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lundi 9 août 2021

Fiction présidentielle et sanitaire partie 2

Je continue ma "fiction de l'été". Avec une preuve, une fiction ne battra jamais la réalité... Je n'aurais pas pensé mettre l'assassinat d'un prêtre par une personne qui aurait pu (du ?) être expulsé y a un an pour avoir incendié une église. 

En tous cas, j'ai pu constater sur les rézosocios et ailleurs que décidément notre pays était ravagé par une intolérance incroyable. Des "pro" qui accusent les "antis" de maux délirants. Les "anti" qui se caricaturent eux même, dans leurs attitudes et leurs propos.

J'ai écrit ce texte samedi, d'une seule traite. Aujourd'hui je suis dans un "multiverse". Je ne savais pas Marseille serait renversant à Montpellier. Je n'ai pas eu l'occasion de voir si le pass sanitaire marche bien. Je me suis souvenu de mettre dans un portefeuille que je n'ai jamais sur moi le papier de la vaccination. Je verrai mercredi si je peux aller manger une pizza dans le restaurant de mon village.

Suite de ma modeste "fiction". 


Lundi 9 Aout, jour de mise en place en France du « pass sanitaire ».
Les chiffres cumulés du weekend sont horribles. De 20000 cas on passe à 35000, avec les deux variants epsilon et zéta. L'Allemagne, les Pays Bas, le Danemark et la Suède ferment leurs frontières. Boris Jonhson accuse Oslo d'irresponsabilité. Les USA voient aussi leurs taux exploser et remettent les barbelés. 
Le ministre des PME Alain Griset boit un café en terrasse de son lieu de villégiature, à quelques heures de rentrer à Paris. Sous les caméras officielles. Les téléphones laissent fuiter sur les réseaux sociaux des individus lui demandant quand est ce qu'il ira en prison. La manière dont les gens sont exfiltrés laisse place à une polémique qui ne dure que quelques heures.

 

Le temps que vers 15 heures les nouvelles sanitaires soient catastrophiques, et que vers 17 heures, les dépêches annoncent que Jean Castex va parler à 18h30 avec Darmanin et Veran. Bachelot et Le Maire ne sont pas annoncés, ce qui laisse place à des conjectures de la part des quelques éditorialistes politiques n'étant pas en vacances. 
 
A 18h30, Jean Castex laisse à Gérald Darmanin le soin d'annoncer le retour du couvre feu à 21 heures dès le lendemain et l'interdiction des manifestations anti pass sanitaire. Olivier Veran parle d'un texte de loi en préparation durcissant le pass sanitaire et parle de rendre obligatoire le vaccin. Le port du masque dans les rues revient. Annulation de tous les rassemblements de plus de 50 personnes, fermeture des cinémas et des fêtes votives. Huis clos dans les matchs de foot. Retour en arrière général. 
Castex parle enfin de sanctions vis à vis des contres et des antis, d'une lutte "pour la vie", et de ne "rien laisser passer". Il annonce enfin la fin des vacances parlementaires : les assemblées sont attendues à la fin de semaine. Les vacances sont terminés. Pour certains français, elles n'ont toujours pas commencé... Et promettent d'être un joyeux cauchemar, qui commencera dès le lendemain, 21 heures.
 
Les réactions sont dépités. Des restaurateurs et des vacanciers sont en pleurs. Les oppositions politiques sont unanimes globalement pour dénoncer un pouvoir aux abois. Même au sein de la très disciplinée LREM peu arrivent à défendre. Oh, toujours des députés bien comme il faut récitent le précis pro-gouvernemental. 
 
Par contre sur les chaines infos, ceux sont de nouveaux porte parole LREM autour de 30 ans qui sont dépêchés pour prôner la sainte parole. L'un sur LCI avec un joli polo et pull sur les épaules doit se défendre devant un Emmanuel Bompard énervé de LFI, un inconnu du RN plutôt en verve, et un maire Libre proche de Pécresse qui fait parler une colère froide devant des décisions qui sont "impossible à mettre en place par les élus locaux responsables". Sur BFM TV, une jeune dame à lunette avec un débit de parole parfait au début a du mal devant des cadres politiques tous unanimes pour mettre en avant le durcissement qui témoigne d'un pilotage incontrôlée.
 
Les chaines informations terminent la nuit sur des micro-trottoir dans des bars de nuit et des terrasses de restaurants remplis de zombis hébétés et hagard, cherchant un réconfort dans le mojito ou leur bière tiède... 


La suite demain. 

dimanche 8 août 2021

Et si des variants...(Fiction présidentielle et sanitaire part 1)

Je me suis prêté un exercice à la con. Ecrire une fiction. Il pleuvait hier, et j'avais envie d'écrire. Un texte sur une semaine où la politique et la crise sanitaire nous ferait partir plein badin. 

Je ne serais jamais ni Harlan Coben ni personne d'autres. J'avais envie d'écrire. Ici je peux partager.

Je trouverai un jour un titre. En tous cas j'ai terminé une nouvelle.... 

Samedi 7 Aout. La France est en chassé croisée estival. La France politique est en vacances. Pourtant, au Fort de Brégançon où le président Macron vient de tourner une vidéo avec l'âne Trotro, Jet des SuperWings et Marcus de la Patpatrouille pour s'adresser aux jeunes forces vives de la nation, l'ambiance n'est déjà plus aux vacances.

 

La veille, la Belgique a fermé ses frontières. Deux nouveaux variants ont explosé. Le variant dit "colombien", et un variant appelé "scandinave", sans trop savoir d'où il vient. En France, au Grau-du-Roi (Gard), la Cap-d'Age (Hérault), Libournes (Gironde), Calvi (Corse), Mimizan (Landes), Gap (Hautes-Alpes) et dans plusieurs villes de l'Essonne, le variant dit scandinave a été trouvé (en tous cas pas un des variants connus) et est devenu majoritaire. Il est virulent et frappe fort. La fièvre est immédiate et le passage problème respiration survient en moins de 24 heures.

Le pire, environ deux-tiers des patients atteints avaient leur schéma vaccinal complet. L'enquête ne dit rien sur les gestes barrières et la présence de clusters. Mais les villes de brassage et de vacances sont forcément scrutées. 

 

Le dimanche 8 Aout au matin, les chaînes infos annoncent, à l'heure de la messe dominicale, que le président parlera le soir.

La signature imminente de Lionel Messi au PSG est passé dessous ces deux informations principales. Le nord de l'Europe (et la Belgique) sont en train de subir une 5eme vague inattendue et inédite. Et les manifestations en France ce weekend n'ont pas cessé. Elles mélangent sanitaire, politique, anarchie. Et elles finissent toujours un peu mal.


Lorsque le président Macron se présente ce dimanche soir devant un drapeau français et un drapeau européen, il est grave. La tenue n'est plus estivale. Les jeux Olympiques sont à peine finis.

Il nous parle de l'arrivée en force des variants Epsilon et Zeta. Deux formes inconnues, hautement transmissibles, et dangereuses. Il annonce qu'il réunira demain son gouvernement, stoppant net les vacances de ses ministres. Il se félicite du pass sanitaire et accuse de manière forte les "irresponsables" qui ont manifesté dans les rues ce samedi et ce dimanche. Il les accuse "d'avoir du sang sur les mains et d'avoir demain des futurs morts sur la conscience". Les mots sont graves. Il va même jusqu'à parler de sanctions et pense demander aux préfets l'interdiction de ses manifestations.

Point positif, il termine de parler quelques minutes avant le début du match Montpellier Marseille que personne ne pourra voir, Amazon Prime Ligue 1 tombant en rade pour ses quelques abonnés aux moments où les deux équipes arrivent sur le terrain de la Mosson...


La suite au prochain épisode... Je ne connais pas le match de Montpellier Marseille...

dimanche 27 décembre 2015

Noël dans 30 ans ? Fiction cauchemar

Au moment où le pouvoir a snobé Noël et les chrétiens pour préférer « affirmer son respect aux quelques musulmans qui ont gardé une église dans le Nord » (Cazeneuve) ou « s’insurger devant les évènements de Corses » (Valls, pas pour les pompiers ou les gendarmes agressés mais pour la salle de sport- mosquée vandalisé), la lecture d’un article fiction du Point est très intéressant. Ou effrayant, c’est selon.

L’article s’appelle « Joyeuses fêtes – dans 20ans , un Noël cauchemardesque », écrit par Marc Fourny.  Je le recopie intégralement, tant je le trouve, comme le dit le titre, cauchemardesque. Mais je me dis que…

À force de gommer les différences, de multiplier les règlements et d'aplanir les cultures, voilà à quoi pourrait ressembler Noël dans trente ans...  
La famille attablée autour d'un foie gras prometteur, le sapin qui clignote, un feu ronflant dans la cheminée, les santons de Provence au garde-à-vous dans du papier rocher en attendant la naissance du petit Jésus... L'image d'Épinal d'un Noël bientôt révolu ? En exagérant un peu, et avec une pointe d'ironie, on pourrait supposer qu'on n'en est plus très loin, surtout si l'État, qui se mêle de tout sauf de l'essentiel, continue à nous casser les pieds. 
À quoi pourrait bien ressembler Noël dans trente ans en France ? Disparue la crèche, cette manifestation gothique, dangereuse et tendancieuse, au nom de la laïcité et du "vivre ensemble". Même les églises n'oseront plus la dresser sur les parvis pour éviter toute polémique. Seuls les plus fervents catholiques, comme jadis sous la Révolution, oseront perpétuer encore la tradition au fond de leur salon. 
Le sapin ? Il est en plastique, interdiction de couper de vrais arbres, et tout juste toléré : pas d'étoile au sommet, qui pourrait rappeler celle de Bethléem, plus d'anges, ces créatures fantasques issues de textes sacrés, encore moins de guirlandes clignotantes, car les écologistes ont si bien oeuvré qu'il est désormais interdit, pour cause d'économies de bout de chandelle - c'est le cas de le dire -, d'utiliser ces serpentins électriques. Sans compter le sacro-saint principe de précaution qui a été brandi pour éviter tout risque d'incendie.

Et la messe de minuit ? Cela fait belle lurette qu'on la déserte : il n'y a plus un curé à trente kilomètres à la ronde, on ne va pas brûler de l'essence pour aller se geler dans des édifices mal entretenus, faute de moyens et de fidèles. On pourra toujours regarder la cérémonie du Vatican retransmise en direct sur la Toile, car voilà bien longtemps qu'aucune chaîne de France n'a plus l'audace de la programmer sur son antenne. Et pour ceux qui sont adeptes des carillons qui bourdonnent, tant pis : les clochers sont sommés de rester silencieux pour ne pas choquer les autres confessions.

Heureusement, il reste les agapes, ce réveillon qui réveille les papilles et resserre, pour un temps, la famille dispersée. Mais, là encore, tout a changé : le foie gras est désormais interdit, le Sud-Ouest s'est définitivement reconverti dans le chocolat bio, l'État a finalement cédé face au combat mené par les défenseurs de la cause animale. Personne n'ose peler des clémentines et des oranges sur la majeure partie du territoire français depuis qu'on est tenu de manger local sous peine d'amende. Quant à la bûche de Noël, elle n'est plus à la mode : elle avait un côté chrétien dérangeant et rappelait avec trop de perversité l'agonie de nos forêts décimées...
  
Au petit matin, les enfants se précipitent autour d'une cheminée décorative qui ne crépite plus depuis maintenant vingt ans : on n'a plus le droit de faire des feux de bois, trop polluants. Les chorales de circonstance entonnent encore timidement quelques chants, mais surtout pas "Il est né, le divin enfant" ou "Douce Nuit", bien trop clivant, on se reporte à la rigueur sur "Vive le vent" ou "Mon beau sapin". 
La Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois, rebaptisée à la hâte, a revu tout son répertoire et laissé les aubes au vestiaire. Saint Nicolas n'a plus le droit de cité à Strasbourg - un évêque qui distribue des bonbons, ça va pas la tête ? - et le père Noël se fait rarissime : ce vieillard autoritaire finissait par traumatiser les enfants, les psychologues ont fini par avoir sa peau. Sans compter que ses amples vêtements pouvaient cacher une bombe : bien trop dangereux pour un rassemblement, le costume est désormais proscrit dans les lieux publics.

Bref, Noël pourrait ressembler demain à une grande fête collective où seuls subsistent les cadeaux que l'on s'offre avec excitation autour d'une date symbolique, avec le vague souvenir qu'il s'agit d'un anniversaire. De qui déjà ? Chut, dire son prénom, c'est politiquement incorrect. 
Allez, joyeux Noël - pardon, joyeux décembre ! - quand même...

lundi 4 janvier 2010

Bilan du mi-quinquenat de Ségolène Royal...

Imaginons que Ségolène Royal l'ait emporté en 2007... Rêve pour certains. Cauchemar pour moi.

Une copine du Village, la sympathique Agathe, a imaginé un bilan du quinquennat Ségolène Royal à mi-mandat.
C'est chouettement écrit. Et ça me semble assez juste, malheureusement... Cela confirme la tristesse du deuxième tour de 2007, qui valide mon sentiment que le 21 Avril 2002 n'était nullement le fond du puit, mais le début d'un tunnel politique et sociétal dans lequel on se balade toujours avec le sourire et une frontale qui marche mal...

En question subsidiaire, aurais je appelé à un No Ségolène Day ? Pas plus que je n'admets cette idée de NoSarko Day. Je reprends une phrase assez claire du copain Dagrouik : on ne démissionne pas un élu.
Par contre, j'espère que j'aurais été un opposant bruyant, apportant un peu d'efficacité...

Enfin, on en est pas là. Ségolène Royal a été battue par Nicolas Sarkozy. Mais le billet de l'amie Agathe est très bon. Merci à elle !