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samedi 26 septembre 2020

Adieu compagnon conservateur catholique

Mourir un an après son ami Jacques Chirac, Denis Tillinac aura fait fort...
(source image Le Figaro)

Gaulliste tendance souveraniste, au sens noble et beau du terme, c'était quelqu'un que j'aimais beaucoup. Les hommages qui lui sont rendus rappellent qu'il aimait écrire et parler de sa France, une "certaine idée de la France".

Certainement par la France d'Adama Traoré et de ceux qui font du business sur son image en crachant sur cette France, qui est celle des villages, de la ruralité, des églises. Une France qui n'est pas en opposition avec la France des villes, mais qui ne veut pas se faire dicter des règles par ceux qui veulent déboulonner les statues de de Gaulle, Voltaire, Colbert, peut être demain de Jean Jaurès qui sait ? 

Je pensais à Chirac ce matin en courant. Je pensais à cette mélancolie triste que j'ai. Bientôt je passerai de la Loire à la Haute Loire, de 42 à 43 ans. Deux départements très "Denis Tillinac". 
Je pensais aux moqueries que subit mon fils car il fait le catéchisme et en est fier. En plus mon fils est blanc et fils d'un couple de blancs quarantenaires hétérosexuels de droites qui travaillent et permettent à certains de dire, sans honte d'eux même, que notre police est fasciste.
(Saint Alban les eaux, dans la Loire)

Décidément, cette certaine idée de la France est mal. Y penser me rend triste. 

Adieu compagnon. Embrasse Jacques Chirac, mon ami Guy, mon grand père. Désolé, mais je crains que cette France que tu aimais ne soit en train de partir dans l'abîme... 

jeudi 7 janvier 2010

Pensées qui se baladent, autour de Philippe Seguin et du reste...

(pour les images, envie de mettre des images d'automne... Parce que pas la pêche... la prochaine fois, je mettrai de la neige, promis...)

Ce matin, alors que je roulais tranquillement vers le boulot, les yeux se baladant sur un thermomètre qui indiquait -7°C depuis 15 minutes, je songeais à écrire un billet sur la commission Zelnick. Parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé d’HADOPI, et que tout ce qui tourne autour du sujet m’intéresse. Et aussi parce que comme mon copain Hashtable, je suis effaré et affligé de voir cette insupportable caractéristique française, qui confine à la caricature bestiale. Un problème ? On crée une commission. Celle-ci donnera la solution : une nouvelle taxe. Cette fois ci, sur la publicité sur Internet…
C’est n’importe quoi. Les réactions aussi sont affligeantes. Celle de la SACEM. Elle est « déçue ». Pensez vous… La SACEM est déjà bénéficiaire des taxes sur la copie privée. Mais le gâteau est merveilleusement bon, donc croquons encore un peu dedans, et rajoutons une taxe…

Oui, ça aurait pu faire un joli billet… Mais j’avoue n’avoir finalement que faire des taxes, d’HADOPI, de cette identité française dont on se passerait bien… Oui, je m’en fous…

Non, Philippe Seguin est mort. Tout le monde en a parlé aujourd'hui et je ne serai pas original ? Je m'en moque de ça encore... Philippe Seguin est mort, ça m'a profondément attristé...
Tranchante comme Excalibur, j’ai appris cette nouvelle ce matin vers 8h30… Pas via Twitter ou les blogs, non… Juste en visitant le site Internet du Figaro pour lire les articles… Brutalité et soudaineté de la nouvelle. Philippe Seguin est mort. Point. Maintenant on va commencer à bosser… Ben non, ce matin je n’aurais pas été très efficace, mais de ça on s’en moque…



J’ai passé un moment sur Twitter et sur les blogs. Et puis non, je suis parti de là. Oui, il y avait des gens tristes. Sincères. Des gens de droite et de gauche qui lui rendaient hommage. Parfois, un humour ironique que j’ai eu du mal, ce matin, à apprécier, voire même à accepter. On peut rire de tout, mais ce matin je n’avais pas envie d’en rire… Donc on ferme doucement la porte, et on s'en va.

Et puis il y a eu des réactions qui m’ont affligé. Ou attristé. Ou les deux.
Je sais très bien que la politique n’est vraiment pas le monde où respect, tolérance et compassion sont les plus présents. Oui, Seguin était de droite. Pour certains de gauche, cela suffit. « Il est de droite, alors m’en fous ». Je caricature. Pas tant que ça… Des fois, c'était pire... Ben oui, "de droite, donc fatalement un salaud". On ne va pas pleurer sur un salaud alors qu'il y a la faim dans le monde, et patati, et patata... Je caricature encore... Tant que ça ?
On parlera de ces appels au respect et à la tolérance plus tard… Mais entre Sarkozy et certains apôtres de cette sélective tolérance « uniquement avec leurs idées », je crois que je préfère de loin encore Nicolas Sarkozy et ses sbires… Mais c'est un autre débat...

Et puis j’ai lu aussi des remarques qui se voulaient sans doute drôles, mais que j’ai trouvé malsaines. Et là encore intolérantes, et franchement nauséabondes. « Seguin est parti, dommage que ce soit lui et non pas d’autres personnalités de droite »… Des noms de sortis. Certains dont la disparition me toucheront également. Et même...
Non, il y a des réactions bêtes, idiotes, connes. Blessantes. On dit souvent que ces convictions politiques naissent souvent contre autre chose. C’est en parti mon cas. Une des raisons pour lesquelles je me considère de droite, c’est aussi ce rejet d’une certaine gauche sectaire et franchement intolérante…
Je ne tire pour ma part aucune gloriole d'avoir été franchement triste le 8 Janvier 1995, quand Mitterrand est mort. J'avais écris ce billet rappelant ce jour là... Mais je crois que j'aurais été triste de ne pas avoir été triste...


Je ne ferai pas d’hommage grandiloquent sur Philippe Seguin. A coté de la petitesse quotidienne, j’ai lu des billets qui m’ont touché. Je parlais de la gauche que je ne supporte pas. Il y a celle dont je me sens très proche. Celle de Nicolas, Olivier, Romain ou Hypos, pour ne citer qu’eux (il y en a d’autres). Désolé de vous citer, j’espère que cela n’entachera pas trop ce « brevet de gauche » indispensable à certains pour être fréquentable… Le respect n'a jamais empêcher de critiquer les positions politiques d’une personne, et n'a jamais porté atteinte au combat politique. Le beau, le noble...

Beaucoup d’autres hommages que j’ai trouvé touchant. La réaction de Laurent Pinsolle est belle. Le Chafouin aussi. Pour Jean-François Kahn, Seguin est l’anti-Kouchner par excellence… Formule efficace, tellement juste…
Jolie aussi la réaction de Toréador également. Sur ce billet, Toréador parle d’une personne qu’il a rencontré personnellement…


Je n’ai jamais eu la joie et la chance de rencontrer Philippe Seguin. Je ne l’ai même jamais vu. Je me souviens avoir loupé un meeting de campagne qu’il donnait dans ma région, en 1995. Je n’avais « que » 17 ans. Et dans nos villages, pas de métro ou de rer pour aller dans les villes aux alentours… J’aurais aimé, je crois, le voir en vrai. Lui serrer la main. J’aurais aimé…

Mon parcours politique m’a pourtant amené à m’éloigner de cet homme, qui a compté pour moi enfant. J’avais 14 ans lors du débat de Maastricht. Vraiment le moment où je me suis passionné pour ce monde, ce milieu. Et à ce moment où, déjà, je me sentais proche de la droite gaulliste. Aurais-je voté non à ce référendum ? Je ne sais pas… Franchement je ne sais pas. N’empêche, j’ai été séduit par ces débats. Je n’ai pas le souvenir du débat Seguin Mitterrand. Je me souviens de mon père, trouvant Seguin nul et falot. L’histoire expliqua pourquoi…

Par la suite, ce fut la période 1993-95. Cela me fait sourire quand je commente ci et là les divisions au sein du parti socialiste… Je suis né alors que les militants RPR avaient à choisir entre papa et maman, entre Chirac et Balladur… Pour moi, c’était entre Pasqua et Seguin, entre Juppé et Léotard, des personnes que j’ai beaucoup apprécié. J’aurais choisi, si j’avais eu l’âge de voter, le camp Chirac. Et j’aurais assumé les regrets venant après…

Philippe Seguin a été une de mes boussoles quand j'étais enfant. Un Président d’Assemblée Nationale grandiose. Un orateur extraordinaire. Une personne qui me rendait fier d’être de droite. Cela n’a pas empêché mes éloignements.
En 1999’ d’abord. Nous sortons d’élections régionales pitoyables. Certaines présidences de régions sont conservées à droite grâce à des jeux obscurs avec le Front National. Quand je vois aujourd’hui Georges Frêche et la gauche languedocienne, j’ai davantage de bienveillance pour Jacques Blanc, mais c’est un autre débat.
Nous sommes en 1999’. Philippe Seguin doit, normalement, conduire la liste d’union RPR – Démocratie Libérale aux élections européennes. Avant cela, il propose un obscur changement de nom du RPR. Les militants lui répondent « on garde RPR ! », il en prend acte. Mais bon…
Pour ma part, je suis davantage séduit par un vote Pasqua a ces élections européennes… Elections qui verront Seguin laisser tomber l’affaire, et laisser la tête de liste à Nicolas Sarkozy. Les jeunes générations oublient trop souvent que l’histoire de Sarkozy s’est construite dans la trahison, les crachats qui lui ont été lancés au visage, et les défaites. Celle de l’élection européenne de 1999’ en est une, forte et cuisante. Philippe Seguin en est un des responsables, à son corps défendant.
Moi aussi. Avec presque 12% des électeurs, j’ai préféré voter pour Charles Pasqua…

Deuxième épisode où je n’ai pas suivi Seguin, et où je l’ai même fortement désapprouvé, c’est les élections municipales de 2001. Je déteste les parachutages. Et Philippe Seguin s’est prêté à cet exercice… Maire d’Epinal, il souhaite conquérir Paris. La défaite sera lourde, et légitime quelque part… A ce moment, je suis élu dans mon village d’enfance, et un de mes hérauts de jeunesse quitte la vie politique par une dure défaite. Les choses sont dures…

Après, Philippe Seguin deviendra ce qu’il est depuis. Une sorte de référence, une boussole. Le type de personnage qui rappelle que ces énarques, que l’on aime à vilipender, ceux ne sont pas forcément des plaies en politique… Aujourd’hui, nous avons des avocats et des publicitaires pour présider aux affaires de l’Etat. Y gagnons nous vraiment au change ?



Certains, même à gauche, voyaient en Philippe Seguin un possible rempart contre le Sarkozysme
Je lisais hier soir le Marianne de samedi, qui consacrait une double page à Philippe Seguin… Le titre est terrible aujourd'hui : "Qui a peur de Philippe Seguin"...

Pour Daniel Bernard, auteur de l'article, « A 66 ans, cet admirateur de Churchill et de Gaulle est encore trop jeune pour renoncer à un ministère de crise ou à un déménagement vers le Conseil Constitutionnel ». Donc, cela expliquait que même s’il portait des coups, ceux-ci auraient pu avoir encore plus de sévérité s’il ne ménageait pas la présidence…
Il n’avait peut être pas renoncé, mais le destin est cruel… Destin chambreur, qui dans la même semaine nous pose la décoration au grade de Chevalier de la Légion d’honneur de Daniela Lumbroso, et le décès d’un serviteur de l’Etat qui l’aura toujours refusé (son père, mort pour la France, ne l’ayant jamais reçu…). Chambreur, le destin…

Voilà, tout ça s’arrête aujourd’hui donc. Philippe Seguin est mort. Un grand oncle qui a été un de nos idoles et modèles quand on était enfant. Qu’on a admiré, profondément. Après, on grandit. On s’émancipe. Puis après on revient. On retrouve cet œil d’enfant en regardant cet homme qu’on voyait immense étant petit.
Et puis un jour il disparaît. Brutalement… Je crois que ce qui me marque le plus dans cette disparition, c’est la brutalité de la chose… Philippe Seguin serait mort d’une longue maladie, cela serait autant douloureux mais probablement n’y aurait il pas cette émotion, que je crois sincère aujourd’hui dans le pays. Et pas uniquement dans les yeux de François Fillon.


La brutalité de la disparition… Certains articles m’amuseraient presque. « Hier, il était en pleine forme » qu’ils disent… Oui, avant qu’il meure il était vivant, c’est vrai. D’autres diront qu’il est mort en bonne santé. J’en suis ravi…

Mais là encore c’est dingue combien on touche au coté éphémère des choses… Quand je vais rentrer chez moi, il va peut être neigé. Ou la route sera peut être glissante. Et en allant au vœux du personnel municipal, zou une plaque de verglas et bing un platane, plus de faucon. Ceux qui m’ont vu au travail cette après-midi ne comprendront pas : j’étais vivant avant de mourir… Et en bonne santé en plus (à part le dos tout laid et un petit mal de tête…).
Brutal. Peut être pour ça qu’on est, que je suis, autant sonné…


Et politiquement, on peut aussi se poser la question de l’impact… Flèche a rappelé que le Conseil Constitutionnel devait être renouvelé en Mars. Et se posait des questions sur son indépendance, resterait elle la même avec des pions de Sarkozy ? La question se pose aussi dans le cas de la Cour des Comptes, restera elle autant indépendante ?
Il est évident qu’une des prochaines polémiques sera la nomination du successeur de Philippe Seguin à la Cour des Comptes. Il aurait du rester Président jusqu'en 2012... Quelque soit le choix, parions que la polémique sera immense. Immense… Ca ne sera sans doute pas Jean Sarkozy, mais qu’importe : le choix sera fatalement entaché de ce soupçon : il sera moins indépendant, à la botte du pouvoir en place…
On va encore s’amuser sur les blogs…

La soirée sera courte ici, dans la maison du Faucon. Je n’irai pas, je pense, sur Twitter. J’irai aux vœux du personnel municipal, et je me coucherai tôt. De toute manière, je me suis déjà levé avec la tête brumeuse. Fiévreuse ? Peut être… En tous cas, il me tarde que la journée soit finie. Il me tarde…

Une journée laide et paradoxale. Les stars politiques de la journée auront été deux hommes d'état en puissance. Jospin et Seguin. Tous deux retirés des affaires... Et aujourd'hui, finalement, je termine ma journée en soupirant devant le retrait de ces deux hommes d'état. Qui ont laissé la France aux mains de star académiciens de la politique...
Et un soupir devant ce paradoxe triste... Ceux qui président aujourd'hui (majorité ou opposition) aux affaires de l'Etat sont moins des hommes d'Etat que des hommes d'affaires, ou de communication. Et je trouve ça triste ce soir, vraiment triste...

Une laide journée que ce 7 Janvier… Laide journée pour la France. Laide pour la droite dont je suis, et dans laquelle je me trouve de plus en plus seul et orphelin. Non, laide journée…
Il parait que cette nuit il neige… Ca ira peut être mieux ?

Philippe Seguin est mort !

Je viens de lire l'information, comme ça, en buvant mon café...

Je n'ai pas envie de rire. J'ai même un soudain mal de gorge, là... Au ventre aussi... Et une envie de fermer mon bureau, et de ne voir personne de la journée...

Merde... Je crois que je suis triste ... Vraiment... Vraiment.

jeudi 29 octobre 2009

Villepin - Pompidou, même destin ?

(j'ai failli écrire destin "d'estaing", ça aurait été crétin...)

Je ne suis toujours pas devenu villepiniste, au grand dam de mon ami David. Mais cela ne m'empêche pas de voir avec sympathie, voire espoir (qui sait ?) ces possibles mouvements au sein de la droite.
Et de jouer au commentateur pronostiqueur. On refait l'élection, ou on refait l'UMP, dirait la première radio de France...

Villepin a été premier ministre avant d'être élu. Un autre, illustre gaulliste, a eu le même parcours. Georges Pompidou. Lorsque le Général le nomme à Matignon le 14 Avril 1962, c'est un inconnu. Et sans aucun mandat...

La suite, on la connait : Georges Pompidou est élu Président de la République en Juin 1969.
Vous me répondrez que ce dernier a été élu député avant. Oui, en 1967, un peu plus de deux ans avant l'élection présidentielle... Et donc 5 ans après son arrivé surprise à Matignon.

Tiens donc... Deux ans avant l'élection de 2012, ce serait Mars 2010, des élections régionales... Et tiens donc, 5 ans après son arrivé à Matignon, ben ce serait aussi 2010 par rapport à 2005... Rhôôôôô, y a du symbole là... Et si Villepin trouvait, en Mars, une législative partielle (Pompidou s'est fait élire dans le Cantal, comme quoi Neuilly n'est pas la seule porte ouverte vers l'Elysée !), ou pouvait se faire élire dans un conseil régional en belle position...

Il y a juste un hic dans ces vues de l'esprit. En 1967, l'UDR était avec Pompidou. Pas sur que l'UMP, Sarkozy donc, laisse une place éligible à Villepin sur une liste aux régionales.
Il lui faudrait donc se faire mal, et partir sur une circonscription. Et j'imagine bien, au hasard, un Mariton ou Grand laisser sa circonscription à Dominique Villepin... J'imagine bien...

Politique fiction ? Oui, totalement. Mais ça m'amuse. Ca sert à ça aussi, un blog...

mardi 27 octobre 2009

Fracture à droite. Ou nouvel espoir ?

Je reprends le titre du billet de Reversus, je n'ai pas trouvé mieux. Donc allez lire l'ami gaulliste David. Il en reste sur la blogosphère, ça fait plaisir...

Je ne sais pas encore quoi dire sur le discours de Dominique de Villepin. J'ai vu la fin, une longue fin. Je ne sais trop quoi en penser.
C'est une charge très gaullienne, et très contre la gestion et la vision de la politique de Sarkozy. J'y adhère totalement.

Mais il y a ce mais... Une de mes meilleures amies m'a rappelé, suite à cette histoire sur les bords du Lac Léman qui continue à me faire soupirer 7 ans après, que "les actes valent mieux que les mots". Les actes valent mieux que les mots...
Les mots de Dominique de Villepin sont magnifiques... Mais Nicolas le rappelle, ceux de Sarkozy durant la campagne de 2007 étaient aussi pas mal du tout... Et après ?

Je ne sais pas quoi penser. Ou alors si, je ne sais que trop ce que je pense... Je n'ai plus confiance en la politique ? Aujourd'hui, peut être parce que j'ai mal au dos, mal à la tête, que je suis fatigué...
Donc oui. Ce soir, Villepin a été très bon. Mais je suis étanche, ce soir, aux discours politiques... Même quand ils me parlent, et quand ils me font vibrer...

En tous cas, je suis content de savoir qu'il peut y avoir une alternative à droite... J'espère juste que si elle prend forme, cette alternative, elle ne décevra pas ce qui y croient. Aussi parce que je suis très susceptible d'y croire, et d'y prendre ma part...

Non, il se passe des choses en ce moment... Je disais que l'histoire Jean Sarkozy marquait le début de quelque chose, d'une fin ou d'un nouveau début. Peut être que...

Pendant ce temps, l'UMP passe des accords avec le PC chinois... Nicolas Sarkozy l'avait promis : Le France, pays des droits de l'homme, c'était important. Et maintenant, on allait voir ce qu'on allait voir... On a vu.
Et je soupire...

(incroyable quand même... ITélévision a retransmit le discours de Villepin en direct... Et en ce moment, 20h25, aucune dépêche sur le Fig, le Monde, le Nouvel Obs ou l'AFP, ne reprend les éléments du discours de l'ancien premier ministre... Et Frédéric Lefebvre et la Sarkozie de parler de "complot anti président de la part des journalistes"... soupir)

vendredi 16 octobre 2009

un anniversaire et une naissance

A droite, bon anniversaire à mon ami gaulliste Arnaud Clément. Il est reste, et ça me fait plaisir de ne pas me sentir idéologiquement tout seul… Oh, on ne représente plus grand-chose dans les urnes, mais qui sait…

Et à gauche, une naissance : un nouveau blog de mon amie Vertazt. Œil de tigre que ça s’appelle. Un blog avec autant de sensibilité, je ne lui aurais pas donné un nom aussi carnassier. Mais pourquoi pas ? Tigrou est adorable comme tigre, aussi...
Je regrette de n’avoir parlé trop à ce tigre bloggueur lors de la soirée du 29 Août à la Comète. Mais je ne regrette pas d’avoir ce blog dans ma blogroll.

Une simple citation tirée de chez elle, qui mettra d’accord les deux cités aujourd’hui. Sa conclusion sur un billet à propos de l’Europe :
« A vous de savoir si vous voulez les laissez faire! Soyez acteurs à cette Europe, si vous voulez faire entendre la voix des peuples, sinon la démocratie est vouée à s'éteindre et il y aura plus rien à faire, sinon se taire et subir!
L'Europe de demain sera celle qu'on mérite! »
Ce n’est pas de droite, ce n’est pas de gauche ce qui est écrit par mon amie blogueuse. Arnaud aurait pu l’écrire, moi aussi si je connaissais plus de quatre mots de vocabulaire.
Nous ne voterons peut être pas pareil aux prochaines élections, pourtant nos valeurs, nos sentiments, et en l’occurrence nos indignations, sont les mêmes. N’est ce pas le plus important ?

(pardon pour le montage... mais j'adore tigrou (tigre, oeil du tigre...) et la croix de lorraine, pour un gaulliste, rien de plus normal ^__^)

jeudi 10 septembre 2009

On truque au PS ? Ah bon.

J'ai beaucoup aimé l'analyse de Nicolas à propos du "Livre qui fait si peur" aux socialistes. (Pour les copains au pays du soleil levant, c'est ici qu'on en parle, de ce livre qui refait l'élection interne au PS).
D'ailleurs, de ma blogroll, hier soir, c'était la seule analyse que j'ai lu. Et comme cela arrive parfois (souvent), j'ai été plutôt en phase avec son sentiment. Refaire des élections internes au PS, ça sera juste un an de plus de perdu pour eux, avec au final toujours des clans qui taperont sur d'autres clans...

Non, mon sentiment à moi, par rapport aux terrifiantes révélations de ce bouquin, c'est... ben c'est rien en fait. Que les élections internes soient truquées au PS, ça m'a toujours semblé évident. J'étais jeune militant du parti gaulliste à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre (à cette époque, Sarkozy était un traitre et on lui jetait des tomates, si, si...). Et bon, pas mieux qu'au PS... Les urnes étaient aussi bourrés que certains en sortie de Comète (mais non je ne linke personne).
On ne me fera pas croire que dans le Gard, l'Hérault de Frêche, ou les Bouches du Rhone, le PS est blanc comme neige en hiver... Peut être est ce le cas. Mais non, sans aucune preuve à mettre sur table, avec mon simple ressenti, je ne peux pas croire que tout soit clean.
Et dans l'histoire qui nous intéresse, l'élection interne au PS de Novembre 2008, je n'imagine pas le clan Royal moins truqueur que le clan Aubry. Je me trompe peut être.

J'ai simplement repris, dans ma bibliothèque, l'excellent livre d'Eric Zémour "Chirac, l'Homme qui ne s'aimait pas". Un livre admirable, sur un homme que j'ai aimé, malgré tout... Et la page 78 (édition de poche) résume à merveille mon état d'esprit.
C'est tout la différence entre la gauche et les gaullistes ou bonapartistes. Même quand ils "arrangent" leurs scrutins internes, les socialistes (sans parler des communistes) jurent de leurs grands Dieux démocratiques que la procédure a été impeccable. Même lorsqu'ils respectent les règles avec une rare scrupule, les gaullistes à l'ancienne aiment à faire croire qu'ils ont donné un coup de pouce au destin électoral.
Une façon comme une autre de donner raison au bon mot de Jean de Boishue, éphémère ministre de Juppé :
- Les gaullistes, c'est le contraire des socialistes. Ils commencent leurs vies voyous, et finissent grands seigneurs.
Mais non, ce livre ne m'apprend rien. Je n'ai jamais pensé que la vertu était seulement à gauche. Je ne le lirai pas. Mais je serai attentif aux diverses réactions qui en découleront...

PS : ma blogroll s'est emballée ce matin. Lire aussi chez les copains ce qui se dit. Olivier rappelle que décidément, il n'aime pas Ségolène Royal. Moi non plus. Disparitus se demande si c'est vrai ou faux... Et Rimbus parle de cette plume assassine dans un beau billet.