Affichage des articles dont le libellé est dsk. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est dsk. Afficher tous les articles

dimanche 29 juillet 2018

Juste un petit coup

J’ai beaucoup rigolé. Je pense que mon député aussi (il va poster une photo où il sourit sur son Facebook on m’a dit).

Mais c’est vrai que Sarkozy DSK Hollande et l’ancien monde nous manque beaucoup quand même. 

vendredi 12 juin 2015

Pluie, Vinsobre et DSK

Soir de pluie. D'alerte orange dans le Gard et le Vaucluse. J'aurais du monter le Ventoux à pied cette nuit. On reporte...

Alors comme je ne marche pas cette nuit, je bois un très bon Vinsobre 2010. Avec la pluie qui tombe fort, très fort.
Et j'ai une pensée émue pour Strauss-Kahn. Il passait en boucle dans les chaînes informations en costume de prisonnier le soir où bébé Faucon était né. 
Mon ami Nicolas de souvient les insultes des intégristes féministes révélées pendant ces épisodes. Nous n'étions que des hommes. Donc des coupables.

Et finalement DSK est relaxé de tout. "Tout ca pour ça..." qu'il dit, avec une pensée pour tout ce qui a été détruit. Tout ça pour ça.... Ben oui.

Lui et Woerth. Certains diront que la justice pas belle tout ça... Je me demande si la violence médiatique, accompagnée des saloperies qu'on peut lire sur les blogs, Twitter, etc, n'est pas pire...

Sinon il pleut toujours ici. Je posterai des levées de soleil depuis le Ventoux un autre jour.

mardi 10 décembre 2013

Non lieu...

En pleine affaire DSK tombait l'affaire Tron. C'était y a 2 ans et demi. 
Je m'en souviens, bébé 1 naissait.

Déchaînement sur George Tron, accompagné de moqueries diverses et grivoises (j'ai sans doute du déconner sur le sujet aussi). Lynchage.
En plus, l'homme est de droite. Ministre de Sarkozy. Forcément...

Et bien sur les féministes fanatiques se sont lâchées... Visiblement sur des mensonges et des accusations que la justice n'a pas considéré, mais tant pis. 

Et puis ce matin, le non lieu. Tout ça pour ça. En tous cas, un homme politique (de droite) a vu sa carrière brisée. Sa vie je ne sais pas. 

Je suis toujours gêné par le lynchage. Que cela soit sur une personne de droite (Tron, Woerth...) ou de gauche (DSK, Cahuzac) ou d'ailleurs. J'ai toujours écrit ici ce que j'en pensais.
Aujourd'hui, je constate que ceux qui ont déversé des seaux de merde sur Tron, soit par militantisme politique, soit par suivisme bête et méchant, soit pour autre chose, en sont pour leurs... Pour rien du tout finalement : la vie continue pour eux. Lorsqu'on lynche sur le web, il ne peut pas nous arriver grand chose, même si on a lynché de manière injuste, en hurlant avec des menteurs ou des manipulateurs.

Enfin, George Tron a eu un non lieu. Comme d'autres avant lui. Comme d'autres après lui. 

Mais en tous cas, il est visiblement facile de salir quelqu'un. Quand la justice met deux ans pour le laver...



lundi 14 mai 2012

Manuel Valls, quelqu'un de bien...

L'Express rapporte cette discrète  rencontre de Manuel Valls à Dominique Strauss-Kahn, au soir du premier tour. 
Manuel Valls est un ami fidèle, mais il préfère que cela reste... discret. Rares sont ceux qui savent que, le 22 avril, au soir du premier tour, après un passage au QG et un autre rue de Solferino, le directeur de communication du candidat François Hollande a fait un détour, avant de rentrer chez lui, pour aller saluer Dominique Strauss-Kahn.  
DSK passait la soirée chez l'écrivain Dan Franck, qui avait réuni quelques proches pour regarder BFM TV, où officiait, ce soir-là, Anne Sinclair. "Manuel savait que c'était une soirée compliquée pour Dominique, c'est un geste qui l'a touché", justifie un membre de l'entourage de l'ancien directeur général du FMI.  
J'espère que la première dame de France n'en prendra pas ombrage et ne virera pas Manuel Valls du gouvernement suite à cet épisode.

Épisode qui, je trouve, grandit celui qui en est l'acteur. J'avoue avoir été touché par le geste de Manuel Valls. J'ai trouvé trouvé certaines qualités à cet homme. Celui d'être quelqu'un de fidèle en est une supplémentaire. 

Un mec bien, tout simplement. Et en politique, c'est une qualité suffisamment rare pour la mettre en avant...

lundi 30 avril 2012

Joyeux anniversaire, et pitoyable polémique...

La polémique à la con du jour, c’est cette chouille d’anniversaire de Julien Dray. Et l’invité surprise, Dominique Strauss-Kahn.

Oui, de la part de Julien Dray, à une semaine du deuxième tour, faire une fête dans un restau branchouille, c’est très moyennas. C’est sans doute pas le Fouquet’s, mais les bons moments de la gauche caviar ne sont pas loin. Et ramener DSK dans le jeu est sans doute maladroit.

Pourtant, la polémique qui en découle est profondément ridicule. Et elle me gêne. Pour plusieurs raisons.

D’abord, que l’homme Julien Dray soit fidèle en amitié est une qualité à mes yeux. Dominique Strauss-Kahn vomi à ce point par ce qui était normalement ses « amis », cela me met très mal à l’aise.  « Belle hypocrisie » dit Vallenain. Ca va même au-delà de l’hypocrisie.
Je n’ai jamais aimé les lynchages. Que le lynchés ce soit appelé Julien Dray (déjà) y a quelques années, Eric Woerth, aujourd’hui DSK. Ce dernier est sous le coup d’enquête. Peut-être sera-t-il jugé coupable. Peut-être fera-t-il de la prison. Que faudrait-il de plus ? Qu’il reçoive des coups de pieds dans la tête en direct sur une chaine de grande écoute ?

La réaction de Ségolène Royal par exemple, jamais la dernière dans les colères sur-jouées et sélectives. « Je ne veux pas rencontrer cet homme, par respect pour les femmes ». Pourquoi pas ? Elle est écœurante, mais cela ne sera pas la première fois (et quelque chose me dit que ce ne sera pas la dernière). Elle joue son rôle, Ségolène Royal. Elle se montre aussi méprisable que celui qu’elle méprise.
Et Nicolas Sarkozy. Il a raison quand il dit « Imaginez une seconde que ce soit mon directeur de campagne et ma porte-parole ! ». Ben oui, la gauche serait partie dans des salves d’indignation montées en épingle, et aussi ridicules que les commentaires de Sarkozy et de l’UMP sur cette affaire. 
Oui, Julien Dray a sans doute été maladroit. Mais non, cela ne mérite pas de faire une affaire politique de cette histoire-là.

Et au final, cela me conforte mon opinion sur l’homme Julien Dray, qui me semble être quelqu’un d’intègre et de fidèle. Je ne partage pas tous ses combats, loin de là. Mais que ce mec invite ses amis à son anniversaire me le rend sympathique.

On crache sur DSK et Julien Dray, on traite Sarkozy de « candidat d’extrême droite », on fait siffler les journalistes… C’est bien… Mais plutôt que de continuer à se vautrer dans la petitesse, ça serait peut-être bien de faire une fin de campagne un peu digne. 
Juste pour la France et les français, qui savent qu’ils vont continuer à souffrir (sans doute davantage) après l’élection. Et qui peut-être méritent un autre spectacle…

samedi 4 février 2012

Gérard Depardieu est Dominique Strauss-Kahn...

Je n'avais jamais entendu parler d'Abel Ferrara. Mais aussi il faut que le cinéma et moi, ça fait deux...
Abel Ferrara est apparemment un cinéaste. Il préparerait un film sur "l'Affaire DSK". Pourquoi pas...

Et donc nous apprenons la rumeur culturelle du jour. Gérard Depardieu serait pressenti pour jouer le rôle de Dominique Strauss-Kahn. Et Isabelle Adjani celui d'Anne Sinclair.

J'ai encore un petit peu de mal à imaginer Gérard Depardieu en DSK. J'ai encore plus de mal à imaginer un film sur cette affaire fraiche et récente...

Quelque chose me dit quand même qu'il est fort que ni je n'achète le blu-ray du film (ni je ne le mégauploade...). Mais j'attendrai avec curiosité la distribution du film...
(le cinéma est formidable...)

jeudi 29 décembre 2011

Les très agaçants de 2011 sont...

Il m'amuse, ce sondage des plus agaçants de l'année 2011. Un sondage réalisé par VSD sur les personnalités qui ont le plus agacé les français cette année vient de sortir. Et les résultats me plaisent assez.

En politique, Ségolène Royal est la personnalité politique la plus agaçante. Elle en a excédé près de 70% (ce qui est un joli score). C'est assez mérité, vu l'ensemble de son œuvre, que l'on ne rappellera pas. Les urnes des primaires socialistes ont été suffisamment juste...
Ensuite viennent Dominique Straus-Kahn (les raisons que l'on sait...). Et en troisième position, la pas forcément très supportable Eva Joly termine le trio.

Le sportif le plus agaçant de l'année 2011 est l'insupportable Franck Ribery. C'est très bien. Vu qu'on entend plus trop parler du très insupportable Patrice Evra, sa première place est justifié. Surpris de trouver en deuxième Karim Benzema et en troisième Didier Deschamps. Mais bon, c'est comme ça.
Pour ce qu'il est en train de faire du PSG et du football, j'aurais bien mis Leonardo dans les insupportables de l'année 2011...


La catégorie Showbiz sacre Bernard Henri-Levy. Suivi de Joey Star (la fascination dont il fait l'objet me sidère toujours), et de Tristane Banon.

Chez les animateurs, Benjamin Castaldi arrive en tête. Suivi de Nikoa Aliagas et de Patrick Sebastien (que j'aime beaucoup lui).
Chez les couples, DSK - Sinclair arrivent bien en tête. Suivis des Halliday, et Zemour-Nalleau (tiens ?). J'aurais bien mis le couple Pulvar - de Montebourg dans les insupportables aussi, mais ils le seront probablement l'an prochain.

Voilà une autre vision de l'année 2011. Qui vaut ce qu'elle vaut, mais qui m'amuse bien.

mercredi 28 décembre 2011

Mes 11 trucs à moi de 2011 (mon bilan)

Tiens, je vais un peu parler de moi. Ca changera.

D’autres amis blogueurs s’amusent à retracer les points et faits marquants de leur année 2011. Je vais essayer de faire pareil.

1 – Etre papa.
De loin la chose la plus importante pour moi de cette année. Cela relativise énormément de choses, notamment les points suivants.
Alors oui, j’en suis gâteux. Mais ça fait du bien…


2 – Mort et naissance d’un chien…

Vanille est morte en début d’année. C’était une star de mon blog. Elle n’a pas été remplacée dans nos cœurs. Elle ne le sera jamais : quelqu’un qui meurt n’est jamais remplacé.

Par un autre petit chien est arrivé. Un shiba-inu. Un chien ninja, comme j’ai tendance à l’appeler. Elle s’appelle Galia. Elle est adorable. Finalement, je l’aurais assez peu mise en avant sur mon blog. Moins que Vanille. Mais à part ces deux photos qui illustreront mon billet, elle sera probablement peu présente…

3 – Mort d’un PC portable, arrivée d’un autre…
Début Aout a vu la carte graphique de mon DELL XPS âgé de 3 ans mourir suite à une longue maladie. Dixit les forums, cette gamme de portable souffrait d’un défaut de surchauffe régulière du chipset graphique. A un moment, il meurt. Et à part remplacer la carte mère, qui coute un bras, pas tellement de possibilité…

J’ai pris à mon cousin qui a monté sa petite boite d’informatique un nouveau portable. Un HP. Outre le fait que je fais travailler un jeune entrepreneur qui est en plus de ma famille, j’ai eu une nouvelle machine. Pour l’instant, elle marche bien. Si elle merde, j’irai voir le cousin et je gueulerai.

4 – L’équipe de France de Rugby, et le Stade Toulousain.
Bébé Faucon est né quelques heures après le Brenus du Stade contre Montpellier. Je suis gardois, donc nimois, donc pas montpelliérain. Et en plus je suis fan du Stade Toulousain. Bébé Faucon aura la une de l’Equipe du 5 Juin 2011 affichée dans sa chambre, sous verre tout ça. Elle félicite le Stade Toulousain. Rien que pour ça, Nicolas Bezy, qui a passé toutes les pénalités de la finale, aura droit au meilleur Lirac de ma cave s’il passe à Roquemaure…

Ensuite, j’ai adoré cette Coupe du Monde de rugby. J’ai adoré Marc Lievremont et ses sales gosses. Et cette finale sera un des plus beaux jours de l’année, malgré un final douloureux.

5 – Ressentir la crise…
Professionnellement et personnellement, je n’ai pas tellement ressenti la crise de 2008. Celle de 2011, je la ressens beaucoup plus fortement.
Professionnellement, je ne suis pas inquiet pour mon boulot. Je serai toujours payé à la fin du mois. Et je suis conscient de la chance que j’ai de pas à avoir être d’anxiété de ce point de vu là. Mais je me rends compte de la baisse certaine de certains budgets alloués à mes projets. Les priorités ne sont plus forcément les mêmes…
Cela a une conséquence directe sur mes sous-traitants, qui m’ont clairement expliqué que leur carnet de commande avait pris un gros coup de vide sur ce deuxième semestre de 2011… Avec tout ce que cela implique.

Et puis au-delà de la crise, je vis dans une région où l’industrie du nucléaire est très développée. L’histoire de l’accord entre les verts et le PS a eu une incidence très forte ici, avec des gels et des reports de projet et d’activité, en attendant les présidentielles. Nous en parlions il y a quelques jours avec des élus et des chefs d’entreprise : notre région n’avait vraiment pas besoin de cette incertitude supplémentaire qui pèsera économiquement sur mon secteur.

Enfin, les conséquences humaines sont là. Chez des proches à moi, qui se prennent la crise en pleine gueule. C’est rude…
Les chiffres de l'emploi sont terrifiants au mois de Novembre ? Je le sais, deux proches ont perdu leur emploi. Ensuite, est ce la faute du gouvernement en place ? De la crise ? Des 35 heures et de Guy Mollet ? Chacun, suivant ses convictions personnelles, son engagement dans les prochaines campagnes électorales, ou son expérience aussi, se fera son idée.

Mais bon, on n'est quand même dans une sale situation...

6 – Ralentissement de mon activité de blog (la lassitude)

J’en ai beaucoup parlé dans mon blog de la lassitude. Maintenant elle est réelle. Un petit tour sur Google Analytics m’a confirmé que mon année a été finalement faible. J’ai pondu peu de billets. Et très peu de bons billets, ceux dont est fier. Cette année aura été une piètre année. Où j’ai réagis sur des choses mièvres et ridicules.

Il y a sans doute pleins d'autres explications. Je me considère comme avoir davantage une sensibilité personnelle de droite que de gauche. Donc l'étiquette « blogueur de droite », que je trouve conne parce que réductrice, est sortie pour certains grands tolérants qui considèrent que tout ce qui n'est pas à gauche doit être coulé dans du béton. Et pour ces gens là, c'est être synonyme de vomi, et canard à tirer à la chevrotine.
Je n’ai pas envie d’être un canard, et je n’ai pas envie que des gens que je n’aimerais pas dans la vraie vie viennent me cracher à la gueule par liens interposés.
Comme je n’ai pas envie de distribuer de coups de pied dans les ronfles, ben je blogue moins. Ou du moins je blogue moins politique.

Je sais que demain, il y a une élection présidentielle. Il y a des positions et des postures qui vont devenir de plus en plus fermes et fermées. Ça risque de sentir le caca dans pas longtemps, et le sectarisme aussi. Je ne sais pas à quoi ça ressemble d’ailleurs l’odeur du sectarisme, mais quelque chose me dit que mon ignorance va vite être corrigée…

Alors oui, lassitude à fond. Je garde un mauvais souvenir d’une passe d’arme assez idiote, mais qui m’a marqué, avec l’ami Captain Haka. Qui reste une personne que j’aime bien dans cette blogosphère, même s'il ne pense pas toujours comme moi (ce qui est un droit constitutionnel donc inviolable).
Mais je me dis que mon positionnement, assumé, va faire que je vais prendre de moins en moins de plaisir ici. Je ne sais pas encore pour qui je voterai (je n’appellerai à voter pour personne : je ne suis rien pour le faire). Par contre, je sais pour qui je ne voterai pas…

Et comme pour moi, mon blog n'est pas une tribune ou un objet pour faire campagne, mais un outil pour me faire plaisir, je ferai autre chose si le plaisir n'est plus là. Si le blog doit servir pour dire que le mec qui ne votera pas pour le bon candidat est un con, cela sera sans moi. J'ai suffisamment de moment chiant dans la vraie vie pour en plus en rajouter sur le net.

Enfin, c’est à mettre en relation avec le point 1, et le point précédent aussi. Ce n’est pas très important, au final…

7 - La primaire socialiste.
Ben tiens je reparle politique dès le point suivant.

J’aime la politique. Et forcément, j’ai adoré la primaire socialiste. J’ai aimé ce qu’ont été capables les socialistes. J’ai aimé ce débat entre différentes options, et visions de la société. D'ailleurs Alain Juppé, que j'ai toujours apprécié, pense pareil que moi.

Bon, oui, derrière, c’était la fête aux tractations internes. Valls et Hollande qui redeviennent copains comme cochons. Royal, dont j’ai adoré la branlée, et Aubry, dont j’ai apprécié la défaite (je ne suis pas fan du tout de ces dames), qui se prennent une rouste. Mais qui restent dans le jeu : la première en négociant la présidence de l’assemblée nationale (c’est pas encore demain que je voterai socialiste), la deuxième en gardant un pouvoir immense sur la campagne du vainqueur…

Et le vainqueur donc, François Hollande. Hier, les militants socialistes lui vomissaient dessus (vomir, c’est la marque de fabrique des indignés). Et aujourd’hui, il est élu triomphalement à ces primaires, et il peut gagner l’Elysée.
Un exemple comme quoi rien n’est jamais perdu en politique. Mais un exemple aussi que la démocratie marche quand on donne la parole aux électeurs, qui ne sont pas que des cons bons à payer des taxes et des impots.

Et bien moi, même si c’est pas ma famille politique, j’ai adoré.

8 – Dominique Strauss Kahn
Cela aura été un des évènements de l’année pour moi. Je me souviens que ce dimanche où nous avions appris la nouvelle, le village de Lirac avait des élections municipales partielles suite à la mort de son maire. Au bar du village, on plaisantait sur le sujet.

Je me souviens surtout de la violence (encore) de certaines discussions sur Twitter et la blogosphère. De ce féminisme intolérant et totalement fou qui insultait et voulait pendre tous ceux qui osaient poser la question « mais est-il vraiment coupable ? », et ceux qui, comme moi, ressentait un triste malaise devant l’image de voir DSK en prison. L’intolérance, toujours…

Finalement, DSK n’aura pas été condamné sur cette histoire du Sofitel. Ni sur le cas Banon. Pourtant, politiquement il n’est pas bien en point. Certains de ses afficionados pensent toujours qu’il y a eu un « complot ». Et d’autres histoires sortent (le Carlton…). Et on se dit que peut être le PS est passé à côté d’une catastrophe : si cela avait été lui, le candidat…

Enfin bref, c’était une histoire de 2011 qui m’a marqué.

9 – Le tsunami au Japon
Cet évènement m’a profondément marqué. Au-delà de l’histoire Fukushima et de certains vautours écologistes qui se sont rués dans les médias pour matraquer une série de contre-vérité (ou mensonge) hallucinante.

Non, cette histoire m’a marqué personnellement parce que j’aime profondément le Japon. Et qu’à une grossesse de Falconette près, nous aurions dû débarquer à Tokyo deux jours avant la catastrophe. Billets prêts, voyage OK, y avait plus cas. Mais bon, bébé Faucon en gestation, donc non. Nous avons bien fait.
C’est drôle de se dire que rétrospectivement, nous aurions pu être dans cet enfer…

J’ai revu y a peu certaines images du Japon. Il se reconstruit, avec une force incroyable. C’est un grand pays, c’est un immense peuple. Je suis à la fois admiratifs, et un peu triste quand je compare avec notre peuple français d’aujourd’hui…

10 – Fatigue
Un autre pan de la lassitude exprimée plus haut. J’ai passé l’année comme un zombie par moment. Maux de tête et maux de ventre à se calfeutrer dans le noir, douleur au dos, cou qui gonfle après une nuit agitée, fatigue généralisée, coups de froid tous les 10 jours…

Mon docteur m’a juste dit que mon corps prenait en 2011 l’année 2010. Année où les morts de proches m’avaient touché. Année de mon mariage, et où j’apprenais que je serais papa. Année difficile émotionnellement.
Le corps humain est ce qu’il est, et cette année j’ai pris. Impression d’avoir pris plus qu’un an. C’est ce que je retiendrai de 2011. Grosse fatigue. On verra pour 2012.

11 – FIFA Ultimate Team (11 et 12)
J’ai découvert ce mode de jeu de FIFA à Noel dernier. Depuis j’en suis fan et friand. En ce moment, je découvre d’autres modes de jeu en ligne sur FIFA 12, et je ne cesse de me régaler…
Vive FIFA, et vive la PS3… (et grrr quand gros plantage sur Playstation Network comme ce printemps).

Au fait : si vous voulez jouer avec moi sur PS3, mon pseudo est simplement "Falconhill"...

Conclusion – Globalement, tout se tend…
C’est un peu ce que je ressens, au final, sur 2011. Une tension générale. Dans les blogs, politiques ou non. Dans la vie réelle. Dans ma vie d’élu local. Dans ma vie professionnelle.

J’ai l’impression que tout le monde est à cran. J’ai l’impression que quoique l’on dise, on se prendra une association à la con qui viendra te traiter de racisme et de machinphobie, on trouve un anonyme qui viendra te commenter avec un « mais comment peux-tu penser ça… »…
La proximité d’échéances électorales, dans lesquelles je n’ai rien ni à perdre ni à gagner personnellement et politiquement (sinon en tant que citoyen), contribuent à une ambiance plus lourde. Dans nos blogs, mais aussi dans la vraie vie.

Et il y a aussi la crise. Et le temps qui passe. Et notre société qui devient de plus en plus intolérante. Quelque soit son bord ou sa sensibilité politique, l'indigné d'extrême gauche n'étant pas moins intolérant que le vieux villageois qui vote FN.
Intolérance vis-à-vis des autres, qu’il soit riche, arabe, juif, schroumpth, femme, pédé, de droite, de gauche, chômeur, cadre, syndiqué, qui ne pense pas comme toi. Cette intolérance n’a pas de couleur politique. Et sans nul doute moi-même progresse dans cette intolérance, qui fait que j’ai tendance à prendre la mouche sur certains commentaires qui me gonfle. Je ne donne aucune leçon à personne : je fais juste un constat dans lequel je m'englobe forcément : l'intolérance gagne tout le monde...

Une drôle d’impression. Et qui ne risque pas de se terminer après les élections. Qui qu’il passe, la France sera demain, à mon avis, ingouvernable. Le « vivre ensemble » restant une formule incantatoire qui n’a plus de vérité, et qui n’en aura pas plus demain.
Ça me rend plutôt triste…



Voilà un long billet pour parler de mon année 2011. Du futile. Du personnel. Du moins futile ou personnel. Mais en tous cas, un désenchantement réel. Mâtinée d’une certaine tristesse, car quand l’espoir n’est plus là, comme dirait Dante en peignant son entrée dans les enfers d’Hadès, il ne reste plus grand-chose.
Enfin, tentons de garder un peu de plaisir. Et si bloguer apporte plus d’emmerdes et de soupirs que de plaisir, on ira faire autre chose. Avec bébé Faucon qui gazouille, j’ai plein d’autres activités dans la vraie vie.

Mais bon, tant qu’on continuera à bloguer avec les copains, les choses peuvent quand même continuer à être sympa… Espérons le.

jeudi 21 juillet 2011

Le cas Banon ouvert tout l’été…

J’avais écrit, au moment où Tristane Banon avait porté officiellement (et très opportunément) plainte contre DSK, toute la suspicion que j’avais à son égard. Un peu la même impression qu’être en face d’un bon petit vautour qui se dit « tiens ? Le gars là bas en bas saigne encore un peu, je peux peut être me régaler d’un petit steak de bras avant que ça finisse de cicatriser : allons y gaiement, personne n’y verra rien… ».

Et puis les choses ont quelque peu évolué dans mon esprit. Non que je considère que DSK soit forcément ce coupable qui doit être égorgé en place publique : je continue à penser que cette histoire n’est peut être qu’un coup de pub. Et je continue à penser que la présomption de culpabilité est chez Tristane Banon.
Encore moins que je valide l’affirmation de François Hollande, qui hurle à la « manipulation politique » : elle a bon dos, cette manipulation politique. Que François Hollande, qui n’a peut être pas été le meilleur premier secrétaire de l’image du Parti Socialiste (mais bon, apparemment il n’a pas bourré d’urnes lui…), voit exploser devant lui des bombes qu’il n’a pas voulu éteindre lors de son mandat, c’est son problème. Qu’il hurle au complot aussi d’ailleurs, et si ça le rend un peu ridicule et, de fait, beaucoup moins présidentiable également…

Non, ces derniers jours m’ont rendu Tristane Banon beaucoup plus sympathique, même touchante. Parce qu’un nouveau personnage est arrivée dans l’histoire, et l’a beaucoup ouvert dans les médias : sa maman Anne Mansouret.
J’ai le souvenir de son interview aux Grandes Gueules d’RMC info, vraiment stupéfiante. Cette mère décrivait sa fille d’une manière vulgaire (évoquant ses « plans cul »...), et semblant l’instrumentaliser et la sacrifier pour sa propre carrière politique. Il est bon de rappeler que maman demeure aujourd’hui encore conseiller général et vice président socialiste d’un conseil régional : ce n’est pas n’importe qui.
Et donc hier maman revient sur le devant de la scène, parlant de manière très classe de la manière brutale donc elle a été culbutée par DSK. Oui, j’utilise des mots vulgaires et rabaissant pour la femme (que les féministes extrémistes qui se sont régalées ces derniers jours me pardonnent, ou m'oublient), mais ce n’est pas moi qui ait commencé…

Et donc au milieu de ce cabanon bien sordide, la fille. CC met en avant ce livre qu’avait écrit Tristane Banon, en 2003. Le titre est joli : « j’ai oublié de la tuer ». CC narre sa rencontre, à l’époque, dans la délicieuse ville de Chambery, avec Tristane Banon. Qui, dans ce livre, parle des rapports particuliers et houleux qu’elle a eu avec sa mère…

Aujourd’hui, je ne sais pas si Tristane Banon est victime de DSK. Mais qu’elle soit une victime, ça ne me fait aucun doute. Déjà des ambitions d’une maman qui voulait être, il y a peu, candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle.

En tous cas, ce cabanon est bien glauque. Cette histoire de plainte risque de polluer la vie politique (et pas uniquement le PS) pendant un bon petit moment. C’est dommage.
Aussi et surtout pour Tristane Banon, qui risque de voir coller sur elle une image déplorable pendant de biens longues années. Je ne suis pas sur qu’elle le mérite. Pour sa mère en tous cas, je serais moins sympathique…

jeudi 7 juillet 2011

Un cas Banon poussiéreux, qui sent le renfermé...

Sur le jeu de mot, une nouvelle fois le Canard Enchainé est à louanger. La une de ce mercredi est magnifique : « DSK passe de la prison au cas Banon », et c’est magnifique. Il n’empêche. Même si une procédure judiciaire est lancée, cela n’interdit pas d’avoir quelques sentiments sur cette nouvelle nouveauté, la plainte de Tristane Banon lancée cette semaine contre DSK (qui allait mieux, merci pour lui).

Les faits sont vieux, et apparemment l’histoire est connue. Une biographie sur DSK, dont j’ai oublié le nom de l’auteur, était sortie y a quelques temps. Elle évoquait cette histoire. Avec un point de vue bien différent de celle de la plaignante. Une plaignante dont personnellement j’ignorai le nom, avant ce 15 Mai où tout a basculé pour DSK, et où beaucoup de poubelles se sont ouvertes…

Ce 15 Mai, j’ai appris le nom de Tristanne Banon. J’ai appris aussi que les primaires du PS avait une candidate du nom d’Anne Mansouret. Je ne connaissais pas du tout, et j’avais zappé, comme je pense beaucoup, cette candidature. Et depuis quelques jours, on apprend aussi bien des choses sur cette galaxie.
Un article du Parisien hier mettait en avant, pour la plaignante, une demi sœur qui fut la femme de Pierre Lelouche, député UMP qui avait battu à l’époque DSK aux législatives. Une marraine qui est la deuxième femme de DSK. Et donc une maman candidate aux primaires du Parti Socialiste (qui a retiré sa candidature en début de semaine par contre)… Bon, pourquoi pas.

Non, pour ma part, j’avoue avoir appris avec un sourire ironique la nouvelle de la plainte de Tristanne Banon. C’est méchant de ma part sans doute, et le féministe convaincu qui pense que femme ne peut pas mentir et que l’homme est forcément un gros porc me gueulera à la figure « et la victime, patati, patata ».
Mais lire lundi, de la part de la plaignante, une déclaration du genre : «voir DSK libre me rend malade, c’est pour ça que je porte plainte maintenant », ça me donne moins envie de compassion que de me souvenir ce que faisait DSK durant ces 10 dernières années. Où entre sa traversée du désert post 2002, sa défaite aux primaires socialistes en 2006 (où politiquement il n’était plus grand-chose), et sa renaissance triomphante au FMI et aux portes de l’Elysée, il ne m’avait pas semblé une forte « absence de liberté » pour ce dernier…
Non, désagréable impression de voir quelques vautours se refaire le bec, parce qu’il faut bien manger. Et que la chair n’a pas encore trop cicatrisée, et que l’emballement médiatique est ce qu’il est, en pleine forme merci pour lui. Désagréable impression…

Non, cette plainte tardivement déposée, à un moment où l’actualité est ce qu’elle est, me laisse les bras balans. Peut être y a-t-il eu tentative de viol en 2003, et la justice fera son boulot, sans nul doute qu’elle le fera très bien. Peut être que comme l’évoquerait la biographie du gars dont j’ai oublié le nom, mais il repassera bientôt sur RMC, il ne s’est rien passé d’autres qu’une interview qui n’a pas été validée à postériori par DSK. On verra bien…

Mais tout ceci est bizarre. Tout ceci contribue à une ambiance vraiment spéciale. Je ne sais pas quelle cause sert cette plainte. Je ne sais pas… Je ne sais pas non plus, remarquez, à quoi rime un appel à la candidature de DSK aux présidentielles. Sinon à bien plomber, un peu plus, le candidat socialiste qui sortira des primaires (mais vu beaucoup de chose, une réelection de Sarkozy ne me dérangerait pas du tout…).

Non, tout ceci est bizarre. Ce cas Banon ne m’inspire pas. Sinon des sentiments pas forcément positifs pour la plaignante. Ce qui, si les faits sont vraiment avérés, est nul de ma part. Mais bon, non, trop de zones d’ombre, trop d’opportunisme… Trop de chose qui me rendent mal à l'aise.
La suite au prochain épisode ?

mardi 5 juillet 2011

La presse, ce coupable évident...

Très bon papier hier, de la part du journaliste de l'Express, Renaud Revel, intitulé : "Affaire DSK, l'indécent haro sur la presse". Quelques lignes reprises ci et là...
Il fallait bien trouver un coupable et comme de coutume c’est une corporation, celle des journalistes, que l’on accuse aujourd’hui d’avoir entraîné l’opinion française dans une hystérie anti-DSK. Ce sont les médias les premiers responsables d’un emballement et de la descente aux enfers de l’ancien directeur du FMI que l’on cible avec délectation.
J'aime bien également ce passage, où il reprend un de mes sentiments assez forts...
Présomption d’innocence ? La belle blague. Mignard et consors l’ont-ils invoqué pour Eric Woerth, écarté d’un gouvernement et blacklisté par ses pairs, pour une affaire non encore jugée? Il est aisé aujourd’hui, après-coup, de réécrire l’histoire et de voler au secours de celui dont personne, peu ou prou, ne doutait de la culpabilité il n’y a pas si longtemps.


Et Renaud Revel conclue comme suit
Que la classe politique balaye d’abord devant ses portes avant de fusiller une profession qui aura fait preuve dans cette affaire DSK de bien plus de mesure que nombre de responsables politiques : l’atomisation politique de DSK était une bénédiction pour la droite et pour certains à gauche. Et son retour à Paris, un coup de massue.

J'aurais simplement deux commentaires. Le premier, je l'ai souvent dit ici, est de remarquer le silence assez digne de la part du pouvoir (de droite donc bouh pour certains) en place. Je ne dirais pas la même chose sur bien des gens et des commentaires : pour avoir exprimé ici une réelle compassion vis à vis de Strauss-Kahn, et un malaise devant certaines images, je me souviens comment avoir été insulté par certain(e)s défenseur d'une morale qu'ils servent bien mal en éructant sur qui ne pense pas forcément comme eux (elles).

Et par rapport à la presse, je reste encore surpris de voir qu'on découvre qui serait vraiment la victime plus de 6 semaines après le début de l'affaire... J'ai lu dans les journaux qui était DSK, le procureur, les avocats, le système judiciaire américain... Mais sur la victime présumée, rien. Un voile pudique qui n'aura servi en rien sur cette affaire...

Haro sur la presse, évidemment que non. Mais par contre, il n'est jamais inutile de prendre un peu de recul sur ce qu'on a fait de bien, mais aussi de moins bien...

lundi 4 juillet 2011

Film DSK : la menteuse dont on ne savait rien, le complot, et le reste...

Décidément, le film DSK continue, avec toutes les heures son rebondissement… J’ai passé le weekend loin du net, mais chaque fois que je passais le nez, on voyait tomber de nouvelles « révélations ».

Une question quand même. Les évènements du SOFITEL datent de mi-Mai. Les chaines infos, les journaux, les magazines, nous ont abreuvé de pages et d’images sur « l’affaire DSK ». Des portraits en veux tu en voilà sur Strauss-Kahn, sur sa femme, sur ses avocats, sur le procureur, sur la justice américaine, etc, etc… Et finalement, 6 semaines plus tard, on apprend que la victime, la plaignante, n’était pas tout à fait ce modèle qui avait été annoncé.
Outre le fait que cela risque de mettre tout le procès par terre, je me dis que la presse est passée à coté d’une baleine qui était cachée sous un galet là… Etait ce par pudeur ? Par respect ? Pour ce coté « politiquement correct » qui veut que femme, noire et employée d’hôtel, ça ne peut pas mentir et ça ne nécessite pas d’enquête sur elle, juste du respect de sa douleur et du soutien ? Mais force est de constater que l’on a, durant 6 semaines, rien su sur cette personne…

Je me dis que le dimanche matin où « DSK était inculpé », titre en rouge sur nos chaines d’information, l’émoi aurait peut être pu être différent si nous avions eu également le profil de la victime. Bien que s’il y a eu véritablement viol dans cette chambre d’hôtel, le fait que la plaignante soit un peu menteuse, et pour tout à fait cette icône mise en avant, ben viol quand même… « S’il y a eu », avec un « si » devant, un conditionnel qui devient de plus en plus nécessaire.

Après, y a ce nouveau truc qui ressort : le « complot ». On essaie de ne pas rire... Quand le Ridicule avec un grand « R » arrive au grand galop sur le devant de la scène, parce qu’il s’était fait passer devant par l’indécence, le sordide et le pitoyable, et qu’il était jaloux…
Le complot… un député socialiste, extraordinairement malin, dénonce maintenant la direction d’Accor. Une député proche de DSK parle même « d’attentat politique » à son encontre… En fait ridicule, non… On passe au grotesque.

Un complot, oui, bien sur. On ne demandera pas à ceux qui pensent qu’il y a un complot à tous les coins de rue qui est l’instigateur de ce complot… Restons-en au grotesque, c’est suffisant.

Le film DSK continue. Les primaires socialistes vont être délicieuses à regarder. Maintenant, je ne sais pas quelle sera la teneur des prochains épisodes. Mais si les deuxièmes rôles français qui veulent un peu de célébrité en allant hurler au « complot » d’on ne sais pas qui veulent bien laisser la place, ça ne gâchera pas la suite du feuilleton…

(et attendons la prochaine révélation : un journaliste ira peut être découvrir que Strauss-Kahn était de gaucheet ça ça changerait tout monsieur !)

vendredi 1 juillet 2011

DSK, le film continue (et c'est pas fini...)

Dans quelques instants, le film DSK va reprendre. Encore une fois, je me retrouve un peu groggy par ces nouvelles...
Je me revois ce dimanche matin, quand la nouvelle de son inculpation est tombée. Je me revois les jours suivants, où j’exprimais ici ma gêne profonde devant les images de DSK le teint jaune et blafard, sur le banc des accusés. Je me revois dans la maternité, à voir la scène où DSK plaidait « not guilty ». Ce matin, quand j’ai entendu la nouvelle de ce nouveau rebondissement, je devais sans doute avoir la même expression intérieure… Mélange de surprise, de gêne, de mal de ventre… Un malaise sincère et réel

Mes sentiments sont assez peu différents de ceux que j’ai exprimés ici. J’ai été surpris de voir que le sondage RMC sur les personnes les plus impopulaires du moment mettait DSK en tête. Oui, surpris… Autant je trouve l’acte dont était accusé DSK insupportable et inqualifiable, autant j’ai trouvé les vagues d’étrons qui ont été balancés par certains sur l’homme Strauss-Kahn réellement minables.

Je ne parlerais pas des leçons de morale dispensées ci et là, d’un féminisme qui desservira au final la cause qu’il prétend défendre. Je ne parlerais pas de ces extrémistes de la pensée qui appellent le lundi à la tolérance et la compassion, et le mardi te crucifie parce que tu exprimes une opinion qui leur est insupportable.
Je citerais juste le billet du très bon Chafouin, au titre assez clair : « Affaire DSK, les affabulatrices ennemies des femmes ». Je ne sais pas si l’employé du Sofitel est, ou non, une affabulatrice. Si tel est le cas, ça rendrait encore plus ridicules qu’elles ne l’étaient les hurleuses du tribunal, avec leur « shame on you » qui pourrait leur être retournée…

Maintenant, si ce retournement de situation en appelle encore d'autres ? Aujourd'hui à 16 heures, la culpabilité de DSK parait moins évidente. Qu'en sera t'il ce soir à 20 heures ? Et après ? Remarquable film, où l'accusé peut être victime, et vice versa..

Je n’ai finalement pas lu beaucoup de billets ce matin sur le sujet. Je met en avant celui, pertinent comme toujours, de Toréador. Qui remarque que dans la semaine où Aubry se déclare candidate et ou Lagarde est nommée à la tête du FMI, un coup de théâtre favorable vient servir DSK. Le destin est parfois d’un taquin…
Je vais citer sa bonne formule : « DSK était sur la case "Prison", et il va en sortir finalement au bout de deux tours. Manque de pot, ses petits copains du PS ont vendu ses maisons et ses hotels aux autres joueurs. ». Du bon Toréador…

Après, toujours sur le thème politique et politicien, l’ami Yann réécrit un peu le scénario des primaires. Disparitus écrit un billet au titre évocateur : « DSK, le complot, les primaires ». Rimbus nous parle de « l’effet papillon de l’affaire DSK » : il est poétique.
Par contre Dadavidov s’en fout : il nous parle de ses 10 pochettes de CD préférés. Et son billet est, ma foi, très bien…

Non, le film va continuer. Ce soir, le show sera moins à Monaco qu’au tribunal de New York… L’histoire est encore loin d’être finie…
Et 2012, c’est loin encore…

lundi 6 juin 2011

Pleins de choses à dire... Mais pas ce soir...

La période est bizarre… Si tout était normal, j’aurais pléthore de choses à dire…

J’aurais pu dire du mal de Ségolène Royal, en rappelant par exemple son nouveau caprice de pseudo star sur les plateaux de télévision… Je risquerai de me faire traiter de « macho », l’insulte à la mode, et avoir les fanatiques de la dame qui viendraient me dire "c'est pas bien". Donc bon... Non, rien.

Je pourrais parler de l’Equipe de France de football. Elle joue ce soir : je m’en moque. Elle jouait vendredi, je m’en moquais… Apparemment, quand je disais que les retours de Ribery, Evra, Abidal risquait de la rendre à nouveau antipathique, je ne me trompais pas trop… C’est dommage…

Je pourrais parler de DSK. Mais j’en ai marre de parler de DSK. Ce soir, à la maternité, ITélé et BFM TV nous ont beurré la raie avec DSK, DSK, DSK… Le procès. Tu parles, deux minutes où on a entendu un « Yes », où on a vu des dames sans doute très charmantes mais qui m’ont paru magnifiquement instrumentalisé hurler dans la rue. Et c’est tout…
Si : un bandeau vers 19h15 : « Urgent, DSK est rentré chez lui ». Bordel, quand je suis rentré chez moi ce soir à 20h passé et qu’il fallait que je me fasse la cuisine tout seul à la maison, I Télé n’a pas mis un bandeau « Urgent : l’autre con est rentré chez lui, et il s’ouvre une bouteille de rosé du Ventoux ce déguelasse ». Ben oui, celui du bib que j’ai acheté chez un producteur local m’est imbuvable : ça arrive…

Je pourrais enfin parler de la finale du championnat de France de rugby. N’en déplaise à mes copines héraultaises, la victoire de Toulouse m’a ravi. J’adore ce club. Mais malgré le jeu serré, ça restera pour moi une finale magnifique, et un souvenir génial…
Pendant que Skrela loupait tout ce qui voulait, Falconette dans son lit de maternité hurlait à la mort, elle souffrait, vraiment… J’écrirai un jour (peut être) cette soirée du 4 Juin…

Qui s’est terminée un 5 Juin vers 1h57, moment où on m’a passé les ciseaux. Moi, con, je proposais au docteur de les poser sur le meuble derrière (je suis serviable). Mais non, j’avais un truc à couper. Ca fait drôle… Ceux qui sont déjà passé par là pourraient en parler des heures, et je risque de rentrer dans le clan...

Je n’arrive pas à écrire. Ce soir, j’ai envie d’aller dormir, et je vais y aller dans 5 minutes. Je suis épuisé. Heureux évidemment. Du mal à y croire évidemment.
Le reste, c’est de la littérature, de la polémique. J’ai l’impression d’avoir loupé pleins de choses ces dernières 48 heures, alors qu’en fait j’ai gagné peut être ce qui se fait de plus beau…

Et pendant ce temps, Didier Deschamps prolonge à Marseille : elle est belle la vie des fois…

mardi 24 mai 2011

Pensées primaires sur les primaires, et le PS

Mes vacances printanières, mes matins à monter les meubles de futur bébé (et l’après-midi à dormir au bord de la piscine) font que je ne suis que très partiellement les actualités de mes amis blogueurs. Pour autant, difficile de passer à côté des nombreux billets sur le Parti Socialiste, et les présidentielles qui arrivent, sans celui qui devait être le grand champion des champions…
En théorie, ces discussions ne me concernent pas. Il est peu probable que je vote à gauche aux présidentielles. Il n’empêche : on ne peut rester indifférent, quand on s’intéresse à la politique, et quand on est républicain, à ce qui se passe dans le principal parti de gauche de France. Surtout quand ce dernier vient de se prendre un tel évènement en pleine figure.

Le Général disait que derrière lui, le risque de vide était bien moindre que celui du trop-plein. Derrière DSK, c’est pareil… Alors ses soutiens se posent la question : qui soutenir maintenant ? Mon ami Romain de Lyon brosse un portrait de tous les prétendants à la candidature socialiste, et en bon gars bien sympa, il trouve des qualités à chacune et chacun…

Nicolas écrit sur Hollande, ce candidat qui se veut normal. Elmone fait des éloges de Martine Aubry. Montebourg a ses soutiens. Ségolène Royal aussi. D’autres soutiennent Manuel Valls. Oui, ça fera du monde sur la liste de départ. Ou alors ça ne fera personne, parce qu’il y a un scénario que j’imagine assez bien…

A situation exceptionnel, mesures exceptionnelles… J’imagine bien Martine Aubry s’arrogeant les pleins pouvoirs, et signaler simplement la fin de ces primaires, qui risquent d’être plus violentes que franchement apaisées… Pour y aller elle ? Si elle en a vraiment envie, oui, je l’imagine bien. Je ne reviendrai pas sur Reims et la manière toujours contestable et contestée dont elle a pris le pouvoir au PS, mais (c’est de la fiction) je l’imagine assez bien dire « voilà, on a eu un séisme, c’est une situation exceptionnelle. Alors je prends qu’on arrête de s’amuser : le cirque c’est fini. Et la candidate du PS, ben ça sera moi ! ». Ajoutant que toute personne qui gueulerait derrière serait considéré comme « mauvais camarade » ne voulant pas la victoire de la gauche… Donc fermez là, et tous derrière…

Et je vais encore plus loin (soyons fou). Imaginons que tel son papa, Martine Aubry n’ait aucune envie d’être candidate. Je l’imagine bien imposer un candidat. Peut être François Hollande (quoique ça m’étonnerait), ou un Laurent Fabius tiens ! « Situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : je décrète que un tel sera le candidat des socialistes ». Et zou on ferme la boutique.

Je donne juste comme ça une supposition. C’est de la fiction. Mais pourquoi pas : je parierai bien une pièce sur un renoncement… Les primaires au parti socialiste auront-elles lieu ? La suite au prochain épisode…

samedi 21 mai 2011

Résumé de la semaine, devant un verre de rosé...

Une semaine chaude, estivale... Et un apéritif comme résumé d'une (pas forcément) drôle de semaine...

(mais sinon, il fait magnifiquement beau, et chaud, dans cette Provence qui aura eu un mois de mai bien estival... C'est plaisant...)

mardi 17 mai 2011

Malaises... (parlons de DSK une dernière fois)

Je suis comme beaucoup, un peu bouleversé par cette histoire de Dominique Strauss-Kahn. Pour autant, je lis beaucoup de choses qui m'affligent, profondément. Et qui explique aussi pourquoi j'ai laissé le web et le reste en cette belle journée de Mai, où il fait magnifiquement beau dans le Gard.

Je reste convaincu qu'on peut être profondément mal à l'aise devant ce voyeurisme médiatique d'un homme que l'on voit dans toute sa faiblesse, tout en condamnant fortement son acte. Et en rappelant que malgré ce que peuvent dire certains, la victime est moins l'accusé que la jeune femme, dont peu de monde parle finalement : je n'ai su son nom que tout à l'heure... On peut avoir de la compassion pour l'homme Strauss-Kahn, et j'en ai énormément. On peut ne pas dire tout et n'importe quoi.

Je me pose beaucoup de questions depuis dimanche. J'ai beaucoup de sentiments contradictoires. Autant j'ai de la peine pour l'homme DSK, et pour ceux qui croyaient sincèrement en lui. Autant j'en veux terriblement à une gauche qui aujourd'hui larmoie contre le lynchage d'un homme, et qui il y a quelques semaines balançaient à pleins seaux les pires insanités sur un Woerth ou une Michèle Alliot-Marie. Les faits qui leur étaient reprochés étaient immensément moins graves, et on était moins dans les précautions d'usage que dans le pire de ce que peut montrer le combat politicien et politichien.
Aussi, quand je lis le commentaire d'un donneur de leçon notoire comme Jack Lang venir lancer sur France 2 un péremptoire "il n'y a pas mort d'homme" en prétendant défendre DSK... Non, il n'y a pas mort homme, mais juste un violence sexuelle présumée... Malaise, toujours...

C'est humain, pour le parti socialiste, de défendre "Dominique", ce camarade avec qui ils espéraient, pour la plupart, reconquérir le pouvoir. Mais qu'ils ne disent pas n'importe quoi, et que la compassion ne leur fasse pas franchir la ligne blanche de l'indécence. Auquel cas, les comptes qu'ils auront à rendre devant les français risquent d'être plus salé que lors du "coup de tonnerre" d'un certains 21 Avril 20012002 (Merci Gildan)...
Je le pense avec toute la sympathie que j'ai pour les amis qui ont perdu leur champion aujourd'hui. Mais attention... On a lu et entendu des choses affligeantes ces derniers jours. "Manipulation de l'UMP", c'était les premières remarques, grotesques, que j'ai lu dimanche matin, aux aurores...
Attention... Je le dis sans violence, ni agressivité. Juste avec ce malaise qui me tort toujours l'estomac, et une certaine inquiétude mâtinée d'une sincère tristesse.

De l'autre coté, je lis ici et là des exclamations de joie. "Enfin un puissant qui paie", c'était un des commentaires que j'ai eu sur un de mes billets. Le genre de commentaire qui me sidère, mais beaucoup le pensent. Beaucoup pensent que s'émouvoir de voir un homme qui voit son humiliation passée en direct à la télévision, c'est défendre son acte. Ils sont à coté de la plaque, mais bon, visiblement avec certains, il ne sert à rien de chercher une discussion où les sentiments peuvent ne pas être binaire. Rien n'est ni tout blanc, ni tout noir... Et on peut juste être humain, avec tout ce que cela comporte de contradictions...

Nicolas Sarkozy (dont à ce propos j'apprécie la dignité dans cette histoire) avait raison quand il avait lancé un "tout le monde parle de 2012, mais avant il y a 2011"... Et oui. Et 2011 n'est pas fini. Je ne sais pas où cela ira, mais je pense qu'on n'a pas fini les surprises, pas forcément positives, d'ici l'élection présidentielle.
Et je pense qu'aujourd'hui, personne, sinon les extrêmes et l'abstention, n'y gagnent. Le PS fera ou non ses primaires, ce n'est pas mon problème. L'UMP fera ce qu'il a à faire. A part deux ou trois commentaires assez affligeants et caricaturaux, je les ai trouvé, pour l'instant, plutôt dignes. J'ai trouvé assez pertinentes, et humainement biens, les remarques de François Bayrou et Jean-Louis Borloo. Je le dis d'autant plus facilement que je n'ai pas toujours trouvé la droite très brillantes dans ces commentaires sur certaines affaires qui les touchaient eux ou touchaient le PS .

Mais je ressens quand même cet immense malaise. Amplifié par bien des remarques, bien des attitudes. Non, une sale période...
Sans doute une des dernières fois que je parlerai de cette histoire. J'ai dis ce que je ressentais, le plus sincèrement du monde. Demain, on reparlera d'autres choses... Mais toujours mal au ventre, vraiment...


(J'étais en Crête il y a un an... La photo qui illustre ce billet n'a rien à voir, c'est une vue d'Héraklion... Mais bon, j'avais envie d'un peu de légèreté...)

lundi 16 mai 2011

Le choc des images, et le mal à l'estomac...

DSK toujours... On peut trouver ignoble le crime (c'en est un) dont il est accusé. Et s'il est vraiment coupable, socialiste ou pas, homme de gauche ou pas, seul capable de vaincre Sarkozy ou pas, il paiera. Et ça sera très bien.

Pour autant, j'avoue ne pas réussir à être indifférent à l'image de cet homme dans le box des accusés... Hier puissant, aujourd'hui beaucoup moins... La barbe de trois jours, l'oeil vitreux et fatigué, le teint terne, jauni...
On peut avoir de la compassion pour la victime de l'agression sexuelle, cela n'empêche aucunement d'être sensible à cette image. A cet homme dont on a suivi la carrière publique et politique, qui aujourd'hui est en prison, et dont on assiste à la déchéance en direct.

Et n'en déplaise à certains donneurs de leçons, penser cela ne signifie pas l'excuser, ou lui pardonner, ou accepter le crime dont il est accusé. Rien n'est ni blanc, ni noir, et condamner ne signifie pas être indifférent.

Après, comme disait Nicolas dans un billet très humain, il y a des jours où il est préférable de couper Twitter et le net. Quand je lisais les tombereaux de merde que balançaient certains contre Eric Woerth cet été, je pensais la même chose. Eric Woerth était, en plus, de droite, donc forcément...

Non, j'ai aussi coupé Twitter aujourd'hui, et les blogs d'une manière générale. Pourtant j'écris, pour dire ce que je ressens. Car c'est une période où les sentiments sont confus, surtout pour une personne comme moi qui n'est pas du tout socialiste, et qui vote à droite. J'assiste à des déclarations de dirigeants du PS que je trouve à la fois dignes, et à la fois pénibles quand je me souviens avec quelles violences ils lacèrent toutes personnes qui n'est pas de leurs camps, aux prises avec des difficultés fatalement moindre.

C'est une drôle de période. Une sale période. Je suis triste ce soir. Sans trop savoir pourquoi. L'Olympique de Marseille, qui a perdu son titre dans une indifférence générale, n'en est pas responsable. Ce qui arrive à DSK non plus. Non, c'est l'ambiance. C'est un drôle de sentiment...

Assister en direct à la mort publique de quelqu'un, et entendre tous les commentaires autour, ben ça me donne décidément bien mal au bide...
Mieux vaut couper tout, la télé et Internet : on reviendra demain...