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mardi 15 janvier 2019

Le ras-le-bol fiscal des cadres

Je recopie un excellent édito publié par Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des échos, qui appelle à faire très attention au ras-le-bol fiscal des cadres. Qui ont été dans la ligne de mire des pouvoir depuis bien longtemps (sous le mandat Hollande c'était terrifiant)


Les classes moyennes supérieures aisées mais non fortunées ont supporté depuis dix ans l'essentiel de l'alourdissement des prélèvements obligatoires. Le renoncement à l'allégement de la taxe d'habitation encore en vigueur serait un mauvais signal.

C'est la première annonce fiscale du gouvernement en 2019 et ce n'est pas franchement une bonne idée. On parle là de la taxe d'habitation : en deux jours, Bruno Le Maire, le ministre des Finances puis Benjamin Griveaux, le porte-parole de l'exécutif, ont quasiment enterré la promesse de sa disparition pour les 20 % des Français les plus aisés. Une promesse qui ne figurait pas dans le programme officiel d'Emmanuel Macron, mais que ce dernier a énoncée à de nombreuses reprises après son élection.

Cartouche pour rien
Le calendrier de cette annonce est à lui seul étrange. Politiquement, envoyer ce type de signal à la partie de l'opinion qui, dans les sondages en tout cas, soutient encore le président n'est pas d'une extraordinaire habileté. Par ailleurs, cette annonce intervient avant même le début du grand débat national promis y compris sur la fiscalité. Dans quelques semaines, le gouvernement aurait pu dire : « voilà ma réponse à la demande d'égalité ». Aujourd'hui, c'est une cartouche lâchée pour rien !

Forte redistribution
Sur le fond, les Français, qui n'ont en tête que les (rares) revenus extrêmement élevés, ont une image fausse de la charge supportée par les classes moyennes supérieures. Ont-ils conscience qu'avant redistribution, les 20 % les plus aisés perçoivent des revenus huit fois plus élevés que leurs équivalents du bas de l'échelle ? Mais qu'après redistribution, cet écart passe à quatre. Pour la tranche des 10 %, l'écart passe de vingt-deux à un peu plus de cinq... Ces dix pour cent les plus aisés contribuent par exemple à hauteur de 50 milliards d'euros à l'impôt sur le revenu.

1.900 euros en moins
Ces dernières années, et notamment depuis le début du quinquennat de François Hollande, de nombreuses mesures ont pesé dans un sens unique. Hausse des contributions sociales, baisse du plafond du quotient familial, mise sous conditions de ressources des allocations familiales etc. Selon l'OFCE, le revenu du tiers des Français les plus aisés a diminué de 1.900 euros en moyenne par an du fait des mesures prises entre 2008 et 2016. Pour les 5 % les plus aisés, la perte a été de 5.640 euros.

La déception sans gilet ?
Tous ces contribuables-là, dira-t-on, ne sont pas à plaindre. D'autres le sont vraiment. Certes. Ils ne porteront jamais de gilets. Sans doute. Mais, cadres, professions libérales, dirigeants de PME et d'entreprises moyennes à l'aise mais pas fortunés (la demi-suppression de l'ISF ne les a pas nécessairement concernés), ils ne comprennent pas toujours pourquoi ils sont sans cesse montrés du doigt. Ils aimeraient que l'Etat fasse davantage rimer son action avec l'amélioration des services rendus qu'avec le seul mot de redistribution.

Dominique Seux

mardi 22 mai 2018

Ras le bol et écœurement fiscal

Je viens de finir ma déclaration d'impôt sur le revenu. Pour le couple de salariés cadres moyens parents de deux enfants maintenant à l'école (maternelle et CP), c'est un coup de fusil. C'est simple, nous paierons quasiment 35% de plus, avec des revenus moindres. 

C'est simplement écœurant. 

A coté de ça, je viens de recevoir ce matin ce push qui informe donc que notre fort état de droit, celui qui va fracasser l'automobiliste sur les routes, vient de dilapider encore de l'argent. Pour permettre à des zadistes qui eux ne paient aucun impôts ni rien du tout, et vivent en bon parasites de l'argent que je vais donner pour la "solidarité nationale", de porter des projets solidaires et alternatifs et tout ça.



Et encore un peu plus tard, je reçois ce push. Où ce gouvernement en Marche, porté par des soit disant ministres des finances "de droite", a l'idée d'une nouvelle taxe. Merveilleux.



Donc je résume. Je ne remonte à François Hollande, qui lui était relativement clair. Nous, couples moyen hétéro, salariés cadres moyens et parents, étions la cible fiscale des socialistes. On s'est pris des hausses sur les impôts sur le revenu, la baisse des quotients familiaux, et des coups de serpes sur des aides familiales. Mais nous ne sommes pas la cible électorale des socialistes, et Hollande ne nous a pas pris en traître, il a dit qu'il nous fracasserait. Ce qu'il a fait. 

Par contre, avec Macron, c'est encore plus vicieux. Le président des bobos aisés des villes nous a aussi pris pour cible, mais de manière encore plus sournoise. Avec des ministres des finances de droite (qui professaient notamment des baisses de l'impôts sur le revenu et le retour à des quotients familiaux plus justes), il nous l'a mis profond.
Et en plus c'est pour nous multiple peine. Nous habitons dans une France rurale qui est massacrée par des hausses sur le diesel, sur le gaz. Et avec des annonces qui font que le village où j'habite a en plus augmenté de 25% la taxe d'habitation cette année.
Et je perds en salaire puisque la hausse de la CSG, dans le secteur où je suis, n'est pas compensé : je perds encore plus. 

J'en ai marre, encore une fois. Mais je ne suis pas cheminot ou routier, je ne représente rien. Je ne suis un délinquant, alors il ne me viendrait pas à l'esprit d'aller faire le zadiste ou le cagoulé soutenu par des insoumis et partir balancer des cailloux sur les forces de l'ordre.
Mais ça me démange. 

Et j'en ai encore plus marre de me dire que ces 35% d'impôts de plus, qui proviennent de mon seul travail de cadre salarié qui ne compte pas ses heures, va servir à financer des vacances pour les "défavorisés" qui ne sont pas très fatigués quand ils viennent chercher leurs enfants à l'école le soir. Enfant pour lesquels je contribue à ce qu'ils ne paient pas la cantine ou les sorties scolaires, que je paie plein badin.
Mais là, je vais devenir carrément réac. En vacances la semaine dernière je suis allé chercher mes enfants à l'école. J'aurais entendu des papas qui eux n'étaient pas en vacances (ou le sont toute l'année) soupirer que décidément c'est dur le début du jeune, et qu'ils ont fait la sieste toute l’après-midi...  

Et moi de payer 35% d'impôts en plus. Et j'en ai marre, vraiment marre. Solidarité nationale mon cul quand nous payons des impôts que 60% des français ne paient pas. Et que nous les payons violemment !


En plus ce soir je vais devoir faire le plein, je suis sur la réserve. Merci Macron, merci En Marche. Et merci la droite républicaine et ses militants d'avoir porté depuis 2012 un pouvoir qui nous massacre fiscalement !

Alors allons marcher justement. Les hauteurs de Laudun et du Gard provençal des bords dus Rhône est très bien pour...


jeudi 28 septembre 2017

En marche pour un matraquage fiscal rural

Très bon billet du député LR de l'Aisne Julien Dive, que je reprends.
Dans son très bon papier : "Augmenter la taxe sur le diesel de 10%, encore un matraquage fiscal des habitants ruraux", il indique que "Ce n’est pas en taxant continuellement les ménages que l’on passera à une activité humaine plus soucieuse de l’écologie".

Il a raison.
Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a confirmé le choix de l'exécutif d'augmenter brutalement les taxes sur le diesel en 2018. +10%! 
Une nouvelle fois, les premiers à payer ce prix sont les habitants des territoires ruraux, qui utilisent plus fréquemment leur voiture que le reste de la population, et pour effectuer de plus longues distances. Pour aller travailler dans certains territoires, le seul moyen de transport est la voiture. Pour emmener les enfants à l'école, la voiture. Pour faire les courses? La voiture, une fois de plus. Pour accéder aux services publics? Vous avez compris... Et à chaque passage à la pompe, +10%.
Le gouvernement veut augmenter la fiscalité du diesel pour accélérer la "convergence" avec l'essence, soit. Mais s'il s'agissait de la seule raison, il aurait aussi très bien pu diminuer le prix de l'essence. On constate que la transition énergétique est maintenant un prétexte pour camoufler, de façon bien maladroite, une nouvelle taxation des ménages français. 
Plutôt que de mettre l'accélérateur sur le matraquage fiscal pour financer la transition énergétique, le gouvernement devrait accompagner les efforts de recherche et développement des professionnels de l'industrie automobile. Il devrait soutenir les collectivités pour la mise en place de transports en commun moins polluants et donc moins néfastes pour la santé de leurs usagers. 
Ce n'est pas en taxant continuellement les ménages que l'on passera à une activité humaine plus soucieuse de l'écologie. Ce n'est pas en amputant le pouvoir d'achat que l'on favorisera la consommation, l'investissement et le retour de la croissance. C'est en favorisant l'innovation, en réunissant les acteurs de l'industrie automobile et en écoutant les acteurs de terrain que l'on trouvera, de façon pragmatique, des solutions de bon sens.
A part ça, les prévisions du budget 2018 sont décidément une nouvelle souffrance. Pas suffisamment riche pour profiter des mesures pour les foyers les plus aisés, et malheureusement des revenus (issus de notre travail) trop haut pour profiter d'aides diverses et de réductions d'impôts. Après ces 5 dernières d'années qui furent d'une violence folle (augmentations d'impôts locaux, d'impôts sur le revenus, baisse du quotient familial, d'aides diverses...), on continue vers cette folie.

Malheureusement je n'ai pas de camion pour bloquer les routes (juste une 308 diesel). Cadre moyen, marié à une salariée, en cours de remboursement de sa maison et père de deux enfants, nous ne sommes pas dans les cibles d'aides ou de cadeaux. Juste bon à continuer à travailler, à trimer, à être parmi les 40% qui paient l'impôt sur le revenus, demain les 20% qui paieront la taxe d'habitation.

En Marche vers un écœurement général...

lundi 25 septembre 2017

En marche vers un ras le bol fiscal nouveau

Ca commence le matin par une habitude française : l'augmentation d'ue taxe. Sous couvert d'une pseudo écologie, forcément punitive pour le français moyen.

Et puis réception de la taxe d'habitation. Celle qui est injuste pour 90% des foyers, mais pas pour 10%. Ces 10% qui ne sont ni des voleurs ni des paresseux, encore moins des nantis. Qui bossent, qui paient tout plein pot. 

Donc réception de cet impôt local injuste pour certains mais visiblement pas pour moi. Et délicieuse augmentation de 4%, grâce à l'entrée de mon village dans l'agglomération du Grand Avignon. Il paraît qu'il faut que les villages entrent dans des agglomérations : on a des services moindres. Mais on paie plus cher pour une structure inutile. C'est génial. 

Et puis j'ai Falconette qui m'a rappelé de ce matin, elle a fait le chèque pour la cantine des deux bébés. Cantine qu'on paie aussi plein pot, on a les moyens. 

Et je continue d'en avoir marre. Parce que j'ai le sentiment que cette fiscalité est injuste. Et que ce sentiment de "bosser pour d'autres" rend l'impôt injuste et insupportable. Sur ce point la, Macron ne change rien. Des ministres de l'économie normalement de droite non plus.

Demain, on me dit qu'il faudra que je bosse plus. Que je paie davantage de CSG. C'est dur. Et j'ai l'impression que ça fait 10 ans que c'est dur et que je fais des efforts pour la solidarité nationale. 
C'est dur. Et pas très équitable. 

Faudrait changer de logiciel, vraiment...

mercredi 5 juillet 2017

La pression fiscale c'est maintenant ?

C'est quand même dommage de commencer un mandat du renouveau par genre d'annonce...

Mais il a été dommage qu'il n'y ait pas eu de campagne électorale. Le thème de la fiscalité n'a pas été évoquée. C'est dommage.

Enfin bon. Macron a été élu de manière triomphale. Sa majorité est immense. Et de toute manière c'est de la faute de ceux qui étaient là avant... 
Après il faudra que l'histoire félicité Macron d'avoir réussi à faire oublier que sa responsabilité dans la politique économique et fiscale des 5 dernières années...

A part ça il fait beau chez moi. 

vendredi 23 octobre 2015

Pareil que Manuel Valls

Moi aussi je regrette.

Moi aussi je regrette le sentiment d'acharnement fiscal (et d'injustice) que j'ai l'impression de subir. Je le déplore, et je le regrette.

J’espérerais que ces regrets s'accompagneront d'actions. Je n'y crois pas.

Dans la série des propositions que j'ai envie de faire à l'opposition de droite républicaine (que je souhaite revoir vite venir au pouvoir), il y aurait d'autres abrogations. Revenir sur les mesures punitives sur la fiscalité familiale (allocations, quotient familial...). Qui ont rajouté un poids sur les familles déjà lourdement pénalisé par les hausses d'impôts, et qui sont celles qui contribuent déjà largement à la solidarité familiale.

Mais je suis d'accord avec Manuel Valls. Cela me ravi. 

mercredi 9 septembre 2015

A propos du ras-le-bol fiscal...

Tristement intéressant article du Figaro hier : « de moins en moins de français paient l’impôt sur le revenu ».
« La suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu en 2015 a bénéficié à 9,45 millions de foyers. Mais la facture n'a pas été allégée pour les classes moyennes supérieures, qui ont absorbé l'essentiel des hausses d'impôts précédentes »
 
« Bercy explique que 2,2 millions de foyers bénéficient cette année d'un gain supérieur à 400 euros sur leur avis d'imposition. Mais pour 1,6 million de ménages, ce gain est inférieur à 100 euros. Rien ne dit que ces baisses ne seront pas en partie compensées par les hausses d'impôts locaux ou de cotisations sociales.
Le mouvement amorcé pose une autre question, celle de la concentration de l'impôt sur le revenu. Le geste de 2015 n'a en effet pas bénéficié aux 20% des français, les classes moyennes supérieures et aisées, qui ont réglé 75% des mesures de hausses d'impôts décidées en 2013 et 2014, soit 6 milliards d'euros. Rappelons qu'en 2012, 10% des Français se sont acquittés de 70% de la facture l'IR.
 
II est peu probable que la pression fiscale sur cette population se relâche avec le cadeau fiscal à 2 milliards que dévoilera lundi François Hollande pour 2016.  »
Bien vu. Il n’est pas prévu en effet que la pression fiscale se relâche pour cette partie de la population. Qui aura fortement contribué à l’effort national.

Le Parisien Libéral apporte une autre précision, rappelé par BFM Business. « 300 000 foyers fiscaux paient 30% de l’impôt sur le revenu ». Concentration de l’impôt sur une petite catégorie. Sur les 36,5 millions de foyers fiscaux, c’est peu.
Il est tristement intéressant aussi cet article du Parisien Libéral, qui montre la concentration de l’impôt. Plus de la moitié des foyers fiscaux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu, et un effort toujours plus concentré sur les mêmes.

Une imposition punitive, qui devient injuste, et que je trouve personnellement de moins en moins supportable. Un sentiment que l’impôt devient une punition celui qui travaille, qui gagne normalement et honnêtement sa vie.
Certains parlaient de ras-le-bol fiscal. Quand on a été dans le viseur durant ce mandat, ce ras-le-bol est très fort. Cadre moyen, salarié, marié à une femme qui travaille et gagne aussi normalement sa vie, père de deux enfants. J’aurais été ciblé de tous les côtés. Quotient familial, allocations familiales, impôts sur le revenu, impôts locaux (en plus je suis propriétaire de ma maison)… Ciblé, et en plus insulté par une gauche qui considère que je fais partis des privilégiés, et qu’il faudrait que je paie encore plus. Non sans donner des leçons de solidarité. Etre solidaire avec l’argent des autres, c’est tellement plus facile…

Et j’entends qu’en plus de donner des leçons de solidarité, on parle de baisser (ou de supprimer) encore les impôts pour certains, pour faire reposer encore un peu plus l’effort sur les épaules d’autres. Nausée...

« Exonérer des français de la fiscalité directe ne va pas dans le bon sens. Contribuer à l'impôt est une responsabilité citoyenne » estime Alain Juppé. Je partage son avis. Baisser (ou supprimer) les impôts pour certains en augmentant la pression fiscale sur ceux qui paient déjà fortement l’impôt est dangereux, et moralement contestable. Cela détruit justement toute « responsabilité citoyenne ».
Comme dit plus haut, celui qui bénéficie de la solidarité nationale crache sur le salopard qui travaille et gagne sa vie. Et celui qui gagne sa vie ne supporte plus de « payer pour les autres », de contribuer à une solidarité nationale qui devient punitive est insupportable.

Hier je payais la crèche de bébé2 et les tickets de cantine de bébé Faucon. Plein pot. Pour que des familles plus modestes ne les paient pas, ou beaucoup moins cher. Ce que je trouvais hier naturel commence à me devenir de moins en moins supportable… Et je trouve ça dommage de trouver ça de moins en moins supportable…
Et de toutes manières je n’ai pas le choix. Je vais payer. Je ne suis de toutes manières pas assez riches (ni peut être courageux ?) pour partir à l’étranger comme d’autres. Et j’écris ça sans plaisanter ou délirer. J’ai appris cet été qu’une amie proche quittait la France avec sa famille, pour aller travailler au Canada. En début d’année, c’était un ami qui partait pour aller travailler en Angleterre avec sa femme et son gosse. 


Sinon, les impôts locaux ne vont pas tarder à arriver. Mais il faut faire des efforts, être solidaire. Continuons… Et retournons au boulot.

mardi 26 février 2013

Opaque transparence fiscale du ministre Cahuzac



Le ministre du budget l’avait affirmé le 6 Janvier : «pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable» d'ici à la fin du quinquennat ». Il parlait, à l’époque, de la nécessaire stabilité fiscale.

Le 25 Février, ce même ministre du budget l’annonce : « Il faudra trouver 6 milliards de recettes supplémentaires en 2013 ». Ah merde…

On entend pleins de choses depuis. Des idées lancées en l'air, sans trop savoir ce qu'il y a derrière, ce qui sera ou non appliqué, ce qui sera ou non décidé.
Hausse des taxes d’habitations par des procédés géniaux qui vont encore peser sur les ménages. Projet de hausse des impôts pour les parents d’étudiants de moins de 25 ans. Retour des 75% d’impôts pour les riches, fiscalisation des aides, augmentation considérable des taxes sur les carburants, etc, etc… Pour l’instant uniquement des bruits : que sera t'il décidé au final ? Nous n'en savons rien...

J’ai l’impression qu’en un mois et demi, le ministre se contredit. Ce qui n'est pas bien grave...Mais j’ai aussi et surtout l’impression que l’exécutif ne sait pas du tout où est ce qu’on va. Un pilotage à vue total.
J’ai peur qu’une nouvelle fois ce soit sur les ménages et la classe moyenne que cela pèse…

Jérôme Cahuzac avait eu ce bel oxymore : « la stabilité fiscale impose de trouver 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires ». Augmenter dans la stabilité, ou le changement dans la continuité…
Opaque transparence fiscale j’ai écrit. Transparence, car pour moi tout me parait clair : le français moyen trinquera, puisque c’est visiblement par la fiscalité que compte s’en sortir le gouvernement. Opaque, parce que nous ne savons comment nous trinquerons...

Il risque d'être encore plus amer que prévu, ce "changement"...