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samedi 26 novembre 2016

Lyon

Hier j'écrivais un billet sur Bordeaux. La chanson de Serge Lama m'avait touché. Aujourd'hui, j'écris un billet sur Lyon, la ville où j'ai vu mes 20 ans et où j'ai passé mes 5 années d'étude.

J'y suis passé il y a 14 jours, et j'ai eu cet immense bonheur d’amener mes enfants à mon ancienne école. Bonheur et fierté, et une grande émotion.
Mon école est sur les flans de Fourvière. La première image que j'avais vu, lorsque je l'avais visité en Juin 1995 avec mon papa, c'était cette immense vue de Lyon. 

Ce samedi matin de Novembre, un voile de brune s'étendait sur Lyon. Et depuis 16 ans, d'autres tours ont poussé dans le paysage. Mais cette ville reste magnifique, et les souvenirs de cette montée Saint Barthélémy qui monte à Fourvière restaient intact.

Mes enfants ont vu mon foyer, où j'ai dormi durant ces années. Il n'y avait plus les cables ethernet que nous faisions passer par dehors, étage par étage. Entre chaque chambre, nous avions agrandi les trémies qui faisaient passer l'eau chaude du chauffage... Je me souviens des parties de Unreal, et surtout de FIFA 98'...

Nous sommes montés quelques instants à Fourvière. J'avais oublié combien le parking devant était petit. Je n'avais pas connu la très jolie statue de Jean-Paul II qui nous accueillait devant. Par contre, cette basilique est toujours aussi belle, et la vue tout en haut est merveilleuse...

C'était y a deux semaines. Le soir, chez mes amis dans le Beaujolais, nous dissertions sur ce deuxième tour Sarkozy - Juppé, en trouvant que Fillon avait fait une belle et honorable campagne, mais que son programme économique était sans doute trop radical pour être accepté. 

Nous espérions que Juppé aurait suffisamment d'avance sur Sarkozy pour un deuxième tour confortable. 

C'était y a deux semaines. Le temps passe décidément très vite...

Je serai à Lyon d'ici la fin de l'année, pour un weekend tranquille avec Falconette. Le temps d'un weekend, redécouvrir cette ville de ma jeunesse. Une ville que j'aime profondément. Autant et aussi sincèrement que je déteste son club de football et les valeurs nauséabondes que véhiculent son président et ceux de sa secte. 
Une ville merveilleuse. Qui mériterait bien une chanson aussi... (si j'avais la même plume que Serge Lama...)

lundi 21 novembre 2016

Lendemain de primaire et épisode cévenol

Episode cévenol sur le Gard Rhodanien. Depuis hier soir tombe une pluie continue et glaciale, et cela devrait durer toute la semaine. Est-ce l’humidité ambiante, le froid qui revient, le temps tel qu’il est, la semaine que je sais difficile pour moi qui commence, mais j’ai le bas du dos en vrac. Les lombaires qui couinent, difficulté de rester droit.
Dire que c’était pourtant un joli weekend de NovembreQui se termine par un épisode cévenol pour la droite et le centre, avec des résultats que franchement je n'imaginais pas : un ras-de-marée.

Introduction qui sert aussi à exprimer mon état d’esprit. Partagé. Ni blanc ni noir, simplement gris, un gris profond. Je ne sais pas si je dois être heureux et satisfait des résultats, si je dois être triste. Ou tout simplement froid et insensible. Non, je n’arriverai pas à rester insensible…

Le principe d’une compétition au sein de sa famille fait que si on est heureux pour le gagnant, on peut être aussi triste pour le défait. Ce deuxième tour Juppé – Fillon, entre deux personnalités que j’estime et que j’apprécie vraiment, est pour moi un déchirement. Qui que soit le vainqueur dimanche prochain, je serai triste pour l’autre, triste que la France se passe de l’autre.

Je n’ai jamais caché ici ma vieille affection pour Alain Juppé. Parce que la fidélité veut dire quelque chose pour moi, je lui accorderai encore mon vote la semaine prochaine. Mais pour moi, et de très loin, François Fillon a fait une campagne extraordinaire, remarquable, digne.
Concernant Alain Juppé, j'avais écrit un Octobre ce billet : "attention aux élections gagnées d'avance". Trump est passé par là. Moi aussi je suis passé par là. Je ne m'étais pas trompé...

J’avais écrit un tweet, après le premier débat, que j’imaginais bien Nicolas Sarkozy dépassé par son ancien collaborateur. Je n’imaginais pas que le dépassement serait un décollage fulgurant qui emporterait tout sur son passage.

Chez moi, je voyais des gens que je savais sarkozystes à fond ou proche de Juppé me dire que finalement, ils voteraient Fillon. Comme pour le 21 Avril 2012 où j’étais beaucoup plus sur le terrain (me promenant de bureau de vote en bureau de vote…), j’aurais du « sentir » quelque chose. Ce sentiment a renforcé mon vote Juppé hier.

Nicolas Sarkozy avait prédit un « blast » au début de sa campagne. Il l’a eu, ce blast, en pleine gueule… Je ne taperai pas sur l’homme à terre. Mais pour ses soutiens haineux, ses fanzouzes NS2017, je suis content de la défaite de cette manière détestable de faire campagne. Pour autant, je sais que ces gens seront l’épine dans le pied du candidat qui sortira de la primaire. Ils iront, pour certains, garnir les rangs de Marine Le Pen. Et d’autres continueront à faire des campagnes de haine et de mensonges. Alain Juppé en a été victime, François Fillon le sera s’il gagne au final.
Ces gens-là sont des dangers. La principale erreur de Sarkozy a sans doute été d’avoir pris le soutien de ces repoussoirs. Et dans cette idée-là, je ne sais pas si Rachida Dati qui annonce appeler à voter Fillon après l’avoir insulté maintes et maintes fois est une bonne chose…

Si cette primaire pouvait permettre un coup de balai vis-à-vis de personnes comme Copé, Dati, Morano etc, ça serait très bien pour la droite…

Il est probable que François Fillon sera le candidat de ma famille politique l’an prochain. J’espère qu’il adoucira un programme économique que je trouve excessif sur certains points. Mais la majorité qu’il construira, s’il est désigné l’an prochain et élu, atténuera ces angles que je ne pense pas profitable pour la relance de ce pays, qui ne pourra pas se faire contre les salariés, les employés et les cadres.
Mais le François Fillon gaulliste et séguiniste pour qui j'avais voté en 1998 pour les élections interne du RPR candidat de ma famille politique, ça me plait. 

De Juppé ou de Fillon, nous aurons un bon et un beau candidat. Qui devra se méfier d’une partie de cette droite aigrie et haineuse qui ne la rejouera sans doute « frondeur » du quinquennat actuel.

Mais quand même, quelle surprise hier soir… La soirée électorale que j’ai suivi sur BFM, c’était un film… Un sacré film.

samedi 19 novembre 2016

Un joli weekend de Novembre ?

Pour l'instant, nous avons un joli weekend de Novembre dans le Gard.

Un samedi ensoleillé qui rend encore plus belles les couleurs de l’automne. Au loin le Ventoux qui commence à blanchir. Pas un brin de vent. Des enfants qui jouent dans la pelouse, dessous le cerisier tout rouge et orangé.
Un été indien en cette fin de Novembre…
Un bon weekend jusqu'au bout ? Il parait que demain, il pleuvra quand j’irai au bureau de vote pour les primaires de la droite. Je ne suis pas très enchanté de rencontrer une droite locale dont je ne me sens pas très proche (humainement notamment), mais être citoyen, c’est aussi savoir dépassé ce genre de sentiments très personnel.

Un bon weekend ? Quelque part je me dis que demain soir, de toutes manières, il sera bon quoiqu’il se passe. Et le weekend prochain, du scrutin se dégagera le candidat pour lequel je voterai de toutes manières qui qu’il soit en 2017.
Je préfèrerais que le candidat de la droite républicaine soit Alain Juppé ou François Fillon (avec une préférence pour le premier). Mais si c’est Nicolas Sarkozy, et bien alors tant pis, je voterai quand même pour lui l’an prochain. Comme dans tous les jeux, je respecte les règles.

Pour autant, il me tarde que cette campagne se termine. Je voterai Alain Juppé demain. Par fidélité. Parce que c’est la personnalité que je préfère et que je vois le mieux dans la peau de président de la République (même si François Fillon ferait un grand président aussi). Et parce que j’imagine que c’est le mieux à même de rassembler, et de faire gagner mon camp l’an prochain.

Ma dernière phrase exprime le sentiment que j’ai. Je pense que ceux qui se considèrent comme la « vraie droite » sont minoritaires. Largement moins nombreux que la droite républicaine et que la grande franche centrale de l’électorat. Cette dernière qui a manqué au candidat de la droite en 2012. Et la plupart de ceux de la « vraie droite » votent déjà FN depuis un bon moment. C’est leur choix, mais ne perdons pas de temps à essayer de les convaincre, c’est perdu d’avance.
Il faudrait être clair à un moment. Beaucoup de soutiens de Nicolas Sarkozy (principalement) qui se veulent la « vraie droite » annoncent qu’ils voteront FN si leur gourou n’est pas choisi. Autant que ces gens qui ont contribué à faire élire François Hollande en 2012 franchissent le pas de suite.
Les choses seront claires comme ça, et la droite républicaine pourra se reconstruire clairement autour de valeurs et de personnalités qui chercheront autre chose que le buzz et le clivant.

J’ai profondément détesté la campagne menée sur les réseaux sociaux par les « fanzouzes NS2017 » (très bon article du Huffpost…). Ces gens-là ne comprennent toujours pas qu’ils auront besoin des voix de ceux qu’ils insultent aujourd’hui si c’est leur champion qui est désigné. Ils n’ont pas compris ce qu’était une campagne électorale, ce qu’est la politique d’une manière générale. C’est dommage.

Si c’est Sarkozy qui est désigné candidat le weekend prochain, j’ai peur pour l’an prochain. Comme je l’ai dit plus haut, je voterai pour lui (sauf si vraiment cela devient insupportable et que ses fanzouzes continuent le show). Mais je pense que Alain Juppé serait vraiment le plus à même, avec François Fillon, de battre la gauche en 2017.

Concernant François Fillon, j’ai écrit ici combien j’ai apprécié le niveau et la dignité de sa campagne, et sa posture. Je trouve l’homme remarquable. Pour autant, je le trouve trop excessif sur certaines positions économiques. C’est à même de m’interroger, voire de me faire peur, je comprendrais donc qu’il puisse être une source de crainte pour une partie de l’électorat l’an prochain.

Pour autant, il est fort probable que les ministres et les députés pressentis soient les mêmes quel que soit le vainqueur de ces primaires. La ligne politique ne changera pas trop. Mais les trois personnalités sont différentes. Je préfère celle de Juppé. Et je n’insulte pas les deux autres.

Un bon weekend ? On verra demain soir… Pour l’instant il n’est pas trop mal. Et là je vais aller boire du primeur chez quelques cavistes amis dans mes Côtes du Rhône gardoises. C’est bien. 

jeudi 3 novembre 2016

Vignes d'automne

Les vignes deviennent belles chez moi. Tous les ans, j'aime ce spectacle...

À la fin Novembre, la droite et le centre auront leur candidat à la présidentielle. J'espère que ça sera Juppé. L'attitude abjecte des soutiens de Sarkozy (et de bien des ses militants) me font grossir cet espoir.

Mais à la fin Novembre, les couleurs de l'automne seront parties...

dimanche 16 octobre 2016

Attention aux élections gagnées d'avance

Décidément, nous ne retenons jamais les leçons de l'histoire, même quand celle ci est proche... 
Ce matin, information push du Parisien qui demande si Juppé a déjà gagné la primaire. J'aimerais bien, mais poser la question est aussi conne qu'insupportable. 

Le concept de l'élection imperdable, je la connais par coeur. Tellement que j'en ai perdu une, d'élection imperdable (qui se traduit par une hausse d'impôt de 8% dans ma commune et des emprunts à tout va, mais bon...)

Depuis que je m'intéresse à la politique, j'ai connu pleins de de président de le république qui ne l'ont jamais été. Delors, Balladur, Jospin, Strauss-Kahn... 
Je me souviens même d'un dimanche midi de Janvier, où un porte-parole nommé Nicolas Sarkozy avait lancé un pavé dans la mare. "L'heure de vérité", les moins de 20 ans ne connaissent peut être pas... Ils auraient vu un jeune ministre qui invitait Jacques Chirac à se retirer, pour que "Edouard Balladur gagne l'élection présidentielle dès le premier tour". Souvenirs...

J'espère que Juppé gagnera la primaire et qu'il sera le prochain président de la République, mais attention au chauffadou. Quand je vois le durcissement des fous de Sarkozy sur les réseaux sociaux qui deviennent méchant (pour ne pas dire plus), et la manière dont se fait cette campagne par le dénigrement ou le mensonge, rien n'est gagné pour personne. 
J'espère que dans le camp de Juppé, l'humilité reste de rigueur... 

Je ne comprends pas pourquoi les journalistes ressortent toujours ce type d'article... Pourquoi ils ne retiennent jamais les leçons du passé. 
En tous cas, je le trouve consternant cet article du Parisien. J'en viens à me rappeler que c'était eux qui avaient titré sur Marvin Martin "le nouveau Zidane" il y a quelques années... Pour flinguer quelqu'un, y a pas mieux.

A part ça, il fait bien frais ce dimanche... On restera devant la cheminé...

vendredi 14 octobre 2016

After-débat des primaires de la droite


Pendant l'Euro, j'ai fait mon after-foot à moi des matchs de l'équipe de France. Où je disais notamment que Pogba était très dispensable dans un milieu qui serait meilleurs sans lui, malgré son but en Hollande...
Puisque je parle de Hollande, dans la même veine, je vais faire mon after du premier débat des primaires de ma sensibilité politique, la droite et le centre. Juste sur la première heure (car mes nouvelles fonctions professionnelles font que je dors encore plus tôt qu'avant et n'arrive plus à atteindre minuit...)

  • J'avais peur d'un pugilat. J'avais peur que la première déclaration de Lemaire fasse tout partir en live. Et j'ai été agréablement surpris de la bonne tenue des débats, et de la qualité des interventions sur la forme,
  • J'ai trouvé François Fillon largement au dessus de la mêlée,
  • Alain Juppé n'a pris aucun risque, mais je l'ai trouvé à la hauteur. Et c'est le type de responsable politique que j'ai envie d'avoir,
  • Bruno Lemaire m'a déçu. Je l'ai trouvé caricatural, mais caricature très enfant de la com'. Du slogan, de l'envie de buzzer. Mais au final, ais je envie de l'avoir aux responsabilités ? Sur ce que j'ai vu du débat, non...
  • Je n'accroche pas à Nicolas Sarkozy... Je voterai évidemment pour lui s'il était le candidat de la droite et du centre (à la différence des adeptes de sa secte, je respecte les règles du jeu), mais il me rend triste. Je trouve qu'il est en train de devenir sa propre caricature. Et ses supporters bêtes qui hurlent qu'ils voteront FN s'il n'est pas investi ne servent pas sa cause... En tous cas hier, je l'ai trouvé personnellement pas ç la hauteur,
  • JF Poisson a été une agréable surprise pour moi. Sur la forme je l'ai trouvé à la hauteur. Et sur le fond ce n'est pas la caricature que j'avais entendu,
  • Sur le fond de tout le monde, je me dis que de toutes manières, qui que soit l'élu, la ligne politique ne sera guère différente. Les ministres seront à peu près les mêmes. On joue sur des détails,
Après, trois débats, ça fait beaucoup je pense. En ce qui me concerne, mon vote pour Juppé en sort évidemment renforcé, mais j'invite mes proches à apporter aussi leurs suffrages à Fillon (qui je trouve ferait un très honorable président de l'assemblée nationale, ce qui changerait de l'actuel). 
Par contre concernant Juppé, je pense qu'il aura du boulot pour faire réellement attendre sa voix, car la caricature des propos et la déformation marchent à plein tube. Après, qu'il se débrouille, je ne ferai pas son service après-vente de ses propos s'ils doivent se faire détruire par une droite de la droite dont je trouve la manière de faire campagne par le mensonge et la fausse information indigne. La gauche fait pareil remarque...

J'ai bien aimé François Fillon quand même...

(sinon, rien à dire sur NKM et Copé... Sinon que je trouve délirant que le deuxième se présente à une primaire après avoir triché sur une élection interne de son parti)

samedi 8 octobre 2016

Panoramique du Gioberney et regard mélancolique sur ma blogosphère

Souvenir de cet été, où le massif des écrins s'ouvrait à nous. Au bout du Valgaudemar, a côté du voile de la mariée. A côté du chalet du Gioberney.
Je n'avais pas pris la montagne à pied ce jour d'Aout. Les bébés n'auraient pas pu suivre. Mais cette image me rappelle cet été, déjà si loin. 

Ce soir j'ai mis la cheminé en route. Il fait froid, l'automne arrive. 

Je n'ai plus de bloguer moi non plus. Mon copain Jegoun revoit ses blogs, a l'époque il écrivait 10 billets par jour. J'en écrivais moins et des moins "zinfluents". Mais j'en écrivais, pris dans la belle ambiance du Wikio.

Aujourd'hui moi non plus je n'écris plus rien. Plus envie de rien. Je voterai Juppé à la primaire mais j'ai zappé quand il passait en direct sur LCI tout à l'heure, parçe que je n'ai même plus envie d'écouter du débat, même ceux dont je partage les valeurs. 
Continuer à bloguer ? Oui bien sûr. Mais parler politique, partir dans des discussions qui fatalement lanceront des débats polémiques dans lesquelles je n'ai pas envie de me lancer, je n'en ai pas envie. De la lâcheté ? Peut être, mais elle est assumée.  

Je suis parti du bout du Valgaudemar pour arriver à Juppé en passant par là blogosphère de l'époque de la Comète. Un billet qui part dans tous les sens.
Un peu comme une goutte d'eau qui déferle d'une chute d'eau... 

A part ça, le temps s'est rafraîchit. Et il me tarde que Juppé soit investi, que les pseudos "vrais de droite" qui pondent des billets et des tweets délirant assument eux aussi et partent au Front National ou dans un micro parti qui fera 1% mais qui sera "la vraie droite" (il doit y en avoir 5 ou 6...)
D'ailleurs faudra un jour parler de ces primaires de la droite où personne ne jouera le jeu. La secte Sarkozy qui vomi sur Juppé et partira demain appeler à voter contre lui ou pour le FN (pour les plus courageux). Et les soutiens de Juppé, Fillon ou Lemaire, dont beaucoup espéreront un champion centriste si c'est Sarkozy qui passe (ce qui serait pour moi un désastre, mais je respecterai la règle du jeu et voterai quand même pour lui l'an prochain)

Et il me tarde que la France ne soit plus gouvernée par ce parti socialiste que je ne trouve pas à la hauteur et dont la gouvernance m'aura personnellement marqué dans le mauvais sens du terme.

Ah merde j'ai rippé sur la fin, j'ai parlé politique. La fin de la goutte d'eau... Mais elle s'est déjà évaporée, et elle reviendra plus tard. Peut être pour prendre une direction totalement différente qui sait ?

vendredi 15 janvier 2016

Penser à réserver son 20 et 27 Novembre...

D'après le push que j'ai reçu, il faut donc que je réserve mes 20 et 27 Novembre pour aller voter aux primaires de la droite républicaine et du centre.

J'irai donc pour voter pour Alain Juppé (ou s'il n'y va pas Bruno Le Maire), dans l'espoir que cela sera le départ d'un mouvement qui permettra à la droite républicaine et au centre de mettre fin à cette parenthèse 2012-2017. L'histoire la jugera plus tard...

Voter Juppé me parait être une évidence. Bruno Le Maire est aussi une personnalité que j'apprécie beaucoup, je l'imaginerai être un bon premier ministre. 
Mais si je pouvais donner une bonne note, je la donnerai à François Fillon dont le travail et la dignité auront été remarquables durant cette période d'opposition. Je ne suis pas forcément en phase avec l'ensemble de son programme (notamment économique), mais il apporte vraiment de la matière, de l'intelligence, une vision.

Après, je souhaite que Nicolas Sarkozy ait l'intelligence de ne pas se présenter. Avoir un destin à la Ségolène Royal n'est pas quelque chose que je lui souhaite. Et c'est ce que j'aurais tendance à lui prédire aujourd'hui s'il venait à être candidat à ces primaires (car les militants et la "vraie droite" ne sont pas majoritaires au final).

Pour autant, je ne jouerai pas aux jeux de certains de droite sur le net et dans les blogs. A moquer (voire vomir) certains candidats. Je voterais au premier tour des présidentielles de 2017 pour celui qui sortira de ces primaires. 

Sinon j'ai perdu un pari d'avant réveillon du jour de l'an. J'étais presque convaincu que pendant ces vœux, Hollande sortirait l'idée d'un référendum "au dernier trimestre" de 2016... Ce qui n'aurait été pas sans effet sur les primaires de la droite.

2016 peut être passionnant. Mais je ne suis pas sur que ça soit la hauteur, l'intelligence, la dignité et l'honnêteté intellectuelle qui soient les vecteurs de cette année. Par exemple les premières déclarations du très distingué premier secrétaire du PS. Par exemple aussi la malhonnêteté intellectuelle et la méchanceté viscérale de certains militants, qui vont rendre l'ambiance irrespirable. 

Enfin bon... Penser à réserver un moment le jour de la fête du Christ Roi (cela ne s'invente pas) et du dimanche de l'Avent. 
C'est pour la bonne cause : pour la France. 

dimanche 31 mai 2015

Plancha de poulpe et supions pour samedi républicain mais bizarre

Les belles journées qui appellent l'été.
Les premières où on plante le cul dans la piscine, et où on fini de lire un bouquin sur le bain de soleil pour sécher. Ces journées où la bière du soir est délicieuse, et où on passe chez le poissonnier pour acheter du poulpe et des supions.

Avec le Lirac blanc de mon ami, c'est des bons moments. La journée d'hier était chouette. Bonne et belle journée...
Des moments plus pénibles aussi. 

Voir un homme comme Alain Juppé se faire siffler par des trous du cul des militants de droite. Le militant est souvent très con, qu'il soit de droite ou de gauche. Ceux de droite (la vraie droite, celle qui perd toutes les élections et offre le pouvoir à la gauche de Taubira) sont particulièrement gratinés. Sous Chirac, il y avait le terme "rassemblement" dans le titre du parti... Cette fois, il faudrait parler d'exclusion et de replis sur soit...
Il faudra juste qu'il se rappelle que pour gagner une élection, il faut avoir plus de voix que le camp d'en face. Et rassembler au delà de sa petite base (toute petite). Ils auront besoin du centre, de la droite non sarkozyste, de Juppé, de Fillon, même des soutiens de Bayrou, s'ils veulent gagner en 2017. Les insulter n'est pas la meilleure des solutions... 
Il faut être con des fois quand même...

Triste de voir notre président du Football Français prouver qu'il est vraiment un petit, un tout petit. Sa défense totale de Blatter est pitoyable. Noel Le Graet démontre qu'il est une des plaies du football français. Soutien de Domenech, et pour moi principal responsable de Knysna. On n'oubliera pas non plus qu'il a salement instrumentalisé les écoutes de Belkacemi, lors de l'affaire des quotas.
Mais bon, il a eu son mondial de football féminin en 2019 (génial...), donc Le Graet défend Blatter. Le copinage...
Ce football français qui a montré cette année qu'il était pourri jusqu'à la moelle soutient Blatter. Il y a au moins une certaine cohérence dans la nullité et le cynisme... Pendant ce temps, les supporters et gens qui aiment le football continuent de se faire prendre pour des cons par les Thiriez, Le Graet, Aulas, Louvel, & co... 
Je suis curieux de savoir combien de temps ceux qui aiment le football vont tenir...

Alors hier soir, je suis retourné à ma plancha et à mes supions. Non sans une certaine inquiétude pour l'avenir de la société. Mais à part soupirer et boire du blanc de chez moi (avant que le ministre de la santé actuel me l'interdise), je n'y changerai rien...
Je ne vais donc pas m'en rendre malade...

Et la journée de dimanche promet d'être belle elle aussi...

vendredi 28 novembre 2014

Sarkozy et les sifflets de Bagatelle...

Je viens de retrouver un vieil articule de 1995. Les jeunes militants sans mémoire politique ne se souviennent qu'à l'automne 1995, Nicolas Sarkozy se faisait siffler et insulter par son propre camp. Le congrès du RPR à Bagatelle était un summum dans la haine que les militants avaient de Nicolas Sarkozy, ce petit traître sur qui il était bon de cracher et de vomir.

L'article que j'ai mis en lien est intéressant. On voit un Sarkozy jeune qui est monté haut très vite, pour se casser la gueule au moins aussi vite. Déjà il le dit : "j'ai changé". On est en Septembre 1995... Je n'avais pas encore 18 ans...
J'ai changé... J'ai écouté son discours hier soir à Nîmes, c'est vrai. Il a changé. Beaucoup. Souvent...

Je suppose que bien des gens qui ce jour-là crachaient sur Sarkozy sont les mêmes qui, près de 20 ans plus tard, ont applaudi à tout rompre ce même Sarkozy à Larbersart ou hier soir à Nîmes. Sur ce point, je peux confirmer que certaines personnes dans le Gard n’ont pas la mémoire de ceux qu’elles vociféraient en 1995… La mémoire et la cohérence, toujours… (mais bon, on peut changer).

Je reviens à 1995 pour parler rapidement des sifflets à Alain Juppé. Qui m'ont moins ému que la réponse de Nicolas Sarkozy qui approuve et légitime ces sifflets. J'en prends acte, en soupirant...
J'imagine que cette semaine, le camp de François Hollande et de la gauche de Taubira et de Vallaud-Belkacem a bu du champagne : tout va bien pour cette gauche... J'ai délibérément pris les deux icônes de la "vraie droite" comme exemple. Celles qui le fait exister, ce Tea Party franchouillard.

Il faudra que j'écrive un billet de conseils (modestes mais amicaux) à Alain Juppé.
En premier lieu, celui de se faire discret, et d'arrêter de parler à tort, et parfois à travers. Il ne tiendra jamais deux ans comme ça. Se faire discret lui évitera notamment de remettre sur la table des sujets dont la majorité des français se fouttent, mais qui sont clivants et appellent à la violence des mots et des débats. Le mariage homosexuel est de ces sujets. En plus quand on y rajoute l’adoption dedans. Sur ce sujet-là, Juppé a perdu une occasion de se taire…
En plus, ce débat sur le mariage pour tous gonfle une majorité de français, qui voient leur feuille d'impôt exploser et un avenir pas très radieux se profiler...

Je reviens à Bagatelle. Je pourrais parler de Hollande aussi. Et citer à nouveau deux billets que j’avais écrit sur Hollande. Un en Juin 2007, où Hollande se faisait insulter par son propre parti. Sur le net, c’était d’une violence rare vis-à-vis de lui… Et 4 ans plus tard, ce même Hollandeétait porté au pinacle par ces mêmes personnes… Qui 2 ans plus tard ont repris leur position initiale, à lui cracher dessus…
On n’est peu de choses en politique… L’école de l’humilité, décidément…

Il y a 19 ans, Nicolas Sarkozy se faisait huer par ses propres militants. Aujourd’hui, il est porté en triomphe par une partie de ces mêmes personnes… Ça donne le vertige…

Je me souviens de Bagatelle. Je n’y étais pas, mais ce fut le début de mon engagement politique. J’avais soutenu Chirac. J’avais été triste de la défection de Charles Pasqua, et aussi de celle de Nicoals Sarkozy. Et puis après, il y a eu la suite… J’avais mal pris les crachats sur Sarkozy. Je n’aime pas l’homme quand il se comporte comme un animal et qui veut du sang sur les piques, par bête vengeance…
J’avais mal pris les crachats sur Sarkozy, mais sans doute aussi que je n’ai vraiment pardonné à Sarkozy ses trahisons successives... Mais il a fini par être président… Peut-être que la fidélité et la loyauté (en des gens, en des valeurs…) n’est pas l’option qui fait réussir. Peut être…


Je me souviens de Bagatelle. J’ai vu un peu Nîmes hier soir à la télé. J’ai souri… Mais bon… La mémoire est éphémère…

dimanche 23 novembre 2014

Dodo des doudous

Doudou lapin et Doudou Simba sont prêts à aller dormir. Bebe faucon s'en est bien occupé .
Papa va faire pareil. 

Le match de l'OM m'indiffère. Zapper sur une chaîne info me dit rien : je suis pas favorable à la reconnaissance de la Palestine. 
et j'ai envie d'être grossier vis à vis de ces militants UMP sarkozozo bas du front (pléonasme) qui sifflent un des leurs. 

Hollande et la gauche se félicitent que la droite ait ses handicaps qui, comme en 2012, vont faire fuir l'électeur de droite. Celui, majoritaire, qui en a ras le cul de ces bisous au FN, et qui se fout de débat qu'on ne cesse de rejouer sur le mariage pour tous.

Alors je vais faire comme mes doudous. Dodo. C'est bien. 
L'OM continuera à jouer. Et la terre de tourner.


samedi 4 octobre 2014

Martine Aubry : du ringard et du décevant

Cette interview délirante valide mon sentiment qu'en politique (comme ailleurs), il vaut mieux se consacrer sur les faits et sur les idées plutôt que de chercher à insulter et à dénigrer son adversaire.
"Ringard" et "décevant" sont des adjectifs qui vont tristement bien à cette triste personne qui est Martine Aubry. Et dont le passage dans l'or des ministères a fait énormément de mal à la France.

Elle aurait gagné à plus d'humilité. Mais "humble", à la différence de "ringarde" et "décevante", ne fait pas parti des qualificatifs qui vont avec elle...

Je pense que la politique gagnerait à être moins insultante, et plus en relation avec les idées. Martine Aubry, qui porte avec elle bien des tares qui ne sont pas que idéologiques, y gagnerait aussi... La France également...

lundi 29 septembre 2014

Si en plus il est drôle... #Juppé

Je viens d'apprendre qu'Alain Juppé venait de recevoir le grand prix de l'humour politique 2014.
Si en plus Alain Juppé est drôle, la marche vers le pouvoir semble une promenade de santé... Pourtant, la phrase m'est bof bof : "En politique, on n'est jamais fini. Regardez-moi!". Moins drôle que très juste...


Cela me rappelle un billet que j'avais écrit le 20 Septembre 2011 : "On ne meurt jamais en politique". François Hollande, bon à jeter aux chiens en 2007, l'a prouvé. Même si la renaissance aura été de courte durée. Et même si aujourd'hui rien n'est fini pour lui... (s'il ressuscite avant Mai 2017...)

jeudi 25 septembre 2014

De la grande et belle politique...

J'ai failli tomber mon café ce matin quand j'ai cette information (qui m'a échappé hier, mais beaucoup de choses m'ont échappé hier...)
Le retour commence bien. Pour la "France apaisée", on reviendra plus tard...

A mettre en perspective avec la une honteuse de l'hebdomadaire "d'information" Marianne, qui reprend ses salves d'insultes vis-à-vis de ce même Sarkozy. Le niveau est relevé, très relevé...

Tout ceci n'est pas bien grave, même si ça donne une tonalité malsaine à un débat politique qui est déjà au fond du caniveau. 

Ce qui est grave, c'est ce qui s'est passé en Algérie par ces islamistes... Ces animaux barbares. L'humanité a déserté tout leur être à ces gens là. Hier soir, je n'ai pas été le seul à ressentir un dégoût fort, une colère aussi, face à ces gens là. De la haine. Aussi pour ceux qui les soutiennent...

A part ça, je viens de recevoir un push : les pilotes d'Air France maintiennent leur grève... Leur direction s'est déballonné totalement devant eux, mais non, ils continuent la grève. Certains vivent dans un autre monde...

Ce billet est parti dans tous les sens. Ça se voit peut être que ce matin, mon écœurement reste à un niveau élevé... 

lundi 15 avril 2013

Ce voyeurisme patrimonial aurait il pu éviter l'affaire Cahuzac ?

Aujourd’hui, c’est la fête à la transparence. Ou plutôt au voyeurisme. Cette histoire de publication de patrimoine est une jolie mascarade printanière…
Qui s’accompagne en plus, comme le dit Marine Le Pen, à une affligeante « course à la pauvreté » de la part de certains de nos élus, qui contribuent à alimenter cette mentalité désespérante qui considère qu’être riche est mal et blâmable. J’ai donc eu la crétinerie de mon président deRégion, qui déclare posséder « seulement un âne catalan de 8 mois ». En plus il prend les électeurs pour des cons…

Je partage l’avis d’Alain Juppé, dans son billet joliment appelé « journée des patrimoines ». « Excitation malsaine ce matin sur toutes les radios : RV à 17h précises pour connaître le montant du patrimoine de chaque ministre ! ». C’est vrai… Voyeurisme consternant.
« Cette publication n’a en elle-même aucun intérêt pour la moralisation de notre vie publique. Sauf à fixer un barème de fortune au-delà duquel il sera interdit de faire de la politique. Suffrage censitaire à l’envers… Vu la démagogie ambiante, on y viendra peut-être. »

Je partage totalement cet avis. Mais j’ai souvent écrit ici tout le malaise que j’avais devant cette haine du riche (ou simplement de celui qui a un peu plus), qui s’exprime tous les jours ci et là sur le net et ailleurs.

J’ajoute une question. Si nous avions eu cette obligation de déballage patrimonial en début de mandat, cela nous aurait-il évité l’affaire Cahuzac ? Et en mélangeant un peu tout, cela aurait-il évité l’affaire Guérini ou les affaires dans la fédération Nord - Pas de Calais ?
D’une manière générale, les déclarations d’Hollande auraient-elles pu éviter le séisme Cahuzac ? Auraient-elles pu éviter à ce dernier de mentir ? Auraient-elles pu éviter que le ministre en charge de la lutte contre la fraude fiscale soit lui même un fraudeur ?

Je relis le billet que j’avais écrit il y a un sur cette « charte de déontologie » qu’avait mis en place Jean-Marc Ayrault en début de mandat… Mieux vaut en sourire…

dimanche 25 novembre 2012

Et ils ont même écœuré Juppé...

Les nuls.

Recevoir ça pendant son rituel apéritif du dimanche soir c'est criminel. L'UMP devrait être dissoute rien que cet acte blasphématoire...

jeudi 4 octobre 2012

Débat sur le mariage homosexuel : et si on se respectait ?

Je n'ai pas donné mon avis sur la question (on ne me le demande pas forcément remarque)
Tiens ? Si je citais Alain Juppé ? Je partage son avis...

Le 11 Septembre, Alain Juppé écrivait ça. Je souscris totalement.
1) Pourquoi donner à cette union le nom de mariage ? L’égalité n’exclut pas la différence.
2) Je n’arrive toujours pas à accepter l’idée qu’un enfant puisse avoir deux parents du même sexe et je ne suis donc pas favorable à l’adoption par les couples homosexuels, quels que soient les arguments de fait qu’on invoque.
3) Je mesure la grande sensibilité de ces questions et je me garderai bien de lancer l’anathème contre ceux qui ne pensent pas comme moi.
Aujourd'hui, Alain Juppé écrit :
J’ai expliqué ma position (à l'association Gyrophare) : d’accord pour le légaliser (j’aurai préféré qu’on utilise l’expression “union civile” à la fois pour les hétéros et les homos, et qu’on réserve le mot mariage à la sphère privée et religieuse; mais je n’en fais pas un point essentiel). En revanche pas d’accord pour l’adoption (a fortiori pour le droit à la procréation médicalement assistée) parce que je continue à penser qu’un enfant doit grandir entre un père et une mère. Nous avons échangé nos idées, sans passion ni violence. J’ai reconnu que certaines de leurs arguments avaient du poids. Nous nous sommes séparés en convenant de poursuivre le dialogue dans le respect mutuel, sans stigmatiser a priori nos divergences.
Si le débat pouvait garder cette tonalité, et éviter les outrances honteuses dont un élu parisien vient hélas! de donner le mauvais exemple!
Son billet s'intitule "et si on se respectait les uns les autres ?". Il me plait bien, ce billet...
Sur ce sujet par exemple, je n'apprécie pas le débordement de l'élu parisien. Je ne supporte pas non plus l'intolérance de certains qui insultent ceux qui sont, comme moi, profondément opposé à l'adoption d'un enfant par un couple homosexuel. Je le droit de penser ça, et j'ai le droit de ne pas faire insulter "d'homophobe".

Si on se respectait les uns les autres... Vœux qui me parait malheureusement pieux... Mais ça me fait du bien de lire certaines déclarations de certains responsables politiques comme Alain Juppé. 
Parce que les faits sont là. La République apaisée n'existe pas. Parce que l'ancienne majorité opposition d'aujourd'hui ne le veut pas. Parce que l'ancienne opposition majorité du jour ne le veut pas non plus. Leurs sympathisants et militants le montrent tous les jours. Je ne parle pas des extrêmes de droite ou de gauche.

C'est comme ça...

mardi 20 septembre 2011

On ne meurt jamais en politique...

Aujourd’hui, François Hollande pourrait gagner l’élection présidentielle…

Je relis, avec l’émotion de celui qui constate que le temps qui passe ne revient jamais, ce billet que j’avais écrit au soir des élections présidentielles de 2007. François Hollande était premier secrétaire du PS, et il était vomi par les militants, et par son ancienne femme de candidate. Il avait été élu homme politique de l’année en 2004, et il devait être brulé en 2007. La défaite aux présidentielles, pour beaucoup, c’était lui.
« Le plus grand défaut de Ségolène Royal, c’est son compagnon ». La phrase était du toujours très délicat Arnaud Montebourg, en Février 2007. Et grosso modo, le lynchage général était fait de la même musique… « Le Culbuto star de la synthèse molle », c’était François Hollande. Celui qu’il fallait vite remplacer, virer, jeter…

Ah, c’était bien Reims 2008, enfin on le mettait dehors. Il revient par la fenêtre. Et il risque de gagner l’élection présidentielle. A l’automne 2008, je ne connais pas beaucoup de gens qui aurait misé une pièce sur Hollande. Moi non en tous cas…

Nicolas Sarkozy était aussi un exemple phare de l’immortalité en politique. Présidentielle 1995, il choisi Balladur, le mauvais cheval. Quelques mois plus tard, il se fait cracher dessus par les militants du RPR. Il est mort…
Il revient. Et il meurt à nouveau. On oublie souvent les européennes de 98’, où la liste RPR-DL de Nicolas Sarkozy se fait battre, à droite, par la liste Pasqua-Villiers. Normalement, au soir de 98’, Nicolas Sarkozy est fini. Mort…
Mais visiblement en politique on meurt plusieurs fois, et moins de 10 ans plus tard, il est élu président de la République.

Pour ça aussi que parier aujourd’hui sur sa défaite l’an prochain, oui, pourquoi pas tant elle parait évidente aujourd’hui… Mais bon…

On pourrait aussi penser à Alain Juppé, qui est mort une fois en 1997. Qui revient chef de l’UMP, avant l’exil au Québec, et sa mort politique annoncé au 20 heures de France 2 par Olivier Mazerolle. Résurrection éphémère en 2007, avant la défaite aux législatives de Bordeaux. Et aujourd’hui, Alain Juppé est le recours possible à droite…

On meurt tellement de fois en politique. Les plus anciens pourraient me parler de De Gaulle, de Mitterrand… Tellement d’exemples.

Quelque part, c’est joli de se dire que la politique permet plusieurs chances… Que l’on n’est jamais fini, et qu’une nouvelle chance est toujours possible. Bel exemple de vie…
Et puis d’un autre coté, on soupire devant cette absence totale de renouvellement. On pense à ces politiques anglosaxons qui se retirent de toute vie politique après une défaite électorale. On espère un Jospin, et on a une Royal…
Et aujourd'hui, quid de Dominique Strauss-Kahn ?

On ne meurt jamais en politique. C’est un simple constat. Je ne sais dire s’il est positif, ou non…

lundi 7 mars 2011

Gérer Bordeaux et les affaires étrangères par iPhone, c'est possible : c'est Juppé !

J'adore Yann Barthès, j'adore mon iPhone (pas encore l'iPhone 5, mais bientôt), et j'aime beaucoup Alain Juppé. La semaine dernière, au Petit Journal, ils étaient tous réunis. C'était énorme...

lundi 15 novembre 2010

Habemus un nouveau gouvernement (mon avis...)

Bon ça y est c’est fait, on a un nouveau gouvernement. Fin d’un long film bien ridicule…
Je ne me lancerais pas dans un facile « tout ça pour ça ». Évidemment que je pense aussi que vu ce qu’on nous mis comme beurre, on aurait pu avoir un sandwich un peu plus savoureux… Et pour les critiques systématiques et caricaturales, je laisse ça aussi à ceux qui sacraliseront la parole d’un Parti Socialiste très en forme hier soir… Bien que j’avoue, j’ai vite zappé quand j’ai vu arriver cette merveilleuse bande des trois… Mais comme je zappe aussi en écoutant la parole officielle du parti majoritaire (entre un Paillé et un Désir, mon cœur balance…).

Beaucoup de mes copains ont donné leur avis. « Petit remaniement d’un petit président » pour Laurent Pinsolle. Arnaud Clément trouve qu’il y a du meilleurs, et aussi du pire. Et Pensée Politique note le recadrage politique qui redistribue les cartes à droite. En tous cas, échec total du débauchage à gauche, c'est évident, mais c'était aussi prévisible...

Allez, je vais faire comme en 2007 pour le premier gouvernement. Et je vais donner mon bien modeste avis sur ce nouveau gouvernement…. Gouvernement drôlement resserré d’ailleurs : 30 au lieu de 37, c’est pas encore le grand régime minceur
  • François Fillon (premier ministre) : moi je l’aime bien… J’espère qu’il va prendre vraiment les rennes, et devenir un vrai premier ministre. J’avais voté pour lui quand le RPR avait élu Michelle Alliot-Marie à la tête de ce parti… C’était l’époque bénie où les militants pouvaient choisir leur chef… C’est bien vieux tout ça…
  • Alain Juppé (défense) : je trouve dommage qu’il soit revenu. D’abord car il se contredit et qu’il va contre ce qu’il disait lors de sa victoire aux municipales de 2008 (je me consacrerai à Bordeaux). Ensuite car il se grille politiquement, en retournant chez Nicolas Sarkozy, et à son service. Mais sinon, c’est un homme que j’aime beaucoup.
  • Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères). Je l’aimais bien sous Chirac. Sous Sarkozy, je n’aime pas sa manière d’avoir avalé couleuvres, chapeaux, et convictions… Sinon, elle aura fait tous les ministères régaliens…
  • Nathalie Kosciusko-Morizet (écologie). La gagnante du remaniement. Je l’aime bien. Content pour elle. Après, l’écologie tombe derrière armée et les affaires étrangères dans l’ordre protocolaire.
  • Michel Mercier (justice). C’est lui qui m’a remis, en 2000, mon diplôme d’ingénieur. J’ai donc un à-priori favorable. Sinon, c’est un opportuniste qui a laché Bayrou pour un bol de soupe ministérielle. Il n’est pas le seul remarquez…
  • Brice Hortefeux (intérieur et immigration), sans commentaires de ma part… Sinon que l’on ne peut pas dire que la compétence et le mérite soient franchement récompensés…
  • Christine Lagarde (économie et finances). J’aime bien cette dame. J’ai quand même l’impression qu’elle a été une des perdantes de ce remaniement…
  • Xavier Bertrand (travail & santé) ; sans commentaires non plus (sinon un autre soupir, immense) ;
  • Luc Chatel (éducation & jeunesses) : un autre soupir…
  • François Baroin (budget & porte parole) : il révait d’un grand Bercy, il aura le poste de porte parole. Comme en 1995’. A l’époque, c’était Chirac et il avait une voix fluette, le petit François. Il a grandit. Je l’aime bien, mais…
  • Valérie Pécresse (enseignement supérieur), pitoyable candidate aux régionales, mais (je trouve) bonne ministre.
  • Bruno Le Maire (agriculture) : il gagne l’aménagement du territoire, il aurait pu prétendre à plus. Voir des Bertrand ou Hortefeux au dessus de lui me sidère, mais bon les compétences et le mérite, en politique…
  • Frédéric Mitterrand (culture) : les miracles existent…
  • Roselyne Bachelot-Narquin (solidarité) : les miracles existent (2). Sinon qui avait dit qu’il remettrait au gout du jour une République du Mérite… ? Domenech avait son Govou, Lievremont a son Trinh-Duc. Fillon a sa Roselyne…
  • Maurice Leroy (ville) : centrisme power…
  • Chantal Jouanno (sport) : qu’en pense Rama Yade et David Douillet ?
  • Patrick Ollier (relations avec le Parlement) : le poste qui ne sert à rien…
  • Eric Besson (industrie, etc…) : toujours là lui… Estrosi non tiens ?
  • Henri de Raincourt (coopération) : rien à rajouter… Sinon c’était vraiment utile un ministre à plein temps dédié ?
  • Philippe Richert (collectivités territoriales) : pareil. Vraiment besoin d’un ministre à plein temps sur ce poste ? Remarquez, elles prennent bien mal aux dents en ce moment les collectivités territoriales…
  • Laurent Wauquiez (Europe). Là encore un poste qui sert à quoi ? Le Président, et le Ministre des Affaires Etrangères, c’est pas suffisant ? Sinon Wauquiez bien, mais un peu trop sarkozyste zélé à mon gout quand même…
  • Nadine Morano (formation professionnelle) : un ministère qui ne sert à rien pour une ministre qui ne sert pas plus…
  • Marie-Luce Penchard (outre-mer) : il parait qu’elle fait bien le job…
  • Pierre Lellouche ( commerce extérieur) : là encore besoin d’un secrétariat pour ça ? A part pour donner un poste à un pote… ?
  • Nora Berra (santé) : je croyais que c’était Bertrand, mais non il a ses secrétaires d’Etat… Gouvernement resserré il parait…
  • Benoist Apparu (logement) : un poste pour un sarkozyste zélé… un autre.
  • Georges Tron (fonction publique) : affaiblissons les adversaires en donnant de la bonne soupe à ses troupes…
  • Marie-Anne Montchamp (cohésion sociale) : la bonne soupe numéro 2. Et encore, besoin d’un secrétariat d’Etat dédié ?
  • Thierry Mariani (transport) : le sarkozysme méritant récompensé par un poste qui n’était pas nécessaire…
  • Frédéric Lefèbvre (consommation) : sans aucun commentaire, sinon que c’est triste pour la République… (on va regretter Novelli) ;
  • Jeannette Bougrab (vie associative) : les apparatchiks récompensées… Les 3 derniers secrétariats d’Etat sont pour eux.
Au final, je n’ai rien à dire, je ne vois pas grand-chose de nouveaux. J’imagine que la gauche va pouvoir s’en donner à cœur joie : elle aurait tort de s’en priver.
Attendons de voir… J’espère juste que demain la France ira mieux. Je ne sais pas si c’est en privilégiant les hommes d’appareils et les copains, plutôt que le mérite et la compétence, qu’on y arrivera mieux…

Enfin bon, suite au prochain épisode…