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dimanche 8 janvier 2017

Vincent Peillon ou la campagne abjecte

Vincent Peillon a choisi sa manière de faire campagne. En étant abject et insultant.

Dernière en date, ses déclarations immondes sur les gens de droite : "la droite, c'est des gens qui considèrent qu'il y a des différences entre nous qui font que, par exemple, si nous n'avons pas la même orientation sexuelle : 'Moi j'ai le droit de ma marier, lui n'a pas le droit de se marier. Il est noir, il n'a pas le droit de vote'. C'est ça notre histoire depuis deux siècles".
Cet homme, qui prétend représenter le parti socialiste à l'élection présidentielle, m'insulte. Comme il a insulté hier les juifs, et avant hier les chrétiens. Cet homme est indigne.

Vincent Peillon a été ministre de l'éducation de ce gouvernement de gauche. Il est soutenu par des personnalités importantes comme le maire de Paris. Et il est donc candidat à une primaire organisé par un Parti Socialiste qui a maintenu comme président de l'Assemblée Nationale un Claude Bartolone qui avait également fait une campagne abjecte et insultante.

Je me demande comme la société pourra être apaisée et rassemblée. La droite répondra à ses insultes institutionnelles, comme elle a répondu aux déclarations ordurière de Bartolone aux régionales. Ca ne sera pas beau. Et le pays continuera à se fracturer, à se diviser.
Mais le philosophe opportuniste et parachuté Vincent Peillon aura été candidat. Lui qui n'honore pas son mandat de député européen. Il aurait mieux fait de rester dans son silence politique, car quand il est présent, il lui fait mal, à la politique...

Inquiet pour la suite.


jeudi 22 septembre 2016

Libération du racisme anti - chrétien

C'est avec effroi que j'ai pris connaissance de cette une inadmissible de Libération.

"Pas d'amalgame" était le mantra récité par certains leaders d'opinion. Des personnes prennent Rome et des chrétiens comme cible, égorgent des curés et massacrent des citoyens, et dès la première goutte de sang versée, des bonnes âmes rappellent qu'il ne faut pas amalgamer les musulman. 

Par contre, amalgamer "chrétiens" et "fascistes" ne dérange pas. Définir la croix comme un "symbole fasciste" à la une d'un quotidien important passe sans encombre. C'est choquant. C'est pour moi une insulte. 

Je suis chrétien. Pas pratiquant, mais dans l'âme et dans la cœur. Et je ne suis pas un facho.
J'aime les croix. Les symboles qu'elles véhiculent, leurs histoires aussi. Qui, dans nos villes et nos campagnes, se conjuguent avec l'histoire des hommes. Et je ne suis pas un facho.

Par contre, j'en ai marre qu'on me parle de "vivre ensemble", de respect, et qu'on m'insulte., qu'on me méprise. J'aime partager sur mon blog et mes réseaux sociaux personnels des photos de chapelle, d'église, de croix. Suis je un membre de cette fachosphere ? Je n'en ai ni l'envie, ni l'impression.

Ne pas "stigmatiser", c'est aussi un autre mantra à la mode. Si on appliquait ça aussi aux cibles faciles de cette presse et pensée politique ? Si on arrêtait aussi de stigmatiser ceux qui se retrouvent dans les valeurs chrétiennes, et dans le symbole profondément humain (et totalement en phase avec les valeurs républicaines) de la croix ?


Ça serait un progrès...

samedi 4 octobre 2014

Martine Aubry : du ringard et du décevant

Cette interview délirante valide mon sentiment qu'en politique (comme ailleurs), il vaut mieux se consacrer sur les faits et sur les idées plutôt que de chercher à insulter et à dénigrer son adversaire.
"Ringard" et "décevant" sont des adjectifs qui vont tristement bien à cette triste personne qui est Martine Aubry. Et dont le passage dans l'or des ministères a fait énormément de mal à la France.

Elle aurait gagné à plus d'humilité. Mais "humble", à la différence de "ringarde" et "décevante", ne fait pas parti des qualificatifs qui vont avec elle...

Je pense que la politique gagnerait à être moins insultante, et plus en relation avec les idées. Martine Aubry, qui porte avec elle bien des tares qui ne sont pas que idéologiques, y gagnerait aussi... La France également...

lundi 29 septembre 2014

Grande casse citoyenne...

Je n'ai pas grand chose à dire à la remarque de Thierry Mariani. Sur le fond je ne suis pas en désaccord...
Par contre la réponse m'amuse beaucoup... Et valide la remarque du Mariani.

Ces militants bas du front de l'autre front sont amusants, quand ils ne sont pas inquiétants. Car leur intolérance et la haine qui suintent de chez eux sont terrifiantes. Ils sont pour moi le vrai danger.

Mais comme ils ne représentent rien, qu'ils continuent à nous faire rire... (et qu'ils continuent à dire "s'il te plait", c'est tellement plus classe)

lundi 22 septembre 2014

Politique revival : en attendant le retour des autres

Le sujet du jour : Nicolas Sarkozy revient. Avec lui une manière très classe de faire de la politique « contre ». Le directeur de communication des très respectables verts a ouvert le tir
Ca devrait voler très bas, mais bon, le changement c’est maintenant n’a pas rehaussé le niveau du débat politique et des échanges. N’attendons pas de miracles.

Nicolas Sarkozy est revenu. Et je m’en fous.
Je lirai tout à l’heure ce qu’il a dit hier : j’étais chez un ami à boire un Côte de Blaye à se taper le cul par terre hier, et à refaire notre monde loin des considérations bêtement militantes et partisanes.
J’ai regardé un médiocre PSG – Lyon en me faisant insulter sur Twitter par des supporters benêts du LOSC qui trouvait inconcevable qu’on puisse dire que leur équipe était chiante à voir jouer.
Et j’ai même regardé un épisode de Trotro qui passait sur Piwi, avec bébé Faucon qui était aux anges. C’est dire…

Non, je n’ai rien à dire du retour de Nicolas Sarkozy.

J’attends par contre avec crainte et curiosité les retours de Chirac, de Jospin, de Giscard, de Rocard, de Robert Hue, de Chevènement. Et le retour de Ségolène Royal aussi, pour rire.


Tant qu’à faire du revival, allons-y à fond ! Le reste, on verra plus tard. La France et les français peuvent bien attendre pendant que les états majors politiques et les militants s'amusent...

jeudi 13 mars 2014

Jolis bords du Rhône (et moins jolies choses)

Joli soir de Mars. Jolie petit jogging au bord du Rhône, après une jolie journée à donner un joli cours à Valence (oui, j'enseigne). Joli soleil. Jolie journée de Mars.

Dans toute la France, y compris dans le Nord. Ça donne des jolies images...


Joli est un joli mot d'ailleurs. Autant je ne supportais pas Eva Joly (qui a disparu et c'est bien), autant j'aime beaucoup le mot "joli". J'aime bien le mot "mignon" aussi. Moins le mot "beau". Mais aujourd'hui, dans ce billet qui ne sert à rien, j'utilise et abuse du mot "joli". C'est bien.
Ce qui est décidément moins joli, c'est l'ambiance politique pourrie. Je vois que les blogs militants de gauche que je suis s'amusent bien. Bien évidemment c'est la faute à la droite, à Copé, à Sarkozy.
Cela répond aux quelques blogs de droite (il y en a moins) dans mon reader. Fatalement, c'est de la faute de la gauche et du pouvoir.

Et à coté fusent les noms d'oiseau au niveau du pouvoir. Je viens de voir que Sapin traite Sarkozy de "pervers". On racle le fond du faitout.


En foot, pour casser la dynamique de l'équipe adverse, il est de bon ton de "pourrir le jeu". A quelques jours des municipales, c'est une technique comme une autre, de "pourrir le jeu". C'est dommage : ça aurait bien une ambiance "normale" pour ces élections municipales, les premières grandes élections depuis 2012. C'est dommage.
C'est de la faute du camp d'en face, selon que l'on soit du coté du pouvoir ou de l'opposition. C'est dommage. On en reparlera plus tard de la République adulte et apaisée...


C'est moins joli. Alors je préfère aller courir au bord du Rhône. C'est plus joli, et ça fait du bien en plus...

mardi 18 juin 2013

Insulter Marseille et St-Etienne, c'est permis par le football français...

Simplement des faits…

2011 : Le marseillais Taiye Taiwo insulte le PSG au soir de la victoire de l’OM en Coupe de la Ligue. Un chant pittoresque exécuté d’une voix délicieuse.
Sanction : 1 match de suspension, 2 matchs de suspension avec sursis, et 20000€ amende.

2013 : Le parisien Mamadou Sahko insulte les marseillais. Parce que n’en déplaise au linguiste Jean-Michel Aulas, « enculé » est une insulte.
Sanction (ridicule) : 1 match avec sursis, et une misérable amende.

On se souviendra de 2012, et de cette caricature de justice sportive.
Des joueurs lyonnais (internationaux certains) insultent les stéphanois sur le parvis de l’hôtel de ville. La région où est né ma femme et ma belle-famille est « le pays des batards ». Le petit président pitoyable Jean-Michel Aulas explique que ce n’est pas une insulte…
Sanction : 1 match de suspension avec sursis pour les joueurs, et 5000 € d’amende.

Le message de la Ligue de Football est clair. Insultez Marseille, Insultez Saint-Etienne, insultez ces deux peuples. Pas de problème. On vous fera les gros yeux, mais guère plus…
Par contre, si c’est Paris, c’est le prix fort : ça vous n’avez pas le droit.

Les faits, simplement les faits… Ecœurant, là aussi.

dimanche 28 avril 2013

Insulter, est ce de la "liberté d'expression" ? (Melenchon me fait de plus en plus peur...)

Article du Monde.fr : "Mur des cons : Mélenchon soutient le SM au nom de la liberté d'expression". Le SM, ce n'est pas des sadomasochistes (quoique soutenir Mélenchon en ce moment, ça y ressemble...), mais le divin Syndicat de la Magistrature. Qui défend ceux qui doivent normalement "rendre la justice au nom du peuple français". 
Y compris au nom de ces cons, qu'ils s'autorisent à insulter parce qu'ils n'apprécient pas leurs idées, leurs opinions.

Il faudra à un moment arrêter de tirer sur cette pitoyable ambulance Mélenchon. Qui continue de s'enfoncer autant qu'il s'éloigne des valeurs de la république... Son jeudi soir aura d'ailleurs été remarquable.

Mais quand même, son intervention m'interpelle. Défendre "la liberté d'expression" ? Je crois que cela témoigne de la folie dans laquelle s'installe notre société : insulter les gens au nom de leurs idées, c'est de la "liberté d'expression"...

Et si on avait fait un mur de gauchistes, qu'on avait appelé "salopard" (très joli billet de Guy Birenbaum à ce sujet), cela aurait été quoi ? Si un groupe de gens ayant un certain pignon sur rue avait conçu un mur composé de personnes homosexuelles, et qu'il l'avait appelé "le mur des tapettes", l'aurait on défendu au nom de la "liberté d'expression" ? Imaginons un mouvement syndical ou politique s'amuser d'un murs de personnes d'origine magrébine ou africaine appelé "mur des connards", liberté d'expression toujours ?

Comme le rappelle Jean-Luc Mélenchon, le Syndicat de la Magistrature recueille au sein de sa profession 30% des suffrages. Il se permet d'insulter des personnes de droite républicaine. Et aussi d'insulter le ministre de l'intérieur Manuel Valls, qui est aussi considéré comme un "con". Est ce la liberté d'expression ?
Tiens ? J'ai appris que même Jack Lang, que je n'aime pas, fait parti de ce mur des cons. Mais parce que je combats régulièrement sa conception de la politique, ai je le droit de l'insulter et de le traiter de con ? Je ne l'avais fait... Et je ne suis pas juge (un simple citoyen qui serait condamné s'il le faisait).

En tous cas je suis écœuré. Ces gens là doivent me juger "au nom du peuple français". Je partage bien des idées et des valeurs de par exemple François Baroin, Eric Woerth, ou Luc Ferry, épinglés "cons". J'ai voté, comme un peu plus de 48% des votants, pour Sarkozy au deuxième tour de la dernière présidentielle. Je suis donc aussi un "con" au yeux de 30 % de cette profession. 
Mais au nom de "la liberté d'expression", je dois les laisser m'insulter. En dodelinant de la tête. Et je dois les laisser m'insulter au seul principe que je suis "de droite". Être insulté sur Twitter par des gens de cette gauche sectaire, bon, c'est une habitude. Mais de la part de représentant de la justice...

Et que le représentant principal de cette gauche sectaire, Jean-Luc Mélenchon, appuie et soutienne ces insultes... Je suis écœuré, mais aussi effrayé.
Pour la République apaisée, on reviendra plus tard... Le République digne et du respect, ça fait longtemps qu'elle est partie à la décharge publique...

samedi 27 avril 2013

Hollande ou le poids de la Chine (et un peu de mur)

Intéressante la lecture du Parisien – Aujourd’hui en France ce matin, dans un petit café de Hyères. J’ai notamment lu avec intérêt l’article sur « les absences chinoises de François Hollande ». Bon, il faut être abonné au site internet du Parisien pour lire l’intégralité de l’article (ou acheter le journal, ou attendre quelques jours…). Mais le début de l’article résume assez bien le contenu : « Ce que François Hollande dit de la Chine aujourd’hui est loin de ce qu’il en disait il y a un an. ».

Le voyage chinois de François Hollande, ou encore un nouvel exemple d’une gouvernance assez loin de « ce changement c’est maintenant » et du « moi président tout ça… » qui avait été promis, avec beaucoup de force, durant la campagne. Entre « rupture » et « changement », elles sont souvent loin, les promesses qui font élire… François Hollande est bien parti pour exploser Nicolas Sarkozy dans le concours des reniements de campagne...
Après, que François Hollande trahisse ceux qui ont voté pour lui ne m’importe finalement que peu : je n’ai pas voté pour lui. Même s’il est toujours dommage de promettre l’intenable pour prendre le pouvoir… (le mot « dommage » est volontairement faible…).

Finalement, le billet que j’ai écrit hier, sur ce communiqué qu’aurait pu écrire l’opposition d’aujourd’hui, en pompant intégralement l’opposition d’hier, n’était pas si idiot que ça… Le changement, hein…

Pour continuer la lecture du Parisien du jour, j’ai retenu l’explication affligeante et consternante des dirigeants du syndicat de la magistrature sur cet indigne (et qui m’est insupportable) « mur des cons ». Profondément écœurant… Et « ça », ça doit représenter notre justice… Pour reprendre les expressions bien gauchistes comme il faut, c’est à vomir…
Ces « gardiens de la justice républicaine » prônent « l’humanisme, la défense des libertés publiques, l’égalité des droits devant la justice ». Ces valeurs ne sont pas des valeurs « de gauche » comme ils le clament, mais des valeurs tout court. Défendues par la droite d’une manière plus digne et plus efficace, en tout cas, que cette gauche indigne et insultante.

En tous cas c’est bien, ça va élever le débat. Puisque l’on peut traiter de « cons » ceux qui défendent des idées différentes des nôtres, notre République apaisée et irréprochable va être un exemple pour le monde entier…
Je me conserve quand même le droit de ne pas être convaincu, et de penser que la suite va être très dure à vivre…

J'aurais aimé entendre notre Président sur cette histoire détestable quand même...

dimanche 24 mars 2013

Mélenchon, ou l’autre Front d’une même triste pièce…

Je n’ai pas souvenir qu’un chef de parti ait pris une tribune pour clamer haut et fort : « le ministre des finances de mon pays est un salopard ». Insulte ordurière, du niveau de celui qui la prononce, Jean-Luc Mélenchon.
Ordurière également car la personne insultée (Pierre Moscovici) l’est parce qu’elle défend des idées, des valeurs, une politique, différente de la personne qui profère cette insulte ordurière. Il s’agit donc de traiter quelqu’un ouvertement et très solennellement de « salopards » simplement parce que l’on a avec lui de point de vue. C’est effrayant… C’est du niveau du Parti de Gauche, qui est clairement pour moi un parti effrayant, à pleins de points de vue.

Moscovici continue à en prendre pour son grade : « petit intelligent qui a fait l'ENA et qui ne pense pas français, qui pense finance internationale.». Je passerai sur la question de savoir si « un petit intelligent qui a fait l’ENA » est davantage méprisable qu’un « grand bon à rien qui insulte toute la classe politique et une partie des citoyens de son pays », aussi parce qu’elle m’amènerait à m’abaisser à un niveau équivalent à celui du chef du Parti de Gauche…
Et à ce niveau, franchement, ça sent les égouts, et ce qu’il y a dedans.

Ensuite l’insulte « il ne pense pas français… ». Que ne dit-on pas des gens à la droite de la droite qui ont cette critique à la bouche « ils n’aiment pas la France ! ». Dans cette accusation là que Moscovici soit anti-français, il y a du Front National pur jus dans le discours du chef du Parti de Gauche. Jean-Mélenchon fait du Le Pen, mais rien n’est surprenant : ces personnages sont les mêmes, ils sont similaires. Ils ont besoin l’un de l’autre pour exister (et leurs militants également). Mélenchon espérait tellement que Le Pen fasse un gros score qu’il a tout fait pour qu’elle soit élue députée (mais même ça, il l'a loupé…).

Le Pen, Mélenchon et leurs amis cousins des deux Fronts d’avoir cette même accusation : « ils ne sont pas des vrais français », « ils n’aiment pas la France », et donc là dernièrement « il ne pense pas français ». Hautes valeurs humaines et républicaines dans ces discours…
Et un élément de plus pour valider que l’on a aux deux Fronts les mêmes personnes, soutenus par les mêmes militants zélés, et qui défendent des valeurs finalement que peu différentes. Ils se considèrent « les vrais français », ceux qui « doivent reprendre le pouvoir ». Et les autres sont soit des « salopards », soit doivent donc soit être « éradiqués ». De toutes manières, ceux sont pour Mélenchon des « bons à rien » ou des « déments ». Classe, toujours…

J’espère que le Parti Socialiste, évidemment parti républicain, saura quoi faire avec ces gens-là. Ceux qui soutiennent une personne comme Mélenchon, et militent d’une manière qui n’a rien de républicaine (avec des méthodes là aussi ordurière et « qui nous ramène aux sombres heures de notre histoires » (copyright)), n’ont plus rien à faire dans la gestion des municipalités de notre république et de nos régions.
On parle souvent du Front Républicain. Ça ne m’a pas dérangé, personnellement, de voter pour le candidat socialiste chez moi aux élections cantonales, qui était face à un candidat Front National. Je sais très bien qu’à droite, plus à droite que moi, d’autres ne pensent pas pareil.
J’espère que l’électeur socialiste républicain saura faire de même s’il a le choix entre un candidat de droite républicaine, et un candidat sponsorisé par Mélenchon et son dangereux PdG. Même s’il y aura au parmi les électeurs socialistes des gens identiques à ceux chez moi qui sont favorables à une alliance avec l’extrême.

Il n’empêche. Je trouve que ces derniers jours les gens du PdG (et certains du Front de Guache) ont augmenté encore le volume dans l'outrance. Cela faisait belle lurette qu’ils avaient franchi la ligne jaune qui sépare les valeurs et comportements républicaines de ce qui l’est moins.
J’espère que les républicains de droite et de gauche seront se montrer dignes et efficaces. Parce que je vois là un véritable danger que, par notre faute, un gars comme Mélenchon et ses amis s’empare du pouvoir. Notre faute, car c’est toujours de la faute des républicains (qui se sont mal comportés ou ont mal travaillé…) si les extrêmes montent.

Il y a toujours eu un risque Le Pen. Le risque Mélenchon est largement du même niveau. Et il est aujourd’hui très, trop, élevé…

PS : à lire aussi ce billet qui était sorti au moment de la mort d'Hugo Chavez. Billet intitulé "Front National de Gauche", que j'ai trouvé intéressant...

mercredi 14 novembre 2012

Pourquoi est ce si difficile de demander des excuses ?

Ainsi, Manuel Valls regrette " d'avoir accusé hier la droite d'être responsable du "retour du terrorisme" en France". "Non, la droite n’est évidemment pas responsable du terrorisme en France". Évidemment pas… L'assemblée nationale, l’ambiance partisane, les esprits qui s’échauffent, et la phrase, conne, insultante, abaissante pour celui qui la prononce et pour ceux à qui elle est destinée, qui sort.
Manuel Valls regrette de s’être « laissé emporté par le verbe ». Mais pas question de présenter des excuses à ceux qui ont été insultés. Surtout pas…

Pas grand chose à dire sur cette polémique... J’ai été consterné quand j’ai eu l’information sur mon iPhone hier, de ces déclarations nauséabondes et haineuses d’un Manuel Valls que j’apprécie beaucoup. Personnellement aussi : j’ai eu l’occasion de discuter avec lui durant une visite qu’il a fait dans mon village durant les élections législatives, et j’ai apprécié l’homme, le républicain. J’avais l’impression d’avoir en face de moi un grand Ministre de l’Intérieur. Ça faisait longtemps qu'on en n'avait pas eu…
Il me parlait de « respect républicain ». On n’a pas le même vote, pas forcément les mêmes opinions, priorités, mais on partage bien des valeurs. Hier, le push qui m’a été envoyé par le Monde me montrait un vulgaire ersatz d’Harlem Désir, un petit apparatchik mue par une haine de tout ce qui n’est pas de son camp. Allant même jusqu’à accuser d’être responsable du retour du terrorisme, ce qui est plus que de la bêtise.

En tant que petit élu local de droite, en tant qu’homme de droite, j’étais une nouvelle fois insulté. Mais pas par le premier apparatchik du parti, non. Par mon Ministre de l’Intérieur. Les tristes parenthèses Guéant et Hortefeux passaient aux oubliettes. Ainsi que le début de mandat plutôt brillant de Manuel Valls.

Il regrette. J’entends ces regrets. C’est déjà bien, très bien car très rare quelqu’un qui dit « je regrette d’avoir fait une connerie ». Mais il ne s’excuse pas. C’est dommage.

Lui en vouloir est difficile : c’est rare les personnes qui ont le courage de présenter des excuses quand ils ont fait les buses, quand ils ont blessé des gens. Toujours un orgueil à la con qui voudrait que présenter des excuses, c’est pour les lopettes. Ce même orgueil à la con qui met en avant une fierté de pacotille : « m’excuser moi ? Surement pas ».
Ajoutons aussi que les déclarations de Valls ce matin mettent en avant qu’évidemment, s’il a merdé, c’est « à cause de la droite qui « instrumentalise » les chiffres ». Instrumentaliser les chiffres, une hérésie que l’opposition précédente n’a évidemment jamais fait…
Et puis bon… Cracher sur la droite, qui pue forcément car est de droite, est devenu un sport national de la gauche et du parti socialiste. Sur la droite on peut marcher, on peut s’essuyer, et c’est presque normal : c’est la droite. C’est « regrettable » dans doute. Mais de là à s’excuser…

Enfin… Manuel Valls ne s'excuse pas. Mais il regrette d’avoir insulté la droite. C’est déjà bien de le reconnaitre. Pour ma part, j’en resterai là, et garderai du respect pour ce ministre et pour cet homme, qui a dégoupillé hier. Ça arrive de craquer, y compris pour des ministres. Mais il a grillé un joker...

vendredi 2 novembre 2012

Désir de brutalité vulgaire...

Un tweet d'Harlem Désir, à cause du très con bras d'honneur de Gérard Longuet : "Le geste de G.Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire d'une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain.".
Tiens ? Harlem Désir, dans une généralité grossière, insulte une nouvelle fois la droite républicaine. Mais cela sera apparemment son mandat et son rôle : insulter le camp d'en face. Pour l'instant il parvient très bien.

Il s'y connait, Harlem Désir, un "brutalité vulgaire". Son haineux discours à Toulouse l'était, d'une brutale vulgarité. Je ne qualifierai pas les doigts et autres bras d'honneurs de ses camarades Emmanuelli et Mamere dans les enceintes symboliques de la très républicaine assemblée nationale : je serai moi aussi d'une "brutalité vulgaire". 
Ce qui me paraissait inadmissible à l'époque était passé comme une lettre à la poste, mais il est évident qu'il est tellement plus fashion de taper sur "une certaine droite" que sur une gauche porte un énorme tribut à cette "brutalité vulgaire qui abime le débat républicain". 

Mais après que j'ai à nouvelle fois exprimé tout le mal et toute la crainte que m'inspire Harlem Désir, il est évident que je ne suis pas rassuré sur la qualité du débat républicain aujourd'hui. Depuis le duel Sarkozy - Royal, j'ai l'impression qu'il est impossible de dialoguer et de débattre sans tomber dans la stigmatisation, la caricature et l'insulte.

Aujourd'hui, le Front de Gauche a décidé depuis longtemps le même registre que l'extrême droite dans sa manière de faire de la politique. Le Parti Socialiste s'est vu imposé un Harlem Désir qui pense ne pouvoir exister qu'en insultant et en clivant. Et à droite, certains veulent aller loin que le sarkozysme dans le débat politique. Il y a de quoi être inquiet...
N'en déplaise à Harlem Désir, qui joue son rôle de premier militant avec zèle et sectarisme, la brutale vulgarité qui pollue le débat républicain ne provient pas que de cette droite républicaine qu'il caricature avec fidélité. Il prouve par lui même et par ses récentes sorties que la gauche, y compris gouvernementale, l'abime également avec talent, ce malheureux débat républicain bien mal en point...

mardi 30 octobre 2012

Le bon à rien parle aux bons à riens...

Dans ma série "c'est celui qui dit qui est", je crois que Jean-Luc Mélenchon a battu bien des records ce weekend. Enfourchant son même style à la Le Pen, fait d'insultes et d'indignités, il en a accumulé quelques unes. 

La plus drôle quand il parle de l'appel des grands patrons : "Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que...". J'arrête là au parce que, chacun ira lire la suite de l'intervention de l'affligeant Fidel Castro de l’Essonne.
Et puis parce qu'on est tous le "bon à rien" de quelqu'un. Y compris Jean-Luc Mélenchon... Et que ce n'est pas la peine de continuer à rabaisser un déjà bien triste débat en se vautrant dans l'insulte. Mais demander ça au chef du Front de gauche...

J'ai été amusé aussi quand il a parlé de ses plus trop amis du Parti Socialiste. "Le Parti de Gauche n'a pas été invité à Toulouse par le PS : c'est une marque de sectarisme".
Jean-Luc Mélenchon qui parle de sectarisme : ça serait à mourir de rire si ce n'était pas navrant. Jean-Luc Mélenchon qui se plaint de ne pas avoir été invité par un parti sur qui il crache avec classe à la gueule depuis le début du mandat, c'est aussi particulièrement amusant.

Au concours consternant du "C'est celui qui dit qui est", Jean-Luc Mélenchon creuse l'écart...

lundi 21 mai 2012

Un batard vaut moins qu'un enculé...

Ce fut la joie tout à l'heure à Montpellier. Une joie belle et pure. A Saint-Etienne, et à un degré moindre à Marseille, la grimace devait être à la hauteur du cynique sourire sur les lèvres du (petit) président de l'Olympique Lyon...
Petit rappel des faits...
Avril 2011. L'Olympique de Marseille gagne une finale contre Montpellier. Au sein du Stade de France, sous le coup de l'émotion, le marseillais Taiye Taiwo entonne un chant très fin : "les marseillais... montent à Paris... pour enculer... le PSG".
La commission de l'éthique le sanctionne : 1 match de suspension ferme, et 20 000 € d'amende.

Mai 2012. L'Olympique Lyonnais gagne une finale contre Quevily. Le lendemain, sur les balcons de l'Hotel de ville de Lyon, 8 joueurs lyonnais (Jimmy Briand, Cris, Gueïda Fofana, Maxime Gonalons, Clément Grenier, Alexandre Lacazette, Antony Lopes, Samuel Umtiti) entonnent un chant aussi fin : "Emmenez moi... à Geoffroy Guichard... Emmenez moi... au pays des batards".
La commission de l'éthique "sanctionne" : 1 match de suspension avec sursis, et 5000 € d'amende.
Ne sortons pas le Litré comme Jean-Michel Aulas, dont le lobbisme a encore porté ses fruits. Si "batard" n'est pas une insulte, alors la volonté "d'enculer" quelqu'un doit être prise comme un acte d'affection envers Autrui. Et on aura bien pris les gens pour des cons.

Non, la commission d'éthique montre deux choses :
  • "Enculer" un club dans une enceinte sportive est considéré plus grave que traiter de batards depuis une mairie l'ensemble des habitants d'une région...
  • Insulter le peuple de Saint-Etienne est infiniment moins grave qu'insulter le club de la capitale.
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est plus facile de sanctionner un marseillais que huit lyonnais, la parano ne serait pas loin.

Par contre, considérer que nous avons une direction du football français complétement pourrie, cela ne me dérange pas. Ce simulacre de "justice sportive" est à vomir. Nous avons vu, hier soir, combien les instances de la Ligue n'étaient décidément pas à la hauteur. Une fois de plus.

Sans encourager la violence, je me demande comment les publics des stades supporteront encore longtemps ces justices à plusieurs vitesses, totalement arbitraires et cyniques...
Enfin bon... "ce n'est que sport", il parait... Profitons plutôt de la joie de Loulou Nicollin. On parlera de la petitesse des Thiriez, Aulas et consorts une autre fois...

mardi 1 mai 2012

Jean-Michel Aulas continue à prendre les gens pour des cons

Suite aux insultes des joueurs lyonnais vis à vis des stéphanois, nous avons eu bien le communiqué officiel de l'OL. Qui était déjà, comme d'habitude, consternant. Ce n'était rien face aux déclarations de Jean-Michel Aulas, qui prend vraiment les gens pour des cons.
"« bâtard », dans le dictionnaire, est un enfant issu d’un couple non marié, ce n’est pas une insulte. Il n’y a pas eu d’insulte, simplement une joie excessive. Le Larousse fera foi devant les gens qui se sentent émus."

OK. Batard n'est donc pas une insulte... Mais Jean-Michel Aulas ne s'arrête pas là. Une demi-douzaine de ses joueurs risquent une suspension. Comme le marseillais Taiwo qui l'an passé, avait, dans un même "élan de joie excessive", insulté le PSG (en enculant les parisiens). Jean-Michel Aulas donc :
"Taiwo, ça n’avait rien à voir, c’était dans un stade. Là, il n’y a pas eu d’insulte". Dans un stade, on n'a pas le droit d'insulter les gens. Par contre, on aurait le droit de le faire sur la terrasse d'une mairie ?

Sans prendre le Petit Robert pour regarder la définition "d"enculer" (une insulte ou un simple verbe exprimant une action de pénétration anale entrant dans le cadre d'un acte sexuel consenti ?), Aulas a raison sur un point. Taiwo et ses joueurs, deux cas qui n'ont rien à voir. Car les joueurs lyonnais ont insulté une population depuis la terrasse d'une mairie, dans une maison de la république. C'est pire

J'aime bien la réaction de Laurent Davenas, président du comité national de l'éthique.  « Dire bâtard, dans le langage courant, c'est insulter me semble-t-il. Dans le sens commun, si vous traitez quelqu'un de bâtard, c'est que vous cherchez à l'insulter. À moins que les joueurs de l’OL soient des lecteurs assidus du Littré ».
J'adore... Enfin, prendre les gens pour les cons, il semble que c'est à Lyon qu'ils ont commencé...

Que cette demi-douzaine de joueurs soient sévèrement sanctionnés en cette fin de saison. En vertu de la jurisprudence Taiwo et du respect des gens.
Et que Lyon ne joue pas la ligue des champions l'an prochain. Le football en sortira grandit....

Un petit club, et un tout petit petit président, vraiment... 

Et c'est dommage... Je pense à mes amis lyonnais, à un en particulier (je t'embrasse Alex). Ils ne méritent pas ça...

jeudi 19 janvier 2012

Les « bons à rien », les « déments », et Jean-Luc Mélenchon…

Mélenchon s’y connait sans aucun doute en « bon à rien ». En bon « résistant » qu’il est (faudrait laisser ce mot maintenant et arrêter de l'utiliser pour tout et n'importe quoi), il traite la terre entière de « bons à rien ». Avec humilité et respect des personnes, cela va de soit.
Les moines tibétains ? « Des bons à rien ». Nicolas Sarkozy ? « un bon à rien ». Les agences de notation : « des bons à rien ». Ne parlons pas des journalistes qui ne relaient pas intégralement et docilement sa propagande…

Et comme l’insulte est sa manière de faire de la politique, Jean-Luc Mélenchon ne s’arrête pas là. Marine Le Pen ? « une semi-démente ». La classe à l'état pur. C’est d’ailleurs amusant ce qu’il dit sur elle : « comment confier son sort une semi-démente, qui propose des solutions auxquelles personne ne peut croire ». C’est évident que les solutions que propose Mélenchon sont plus crédibles…

ll doit s’y connaitre, le révolutionnaire Jean-Luc Mélenchon, en « bon à rien » et en « semi-dément ». Dans la cour d’école, il se serait vu répondre un délicieux « c’est celui qui dit qui est ». Il parait que réalité sort souvent de la bouche des enfants…

Finalement, quand il traite Bayrou de « politicien roublard » ou de « réactionnaire parfumé » (et là encore il s’y connait Mélenchon en roublard et en réactionnaire), ou François Hollande de « capitaine de pédalo », il est presque sympathique….

On parlait de la hauteur de la campagne électorale en ce moment. La campagne déguelasse de l’UMP. La campagne insultante de Jean-Luc Mélenchon est pas mal aussi : elle donne foi en la politique…

En plus, elle s’accompagne d’une insupportable pollution de la nature et de l’espace public, avec chez moi ses collages sauvages d’affiches rouge « Mélenchon 2012 » sur tout ce qui peut être un support de propagande (y compris un mur privé, cela va de soit).
Les collages sauvages et déguelasses, c’était la marque de fabrique du FN. Il est amusant de voir, chez moi, que les très tolérants du Front de Gauche utilisent les mêmes ficelles. Jusqu’à aller coller sur une affiche sauvage de Le Pen. La nature apprécie, merci…

Jean-Luc Mélenchon veut concurrencer Marine Le Pen sur tous les points. L’insulte, les collages sauvages. La paranoïa face aux journalistes forcément mauvais et mal attentionnés aussi. Il y a parvient assez bien finalement. Pas sur que les français et la politique en sortent grandis…

Sans doute Mélenchon n’est il pas un « bon à rien », ni un « semi-dément ». Sans doute est il soutenu par des gens qui ne sont évidemment pas des « bons à rien » ou des « semi-déments », même s’ils collent et tractent comme des cochons.
Mais s’il fait un score proche de celui très probable d’Eva Joly ou de Philippe Poutoux, je n’irai pas traiter les électeurs de « bons à rien » ou de « semi-déments »

mardi 15 novembre 2011

Et la pire insulte vient des verts...

Il est de bon ton, pour certains militants socialistes, de hurler en feignant être choquer contre la "campagne nauséabonde de l'UMP"... On ne rappellera à personne les campagnes très classes de certains de leurs amis, contre certaines personnalités ou ministres ou autres de droites, voire même contre certains camarades de gauche...

Mais sur la forme ils ont raison. Ces petites affichettes de l'UMP où le centre du discours est l'adversaire, sont aussi nulles qu'au final elles ne seront inefficaces. On dirait des affiches du Front de Gauche, et ces dernières, en terme de manque de classe, elles sont déjà très bien, elles ressemblent à celles du FN... (pas la peine de les copier).
Les prises de parole de Jean-François Copé sont à chaque fois un moment extraordinaire de profonde nullité politique. Quant à Babar, c'était vraiment pas malin non plus...
Mais bon, l'UMP en est là : elle n'a aucun projet, et doit rattraper l'énorme temps de parole du PS. Alors elle le gaspille en parlant de "l'autre", et en rivalisant de médiocrité... C'est dommage.

Pourtant, la pire insulte vis à vis du candidat socialiste ne provient pas de cette campagne UMP qui choque certaines âmes pures de gauche... Même pas du toujours très tolérant et pertinent Jean-Luc Mélenchon, qui joue le jeu du gros bras avant d'aller à la bonne soupe socialiste pour quelques sièges législatifs (ou peut être un ministère qui sait ?).
Mais du verts Daniel Cohn-Bendit, qui s'est fourvoyé en un violent :
"François Hollande est en train de se ségoléniser"
Aie, ça serait dramatique pour lui, et pour la France...

Enfin, si c'est son intransigeance vis à vis des mensonges d'Eva Joly sur le nucléaire, et des positions sectaires et parfois hallucinante à son sujet, peut être l'insulte est elle en fait un compliment... ?
On voit de tout en politique : même une ségolénisation qui peut être positive. C'est fou quand même...

lundi 9 août 2010

Un été politique où on s'insulte... Et le français moyen attend

Arnaud Montebourg dans le Parisien : "Sarkozy est à ranger au rang des incapables". La phrase est belle. Venant d'Arnaud Montebourg, cela m'amuserait presque d'entendre le munster dire au roquefort qu'il sent un peu fort. Je n'aime pas Arnaud Montebourg, et ne le juge guère plus capable que les autres...

Frédéric Lefebvre, que j'apprécie autant qu'Arnaud Montebourg, se lâche dans une interview édifiante au Figaro : "je dénonce la faute lourde du PS". Faute lourde, ça ferait presque peur. Et ça ferait presque oublier que le PS, même si sur la sécurité ne propose rien et hurle beaucoup, n'est plus chef de la police et de la justice depuis un petit moment...

Je passe sur la Une du Marianne auquel je suis abonné : "Voyou de la République", avec photo de Sarkozy à la Une...

Bref l'été politique continue. Pendant ce temps, un proche ami a été cambriolé hier alors qu'il était allé faire une heure de vélo avec sa femme. Il habite à quelques minutes de chez moi à pied, et s'est fait piquer bijou et argent liquide... Un petit larcin estival, comme il y en a trop souvent.
Pendant que la classe politique s'insulte d'un camps sur l'autre, nous risquons toujours de se faire cambrioler pendant qu'on va faire du vélo ou qu'on va acheter le journal. Enfin... Acheter le journal pour lire les exploits de cette triste classe politique, est ce bien la peine ?

Rien ne change durant l'été. C'est bien dommage... C'est juste le français moyen, celui qui va payer son électricité plus cher et sauvera la nation par son travail et ses impôts, qui continue à s'en prendre plein les dents...
Mais tout va bien, c'est l'été...

jeudi 10 septembre 2009

HADOPI revient, les injures aussi...

Pour ceux qui l'ignorent, HADOPI revient le 15 Septembre à l'Assemblée. Le débat reprend doucement. Et les insultes reviennent sur le devant de la scène. Il est difficile d'exprimer des réserves sur HADOPI sans se faire non pas contredire, mais carrément injurier. La belle et noble politique...

Donc aujourd'hui, nous avons :
  • L'industrie du disque. Pour elle, ceux qui sont opposés à HADOPI ne sont rien d'autres que "des voleurs à la petite semaine" (leMonde). Fermez le bas ;
  • Christophe Lameignère, PDG de Sony Music et Président du SNEP. Pour cet homme très objectif et n'ayant aucun intêret personnel dans le débat : "Ces gens-là (les contre HADOPI), ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre !" (Numérama).
Je trouve ces insultes, car ceux sont des insultes, profondément outrageantes et inacceptables. N'oublions jamais, comme le fait remarquer Numérama, que le conseil constitutionnel a déjà sévèrement rappelé que la fin n'autorisait pas tous les moyens. Sont ils des collabos en puissance ?

A ceux qui pensent que je fais une fixette sur HADOPI, ce n'est pas tant la loi que le débat l'accompagnant qui m'intéresse, ou m'intrigue. Une loi refusée une fois par le Parlement, revotée de force, censurée en grande partie par le conseil constitutionnel. Mais non, ça continue. Et les outrances injurieuses volent contre ceux contre HADOPI...

J'en ai marre de cette démocratie de l'injure et du crachat contre celui qui ne pense pas "ce qu'il faut penser". J'ai le souvenir du référendum européen de Mai 2005 par exemple... Insulter n'a jamais prouvé qu'on avait raison. Mais bon...
Donc voilà chers amis. Ce soir, nous sommes des voleurs à la petite semaine, et nous aurions vendu du beurre aux allemands. Ca ne me fait pas rire du tout...