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mardi 15 janvier 2019

Le ras-le-bol fiscal des cadres

Je recopie un excellent édito publié par Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des échos, qui appelle à faire très attention au ras-le-bol fiscal des cadres. Qui ont été dans la ligne de mire des pouvoir depuis bien longtemps (sous le mandat Hollande c'était terrifiant)


Les classes moyennes supérieures aisées mais non fortunées ont supporté depuis dix ans l'essentiel de l'alourdissement des prélèvements obligatoires. Le renoncement à l'allégement de la taxe d'habitation encore en vigueur serait un mauvais signal.

C'est la première annonce fiscale du gouvernement en 2019 et ce n'est pas franchement une bonne idée. On parle là de la taxe d'habitation : en deux jours, Bruno Le Maire, le ministre des Finances puis Benjamin Griveaux, le porte-parole de l'exécutif, ont quasiment enterré la promesse de sa disparition pour les 20 % des Français les plus aisés. Une promesse qui ne figurait pas dans le programme officiel d'Emmanuel Macron, mais que ce dernier a énoncée à de nombreuses reprises après son élection.

Cartouche pour rien
Le calendrier de cette annonce est à lui seul étrange. Politiquement, envoyer ce type de signal à la partie de l'opinion qui, dans les sondages en tout cas, soutient encore le président n'est pas d'une extraordinaire habileté. Par ailleurs, cette annonce intervient avant même le début du grand débat national promis y compris sur la fiscalité. Dans quelques semaines, le gouvernement aurait pu dire : « voilà ma réponse à la demande d'égalité ». Aujourd'hui, c'est une cartouche lâchée pour rien !

Forte redistribution
Sur le fond, les Français, qui n'ont en tête que les (rares) revenus extrêmement élevés, ont une image fausse de la charge supportée par les classes moyennes supérieures. Ont-ils conscience qu'avant redistribution, les 20 % les plus aisés perçoivent des revenus huit fois plus élevés que leurs équivalents du bas de l'échelle ? Mais qu'après redistribution, cet écart passe à quatre. Pour la tranche des 10 %, l'écart passe de vingt-deux à un peu plus de cinq... Ces dix pour cent les plus aisés contribuent par exemple à hauteur de 50 milliards d'euros à l'impôt sur le revenu.

1.900 euros en moins
Ces dernières années, et notamment depuis le début du quinquennat de François Hollande, de nombreuses mesures ont pesé dans un sens unique. Hausse des contributions sociales, baisse du plafond du quotient familial, mise sous conditions de ressources des allocations familiales etc. Selon l'OFCE, le revenu du tiers des Français les plus aisés a diminué de 1.900 euros en moyenne par an du fait des mesures prises entre 2008 et 2016. Pour les 5 % les plus aisés, la perte a été de 5.640 euros.

La déception sans gilet ?
Tous ces contribuables-là, dira-t-on, ne sont pas à plaindre. D'autres le sont vraiment. Certes. Ils ne porteront jamais de gilets. Sans doute. Mais, cadres, professions libérales, dirigeants de PME et d'entreprises moyennes à l'aise mais pas fortunés (la demi-suppression de l'ISF ne les a pas nécessairement concernés), ils ne comprennent pas toujours pourquoi ils sont sans cesse montrés du doigt. Ils aimeraient que l'Etat fasse davantage rimer son action avec l'amélioration des services rendus qu'avec le seul mot de redistribution.

Dominique Seux

jeudi 7 juin 2018

En marche et bientôt à pied

Merci Macron et En Marche. Jamais la fiscalisation sur les carburants n’a été aussi fort. Si nous étions tous de riches bobo urbain nous nous paierons facilement des hybrides ou nous utiliserions le Velib ou le tramway pour aller au bureau ou sortir boire un mojito.



En province et dans nos contrées rurales c’est plus difficile.

En Marche, bientôt à pied en tous cas. 112€ de plus par an de taxes sur le diesel (pour l’instant) c’est délirant. Mais bon...

mardi 22 mai 2018

Ras le bol et écœurement fiscal

Je viens de finir ma déclaration d'impôt sur le revenu. Pour le couple de salariés cadres moyens parents de deux enfants maintenant à l'école (maternelle et CP), c'est un coup de fusil. C'est simple, nous paierons quasiment 35% de plus, avec des revenus moindres. 

C'est simplement écœurant. 

A coté de ça, je viens de recevoir ce matin ce push qui informe donc que notre fort état de droit, celui qui va fracasser l'automobiliste sur les routes, vient de dilapider encore de l'argent. Pour permettre à des zadistes qui eux ne paient aucun impôts ni rien du tout, et vivent en bon parasites de l'argent que je vais donner pour la "solidarité nationale", de porter des projets solidaires et alternatifs et tout ça.



Et encore un peu plus tard, je reçois ce push. Où ce gouvernement en Marche, porté par des soit disant ministres des finances "de droite", a l'idée d'une nouvelle taxe. Merveilleux.



Donc je résume. Je ne remonte à François Hollande, qui lui était relativement clair. Nous, couples moyen hétéro, salariés cadres moyens et parents, étions la cible fiscale des socialistes. On s'est pris des hausses sur les impôts sur le revenu, la baisse des quotients familiaux, et des coups de serpes sur des aides familiales. Mais nous ne sommes pas la cible électorale des socialistes, et Hollande ne nous a pas pris en traître, il a dit qu'il nous fracasserait. Ce qu'il a fait. 

Par contre, avec Macron, c'est encore plus vicieux. Le président des bobos aisés des villes nous a aussi pris pour cible, mais de manière encore plus sournoise. Avec des ministres des finances de droite (qui professaient notamment des baisses de l'impôts sur le revenu et le retour à des quotients familiaux plus justes), il nous l'a mis profond.
Et en plus c'est pour nous multiple peine. Nous habitons dans une France rurale qui est massacrée par des hausses sur le diesel, sur le gaz. Et avec des annonces qui font que le village où j'habite a en plus augmenté de 25% la taxe d'habitation cette année.
Et je perds en salaire puisque la hausse de la CSG, dans le secteur où je suis, n'est pas compensé : je perds encore plus. 

J'en ai marre, encore une fois. Mais je ne suis pas cheminot ou routier, je ne représente rien. Je ne suis un délinquant, alors il ne me viendrait pas à l'esprit d'aller faire le zadiste ou le cagoulé soutenu par des insoumis et partir balancer des cailloux sur les forces de l'ordre.
Mais ça me démange. 

Et j'en ai encore plus marre de me dire que ces 35% d'impôts de plus, qui proviennent de mon seul travail de cadre salarié qui ne compte pas ses heures, va servir à financer des vacances pour les "défavorisés" qui ne sont pas très fatigués quand ils viennent chercher leurs enfants à l'école le soir. Enfant pour lesquels je contribue à ce qu'ils ne paient pas la cantine ou les sorties scolaires, que je paie plein badin.
Mais là, je vais devenir carrément réac. En vacances la semaine dernière je suis allé chercher mes enfants à l'école. J'aurais entendu des papas qui eux n'étaient pas en vacances (ou le sont toute l'année) soupirer que décidément c'est dur le début du jeune, et qu'ils ont fait la sieste toute l’après-midi...  

Et moi de payer 35% d'impôts en plus. Et j'en ai marre, vraiment marre. Solidarité nationale mon cul quand nous payons des impôts que 60% des français ne paient pas. Et que nous les payons violemment !


En plus ce soir je vais devoir faire le plein, je suis sur la réserve. Merci Macron, merci En Marche. Et merci la droite républicaine et ses militants d'avoir porté depuis 2012 un pouvoir qui nous massacre fiscalement !

Alors allons marcher justement. Les hauteurs de Laudun et du Gard provençal des bords dus Rhône est très bien pour...


mardi 17 avril 2018

Continuer à entretenir les parasites ?

Une suite à mon billet d’hier. Est ce possible de continuer à parler de solidarité nationale quand on la fait porter par une minorité d’honnêtes travailleurs (en leur augmentant impôts et taxes et en les menaçant d’une autre « journée de solidarité » non payées) quand on voit que cela permet aux bloqueurs masqués de Tolbiac ou à cette zadiste de vivre ?

Le terme « parasite » est humainement peut être difficilement supportable. Mais on y est proche.



Demain je me lèverai encore pour travailler et financer cette solidarité nationale... (et permettre à cette dame de se soigner quand elle sera malade par exemple...)

lundi 16 avril 2018

Non à une deuxième journée de solidarité !

Et stop à ce matraquage insupportable. 


Je n’ai vu qu’un instant hier soir du show Macron, c’était suffisant… je n’ai retenu que cette proposition purement scandaleuse de Macron, qui trouve « intéressante l’idée d’une deuxième journée de solidarité ». C’est scandaleux. Une nouvelle journée où les salariés travailleront sans être payés, à l’œil. Bref, un impôt supplémentaire sur des salariés qui se font déjà massacrer.
Scandaleux, je n’ai pas d’autres mots.

A titre personnel, j’en ai marre de ce mandat. Le salarié que je suis a vu sa CSG augmenter, et malgré les promesses d’un Gérald Darmanin, mon salaire net a baissé sensiblement.
A côté de ça, j’aurais subi une scandaleuse hausse du diesel. Mes impôts locaux continuent d’augmenter. Et je suis un des rares français à payer l’impôt sur le revenu, qui s’est vu violement augmenter au mandat précédent, au gré des volontés de Hollande de faire mal au salarié de la classe moyenne père de deux enfants que je suis. Le ras le bol fiscal est une réalité, et une souffrance. 

La solidarité, je la finance. Je la supporte. Et je n’ai pas envie d’un impôt supplémentaire, à fortiori de travailler un jour de plus. J’en ai marre d’être solidaire aujourd’hui. Et de recevoir des leçons de la part de gens qui profitent justement de tout ce que j’apporte à cette solidarité, sans retour de leur part.
Trop d’effort demandé, ça devient délirant.

Cette idée n’est pas intéressante, elle est scandaleuse. J’espère qu’elle va vite tomber dans les limbes avec d’autres idées à la con. Et que les efforts qui me sont demandés deviendront plus supportables, car là ces agressions permanentes à ceux qui bossent honnêtement sont en train de faire extrêmement mal à la belle idée de « solidarité nationale ».
Chez nous, nous nous sommes toujours occupés de nos ainés. Ma grand-mère est toujours là, et mon grand-père nous nous en sommes toujours occupés. Idem coté de ma femme. Nous avons été éduqués dans ce respect d'aider ce qui nous avant nous ont aidé. Alors merde, que chacun fasse pareil ! 

Solidarité nationale non, je n'ai pas envie de payer pour ceux qui ne s'occupent pas de leurs aînés, de leur famille, de leurs proches. Et au final ce harcèlement fiscal fait que j'en ai marre de "payer pour les autres". Je m'occupe de mes enfants, je m'occupe de leur éducation. Pourquoi devrais je payer car des parents sont défaillants sur ce point là ? Je travaille longuement, pourquoi devrais je payer pour ceux qui ne veulent pas travailler ? 
Pourquoi vais je contribuer pour permettre aux zadistes de NDDL ou aux étudiants gauchistes qui bloquent les facs d'avoir des bourses "d'étude", des APL, des aides sociales ? 

L'idée de solidarité nationale est en train d'agoniser. Et créer une deuxième journée de corvée nationale serait la rendre encore plus douloureuse cette agonie.

Stop à ce matraquage. Redevenons sérieux !

jeudi 1 février 2018

Pigeons d'automobiliste

Ce mandat est terrifiant pour l'automobiliste. Aujourd'hui j'apprends que le tronçon d'autoroute Montpellier - Lyon (le mien) va grimper de 7%.
Après l'augmentation scandaleuse du gazole, c'est dur d'être automobiliste...

samedi 30 décembre 2017

En Marche vers un 2018 où fiscalement ça va morfler

Ce soir le président Macron va signer la loi de finance de 2018. Un budget terrifiant et injuste. Des économistes annoncent une pression fiscale qui va augmenter de 4,5 milliards d'euro, et qui va reposer sur les retraités qui ont bossé, et sur la classe moyenne rurale un peu supérieure qui n'a pas les moyens de défiscaliser à tout va et de se barrer en Belgique. 

Typiquement, je pense être à nouveau dans la cible d'un matraquage fiscal qui va être rude. Je l'ai déjà été sous le quinquennat Hollande. Entre quotient familial et augmentation d'un impôt sur le revenu que nous sommes de moins en moins à payé, j'ai donné. 

Globalement, cette année : 
  • Je verrai mon gazole brutalement augmenter de plus de 7 centimes le litre (et étant en zone rurale, j'ai besoin d'une voiture, je peux pas faire du tramway ou du vélib...) ;
  • Je vais voir une CSG augmenter sans contrepartie (car pour une grande partie des salariés, il n'y aura pas de contrepartie), donc mon salaire baisser en conséquence ;
  • Je me chauffe au gaz, qui va augmenter de 7% ;
  • Je devrais être dans un de ces 2 ménages sur 10 pour qui la taxe d'habitation n'est pas injuste ;
Sur ce dernier point, c'est quand même quelque chose d'injuste et de grave. Comment parler de "solidarité nationale" quand les gens ne sont pas égaux devant l'impôt ? Déjà l'impôt sur le revenu : est ce normal que nous soyons moins de 45% à le payer ? Rendre l'impôt insupportable et injuste détruit l'idée de "cohésion sociale" dont nous parlons.

A côté de ça, l'automobiliste que je suis, et qui est obligé de l'être, apprend que les assurances autos vont augmenter. Que les tarifs de péage d'autoroute vont faire pareil. Que des villes veulent rendre leur centre-ville inaccessible, avec des vignettes ou des tarifs de parking exorbitants (que l'on ne parle plus de la désertification des centres villes...)
Et ponpon du ponpon, en plus de nouveaux radars qui vont pousser comme des champignons et de la privatisation progressive des contrôles radars, le premier ministre parle d'abaisser la vitesse limite sur les routes nationales à 80 km/h...

Tiens ? J'ai un peu les boules quand j'y pense... 


jeudi 28 septembre 2017

En marche pour un matraquage fiscal rural

Très bon billet du député LR de l'Aisne Julien Dive, que je reprends.
Dans son très bon papier : "Augmenter la taxe sur le diesel de 10%, encore un matraquage fiscal des habitants ruraux", il indique que "Ce n’est pas en taxant continuellement les ménages que l’on passera à une activité humaine plus soucieuse de l’écologie".

Il a raison.
Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a confirmé le choix de l'exécutif d'augmenter brutalement les taxes sur le diesel en 2018. +10%! 
Une nouvelle fois, les premiers à payer ce prix sont les habitants des territoires ruraux, qui utilisent plus fréquemment leur voiture que le reste de la population, et pour effectuer de plus longues distances. Pour aller travailler dans certains territoires, le seul moyen de transport est la voiture. Pour emmener les enfants à l'école, la voiture. Pour faire les courses? La voiture, une fois de plus. Pour accéder aux services publics? Vous avez compris... Et à chaque passage à la pompe, +10%.
Le gouvernement veut augmenter la fiscalité du diesel pour accélérer la "convergence" avec l'essence, soit. Mais s'il s'agissait de la seule raison, il aurait aussi très bien pu diminuer le prix de l'essence. On constate que la transition énergétique est maintenant un prétexte pour camoufler, de façon bien maladroite, une nouvelle taxation des ménages français. 
Plutôt que de mettre l'accélérateur sur le matraquage fiscal pour financer la transition énergétique, le gouvernement devrait accompagner les efforts de recherche et développement des professionnels de l'industrie automobile. Il devrait soutenir les collectivités pour la mise en place de transports en commun moins polluants et donc moins néfastes pour la santé de leurs usagers. 
Ce n'est pas en taxant continuellement les ménages que l'on passera à une activité humaine plus soucieuse de l'écologie. Ce n'est pas en amputant le pouvoir d'achat que l'on favorisera la consommation, l'investissement et le retour de la croissance. C'est en favorisant l'innovation, en réunissant les acteurs de l'industrie automobile et en écoutant les acteurs de terrain que l'on trouvera, de façon pragmatique, des solutions de bon sens.
A part ça, les prévisions du budget 2018 sont décidément une nouvelle souffrance. Pas suffisamment riche pour profiter des mesures pour les foyers les plus aisés, et malheureusement des revenus (issus de notre travail) trop haut pour profiter d'aides diverses et de réductions d'impôts. Après ces 5 dernières d'années qui furent d'une violence folle (augmentations d'impôts locaux, d'impôts sur le revenus, baisse du quotient familial, d'aides diverses...), on continue vers cette folie.

Malheureusement je n'ai pas de camion pour bloquer les routes (juste une 308 diesel). Cadre moyen, marié à une salariée, en cours de remboursement de sa maison et père de deux enfants, nous ne sommes pas dans les cibles d'aides ou de cadeaux. Juste bon à continuer à travailler, à trimer, à être parmi les 40% qui paient l'impôt sur le revenus, demain les 20% qui paieront la taxe d'habitation.

En Marche vers un écœurement général...

lundi 25 septembre 2017

En marche vers un ras le bol fiscal nouveau

Ca commence le matin par une habitude française : l'augmentation d'ue taxe. Sous couvert d'une pseudo écologie, forcément punitive pour le français moyen.

Et puis réception de la taxe d'habitation. Celle qui est injuste pour 90% des foyers, mais pas pour 10%. Ces 10% qui ne sont ni des voleurs ni des paresseux, encore moins des nantis. Qui bossent, qui paient tout plein pot. 

Donc réception de cet impôt local injuste pour certains mais visiblement pas pour moi. Et délicieuse augmentation de 4%, grâce à l'entrée de mon village dans l'agglomération du Grand Avignon. Il paraît qu'il faut que les villages entrent dans des agglomérations : on a des services moindres. Mais on paie plus cher pour une structure inutile. C'est génial. 

Et puis j'ai Falconette qui m'a rappelé de ce matin, elle a fait le chèque pour la cantine des deux bébés. Cantine qu'on paie aussi plein pot, on a les moyens. 

Et je continue d'en avoir marre. Parce que j'ai le sentiment que cette fiscalité est injuste. Et que ce sentiment de "bosser pour d'autres" rend l'impôt injuste et insupportable. Sur ce point la, Macron ne change rien. Des ministres de l'économie normalement de droite non plus.

Demain, on me dit qu'il faudra que je bosse plus. Que je paie davantage de CSG. C'est dur. Et j'ai l'impression que ça fait 10 ans que c'est dur et que je fais des efforts pour la solidarité nationale. 
C'est dur. Et pas très équitable. 

Faudrait changer de logiciel, vraiment...

lundi 17 juillet 2017

Taxe injuste et ruralité ?

Simples réflexions sur les'déclarations depuis président Macron aux collectivités.

- réduire le nombre d'élus locaux, est ce un progrès
A Paris peut être. Mais le provincial rural que je suis rappelle la difficulté de trouver des bénévoles pour occuper les fonctions d'élu local de village. Et des dames aussi puisque la république peut être connement discriminante...
Je le dis d'autant plus qu'après 13 ans de sacerdoce local, j'ai envie de laisser la place à d'autres...

- qu'est ce qui est injuste ? La,taxe d'habitation elle même ? Ou un impot supporté juste par 20% d'une population ? 
Ce qui me scandalise, c'est l'absence de débat sur les 20% qui devraient continuer à raquer pour faire profiter 80% de la population. Et ce qui est aujourd'hui scandaleux, c'est que l'impôt sur le revenu ne soit supporté que par moins de 45% de la population.

Il faudrait remplacer "égalité" par "équité" dans notre république. Le scandale APB sur les posts bacs montre le scandale de ce système qui pénalise les méritants et ceux qui travaillent et font l'effort, au détriment de moins vertueux. C'est scandaleux.

Je ne suis pas convaincu par le président Macron sur cette journée. Et je pense que l'équité serait une juste valeur à mettre en avant.

Sinon la ruralité est magnifique, et nos villages sont merveilleux. Les foyers qui bossent et supportent l'effort de la solidarité nationale méritent quant à eux davantage de considération.

mercredi 5 juillet 2017

La pression fiscale c'est maintenant ?

C'est quand même dommage de commencer un mandat du renouveau par genre d'annonce...

Mais il a été dommage qu'il n'y ait pas eu de campagne électorale. Le thème de la fiscalité n'a pas été évoquée. C'est dommage.

Enfin bon. Macron a été élu de manière triomphale. Sa majorité est immense. Et de toute manière c'est de la faute de ceux qui étaient là avant... 
Après il faudra que l'histoire félicité Macron d'avoir réussi à faire oublier que sa responsabilité dans la politique économique et fiscale des 5 dernières années...

A part ça il fait beau chez moi. 

mercredi 9 septembre 2015

A propos du ras-le-bol fiscal...

Tristement intéressant article du Figaro hier : « de moins en moins de français paient l’impôt sur le revenu ».
« La suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu en 2015 a bénéficié à 9,45 millions de foyers. Mais la facture n'a pas été allégée pour les classes moyennes supérieures, qui ont absorbé l'essentiel des hausses d'impôts précédentes »
 
« Bercy explique que 2,2 millions de foyers bénéficient cette année d'un gain supérieur à 400 euros sur leur avis d'imposition. Mais pour 1,6 million de ménages, ce gain est inférieur à 100 euros. Rien ne dit que ces baisses ne seront pas en partie compensées par les hausses d'impôts locaux ou de cotisations sociales.
Le mouvement amorcé pose une autre question, celle de la concentration de l'impôt sur le revenu. Le geste de 2015 n'a en effet pas bénéficié aux 20% des français, les classes moyennes supérieures et aisées, qui ont réglé 75% des mesures de hausses d'impôts décidées en 2013 et 2014, soit 6 milliards d'euros. Rappelons qu'en 2012, 10% des Français se sont acquittés de 70% de la facture l'IR.
 
II est peu probable que la pression fiscale sur cette population se relâche avec le cadeau fiscal à 2 milliards que dévoilera lundi François Hollande pour 2016.  »
Bien vu. Il n’est pas prévu en effet que la pression fiscale se relâche pour cette partie de la population. Qui aura fortement contribué à l’effort national.

Le Parisien Libéral apporte une autre précision, rappelé par BFM Business. « 300 000 foyers fiscaux paient 30% de l’impôt sur le revenu ». Concentration de l’impôt sur une petite catégorie. Sur les 36,5 millions de foyers fiscaux, c’est peu.
Il est tristement intéressant aussi cet article du Parisien Libéral, qui montre la concentration de l’impôt. Plus de la moitié des foyers fiscaux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu, et un effort toujours plus concentré sur les mêmes.

Une imposition punitive, qui devient injuste, et que je trouve personnellement de moins en moins supportable. Un sentiment que l’impôt devient une punition celui qui travaille, qui gagne normalement et honnêtement sa vie.
Certains parlaient de ras-le-bol fiscal. Quand on a été dans le viseur durant ce mandat, ce ras-le-bol est très fort. Cadre moyen, salarié, marié à une femme qui travaille et gagne aussi normalement sa vie, père de deux enfants. J’aurais été ciblé de tous les côtés. Quotient familial, allocations familiales, impôts sur le revenu, impôts locaux (en plus je suis propriétaire de ma maison)… Ciblé, et en plus insulté par une gauche qui considère que je fais partis des privilégiés, et qu’il faudrait que je paie encore plus. Non sans donner des leçons de solidarité. Etre solidaire avec l’argent des autres, c’est tellement plus facile…

Et j’entends qu’en plus de donner des leçons de solidarité, on parle de baisser (ou de supprimer) encore les impôts pour certains, pour faire reposer encore un peu plus l’effort sur les épaules d’autres. Nausée...

« Exonérer des français de la fiscalité directe ne va pas dans le bon sens. Contribuer à l'impôt est une responsabilité citoyenne » estime Alain Juppé. Je partage son avis. Baisser (ou supprimer) les impôts pour certains en augmentant la pression fiscale sur ceux qui paient déjà fortement l’impôt est dangereux, et moralement contestable. Cela détruit justement toute « responsabilité citoyenne ».
Comme dit plus haut, celui qui bénéficie de la solidarité nationale crache sur le salopard qui travaille et gagne sa vie. Et celui qui gagne sa vie ne supporte plus de « payer pour les autres », de contribuer à une solidarité nationale qui devient punitive est insupportable.

Hier je payais la crèche de bébé2 et les tickets de cantine de bébé Faucon. Plein pot. Pour que des familles plus modestes ne les paient pas, ou beaucoup moins cher. Ce que je trouvais hier naturel commence à me devenir de moins en moins supportable… Et je trouve ça dommage de trouver ça de moins en moins supportable…
Et de toutes manières je n’ai pas le choix. Je vais payer. Je ne suis de toutes manières pas assez riches (ni peut être courageux ?) pour partir à l’étranger comme d’autres. Et j’écris ça sans plaisanter ou délirer. J’ai appris cet été qu’une amie proche quittait la France avec sa famille, pour aller travailler au Canada. En début d’année, c’était un ami qui partait pour aller travailler en Angleterre avec sa femme et son gosse. 


Sinon, les impôts locaux ne vont pas tarder à arriver. Mais il faut faire des efforts, être solidaire. Continuons… Et retournons au boulot.

mercredi 2 septembre 2015

La montagne éléphant, la lune, et le reste

J'avais pris cette photo la semaine dernière à Merlette, sur la terrasse de l'appartement. La "montagne éléphant" allait se coucher. La lune etait pleine. J'ai beaucoup aimé cette image. J'aime cette photo...

Sinon la rentrée s'est passée. Bébé Faucon est chez les moyens à la maternelle. Bébé2 a la crèche. Quant au papa et à la maman, ils travaillent, pour payer tous les ans un peu plus d'impôts. 
Et encore... Je n'ai pas encore reçu les impôts locaux. Étant en plus un privilégié de propriétaire... Mais bon, je contribue à la solidarité. C'est chouette. Mais en fait non, car j'en ai marre.

Mais je ne peux pas bloquer une autoroute comme des gens du voyage, ou une ville comme les agriculteurs. Donc je paie. En me faisant insulter par ceux qui voudraient encore plus. Et me,donnent des leçons de solidarité en ne donnant rien et en profitant d'un système injuste et démotivant. 
A part ça j'ai toujours extrêmement mal au dos. Comme je n'ai pas envie d'avoir en plus mal au ventre, je vais faire gaffe aux anti-inflammatoires.

Et sinon rien. Mais bon...


mercredi 12 novembre 2014

Pauvre parole politique...

L'annonce de Francous Hollande jeudi n'aura pas tenu une semaine... "Il n'y aura pas d'impôts supplémentaires sur qui que ce soit"...

Et aujourd'hui...
Je me souviens qu'il y a quelques temps, François Hollande parlait de pause fiscale. Le 28 mars 2013, François Hollande déclarait : "Pour 2014 il n'y aura aucune augmentation d'impôts". Nous avons subi, quelques uns, un massacre fiscal incroyable...


La parole politique sortira décidément en lambeau à l'issu de ce mandat... Le changement, ça devait être pour maintenant... 
On va attendre les prochaines hausses d'impôts ou taxes. J'ai cru comprendre qu'il y en avait des nouvelles dans les tiroirs...

dimanche 2 novembre 2014

C'était une sale semaine

Je viens d'entendre Eva Joly, candidate du parti des verts qui était il y a peu au gouvernement, appeler à la démission du ministre de l'intérieur (que je soutiens). Je lisais hier les insanités de Cecile Duflot, ministre il y a peu, dont les positions outrancières et d'une sale opportunisme sont une cause des salpoeries qui se sont passées à Toulouse ou Nantes. Les verts ont de l'acide sur les mains...

Et puis je regardais tout à l'heure à la télévision Ségolène Royal annoncer que l'état (avec un petit "e" ce soir) cédait a Sivens. Comme hier devant les bonnets rouges ou les mamans voilées qui veulent accompagner leur bout de chou aux sorties scolaires.

On cède devant des groupuscules violents et minoritaires. Et on tape sur les couples de cadres moyens qui bossent honnêtement. On augmente le gasoil, l'électricité, le gaz. De quoi être écœuré, en avoir vraiment marre. 
Demain je vais bosser. Mais franchement, à quoi bon ? Je fais parti des 45% qui paient l'impôt sur le revenu, je me fais fracasser fiscalement. Je me fais insulter sur les réseaux sociaux par des militants et par des politiques qui veulent que je crache encore plus.
Et je me demande pourquoi je me lève le cul à payer des impôts. Pour contribuer à une solidarité qui permet à certains d'aller manifester à Sivens ou Notre-Dame-des-Landes ? Qui permet à d'autres d'aller casser du flic ou du juif dans des manifestations non autorisées, mais finalement tolérées par un état qui regarde passer les trains ?

Je vois mes bébés jouer à côté du canapé pendant que je tape ce billet sur iPad. J'ai peur pour eux : quel est ce pays que je leur laisse, qu'on leur laisse ?

Je me demande où tout ceci finira. Il y a de quoi être inquiet, et écoeuré. 

Aller, demain la semaine reprend... En plus il parait qu'il pleut

mercredi 1 octobre 2014

Après le ras le bol fiscal...

Pleins de choses me révoltent...
Ce qui me révolte, c'est que ceux qui bossent vont payer pour la faiblesse de ce gouvernement. Car cette taxe sert aussi à se refaire suite à l'abandon de l'éco-taxe. Le gouvernement a cédé devant les bonnets rouges et autres transporteurs : ceux sont donc les salariés, les "petits", qui vont payer. Le diesel que je mets dans ma voiture pour aller travailler...

Ce qui me révolte, c'est ce sentiment qu'on se fout de moi. De nous. On nous parle d'avoir compris le ras le bol fiscal. Et après une communication délirante sur les baisses d'impôts, qui ne toucheront qu'une faible partie de la population (le coeur de cible électoral ?), on vient augmenter les taxes. Cela rappelle une mandature précédente, mais comme il avait été annoncé un changement tout ça...

Ce qui me révolte le plus, c'est que le salarié que je suis qui utilise un véhicule diesel pour aller bosser aura moins de pouvoir de nuisance que le bonnet rouge ou le transporteur. Donc je ne suis bon qu'à payer. Plus d'impôts, plus de taxes. 


Je parle d'être révolter, c'est ridicule parce que le mot est faible. Je ne suis pas révolté, je suis découragé. Impression de n'être bon qu'à payer. Et de n'être la préoccupation d'aucune majorité. 
Je suis découragé, mais bon j'ai du boulot aujourd'hui (la journée promet d'être difficile en plus...). Pas le temps de me plaindre. 

Et je vais attendre la deuxième salve des impôts locaux...

mercredi 17 septembre 2014

C'est parti pour une nouvelle augmentation d'impôts...


Je viens de tomber de ma chaise en lisant l'alerte du monde sur le projet du gouvernement. Qui veut supprimer une tranche d'impôt. Et qui va une nouvelle fois taper sur les mêmes.
"la suppression de la première tranche d'impôt sera compensée par un relèvement des tranches supérieures". Ie c'est une nouvelle fois sur les classes moyennes que l'on va taper. Qui va supporter davantage la solidarité nationale.

Enfin bon... Vue la communication actuelle, d'ici là qu'on ait un démenti...

Mais pour l'instant, je trouve que c'est insupportable. Je suis écœuré... 

vendredi 12 septembre 2014

Nouveau formulaire de déclaration administrative (Thévenoud)

J'ai reçu ça ce matin au boulot. J'ai rigolé.

J'avais reçu mes impôts sur le revenu dans la semaine. J'ai beaucoup moins rigolé...

mercredi 20 août 2014

Imposable est bien français, quoique...

L'information hier m'a interpellé...
Cette information est tombée le jour où les chaines informations passaient en boucle l'information de l'aide scolaire qui serait versée, mais pas à toutes les familles... Une solidarité partielle.

Et le soir, j'apprends donc que moins de la moitié des foyer paient l'impôt sur le revenu. Moins de la moitié des foyers contribuent à cet effort national. 

Confirmation de ce que je ressens depuis tellement de temps : la solidarité nationale pèse sur une infime partie des ménages français, ceux qui sont trop riches pour bénéficier des aides diverses (scolaires, de crèche, cantine, etc...). Et trop pauvre pour finir les fins de mois avec sérénité.
Ces ménages là ont pris de plein fouet les dernières hausses d'impôts. Dont la dernière, sur les baisses du quotient familial. Mais à grand coup de communication, ils apprennent que pleins de foyers vont sortir de l'impôt. Ces mêmes qui ont touché une aides scolaires auxquels ils n'ont pas droit...

A un moment, l'impôt est vécu comme une punition. Cela devient le cas. Etre puni d'avoir "la chance" d'avoir du travail. Etre puni d'être un peu moins pauvre que les autres. Et puis au final, quand on met bout à bout les aides auxquels ils n'ont pas droit, les charges et les impôts qui augmentent sans compensation, quel est le résultat ?

Je crois que le ras le bol fiscal est au delà d'un simple ras le bol. L'idée même de solidarité nationale est battue en brèche lorsqu'elle est ressentie comme injuste. Et aujourd'hui elle le devient, quand elle repose comme une punition sur les quelques ménages moyens qui travaillent, ne volent pas leur argent, mais n'ont droit qu'à aucune aide. Et surtout doivent fermer leur gueule.

Ca ne peut que mal finir ces histoires...