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vendredi 5 janvier 2018

NDDL ou la défaite de la République #NDDL

Je reprends l'image sur le site de Nicolas, qui retweete l'information relayée par JJ Bourdin.
Si cette information est juste, c'est dramatique.

J'avais écrit plusieurs billets sur Notre-Dame-des-Landes. Pour moi, Notre-Dame-des-landes pour les républicains, c'était bien plus qu'un aéroport. Il y a eu un référendum démocratique, où j'avais rappelé que voter pour NDDL, c'était s'opposer à ces anti-républicains qui aujourd'hui ont gagné.

Si Macron abandonne Notre-Dame-des-Landes, cela veut dire que l'état de droit et la République n'existent plus. Que la loi du plus fort et du plus délinquants est de rigueur. C'est un symbole dramatique de voir que cette extrême gauche violente et délinquante, qui agresse et intimide, est en train de gagner.
Macron fait une grosse erreur. Sa première vraie du mandat. Il la paiera symboliquement très cher.

Je vais recopier encore une fois mon billet du 14 Avril 2013. Opposition à Notre-Dame-des-Landes, ou chronique d'une délinquance ordinaire. Ces gens là ont gagné, et la République a perdu. Elle prend cher la République depuis quelques temps...



Depuis le début, je soutiens le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Aussi à cause de ceux qui le combattent, en employant des moyens de que je juge inacceptable. Ce projet a des opposants qui me donnent clairement envie de le défendre. 
Car défendre le projet deNotre-Dame-des-Landes, c’est aussi défendre une certaine conception de la République et de la Démocratie, et c’est combattre des personnes qui en ont une autre, de conception...

Je n’avais pas cité un article du Parisien qui date de deux semaines. Il s’intitulait « vive tension autour de Notre-Dame-des-Landes ». « Vive tension » est un joli mot pour éviter d’écrire « actes de violence et de délinquance », car c’est bien ça qu’il s’agit.
« De nombreux habitants se plaignent de la violence d’opposants radicaux au projet d’aéroport. Des agressions, des vols et des tentatives de racket sont recensés. » Pourquoi n’en parle-t-on pas de ces petites frappes qui, sous couvert d’une cause à défendre (dont je suppose qu’il se foute, mais je fais un procès d’intention), vont terroriser un territoire ?

« Et les habitants dans tout ça? Une paisible voiture d’auto-école est obligée de se faufiler dans ce paysage de guérilla rurale. Plus ennuyeux, de nombreux habitants évoquent des menaces précises à leur encontre. « On a une peur constante, explique Frédéric*. Je vis en lisière de ce qu’ils appellent la ZAD (NDLR : la zone à défendre). J’ai eu le malheur de demander à des squatteurs d’arrêter de rentrer chez moi. Depuis, je suis menacé en permanence. Tout a dégénéré avec la nouvelle année. » »
Des squatteurs, et violents en plus… Des habitants qui vivent dans un paysage de guérilla rurale, à cause de quelques révolutionnaires de salon qui vivent de… ? Qui vivent de quoi au fait ?

« Maraîcher à Vigneux et Nantes, Roger* explique comment il a dû cesser son activité sur la zone du futur aéroport : « Depuis la mi-octobre, je ne pouvais plus travailler. Mes employés étaient sans arrêt bloqués sur les barrages, on les empêchait de passer, certains ont été rackettés de quelques euros pour avoir le droit de poursuivre leur route. On essaie d’être neutre, mais c’est impossible. » »
Des squatteurs, des racketteurs, des gens violents qui empêchent les gens (honnêtes) de vivre, de travailler. Joli tableau. La gauche de la gauche quisouhaite légaliser les violences et les actes de délinquances de la part decertains syndicats soutient-elle ces gens-là ? Et que font les forces de l’ordre ? Que fait la justice face à ces personnages ?
Un élément de réponse avec un autre témoignage d’un agriculteur…

« Son exploitation est au cœur de la zone occupée et il doit en permanence subir les menaces et les insultes de certains squatteurs. « Ils ont détruit des clôtures sous prétexte qu’il ne fallait pas entraver leurs mouvements. Ils mettaient mes bêtes en danger, mais je n’ai jamais pu leur faire comprendre », explique Clément. Il y a dix jours, les pneus de ses deux véhicules ont été crevés. « J’ai déposé plainte, mais je sais que ça ne sert à rien. Les gendarmes n’osent pas venir ici. Ils ont peut-être des consignes pour ne pas provoquer d’incidents, mais nous, on a l’impression d’être abandonnés par tout le monde. » »
Les gendarmes « n’osent pas venir ». C’est terrifiant de lire ça. C’est pourtant la vérité. C’est une certaine France. On est loin de la France du Ministre de l’Intérieur qui clame haut et fort que la République doit être présente sur tous les territoires de la France : qu’il aille faire un tour dans ce bocage nantais, et vite. Des gens honnêtes et travailleurs se sentent abandonnés.

D’ailleurs, on reviendra sur l’attitude du ministre Cécile Duflot qui avait lancé à Manuel Valls un très républicain : « tue un ou deux manifestants à NDDL pour montrer que tu es le plus fort ». Cécile Duflot , ministre, qui visiblement soutient ces délinquants.
Quand des CRS gazent à l’envie des familles lors de manifestation contre le mariage homosexuel, on pourrait s’attendre une plus grande fermeté sur ce dossier de NDDL. Sans jouer le jeu de l’extrême bêtise du ministre vert qui semble vouloir des morts.

D’ailleurs, en parlant de mort, le Parisien évoque un autre cas ou un drame aurait pu arriver.
« Un drame aurait pu arriver cependant en janvier. Un chasseur de La Paquelais profitait du dernier jour de chasse pour taquiner la bécasse. « Soudain, j’ai été agressé par un squatteur, raconte Olivier*. Il était fou de rage et je n’ai vu qu’il était armé d’une machette que quand il l’a brandie vers moi. J’ai juste eu le temps de l’éviter quand il l’a lancée dans ma direction, puis il s’est jeté sur moi pour me prendre le fusil. » L’arme d’Olivier était chargée. Il aurait pu tirer. « Dans l’action, ça m’est venu à l’esprit, mais j’ai tenu bon et j’ai réussi à me dégager. » S’il avait tiré, la situation à Notre-Dame-des-Landes aurait pu basculer dans le chaos. »
Cela aurait été terrible puisque nos grands modernoeuds auraient de suite hurlé contre « cet enfoiré de chasseur ». Exonérant le squatteur armé tout de même d’une machette…

Je crois que le combat de Notre-Dame-des-Landes dépasse le cadre  d’un simple aéroport. Il s’agit, pour moi, d'un combat contre ceux qui mettent en péril la République. Ces squatteurs délinquants et en plus violents.
L’article n’indique pas de quoi vivent ces gens-là, et quelles sont leurs ressources. En tous cas, ils empêchent les gens de travailler, de vivre, et doivent être sévèrement sanctionnés par notre justice.

On parle beaucoup de radicalisation de conflit. Aujourd’hui, une certaines gauches met en avant les propos (que je juge irresponsables) de Frigide Barjot. Elle gagnerait en grandeur en s'occupant, avec cette même verve (haine ?) de ces nuisibles et de ces délinquants à Notre-Dame-des-Landes.
Et que le ministère de l’intérieur et la justice prenne ses responsabilités et les choses en main, en réinvestissant ces territoires, et en chassant cette lie. Il y a quelques années, un ministre de l’intérieur parlait de « racailles » : le terme semble bien faible aujourd’hui…

J’espère que force sera à la loi et à la République. Et j’espère que le gouvernement et les républicains ne lâcheront pas.  
Notre-Dame-des-Landes, pour les républicains, c'est davantage qu’un aéroport !

dimanche 24 septembre 2017

Simplifions avec Mélenchon

Mélenchon et ses fanatiques insoumis auront contribué à abaisser considérablement le niveau de la politique. Elles sont loin les outrances verbales de Jean-Marie Le Pen : Mélenchon les multiplie tous les jours. Avant hier en comparant l'ouragan qui a ravagé nos îles avec la politique "libérale", ou en trouvant que Merkel et Cazeneuve sont "de pires dictateurs" que le bon Maduro qui massacre ses opposants. 

Hier, dans la même phrase, Mélenchon mettait au même niveau les nazis, l'ancien gouvernement Juppé, les gouvernement d'aujourd'hui. 
Alors les disciples du ducé Mélenchon diront que non, c'est pas tout à fait ça, mais le buzz est fait, et les nazis sont mis au même niveau que Juppé et Macron. Hier, les soutiens de Le Pen expliquaient aussi que "le détail" c'était pas tout à fait ce qu'il voulait dire. La fautes à ceux qui comprennent mal...

Alors comme Mélenchon et ses disciples sont OK pour simplifier la politique, simplifions les choses. Et n'ayons plus honte de mettre au même niveau la France Insoumise, l'Etat Islamique ou les khmers rouges
N'ayons plus honte de considérer qu'un Mélenchon qui est fier d'avoir "abattu les rois de France" n'est guère moins dangereux qu'un Pol pot, un Castro, un Hitler.
Le rappel de ce vocabulaire de haine vis à vis de certaines catégories, parler "d'éradiquer" ou "d'abattre", des insultes,  quand ce n'est pas des considérations racistes (mais on peut discriminer les blonds aux yeux bleus, ça passe ça), ça fait peur. Ca me fait peuyr. 

Simplifions, amalgamons, faisons des comparaisons abjectes et à l'exactitude moyenne. De toutes manières tout le monde s'en fout, le débat est par terre. La République est en train d'être souillée par une extrême gauche qui rabaisse tout, surtout le niveau du débat. 

Hier, Melenchon a blessé la République. En tous cas il m'a blessé. Et il me fait peur. Ils m'ont effrayé hier, ces 30000 marcheurs rouges dans les rues. Ce bruit de bottes étaient gênant. Je ne le prend pas à la légère. Melenchon n'a pas tort de répéter qu'à 600000 vois près... Ceux sont les urnes qui ont donné le pouvoir aux nazis. Ces urnes qui ont permis la constitution d'un groupe d'insoumis à l'assemblée nationale. Ca fait peur. 
Espérons que la République tiendra, et qu'un mur du Nord tiendra au loin cette menace rouge, un peu brune...

mercredi 8 février 2012

Le fond du caniveaux...

Je n’avais pas d'électricité hier. C’est bien. Je n’ai pas eu que tard la connaissance de la polémique des déclarations de ce député socialiste de Martinique à l’Assemblée Nationale…

Ce weekend, au moment des réactions outrées et indignées à gauche suite aux déclarations de Claude Guéant, j’avais bien aimé la réaction de Nicolas. Il disait, en résumé : « La gauche doit arrêter de répondre. Elle doit lancer les discussions autour des thèmes sociaux et économiques. La seule réponse possible est la moquerie, de type "bah ! Les clowns ! Ils n'ont plus que ça". Il faut arrêter de leur faire de la pub.».
J’aimerais faire ce même conseil à la droite, qui surjoue aujourd’hui l’indignation, d’une manière au moins aussi risible et ridicule que ne l’a faite une certaine gauche ce weekend.

Pour autant, éviter de se vautrer dans la condamnation outrée ne signifie pas accepter ces déclarations insultantes de ce député de gauche. Qui rejoint une certaine gauche qui pense que tout ce qui est un peu plus à droite qu’elle est forcément fasciste, illégitime, anti-républicaine, etc, etc…
Hier, un cran supplémentaire de la bêtise à sauter : procès en nazisme. Bravo, merci, et fermez la porte derrière vous, parce que là on fera difficilement pire…

Il n’y a pas à demander des excuses à François Hollande, qui n’est pas responsable des bassesses dites par certains de ses collègues ou soutiens. Ce député de gauche a dit des propos abjects et indignes, ce n’est malheureusement pas le premier et ne sera pas le dernier de ces gens à gauche pour qui toute personne à droite est forcément coupable, méprisable et condamnable. Je me suis senti insulté hier soir, mais ce n'est pas la première fois que cette gauche m'insulte et insulte tous ceux qui ne pensent pas comme elle. C'est une manière de faire de la politique après tout...

Et force est de constater que, malheureusement, ces propos insultants font écho à d’autre propos tout aussi insultants et misérables qui viennent de la droite. J’avais dit, à l’époque, mon sentiment sur ces paroles

La campagne électorale risque d’être à ce niveau. Certaines réactions que j’ai lu ce matin sur le net, qui applaudissent les insultes proférées par ce député, me confirment cet état de fait. Elle me confirme également que si je n’ai pas trop envie que cette droite là reste au pouvoir, j’ai encore moins le désir que cette gauche là y arrive…
Et qui que ce soit qui arrive, je me demande s'il sera possible de gouverner sans diviser encore plus les français, et en faisant vivre ensemble des gens qui décidément ne pensent pas la même chose, et en plus montrent tous les jours qu'ils ne s'aiment pas... (mais là, je suis exigeant et bisounours...)

jeudi 23 septembre 2010

Etre d'accord avec Jean-Luc Mélenchon...

Cela fait drôle d'être d'accord avec le sénateur député européen Jean-Luc Mélenchon. Il ne m'était pas antipathique comme aujourd'hui il y a quelques années, mais depuis j'avoue gouter assez peu sa violence transpirante et son sectarisme. Il me ferait passer le terrifiant Frédéric Lefebvre pour un démocrate modéré, et ça me fait peur.

Pourtant, ce matin, dans la délicieuse épicerie de l'ami Guy Birenbaum, je suis tombé sur cette phrase de Jean-Luc Mélenchon...
"Moi je suis totalement opposé à la politique du président de la République, mais pour autant je ne suis pas d’accord pour ‘tout ce qui est contre Sarkozy est bon’. Et quand cette Mme Redding prend à partie la France comme elle le fait, et je le redis à ceux qui m’écoutent, y compris à ceux de mon camp qui ne comprennent pas toujours ce que je dis du premier coup. Je dis qu’ils ont tort de donner raison à un personnage pareil (...) La France est pas occupée et le président Sarkozy, si détestable qu’il soit, n’est pas un nazi. Ça a pas de sens. On n’a pas besoin de ce genre d’idioties pour mener notre lutte"
Ce n'est pas un affreux libéral forcément proche des thèses d'extrême-droite qui le dit, c'est le bon Jean-Luc Mélenchon, sur Europe 1.
Rien à rajouter.

samedi 10 juillet 2010

Les fascistes, les populistes, et Xavier Bertrand...

Je ne supporte pas quand des personnes emploient, à tort et à travers, le terme "fasciste". C'est une caractéristique d'une certaine gauche (parfois élu de haut niveau), profondément intolérante, qui veut se donner cette belle posture morale, de traiter tout ce qui est un peu de droite de "fasciste". Ainsi Chirac était facho. Juppé était facho. Fatalement, Sarkozy, qui est plus à droite que les deux premiers, est facho.
Je n'oublie pas que sous Jospin, Chevénement l'était aussi facho, aux yeux de certains qui pensent que la tolérance doit tout permettre, y compris que des "petits sauvageons" emmerdent la pauvre mamie (vieille donc "de droite) qui vient acheter des légumes à l'épicerie de son quartier.

Je continuerai à moquer, et à combattre surtout, cette gauche qui pense que la droite est forcément "fasciste". Qui lance des "No Sarkozy Day" sur le thème "la France est en danger de totalitarisme". Et qui appelle à la "résistance" toutes les cinq minutes.
J'ai toujours pensé que les mots avaient des sens. Et que le terme "fasciste" signifie quelque chose de suffisamment fort pour être utilisé à tort et à travers. En plus dans la bouche de personnes qui n'auraient aucun état d'âme à employer des rapports de force bien peu démocratiques pour reprendre un pouvoir (qu'ils exerceraient d'une manière que personnellement je ne souhaite pas voir).

C'est pour ça que j'ai été scandalisé par la déclaration de Xavier Bertrand, qui parle de méthode fasciste pour critiquer des médias. Que Médiapart soit piloté par une envie de déranger le pouvoir en place n'est pas scandaleux. Le Figaro supporte le pouvoir, ce ne l'est pas plus.
Xavier Bertrand avait son premier mode de défense, quand une opinion publique trouvait insupportable les cigares de l'un et les avions privés de l'autre : vous êtes des populistes ! Insulte suprême, dont on se demande ce qu'elle veut dire, mais sortie de la bouche du chef de l'UMP, ça faisait mal. Fin des débats. Et merci pour le verre de cognac à la fin du repas.

Aujourd'hui, le stade du populisme est dépassée par l'UMP officielle. Le "c'est celui qui dit qui est" de primaire est expédié sur la Lune... Certains parlent du Point Godwin, franchi au delà des limitations de vitesse, par l'UMP officielle. Je crois qu'on en est encore plus loin...
On est dans le grand n'importe quoi. Les éléments de langage, sortis comme autant de tics affligeants par cette garde rapprochée UMP qui n'inspire pas franchement le respect et la noblesse de la politique, sont affligeants. Profondément affligeant. Et ils désservent franchement la politique, bien plus que la politique menée par le gouvernement. Car on peut s'opposer politiquement à une politique. Peut on s'opposer à la bêtise ?

Dans quelques jours, on pourra peut être dire que ce sont ceux qui prétendaient défendre Eric Woerth qui auront eu sa tête... Par une défense pitoyable et affligeante...
Et si j'étais élu ou militant de droite, avant le départ du ministre du travail, je crois que j'exigerais la démission collective de toute la direction de l'UMP, porte paroles compris... Pour le bien du débat politique...