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mercredi 5 janvier 2022

Emmerder ces sous citoyens

Je me suis levé ce matin mieux que ces derniers jours. Pour ceux à qui je ne l'ai pas dit, j'ai réussi le test du Covid, et malgré ma double vaccination, ça a été sévère. 

Bien sur j'ai eu les informations de la nuit. Les déclarations d'Emmanuel Macron, président de tous les français mais pas tous tous quand même. Président qui a appris à aimer les français, mais qui veut en emmerder certains. Les non vaccinés. 
Ce n'est pas la phrase qui m'a le plus choqué. Typiquement, je suis vacciné. Mais je suis un honnête père de famille blanc, chrétien, qui bosse (et s'est rendu malade à cause de son boulot, même si le Covid c'est pas lui), qui respecte les lois, paie ses impôts, et j'ai eu l'impression qu'il m'a emmerdé tout son mandat, lui et sa bande d'opportuniste. 
Par contre fort avait les faibles et ceux qui bossent, carpette avec ceux qui brulent des voitures ou usent de la violence. Une de ses premières aura été sa reculade à Notre-Dame-des-Landes, et je ne l'oublie pas.

Non, ce qui m'a choqué est la suite. Cette phrase "Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen".
OK. Donc celui qui donne des interviews à des Youtubeurs nous définie ce que un citoyen ou un non citoyen. Si l'antivax, que je n'apprécie pas particulièrement (même pas du tout), ou simplement celui qui a peur du vaccin sans être militant, n'est plus un citoyen, il est quoi ? On lui retire sa nationalité, ses droits ?

Je me souviens du débat pendant les attentats. La déchéance de la nationalité. Celui qui a peur du vaccin, pour des bonnes ou des mauvaises raisons, est donc moins citoyen que celui qui prépare un attentat contre ses "compatriotes" au nom d'une idéologie mortifère, celle de sa religion ? Celui qui a peur du vaccin est moins citoyen que le multirécidiviste qui brule des voitures au nouvel an, ou pour être volontairement caricatural lors d'une victoire de l'Algérie lors d'un match de football ? Il est moins citoyen que ceux qui ont brandi des slogans antijuifs lors de manifestation pro-palestienne, que ceux qui ont brulé des voitures de police ou caillassé des pompier dans certains quartiers ?

Il n'en a pas marre de diviser la nation, ce "Président de tous les Français". 

Julien Aubert a bien résumé ce que devient la "gouvernance sanitaire" : on est passé du "tester, tracer, isoler" au "détester, tracer, emmerder". Mais en plus, on déclasse des gens, qui ne sont plus des citoyens.

Ce président et cette majorité a dépassé toutes les indignités. 

Maintenant le double vacciné retourne prendre un efferalgan et va se coucher. Mais je suis un bon citoyen. Qui votera Pecresse avec un immense plaisir et un souhait qu'elle et son équipe (fantastique) dégage ces opportunistes gorgés de mépris et d'arrogance, et d'incompétence. 

(à lire aussi mon ami blogger Nicolas : "faut il emmerder Macron ?") 

dimanche 8 janvier 2017

Une crèche à Saint-Etienne incendiée dans l'indifférence générale

La crèche de la cathédrale de Saint Etienne a été incendiée volontairement dans la nuit de vendredi à samedi. Il s’agit d’un acte délibéré d’après les premières enquêtes. Symboliquement, il s’agit d’une agression.

Le président de la République avait dit, en Mai 2016, qu’aucun acte anti-religieux ne devait être toléré. Je partage totalement cet avis présidentiel.
François Hollande avait prononcé ces mots quelques heures après qu’une salle de prière musulmane soit incendiée à Ajaccio. Cet acte ignoble devait être condamné : il l’a été très rapidement par l’exécutif. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, s’était rendu sur place. 
Comme il s’était rendu sur place rapidement après que de même actes scandaleux de vandalisme et de violence contre la communauté musulmane se soient déroulés en décembre 2015.

Au soir où j’écris ce billet, je n’ai vu aucun déplacement du premier ministre ou de son nouveau ministre de l’intérieur. Presque 48 heures plus tard. Je n’ai lu aucune déclaration solennelle de François Hollande qui condamne cet acte anti-religieux violent et détestable.

Et je suis triste. Simplement triste. Pas en colère. Non, je suis juste triste.
Parce qu’en tant que républicain et chrétien, je me sens oublié et méprisé par le pouvoir d’aujourd’hui. Et j’en ai marre.

J’en ai marre que le premier secrétaire du parti majoritaire d’aujourd’hui oublie volontairement les violences anti-chrétiennes quand il dénonce les violences religieuses. Marre que le ministre de l’éducation m’explique que ma religion est incompatible avec cette république que j’ai dans le cœur. Marre de voir que président et ministres, si prompts à célébrer les fêtes d’autres religions, ignorent Noel ou Pâques. Qui sont des dates importantes pour la communauté chrétienne.
Marre enfin que le racisme anti-chrétien soit à ce point toléré qu’il en vient à devenir violence. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve rappelait qu’en 2015, les actes de violence contre la religion chrétienne avait augmenté de 20%.

C’est ce mépris qui concourt à ce qu’il y ait aujourd’hui un vote chrétien qui soit assumé. Tellement assumé que le candidat de la droite assume et affirme cette identité. Qui, à mon sens, n’est pas antinomique avec une identité républicaine forte, bien que je ne valide pas forcément cette mise en avant systématique.

Mais elle est naturelle. Lorsque l’on voit que l’on brûle des églises et des chapelles, qu’on les tague, et que cela se fait dans un mépris total, cela ne peut que provoquer en réaction une affirmation de cette identité chrétienne. Et encore plus lorsque l’on voit ce « deux poids deux mesures » lorsque d’autres actes aussi insupportables sont commis contre d’autres religions. 

En conséquence, cela lance certains dans une course à l'instrumentalisation politique. Instrumentalisation dans le but de servir des partis extrémistes et des mouvements dont les idées et les méthodes me semblent mauvaises et condamnables.  

J’espère que lorsque la droite républicaine reviendra au pouvoir, elle sera équitable en manière de lutte contre les violences antireligieuses, telles qu’elles soient. Et que la République fera sienne la déclaration du président de la République d’aujourd’hui, avec les actes qui vont avec. 
Car même si pour moi un incendie est plus grave qu’une tête de cochon ou que des lardons dans une boite aux lettres, la violence symbolique demeure pour moi la même. Elle doit être condamnée et combattue de manière égale et équitable. 

samedi 26 décembre 2015

Noël, joie et triste indifférence

C'est une jolie fête Noël. Les enfants sont heureux. Les maisons décorées. La crèche de la belle-famille est mignonne, le sapin aussi. 

Nous avons mangé et bu. Beaucoup. Trop. Les virages foréziens ont fait mal à mon estomac hier...

A part ca, c'est joli Noël. Quand des chrétiens se font persécutés dans le monde à cause de leur religion, c'est important de le fêter Noël. Je suis de ceux qui ont trouvé les silences de nos dirigeants (Hollande, Valls, le PS aussi) insupportable, surtout en ce moment. Surtout quand des chrétiens se font massacrer. 

Surtout quand l'été précédent, on s'est répandu longuement pour fêter la fin du jeune d'une autre religion. 

J'ai souvent critiqué cette sélectivité. Ce mépris pour les chrétiens, de France et d'ailleurs. Mépris, le mot est juste. J'étais ému hier de lire les moqueries méprisantes de certains (militants) sur Twitter, qui moquait la "catosphère". La moquerie, le mépris... Il n'a pas grand de chose de pire. De plus blessant.
Après, il est facile de s'étonner du vote communautaire. Quand on y contribue fortement, candidat de la race blanche catholique contre les autres... Écœurant, et triste. 

Un Noël que j'ai trouvé à l'image de notre société. Mépris vis à vis de certains. 

Violence vis à vis d'autres. Le vandalisme d'une mosquée à Ajaccio est quelque chose de scandaleux et de condamnable. C'est scandaleux de vandaliser un lieu de culte, de sépulture. De vandaliser une croix ou une chapelle. Une synagogue ou une mosquée.

Mais là encore, il sera inadmissible de minimiser ou de snober la profanation d'un lieu de culte chrétien. Les journaux locaux en relatent toutes les semaines.

Noël heureux chez moi. Mais Noël triste globalement. Parce qu'une société divisée, totalement. Et un mepris blessant pour les chrétiens. L'indifférence...

dimanche 13 septembre 2015

La christianophobie n'est pas un problème...

Dixit le parti majoritaire, la christianophobie ne fait pas parti des "maux européens".


Tous les racismes sont condamnables et sont des maux. Mais le premier secrétaire du Parti Socialiste est sélectif. Je ne parviens pas à ne pas prendre ça pour du mépris, même si je sais que c'est de l'électoralisme communautaire. 

Je ne supporte plus ce mépris contre les chrétiens et les "mangeurs de porc", pour paraphraser cet imam qui est aujourd'hui un des stars d'un salon vraiment révoltant. 
En France, des cimetières chrétiens se font profaner, des églises et chapelles se font vandaliser. Régulièrement. Cela ne mobilise pas les élites de notre pays. 

Le premier secrétaire du Parti Socialiste fait bien ce qu'il veut, mais quand même... Souhaiter ostensiblement des bons ramadans ou bonne fête juive sur Twitter ou dans les médias, en ignorant avec le plus grand des mépris les fêtes chrétiennes, c'est blessant. Vexatoire, et blessant.
Et lorsqu'il s'accompagne d'une négation pure de la christianophobie, c'est même une faute. Des chrétiens sont massacrés aujourd'hui à cause de leur religion. Je ne comprends pas pourquoi cela fait peur de parler de christianophobie, et pourquoi ce négationisme religieux...

Mais le premier secrétaire du Parti Socialiste est sur une radio communautaire. Donc il fait du communautarisme. Non sans flatter son électorat musulman. Ce billet va dans le sens de celui d'hier : cette manière de faire de la politique m'effraie vraiment, je la trouve vraiment dangereuse... Elle m'inquiète cette stratégie politique. Que je trouve assez peu républicaine...

Elle m'inquiète et elle me blesse. Car au final elle s'accompagne d'un mépris significatif envers d'autres religions (catholiques, protestantes...). C'est blessant. Et c'est triste. 
Billet avec de l’écœurement. De la tristesse aussi. Et une certaine colère. Mais peut être est ce le but, électoralement parlant...

mercredi 25 mai 2011

L'automobiliste est un gros beauf : saignons le (ainsi que les 80 députés...)

Il est de bon ton, dans le combat politique, d’aller moquer toutes initiatives d’un député ou homme politique qui n’est pas de son bord. Donc forcément, une certaine gauche se moque et se marre de ces députés qui ont gueulé contre ces indignes et inutiles mesures de sécurité routière annoncées il y a 10 jours par le gouvernement. En ce qui me concerne, je les félicite d’avoir enfin fait leur boulot de députés.

Certains parlent de « beaufitude ambiante » (vive le mépris pour qui ne partage pas tes opinions, soupir...). Je confirme, il y a une véritable beaufitude ambiante, mais je la vois plus, pour ma part, chez ses extrémistes de la sécurité routière, qui considère tout automobiliste comme un présumé coupable en puissance, qu’il faut pigeonner et faire payer, encore et plus. Sous couvert de l’argument qu’ils jugent irrésistible et doit te faire fermer ta grande gueule : « sauver des vies ». Bien sûr…
Et là, bien sûr, dans ce délicieux combat politique où l’on ne recule devant rien, et surtout pas derrière l’indécence, le résumé peut aller vite dans certaines officines. Ces 80 députés, qui ont eu raison (à mon avis) de s’élever contre ces mesures, vont contre la logique de « sauver des vies ». Bien sûr… Beaufitude contre indécence, choisis ton camp camarade…

Maintenant, que ces beaux esprits qui prétendent vouloir « sauver des vies » en piégeant ce présumé coupable de sale beauf d’automobiliste qui n’est qu’un gros plouc aillent vraiment plus loin. Puisque l’objectif de piéger cet affreux automobiliste est leur véritable but, qu’ils n’aillent pas lire le billet de Nicolas qui propose de réelles bonnes idées pour sauver des vies. Dont celle de verbaliser ceux qui ne roulent pas assez vite (ceux qui roulent à 50 à l’heure sur des portions limitées à 90 sont réellement dangeureux…), ou mettre des radars dans les portions réellement dangereuses (moins rémunératrices que sur des lignes droite, mais tellement plus efficaces pour « sauver des vies »…). Je serai aussi fan d’être sévère sur ceux qui, sur l’autoroute, restent plantés sur la voie du milieu en roulant à une vitesse moyenne basse, et qui obligent un dépassement sur la troisième voie pour les avancer (à la vitesse maximale limite bien sûr).

Non, je leur propose, à ces extrémistes qui prétendent vouloir « sauver des vies » en luttant contre la beaufitude de ces grands crétins d’automobiliste, de ne pas se limiter uniquement à l'interdiction des avertisseurs de radar, utiles et réellement pertinents pour la sécurité.
Qu'ils interdisent, par exemple d’écouter un CD ou la radio en roulant. Avec les conneries qu’on peut entendre, on risque d’en taper le platane d’à côté de surprise, ou de dégout. Interdire de rouler avec la belle-mère ou la cousine en passager, qui parle tellement qu’elle vous met la tête comme une cougourde et que la vigilance, moyenne moyenne. Sanctionner violemment toute personne que l’on croise en voiture qui vient de manger, parce que la digestion fait somnoler, et c’est dangereux. Et de fait, toute personne qui s’est réveillé il y a peu, ou qui sort du travail, doit également être sanctionnée si elle est prise au volant. Parce qu’elle n’est pas en situation d’éveil total.

Puisque qu’ils ne veulent pas aller jusqu’à l’interdiction de la voiture nos amis extrémistes (quels combats auraient-ils à mener après ? oh, il y en a plein de combats pour emmerder les sales beaufs : interdire le sport tiens par exemple, ou interdire la bière hygéniquement nocive…), qu’ils ne se gênent pas à rajouter des trucs qui nous dégouteront vraiment de prendre la voiture…
Et en plus de « sauver des vies », ils sauveront la planète… Elle est pas belle, la vie ?

Et puis tiens, en bonus track…Que les extrémistes de la sécurité routière suivent les bons conseils de Groland…