cas, je me suis musclé, physiquement et moralement.
Ma meilleure amie m’avait dit qu’il fallait que je passe cette année au « Falconhill 2.0 ». Sauf qu’en début d’année, il y a eu un crash système pendant la mise à jour… Il a fallu un moment pour revenir à une version stable. Je pense être proche du 2.0, mais « convalescence » m’a dit le médecin du travail et une dame à qui je parle beaucoup. « Convalescence », le mot est beau.

J’écris en ce début de matinée ce billet qui est programmé pour être mis en ligne ce soir. Je vais aller marcher le long de la plage. En évitant de trop me pencher sur le passé. En de trop regarder loin devant. Vivre l’instant présent. Quand on court, il ne faut ni passer son temps à regarder derrière (sinon on se prend un arbre), ni regarder trop loin devant (sinon le trou est terrible pour la cheville).
Je suis content que 2019 s’achève. Pour 2020, on verra.

Merci à ce qui ont été présents. J’ai reçu des mots très touchants. Des commentaires et mails privés très gentils. Je leur transmets mes vœux les plus sincères.
A eux et aux autres. A tout le monde, ceux qui m’aiment et ceux qui ne m’aiment pas. Mais à ceux qui m’aiment, je les appuie un peu plus.

mercredi 30 octobre 2019

Pensées de blog écrites au clavier


Cela va faire longtemps que je n’ai pas ouvert un fichier de traitement de texte pour écrire un billet de blog. Et que je vais écrire un billet sans photo ni image, juste du texte.

J’ai lu hier soir un billet très touchant de l’estimable Guy Birenbaum. C’est une personne que j’apprécie beaucoup. Le professionnel, l’homme surtout. Son dernier billet, qui date déjà d’une semaine, s’intitule « ce que je veux ». Il parle du sens qu’il souhaite donner à sa vie professionnelle. C’est chouette. Si des gens ont la bonne idée de lui faire confiance et de travailler avec lui, ils réussiront quelque chose.
La lecture de son billet hier a appelé quelques remarques, dans le sens de mon précédent.

D’abord, en plus d’écrire de moins en moins, je lis beaucoup moins ma blogosphère. iGoogle était la page d’accueil de mon navigateur et j’avais en live le flux RSS de ma blogosphère. Aujourd’hui, je vois que Feedly, je ne l’ouvre quasiment plus. Parfois, je découvre que Nicolas ou Guy ont écrit un billet. Que d’autres.

Je vois dans ma colonne gauche que des blogs que je suivais n’écrivent quasiment plus. D’autres reprennent. Je me dis qu’il faudrait que j’en découvre d’autres. Mais…

Je reviens sur la nostalgie (heureuse, pas triste) que je laissais transpirer dans mon précédent billet. Cette époque « dorée des blogs » était un moment où nous étions mis en valeur. Une émulation se créait entre nous, autour de l’écriture. Peut-être nous étions dans la sur-réaction ? Possible. Mais c’était une période agréable, intense. Le Wikio nous mettait aussi en lumière. Et il s’est créé des jolies rencontres et beaux moments d’amitiés. Le repas fin Aout 2009 à la Comète est un de ces exemples fascinants où les positionnements politiques de chacun ne sont rien face à une saucisse aligot et du Chinon.

Guy Birenbaum a fait beaucoup dans cette période pour les blogs et les blogueurs. Son « Domaine d’Extension de la Lutte » restera un blog historique que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Les débats et discussions se faisaient en plus de 140 signes. Guy a beaucoup fait pour cette émulation, saine et finalement agréable. Il a créé un collectif. Mais c’était une belle réalisation.

Nicolas et Obenjayaggar me faisaient remarquer ma mélancolie dans mon billet de samedi. Qui ne se voulait pas triste, car foncièrement je ne le suis pas. La blogosphère a changé. L’ambiance a changé. Nous aussi nous avons changé. En Aout 2009 à la Comète, j’avais 10 ans de moins. Deux bébés de moins. Et une vie moins riche. Charlie Hebdo et le Bataclan n’avaient pas eu lieu, et l’ambiance était différente.
Tout a changé. Nicolas l’a bien écrit dans son commentaires que la période dont nous sommes nostalgiques est peut-être plus courte que celle que j’avais écrit. J’ai beaucoup aimé 2008-2011. Peut-être la fin du Wikio, de iGoogle et Google Reader ont commencé à changer les choses. Après y a eu Merah, et la suite. Ou c’était avant, je ne sais plus.

Moins bien la période ? Différente en tous cas. Et ça fait du bien d’écrire un billet qui part dans tous les sens avec un clavier.

mardi 9 juillet 2019

Détruire l'esprit de la Comète et la blogosphère d'avant...

Le billet de mon ami Nicolas sur l'affaire @vogelsong commence comme ça :"En début de week-end, Vogelsong a été outé. Des connards ont donné son vrai nom et son employeur dans les réseaux sociaux. Il y a eu une engueulade entre un type ou une gonzesse lui et un débile a commis l’irréparable. C’est lamentable. Vogelsong a tout mon soutien. Réellement."

Ce weekend, une chroniqueuse sur RMC Info a aussi vécu ce triste et laid épisode. Car une autre personne ne partageait pas ses opinions et ses positions, Zorha Bitan a vu pleins d'informations personnelles rendues publiques sur le net. C'est particulier. C'est abject, et ça témoigne d'une nouvelle manière de débattre. Plutôt qu'essayer de convaincre et d'exprimer ses idées, il s'agit de mettre à mort la personne que l'on en face. Un terrorisme de type nouveau, qui interdit la discussion, les idées, le débat, l'opinion contradictoire. Un loi non pas du plus fort mais de celui qui est capable du plus odieux, de l'appel au lynchage le plus fort.
Un fascisme nouveau. 

La période 2012 - 2017 a été affreuse pour notre blogosphère. Les attentats de Charlie en sont une cause, mais il n'y a pas que ça. De nouveaux protagonistes sont apparus sur la toile, et n'étaient pas dans ce délire sympa du début des blogs. Loin de "L'esprit de la Comète", du nom de cette brasserie kremlinoise qui a été le siège du Kremlin des blogs et un épicentre chaleureux et intelligent de notre blogosphère à la française.
2005 - 2011 a été un époque bénie pour les blogs. Le début, Guy Birenbaum et DEL. Il y avait une droite et une gauche. Des supporter de Royal, d'autres, moins nombreux, de Sarkozy. Il y avait une opposition. Et même au sein des électeurs de droite dont j'étais, une critique respectueuse et constructive du mandat Sarkozy (si j'avais été plus lu et entendu, Sarkozy aurait gagné en 2012).

Et puis après de nouvelles personnes sont venus. Le tweet de 140 mots a étouffé le billet de beaucoup de page. Plutôt qu'argumenter, cela venait "basher", clasher, voire même menacer. Le plaisir initial d'écrire, de débattre, est parti. Non pas remplacé par la peur, mais par une lassitude de voir que nos amis de blogs, nos contradicteurs préférés, n'étaient plus là. Eux aussi lassé de ce lynchage permanent. 
Puis y a eu ensuite les attentats. Les mots certes, mais aussi les balles. 

Et une certitude, certaines personnes sont prêtes à tout. Nous avons vu un militantisme d'un type nouveau. Des lynchages en règle. L'esprit de la Comète, et quelque part des lumières, obscurcit par cette épaisse fumée noire de l'intolérance et de la violence. 


J'ai toujours eu l'attitude que Chirac avait eu vis à vis de sa ligne jaune à lui en 2002. Refuser de débattre avec Le Pen. Moi, j'assume un refus de la discussion avec des personnes qui portent des messages et des valeurs qui sont en opposition fondamentale avec ce que j'ai dans le cœur, avec mes valeurs d'homme. 
Les bloquer sur Twitter fait du bien car cela donne plus de place à mes copains de IKF (Internationnal Kikadi Fédération, ceux sont des penseurs). Cela fait moins de mal et à mes yeux, et à ma république. Et finalement, il y en a peu de tous ce que je lis et fréquente. 

D'ailleurs, à l'époque de la Comète, nous étions beaucoup en désaccord. Mais il y avait un respect mutuel, presque une affection. Qui perdure aujourd'hui avec des gens qui défendent des opinions totalement opposées aux miennes. Mais on se respecte. Le respect de l'humain dans sa diversité, ses contradiction, et ce qui fait de lui un être un humain, c'est la base.
Certains ne l'ont pas. Il ne faut pas parler avec eux. 

C'est doux de repenser à cette époque. Plus dur de voir ce qu'il en reste...

jeudi 24 janvier 2019

Le Mont du Faucon

Au début mon blog s’appelait « le Mont du Faucon ». Hommage à mon village. Les gens que je dérangeais localement ont compris qui en était l’auteur. J’avais 12 ans de moins, un peu peur. J’ai changé le nom du blog en maison du Faucon.

Mais mon village reste Montfaucon. Il a donné mon pseudo. Même si le,village a changé et que je ne me sens plus chez moi, c’est dans cette église que je me suis marié avec la femme que j’aime.



mercredi 2 janvier 2019

2018 en 16 billets ma rétrospective de blog


Finalement j’aurais commis mon billet « rétrospective » de l’année passée. 2018 en 16 billets, les plus lus dixit le relevé de Blogger, qui vaut ce qui vaut. Et qui permet de revenir sur certains billets.

Comme j’ai écrit hier, j’ai très peu écrit cette année. C’est clair : depuis que je blogue de manière « active » et dans un réseau, c’est l’année où j’ai le moins écrit. Avant c’était 2006, mais c’était sous Jacques Chirac. Depuis, toujours au dessus de 250 billets, avec des années de fou.
Je reprends la conclusion de mon billet précédent : « Bilan de blog : 207 billets en 2018. Ca baisse encore. 254 en 2017, 234 en 2016, et les nombres sur-réalistes de 380 en 2015 et 479 en 2014. 2009 et 2010 on dépassait les 550, c'était l'esprit de la Comète. »

Pourtant, les billets que j’ai écrit, mis à part les photos rapidement postées, j’ai l’impression que je les ai plus travaillé. D’ailleurs, les billets les plus lus sont dans cette veine. Et c’est amusant, je les redécouvre.
Même si, avec tristesse, ils sont moins repris, moins commentés. Avant, un billet générait des réactions, des commentaires, parfois pas des très agréables. Là, c’est vrai que le sentiment d’écrire dans le vide est fort.
Mais écrire reste encore plus fort. Donc…

Commençons la liste de billets.


Un billet qui rappelle qu’avant les gilets jaunes et tous les maux qu’on veut leur faire porter, il y avait la France Insoumise. Il y a avait les manifestations de Mai, des casseurs (beaucoup, rappelons nous le 1er Mai, Tolbiac…). Et une philosophie de cette France Insoumise qui est loin de cette des lumières pour plus revenir vers un obscurantisme qui rappelle, comme qui diraient, les heures les plus sombres de notre histoire.


Mélenchon parlait de « gazage » et employait des termes qui font froid dans le dos et montrent que cette gauche a perdu le sens des réalités. Et plus il y avait l’UNEF et sa porte-parole voilée, qui défendait une vision racialisée de la société française, avec une islamophilie mâtinée d’un antisémitisme et d’un racisme de type nouveau.

A relire la tribune sur le nouvel antisémitisme qui avait été écrite fin Avril dans le Parisien. Qui rappelle que ce nouvel antisémitisme est d’origine de la vraie gauche, alliée objective d’un islam radical et de personnes qui défendent la notion de « race », niant le caractère universel de l’humanité.


Edouard Philippe restera une grande déception. Je n’avais aucune confiance en LREM, qui est une bande d’opportunistes qui se sont crus tout permis en gagnant une élection où leur grand guide a eu une chance terrifiante. Une gauche laminée par ses propres frondeurs, qui maintenant n’existe plus. Une droite descendue par une série de révélation qui, manque de bol, est tombée après les primaires de la droite.
Et donc on a un LREM avec des députés type Son-Forget ou celui de chez moi, qui viennent de nulle part, pour ne rien faire sinon des selfies et penser qu’ils ont les pleins pouvoirs.

Edouard Philippe préparait à fuir en rase campagne à Notre-Dame-des-Landes, offrant une victoire inespérée à une bande de délinquants qui ont tordu la République. Marianne a été lâchée par ceux qui sont censés la défendre.
Fort avec les faibles (les automobilistes des zones rurales, les retraités…), mais couard avec les zadistes de NDDL, de Tolbiac, ou ceux qui cassent.

Le gouvernement a fini l’année avec les débordements de certains qui ont profité des gilets jaunes ? Ils ont ouvert les vannes en montrant que l’état Macron était faible, Notre-Dame-des-Landes en a été le symbole.

Sur l’affaire Benala comme sur bien d’autre, le mode « racaille » du président et de sa bande LREM (les opportunistes qui se croient tout permis comme on disait plus haut) a été au plus haut. Le « venez me chercher bande de cons » de notre bon président était formidable.


On a aussi eu, dans le genre délire, la partie techno-gay dans l’Elysée, ou le passage dans les iles avec les deux délinquants qui faisaient un gros doigts à la caméra devant un président en sur méga-kiff.
Oui, Sarkozy, Hollande, Juppé, Chirac, Valls, Royal, ils nous manquent…



Parce que chez les chrétiens, quand on rigole, on ne brule pas des drapeaux et des ambassades. On aime rire. Dans d’autres religions « d’amour », c’est plus difficile…
Et j’adore cette image.
Qui me rappelle que cette année aura été très Dragon Ball avec mes enfants.



LREM nous aura pris pour des cons. Mon député aussi mais il est bien dans les rangs du parti. Leur politique fiscale aura amené des villages a augmenté de manière considérable la taxe d’habitation, celle qui doit être supprimée pour certains. Mais qui reste réglée par ceux qui, déjà, paient l’impôt sur le revenu, et tout.

Il se trouve qu’en plus mon village de Roquemaure aura été bel exemple du n’importe quoi fiscal. Une mairie pourtant bien de droite (on a été battue sur leur discours « nous sommes la vraie droite tout ça »). Qui aura ruiné le village en même pas 4 ans, mis une pression fiscale de dingue (que l’adjoint au finance juge « indolore »).
En plus en cassant les choses qui marchaient bien avant. Le ramassage des ordures ménagères par exemple. Ça coute 11% plus cher et le village est sale de chez sale.




Hommage appuyé au triste ministre socialiste Thomas Thévenoud qui a déposé à l’INPI la marque « phobie administrative ». Bravo l’artiste.

Ils sont forts à gauche, y a pas à dire…



Jean-Luc Mélenchon, qui avait soutenu et remercié les délinquants de Notre-Dame-des-Landes quelques jours avant, avec piqué un coup de colère je ne sais plus pour quoi.

Ce qui me choquait, c’est que cette vraie gauche rouge brune soit à l’Assemblée Nationale. Depuis, Mélenchon insultait les policiers qui faisaient leur boulot (« la république c’est moi, ma personne est sacrée » qu’il bleuglait). Il a montré qu’il était abject, indigne et dangereux, lui et sa bande.


Suite à la mort de Serge Dassault, la gauche qui n’est pas humaniste pour un sou a montré qu’elle ne respectait même pas la mort. Des gens abjects et à vomir.



Ces gens-là sont les vrais dangers de la république. Malheureusement…


… Malheureusement les socialistes ont choisi pour les représenter une personne qui représente bien cette gauche abjecte qui fait peur, et qui n’a plus aucun tabou ou complexe pour se montrer telle qu’elle est.


Dans le drame qui se passe en Palestine, l’ancien candidat du parti socialiste trouvait que hélas, il y a pas beaucoup de mort coté Israel. C’est bien dommage ma petite dame. Et ça passe.
Nous avons une partie de la gauche raciste, antisémite, qui reprend à son compte les thèmes de « races » pour soit disant lutter contre un racisme alors qu’eux même le sont, racistes. Mais ça passe.

Et ça a été candidat pour la gauche normalement républicaine aux présidentielles. Hélas…



50000 € de dépensé pour faire les nouveaux logos de France Télévision. Des logos moches en plus. Pendant ce temps, la CSG augmentait, les prix du gaz et de l’essence augmentait, mon salaire baissait en même temps que ma charge de travail explosait.

La France d’après. Celle d’en Marche…


Moment des déclarations d’impôts. Où je vois que je fais partie des moins de 45% de foyers fiscaux qui paient pour les autres. Cette année, j’ai eu 35% d’augmentation (car plus de crèches pour les enfants), plus les impots locaux, plus le reste.
Et on apprenait que NDDL ça allait nous couter une blinde. Et à la fin de l’année, on aura eu droit à pleins de mesures qui seront financés par cette classe moyenne haute dont je fais partie.

Et j’en ai marre de payer des impôts pour cette France là.



Cette année a été particulière. Des masques sont tombés. En tous cas la décomplexion a été totale. Quand je pense que sous Sarkozy on parlait de « droite décomplexée »… Des puceaux, oui.

Donc nous avons des antiracistes qui sont les pires des racistes, et qui offrent à Le Pen le plus beau des cadeaux en remettant au gout du jour la notion de « race ». Et nous avons des féministes qui tiennent des propos abjects et insupportables.
Exemple la toujours très distinguées Caroline de Haas « Deux hommes sur trois sont des violeurs ». Classe internationale.

Je me demande si quelqu’un disait « un magrébin sur deux est un délinquant » ou « une femme sur deux est une salope », quelles seraient les réactions.

J'avais lu sur Twitter la réaction de Muriel Cousin, qui avait dit de mémoire "j'ai deux fils : puis je savoir lequel des deux sera un violeur". Moi c'est pareil j'en ai deux. Je me demande lequel je vais sacrifier.


Jean-Luc Mélenchon a montré qu’il n’aimait pas trop la police républicaine. Il remerciait les zadistes de NDDL d’avoir fait plier la république. Mais la France Insoumise n’est pas un parti républicain : c’est un groupuscule qui rêve d’un grand soir où tomberont des têtes, ainsi que la république.

Jean-Luc Mélenchon a juste montré une fois de plus que son électorat rêvé et dragué ne sont pas ceux qui contribuent à l’amélioration de l’humanité et à la création d’une société honnête et travailleuse…


J’ai écrit beaucoup sur Notre-Dame-des-Landes. La présidence Macron et le gouvernement Philippe ont accepté que Marianne se fasse violer en méga tournante, et ont humilié la république. Aujourd’hui ca s’émeut de débordements à Paris par les gilets jaunes… Mais ils sont tellement responsables…


Encore un billet sur Mélenchon. Après avoir uriné sur les représentants de la république en s’autoproclamant « la république c’est moi » et « je suis sacré », il a montré qu’il était un petit personnage. Un homme méprisable.
Se moquant de l’accent d’une journaliste toulousaine.

Je me suis senti humilié. J’ai raconté une histoire personnelle vieille, qui m’avait marqué profondément et douloureusement.
Il y a quelques années il disait ne pas se sentir bien quand il y avait trop de blonds aux yeux bleus. Une autre de ses caractéristiques racistes et pas très humanistes.

Le parachuté Mélenchon est une honte de la politique.  




Je n’ai pas parlé que politique. Mes billets préférés étaient ceux là, des billets de rien, de famille, de carte postale, de partage. Ceux sont ceux qui font le moins « d’audience ». Tant pis, j’aime les écrire. Je continuerai.


Sans doute ces billets seront ceux que j'écrirai le plus souvent...

jeudi 27 décembre 2018

2018 en rien

Normalement j’écris un billet avec les 12 articles qui ont fait mon année. Mais cette année j’ai bu. Surtout ce jour là. Et encore ce soir je ni'ai pas encore commencé.

Le vin en avant, et ceux en arrière, sont ceux de mon meilleur ami. Il tweet depuis pas longtemps ce con, sous le mignon pseudo Domaine Beaumont. Il a même un site internet (qu'il ne gère pas, il a des trop gros doigts).
Il a été important pour moi. 


Un vigneron de Lirac, un coin du Gard. Des vins en face de château neuf du Pape, qui dans leur grande évolution, les valent bien.

Cette photo a été prise hier à Saint Chamond, Noël avec la famille de Falconette. Elle avait besoin de revenir chez elle. Ce soir, nous serons à Saint Hilaire Cusson la Valmitte, au milieu de rien. Avec les enfants, les beaux parents, la cheminé, Galia le petit chien, et des vins. Et j'en suis heureux de cette soirée de réveillon du jour de l'an. 

J’ai eu une année 2018 difficile. Peut être la pire depuis 2002. Entre temps il y avait 2010, mais mon mariage l'avait rendu heureuse.  
Cette année Falconette et les enfants ont failli me mettre hors jeu. Je n’ai rien fait de mal, mais...
Mais je n’ai pas été bon. Lorsque l'on mélange la générosité avec le n'importe quoi, le mélange peut être explosif. Cherchez sur Youtube "Sodium + eau", vous aurez ce qui a failli m'arriver...

Ce qui est "amusant", c'est qu'en 2002 mes tourments auront une pour origine un pseudonyme d'origine grecque (normal : époque Saint Seiya), Eurydice. Comme je recommence à écrire ce prénom et qu'on l'a même prononcé dans le salon familial, l'écrire ne me fait plus rien. Même, j'avoue, j'aimerai lui reparler. A 41 ans, 16 ans plus tard, on vieillit, on évolue. On pardonne et on se pardonne.
Il faudrait que je parle avec des personnes qui connaissent le grec car j'aimerais savoir ce que signifie la fin de prénom "ice". J'imagine que ce n'est pas de la glace. Mais la dernière finissant en "ice" que j'ai rencontré, ca a été quelque chose...

Une année 2018 difficile. Avec ma famille proche. Ce qui rend ma présence dans ma belle famille finalement comme une bouffée d'oxygène. A mon travail, où j'ai pris des responsabilités qui m'ont mis en ligne de mire. Avec des proches, où trop écouter et agir en pensant être le super héros qui va résoudre tous les problèmes a failli m'être fatal, et me faire perdre ce foyer qui est tant pour moi.

Je termine 2018 épuisé. Je suis passé d'une avant dernière semaine à 35°C de fièvre à la semaine dernière où je culminais à 40°C.  En moyenne c'est bon remarquez...
Je termine 2018 en étant un autre homme. Ma meilleure amie (qui fut aussi ma première petite) m'a dit par téléphone, une semaine avec un jour qui restera comme un presque drame personne : "tu es un bon papa et et un bon mari : redevient un excellent papa et un excellent mari, comme tu es un cet excellent ami qui tu peux être pour certains".

Souvent on oublie les siens, son premier cercle. Et être un super héros pour les autres c'est bien, mais c'est d'abord Chichi, San Gohan et San Goten qui ont besoin de San Goku. C'est ça que je dois être.



Bilan de blog : 207 billets en 2018. Ca baisse encore. 254 en 2017, 234 en 2016, et les nombres sur-réalistes de 380 en 2015 et 479 en 2014. 2009 et 2010 on dépassait les 550, c'était l'esprit de la Comète.

Moins de billets, mais des billets plus intimes, plus personnels. Quand j'écris un billet "de fond", je m'applique. Sinon, je poste des photos, des bêtises, des soupirs.
J'aime les discussions que j'ai, avec quelques anonymes sympas, avec mon ami Nicolas (qui blogue moins aussi et a d'autres préoccupations), Juliette, Amy, Pierrot, et pleins d'autres que je ne cite pas mais à qui je pense. Globalement, j'aime bien ces petites discussions.

Je ferai peut être mes 12 billets de 2018. Peut être pas. Je verrai.