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dimanche 9 avril 2017

Comment cramer un jeune footballeur

La Une de l'Equipe du jour est délirante. Une une du dimanche sur Maxime Lopez, un jeune joueur qui n'a pas 15 matchs en professionnel...
Comment ruiner la carrière d'un môme, et comment le faire vriller un dimanche matin. 

Évidemment qu'un gosse de 19 ans d'or grandir. Tous doivent grandir : ils ne font pas la une du quotidien sportif un dimanche d'avril...
Est ce que ce type de une, qui ne sert à rien et n'a aucune justification journaliste contribuera à le faire grandir ?

vendredi 6 septembre 2013

L'ancien nouveau Zidane

Souvenir amusant, d'une Une du Parisien qui tourne sur Twitter. Vers Juin 2011, deux ans déjà...

"Est il le nouveau Zidane ?", demandait sans rire le Parisien à propos de l'obscur Marvin Martin, que tout le monde a oublié depuis. Les journaux sont parfois incroyable...
Ce soir, l'équipe de France de Sagna, Evra, Abidal, Nasri (un ancien futur Zidane lui aussi) et Benzema va jouer contre la Géorgie. J'espère presque une défaite. Je préfère ne pas aller à la Coupe du Monde plutôt que de voir des meneurs de Knysna ou des indignes descendants représenter ma sélection nationale...

Je regarderai un film...

mardi 5 juillet 2011

La presse, ce coupable évident...

Très bon papier hier, de la part du journaliste de l'Express, Renaud Revel, intitulé : "Affaire DSK, l'indécent haro sur la presse". Quelques lignes reprises ci et là...
Il fallait bien trouver un coupable et comme de coutume c’est une corporation, celle des journalistes, que l’on accuse aujourd’hui d’avoir entraîné l’opinion française dans une hystérie anti-DSK. Ce sont les médias les premiers responsables d’un emballement et de la descente aux enfers de l’ancien directeur du FMI que l’on cible avec délectation.
J'aime bien également ce passage, où il reprend un de mes sentiments assez forts...
Présomption d’innocence ? La belle blague. Mignard et consors l’ont-ils invoqué pour Eric Woerth, écarté d’un gouvernement et blacklisté par ses pairs, pour une affaire non encore jugée? Il est aisé aujourd’hui, après-coup, de réécrire l’histoire et de voler au secours de celui dont personne, peu ou prou, ne doutait de la culpabilité il n’y a pas si longtemps.


Et Renaud Revel conclue comme suit
Que la classe politique balaye d’abord devant ses portes avant de fusiller une profession qui aura fait preuve dans cette affaire DSK de bien plus de mesure que nombre de responsables politiques : l’atomisation politique de DSK était une bénédiction pour la droite et pour certains à gauche. Et son retour à Paris, un coup de massue.

J'aurais simplement deux commentaires. Le premier, je l'ai souvent dit ici, est de remarquer le silence assez digne de la part du pouvoir (de droite donc bouh pour certains) en place. Je ne dirais pas la même chose sur bien des gens et des commentaires : pour avoir exprimé ici une réelle compassion vis à vis de Strauss-Kahn, et un malaise devant certaines images, je me souviens comment avoir été insulté par certain(e)s défenseur d'une morale qu'ils servent bien mal en éructant sur qui ne pense pas forcément comme eux (elles).

Et par rapport à la presse, je reste encore surpris de voir qu'on découvre qui serait vraiment la victime plus de 6 semaines après le début de l'affaire... J'ai lu dans les journaux qui était DSK, le procureur, les avocats, le système judiciaire américain... Mais sur la victime présumée, rien. Un voile pudique qui n'aura servi en rien sur cette affaire...

Haro sur la presse, évidemment que non. Mais par contre, il n'est jamais inutile de prendre un peu de recul sur ce qu'on a fait de bien, mais aussi de moins bien...

jeudi 19 mai 2011

Atlantico vs Médiapart... (une petite analyse)

Je suis un peu fainéant en vacance, pas grande envie de bosser et de bloguer. Donc je lis des billets de copain. J'ai plutôt apprécié celui de l'ami Chafouin, qui parle de ces bonnes et mauvaises sources, en prenant pour exemple le site Atlantico.

Je recopie son avis avec d'autant plus de facilité que je ne suis pas très lecteur d'Atlantico. Mais je m'amuse également de voir comment ce site est, dans une certaine blogosphère ou twittosphère, dévalorisé et raillé pour ce prétexte très simple et simpliste qu'il est classé "de droite". Et forcément, la droite n'étant pas la grande, belle, morale et honnête gauche...

Alors Chafouin dit ça, et il a raison :
C’est un fait : les infos d'Atlantico sont de bonnes infos, qui intéressent le public. Mais à lire certains, sur Twitter ou dans les médias plus traditionnels, elles seraient moralement contestables car peut-être émanant du pouvoir. Référence à la proximité idéologique supposée d’Atlantico avec le gouvernement.

Hum… Et alors? Quand Mediapart publie des infos explosives sur Eric Woerth, s’interroge-t-on sur l’origine des sources, sur leur intérêt? S’agit il nécessairement de chevaliers blancs sans aucune arrière-pensée idéologique ou politique? A moins que dans l’esprit de certains, les infos intéressantes ne puissent aller toujours que dans un seul sens : l’attaque de la méchante droite et la défense de la noble gauche, la pure, la vraie, celle qui est moralement irréprochable et qui ne s’intéresse qu’à l’intérêt du peuple.

Toute source, ou presque, au moment où elle divulgue une information, a un intérêt quelconque dans cette publication. Il ne faut pas être naïf. Donc que ces sources appartiennent à un côté ou un autre de l’échiquier politique, peu importe : ce qui compte, c’est que l’info sorte. Ce qui distingue une bonne d’une mauvaise source, c’est la qualité des biscuits qu’elle vous apporte.

Et force est de constater, au vu de l’écho qu’on eu les dernières infos exclusives d’Atlantico, que ce site en a de bonnes… Tant mieux pour lui, et pour nous.
(photo : la source de la Loire... Souvenir d'un balade au Mont Gerbier de Jonc...)

samedi 27 novembre 2010

A propos d'Audrey Pulvar...

Je ne savais pas trop comment réagir à cette histoire de mise à l'écart d'Audrey Pulvar. Qui me concerne sur plusieurs points. Parce que je suis citoyen, parce que je ne suis pas fan de son compagnon, parce que je suis client d'Itélévision, et en particulier de son émission d'information le soir entre 19h et 20h (que j'aime beaucoup, les débats et ensuite l'interview politique).

Je ne savais, et ne sais toujours, pas trop quoi dire. J'ai le souvenir qu'après une interview de Sarkozy un peu punchy sur France 3, Audrey Pulvar était pour certains l'égérie de l'objectivité et du vrai journalisme... Cela m'avait amusé... Plus tard, on apprend que son compagnon est Arnaud de Montebourg...
Entre temps, elle rejoint ITV. Je suis friand de cette chaine, j'ai appris à la connaitre, Audrey Pulvar. Et aussi à l'apprécier. Elle, et ses lunettes qui, j'avoue, ne me laissent pas de glace... Malgré son mec, malgré son coté égérie chez certaines personnes...

Et puis arrive la candidature de Montebourg aux présidentielles, et sa mise à l'écart sur ITV. S'en suit une série d'indignation, ci et là. Audrey Pulvar, elle, reste digne. Qu'importe ! Ségolène Royal, jamais la dernière pour réagir sur tout et sur rien, va jusqu'à travestir quelque peu la vérité et la réalité. Mais non, Audrey Pulvar corrige, mais là encore reste digne... Et pourtant, ça déferle...

Pour ma part, j'aurais été plutôt favorable à son maintien. Comme disait Guy Birenbaum en révélant la relation Schoenberg - Borloo, ce qui parait important, c'est d'être informé des relations entre les gens, et de ceux que sont les journalistes et ceux qui relaient l'information. Ensuite, on analyse, on prend, on jette. Je n'étais pas fan de la mise à l'écart de la délicieuse Marie Drucker ou de Béatrice Schoenberg aussi, en relation avec des hommes de droite cette fois.

J'aurais été favorable à son maintien, mais voilà... J'avoue que pour une fois, je suis très d'accord avec Arnaud de Montebourg, quand il dit "peut être que le problème d'Audrey Pulvar, c'est moi". Lorsqu'on donne de partout des leçons qu'on est incapable de s'appliquer, et qu'on joue ce chevalier blanc aux mains pas si blanches que ça, les retours peuvent être désagréable...
Renaud Revel rappelle le moment où Arnaud de Montebourg dénonçait le cas Schoenberg, en des termes assez violents... Du Montebourg dans le texte quoi, on donne des leçons de bonne conduite avec le verbe haut...

J'aurais envie de défendre Audrey Pulvar, et de continuer à la voir animer son émission sur ITV. Je pense que son impartialité ne peut être mise en doute (je souhaite avoir raison...). Mais son compagnon, ainsi que ses amis, ont politisé cette histoire. Jusqu'au dégout. Audrey Pulvar restait calme, avec des déclarations d'une rare sagesse... Elle n'a pas été aidé par ceux qui prétendaient l'aider...
Aujourd'hui, je crois en effet que vu le pataquès qui a été fait par des soit-disants défenseurs de je ne sais quelle cause, ça me paraitrait difficile qu'Audrey Pulvar reste à l'antenne pour commenter les non primaires socialistes et interroger ceux que combat son chevalier de compagnon... C'est mon sentiment.

Enfin, comme je souhaite qu'Arnaud de Montebourg ne soit pas choisi par les militants pour représenter le PS (qui mérite mieux), et que j'espère que son rôle national restera autant limité que sa manière à s'appliquer les leçons de morale qu'il dispense aux autres, j'espère qu'Audrey Pulvar reviendra vite à l'antenne...

mercredi 24 novembre 2010

Martine Aubry et les journalistes : tout comme Sarkozy ?

La dernière histoire entre Sarkozy et journalistes, et la mise à l'écart d'Audrey Pulvar compagne du candidat Arnaud de Montebourg (le chevalier blanc qui compare sans rire son histoire avec celle de Raymond Domenech et Estelle Denis...) repose quelque peu la question des relations (parfois incestueuse) entre journaliste et hommes politiques. Connivence, coucherie, pression, etc... En la matière, la blogosphère de gauche, qui sera toujours active au moins jusqu'en 2012, n'est pas la dernière à critiquer cet état de fait quand il s'agit des liens UMP - médias.

Un autre point de vue de notre ami Chafouin, blogueur du Nord. Un billet : "Martine Aubry et les journaux locaux". Un point de vue sur la première secrétaire du Parti Socialiste et ses relations avec les médias. Son billet commence comme ça :
On dit souvent de Martine Aubry qu’elle est autoritaire et entretient des rapports complexes et tendus avec les médias. Au niveau local, c’est peu dire que la maire de Lille joue le chaud et le froid vis à vis des médias locaux. La première secrétaire du PS ignore largement la presse régionale, mais n’hésite pas à l’attaquer à la moindre virgule qui lui déplaît. Le tout, dans une ambiance de verrouillage et de centralisation de l’info, accompagnés d’une ultra-communication qui rappelle un certain… Nicolas Sarkozy.
La suite, c'est sur Pensées d'Outre Politique.
Cela n'apporte pas plus de commentaires de ma part. Sinon une confirmation, pour moi, que cela n'est pas forcément mieux dans le camp d'en face...