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vendredi 25 février 2022

Portée disparue :( (Galia)

Je laisse à d'autre écrire sur la Russie. Depuis hier soir, Galia, qui accompagne mes beaux parents et nos vies (elle a 6 mois de plus que bébé Faucon) a disparu. 

Hier matin elle était au creux de mes bras. Ce soir, nous ignorons où elle est. Si elle est encore vivante. Nous ne savons pas.



Elle a quitté la maison de mes beaux parents vers 20 heures et n'est jamais rentrée. Ce n'est pas une chienne fugueuse. Mon beau père, 1er adjoint, a fait ce qu'il a pu. Une amie implantée dans les associations de protection animale m'a offert son aide et son réseau. 

Pendant une partie de la journée les enfants pleuraient. Moi aussi. Je recevais aussi des scuds de mon boulot. Mais je m'en fous. 
Un des gars de mon équipe a perdu son beau-père. Moi j'ai perdu notre chien... La douleur reste la même. 



Cette semaine a été dure. Au boulot, ma hiérarchie s'est occupée de bien continuer à m'humilier et à me démotiver. La santé n'est pas au top. 
J'ai vu mon ancien chef dans un vilain état, avec 10 kg de moins et une opération programmée. Le stress dans notre entreprise est en train de nous tuer à petit feu. 

Mais de cela je m'en fous. Dans ce billet il y a la première photo de Galia, et la dernière que j'ai prise. Je pense que je vais être inconsolable pendant un long moment...



dimanche 19 décembre 2021

Et finalement j'ai craqué

Il fallait bien que ça arrive. Depuis le temps où je parle ici de ma souffrance au travail. 

J'ai lu ces dernières semaines deux très bons livres, écrits par des professionnels (dont certains du cabinet Technologia, avec qui j'ai eu la chance d'échanger et qui sont de véritables) sur le Burn-out et le suicide. Je suis conscient de ma fragilité, et de la relation toxique avec ma N+2.


Mais jeudi soir échange de mails où je me suis fait "humilier" avec pleins de gens en copie (qui m'ont appelé pour me témoigner de l'amitié, ça m'a touché). Vendredi matin j'avais un moment syndical important. Une rencontre avec on pourrait dire le "PDG" de ma boite. Dans le laps de temps, j'ai été bon. 8h30 - 9h. 
Des manifestants l'attendaient en bas.

Et puis en sortant j'ai craqué. Mon responsable syndical et un responsable de la CGT (un ami) ont vu que je flageolais en sortant de la salle, avec la DRH (j'avais eu la veille la menace d'être convoqué par la RH... j'aurais devancé l'appel). Les larmes me sont montés. Début de malaise. 

La médecin du travail m'a mis en arrêt. J'ai refusé l'accident de travail. Ma N+2 est furax. Mon chef syndical la rencontre demain. 

Il fallait que ça arrive. Je suis mort de honte. Depuis vendredi je dors 14 heures par jour. J'ai tension basse. Epuisé. Le disjoncteur a disjoncté.
Mort de honte. Je prétends avoir des ambitions. Je suis décevant.

Les prochains billets seront plus joyeux. Le boulot aura été décidément horrible. Je pensais que 2018 était ma pire année professionnelle. 2019 a été ma pire année tout court, personnelle y compris. Mais côté boulot, ça augmentait comme les cas Covid, 2020 a été pire et 2021 a été un summum. Mais je me dis que le pire n'est jamais atteint : j'ai la trouille de 2022.



Je termine par une pensée sincère et amicale à un ami sincère. Nicolas Jégou qui a des soucis de santé. Je le sais entouré de gens qui l'aiment et qui pensent à lui. Je remercie El Camino et le salue. 

Les prochains billets seront, je l'espère, plus joyeux. Marseille m’a énervé et les filles du hand font peur en ce moment, mais la cheminé et ma famille réchauffent le coeur. Demain soir ça ira mieux. Ou pas. 

dimanche 14 novembre 2021

Je n'aime pas les dimanches soirs (et les mails envoyés avant les ponts)

Nicolas a tort de dire que les blogs sont morts. J'aurais produit deux textes ce dimanche. Dont celui là que j'ai sur le cœur.
Je n'aime pas les dimanches soirs. J'écris ce mail en regardant le Grand Prix (à 18 heures, heures de l'apéritif). D'habitude, je zappe entre les matchs de football et les chaînes informations. Là, Falconette, fan de Formule 1, a confisqué la télécommande.

Je n'aime pas les dimanches soirs. Je commence à avoir un vrai problème avec le travail. J'en discuterai demain avec un médecin car il est anormal de ne pas être bien à partir du dimanche 15 heures...

Cette fois c'est particulier. Nous avions le pont du 11 novembre. Mercredi 10 Novembre, j'étais au téléphone pour des raisons syndicales jusqu'à 19 heures passées, après une journée bien remplie. Etant en télétravail, j'avais l'ordinateur ouvert. 
J'étais chez mes beaux parents, j'ai servi l'apéritif. Et vers 20 heures, je vois un mail envoyé par mon adjointe de département, qui me met directement en cause et me demande une réponse quasi dans l'urgence sur ma manière de gérer les priorités de mon groupe. Mon N+1 étant à l'hôpital, à moi de produire la réponse. 

Je suis des formations managers. J'écoute beaucoup les conseils des gens plus agés. Mon N+1, qui a de l'expérience, m'a dit "n'envoie jamais ni une mauvaise nouvelle, ni un mail qui peut être mal interprété un vendredi aprés-midi". Avant un pont de 4 jours, à fortiori.
Un vendredi avant mes vacances, j'ai su qu'une de mes collaboratrice ne serait pas avancé. J'ai pris sur moi de lui dire le lundi matin, pendant mes vacances. Elle était triste, mais m'a remercié d'avoir pris sur mes vacances pour annoncer une mauvaise nouvelle. 
Un chef n'est pas là que nous dire que tout va bien.

J'ai pris ce mail comme une agression. J'ai préparé mille réponses. J'en enverrai une demain matin, à 8 heure pile. Bien préparée.


Il y a quelques temps, un lundi soir de Pâques, je suis allé sur mes mails pro. Et à un mail envoyée par ma chef de département (N+2), j'ai répondu au lance flamme. J'avoue : j'avais commencé l'apéritif. Cela m'a valu convocation et explication. Mais le lendemain, sa première question "est ce que ça va", car ce genre de mail est un appel de détresse aussi. 
J'y suis allé, disant que je serai accompagnée. Elle avait peur que ça soit par un syndicat, je lui ai dit que non, je suis délégué syndical donc le syndicat c'est moi, mais que mon N+1 serait présent. Que j'étais désolé de la forme, mais que j'assumais le fond.

J'ai eu depuis consigne de ne pas envoyer de mail hors horaire de travail. Bah, j'ai préparé l'envoi du mail demain matin à 8 heures. Avec une copie à mon syndicat.



J'ai mis dans ce mail deux photos prises hier soir. Le Forez est beau. Je suis en télétravail demain. Je vois un médecin le soir. On verra. Peut être je serai en arrêt quelques temps. 
Car en fait, j'en ai vraiment, vraiment marre...

lundi 30 août 2021

Le télétravail n'est plus obligatoire... #Covid19

Je me faisais une remarque pendant la campagne de publicité pour la vaccination du gouvernement. Me faire vacciner pour retourner dans un enfer de l'entreprise "start up" en open space, avec les téléphones qui sonnent, une machine à café déguelasse, et un salaire à la con, très peu pour moi merci.

Mon entreprise a réglé les choses : suppression de tout le "superflu", hier sur prétexte écologique (les gobelets plastiques), aujourd'hui sanitaire (suppression des points de convivialité). Plus de machines à café, chacun amène la sienne. 

J'étais surpris de l'absence de réflexion sur le télétravail durant cette période estivale. Pass sanitaire, des chiffres pas bons, mais côté travail rien.
Le ministre du travail Elisabeth Borne a attendu la semaine de la reprise pour dire que les jours de télétravail minimum, c'est fini ! Y compris pour les boites qui peuvent permettre le télétravail, elles pourront demander à leur salarié de se taper les bouchons et le reste pour venir dans l'open space. Et c'est bien compris, on ne se contamine pas en entreprise ! (les 5 cas dans une zone où je travaille ne sont que vue de l'esprit...)

Nicolas a écrit d'excellents billets sur le télétravail. Je prendrai du temps cette semaine (je reprends le boulot mercredi et je pense que je vais écrire syndicalement sur ce travail qui rend malade) pour reprendre et mettre en avant certains de ces billets.

L'économie gagne toujours à la fin. Il y a bien deux Covid, le méchant, celui des plaisirs, et le gentils, celui du métro et du boulot

Je pense que la prochaine vague ne sera pas sanitaire, mais morale. Travailler dans des ambiances abjectes, avec des managements fait de terreurs, d'infantilisation et de culpabilisation, ça ne marche plus. Le télétravail avait ses défauts, notamment apporter le stress à la maison, le mail écrit à la serpe. 

Je vais me rajouter des indicateurs dans ma boite. Celui des arrêts maladie sera amusant à suivre... D'autres le sont moins...


dimanche 3 janvier 2021

Blues du dimanche soir et ras le bol devant une France lamentable

On dirait un pays nordique. Il ne s'agit du Forez, un lac à côté de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, le village de Falconette, entre Noël et le jour de l'an. Dans mon Grenier du Faucon, après la série de photos sur Roquemaure en ce moment, je posterai ces quelques jours sous une neige qui donnait au Forez une teinte suédoise ou norvégienne.




Ce soir, c'est un dimanche d'hiver. Le vent est glacial. La cheminée crépite. Dans le verre à côté de mon iPad Pro 2020 tout neuf qui marche super bien, un Cardhu. Un... Non, un grand verre de Cardhu, avec un glaçon dedans. Je m'en resservirai. Alcoolisme passif ? Peut être, ma prochaine prise de sang risque d'être violente. 
Blues du dimanche soir ? Oui, totalement. Demain, je retourne en présentiel sur site pour la première fois depuis fin Octobre. Le télétravail qui suivra ne m'amuse pas. Je n'ai pas envie de reprendre. Pas du tout.

Pourtant, demain peut être sympa... Je recrute quelqu'un. Mardi matin, je discute avec une personne importante. Nous essaierons de porter le travail collectif de Bernard Accoyer, mon ami Julien Aubert, Arnaud Montebourg, Jean-Pierre Chevènement ou encore André Chassaigne pour défendre le patrimoine nucléaire français. Le numéro 2 de cette association est Yves Brechet, un scientifique de renom que je trouve admirable. 

Un peu d'idées dans une France moribonde... Ce matin une amie proche, psychologue qui travaille dans des lieux de santé (EPHAD, hopitaux...) me racontait la souffrance, sa souffrance en tant que soignante. Et sa fatigue. C'est une personne magnifique et pleine de vie, elle semblait épuisée. J'avais du mal à lui remonter le moral, mais à quoi bon ?



Cette France faible vis à vis de raveur en Bretagne (quel naufrage le préfet qui demande si ces connards peuvent gentiment rester isolés 7 jours et se sont vus offrir un flyer de bonne pratique plutôt qu'une amende... et nous nous irons bosser demain) et qui se permet de traiter salement son personnel soignant est ignoble. Un président lamentable, qui célèbre un éboueur de Guyane dans ses vœux pathétiques, en oubliant simplement de lui octroyer cette "prime Covid" qui aura divisée encore plus la France. Essentiel face aux non-essentiels. Les forts qui peuvent braver les forces face aux honnêtes qui se feront mettre à l'amende s'ils vont bosser en oubliant 1 minutes le masque. 

D'ailleurs, cette histoire de la faiblesse de la République devant des "teufeurs" rappelle un autre naufrage de ce quinquennat. Un pouvoir qui a abdiqué devant les délinquants de Notre-Dame-des-Landes. Un pouvoir faible... Amis des Hautes-Alpes et du Jura, ne sortez pas ce soir hein, 18 heures est passé : vous vous vous ferez sanctionner. 

2021 promet d'être comme les années d'avant... Alors autant rester encore quelques instants dans le Forez et dans les paysages enneigés. Demain matin le retour au bureau et à la vraie vie sera difficile...



dimanche 9 février 2020

Toujours dans le tunnel

Une jolie photo sur laquelle je pourrais disserter longuement. Le tunnel piéton de Croix Rousse a Lyon, qui permet de traverser à pied la colline. Il est long. Je ne sais plus combien de kilomètre. Le faire en courant c’était sympa.

En triant (encore) les photos de la fin de l’année dernière je suis tombé sur cette photo de ce tunnel assez fascinant. Je trouve l’image belle. Et très cyniquement symbolique de ce tunnel dans lequel je continue de m’enfoncer. 

Lundi l’enterrement d’une tante chère, la dernière sœur de ma grand mère. Mardi une douleur dans le cœur avec (encore une) gifle professionnelle. Qui celle là coûtera cher. Le télétravail de mercredi m’a juste servi pour essayer de reprendre les esprits, loin d’un endroit toxique qui fait le bonheur de ma pharmacienne... 

J’avais entendu la métaphore du vase. Et la nécessité vitale que le travail ne remplisse pas un vase déjà rempli. Le mien déborde, et c’est pas fini. 
Après, je tiendrai le temps que je tiendrai. Et si je dois m’effondrer et bien soit. Je suis fataliste. Je n’ai aucune possibilité d’action... je subis. Quand je pourrais plus et bien on verra.

Après j’ai une chance, c’est cette bulle. Jeudi soir après un aller retour Avignon Paris Avignon dans la journée, les bébés me sont tombés dans les bras a 22 heures. J’ai une épouse adorable. Et même si je les fuis, j’ai encore quelques personnes qui ne me détestent pas trop...

La sortie du tunnel je ne sais pas quand elle arrivera. Mais quand on arrive côté Rhône c’est joli, côté Saône aussi remarquez...



Il est beau ce tunnel, le mien l’est moins. 

lundi 1 septembre 2014

Reprenons le boulot...

Ce matin, retour au boulot... Il fait tôt déjà, et je suis un des premiers arrivés à mon bureau. C'est bien...

Photo prise dans le château de Peyrepertuse. Nous étions vers 9h30, et le soleil était déjà haut. C'est ça qui est bien en Août...
Le reste, c'est que les vacances sont bien finies. Il parait que l'été va continuer encore un peu.

Demain, bébé Faucon découvrira l'école. Je suis ému et content. 

Et puis après, nous verrons bien... Je vais lancer Google Actualité pour voir les dernières déclarations, tout ça... Quelque chose me dit qu'on en aura, des choses à dire...