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lundi 8 janvier 2024

Triste mise en scène politique

Cette
mise en scène toxique du remaniement
, comme le dirait Sophie Coignard au Point, n’est pas sans intérêt. En tous cas, il donne bien l’image d’un Président sans empathie, autoritaire, mais pas sûr de lui. Ses ministres sont, pour paraphraser Sarkozy qui n’était qu’un Macron juste un peu meilleurs avec un vrai parti politique, de simples « collaborateurs ». Dont on n’a pas à faire grand cas.
le ministre de l'intérieur Darmanin est considéré comme un « poids lourd » alors que le fiasco du Stade de France lors de la finale de la Coupe d’Europe aurait dû marquer l’arrêt de sa présence Place Beauveau.  Pire, non nom était cité pour le Quay d’Orsay, ça plaira aux gens de Liverpool qui ont été trainés dans la boue…
 
Que dire du président de la Cour des Comptes fier de lui d’avoir « caché un rapport » aux parlementaires pendant l’examen de la loi immigration, pour ne pas « polluer les débats » ? Le rôle de la Cour des Comptes est de donner aux législateurs et à l’exécutif des éléments factuels. Mais là, pour des raisons politiques et politiciennes, le président de cette instance cache sciemment des éléments ? Il devrait être démis de ses fonctions.
 
Donc le futur casting de la bande à Macron garde un intérêt relatif. Avec en conclusion aussi le manque d'estime d'elle du Premier ministre Elisabeth Borne : si j'étais son conseil, je lui dirais de se respecter en tant qu'individu et de claquer la porte d'elle même

 

En ce début d’année, mon regard se tourne vers le camp politique le moins éloigné de mes idées. Les Républicains, avec qui je n’ai pas été tendre l’année dernière. Jusqu’à la fin, avec les élections internes, ils m’auront déçu.
Je lisais avec intérêt un des derniers papiers de Maxime Tandonnet. Où il se considère « Sans Parti » : sa « première année où aucune formation politique ne (le )représente plus ».
 
Comme toujours son billet est clair. Il écarte toujours les extrêmes, et le parti Macroniste lui est, comme pour moi, jour après jour plus « odieux » avec « ses manipulations pour couvrir l’échec abyssal d’une non-politique entièrement fondée sur l’exaltation vaniteuse ».

 

Il rappelle les erreurs de LR l’an passé. En se « fourvoyant » à deux reprises. La réforme des retraites par exemple. Il a écrit beaucoup, moi aussi, c’était une bêtise, une erreur. Et sur la loi immigration. Deux fois, LR a choisi la Macronie contre le pays, et contre ses électeurs aussi. Et deux fois, ce parti a sauvé Macron et son gouvernement.
Je cite Maxime : « ils sauvent la macronie du désastre pour ensuite, oser se présenter en opposants. De fait, ils se dirigent tout doucement et sûrement malgré les démentis, vers une alliance centrale avec la macronie en 2027: le scénario du pire. »
 
Je souhaite que la fin de sa phrase ne soit pas prémonitoire, ça serait un désastre.
 
En tous cas la période politique de rend pas hommage à ses acteurs. Et elle met en avant que les principaux vainqueurs des prochaines élections risquent encore une fois d’être l’abstention, et le ras le bol.

dimanche 23 juillet 2023

Aurélien Pradié a raison : la droite ne doit pas être l'héritier du Macronisme

Je suis de la droite Julien Aubert. C'est un ami et quelqu'un que je tiens en haute estime. Le chef de ma région est Aurélien Pradié, dont j'ai loué le courage pendant la période des retraites. Il a pris des positions justes, d'une droite populaire, qui travaille, vit dans les campagnes, et en a marre d'être matraqué. 

Aurélien a un défaut. C'est d'être du Lot. Etant gardois des bords du Rhône, c'est un peu loin pour aller voir mon chef de région. Cela dit, ce n'est pas pour ça que je soutiens Julien Aubert (plus proche géographiquement et amicalement et idéologiquement) et que j'apprécie ses initiatives. Chacun dans leur couloir, ils représentent le futur d'une droite qui sera l'alternative à ce "macronisme dépassé par les évènements".

Aurélien Pradié a donné une excellente interview dans le Point de ce dimanche, justement intitulée "Emmanuel Macron est dépassé par les évènements". Oui, c'est pour les abonnées. Alors votre cher ami va vous donner les meilleurs moments, du moins ceux qui m'ont le plus interpellé. 

Déjà sur la faute majeure d'Emmanuel Macron : je partage l'opinion et l'analyse d'Aurélien Pradié. Emmanuel Macron a tué la politique, en voulant prendre le pouvoir. De débauchage en flattant les opportunismes, il a détruit le système qui offrait une autre alternative que celle des extrêmes.
Le président a commis une faute originelle majeure : l'effacement des clivages politiques. Il a fait cette promesse, qui a pu séduire les Français. Mais quand vous effacez les clivages, vous effacez les idées et les valeurs. Cela a provoqué un effondrement et une inversion des valeurs dans les comportements politiques. Ce faisant, Emmanuel Macron a théorisé le fait que toutes les convictions se valent et il a signifié aux petits opportunistes qu'il était désormais permis de trahir ses idées, sa famille politique et ses convictions pour un poste ministériel.
Les opportunistes ont été érigés en courageux. Il porte donc une responsabilité dans le fait que plus rien n'a de valeur dans cette comédie permanente. On m'a souvent jugé sectaire, presque ringard parce que je suis intransigeant envers ceux qui sont passés d'une famille politique à une autre, mais je pense que j'avais raison de dire que la politique ne peut être respectée que si elle est respectable. Et cela commence par la droiture idéologique.

Je suis comme Aurélien ou Julien : je dois être ringard et sectaire. Je ne peux pas imaginer Darmanin ou Le Maire premier ministre... (surtout avec leurs bilans...)

Un autre point intéressant de l'interview. Sa vision de la gauche, que je ne peux que partager...
La gauche porte, elle aussi, une immense responsabilité. Toute cette gauche bien pensante a expliqué pendant des années dans certains quartiers que la France était un problème, préparant ainsi le terrain à un monstre politique qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Il est l'enfant furieux de cette gauche qui a laissé dire et dit constamment du mal de la France. C'est l'héritage d'une époque où la gauche considérait qu'il était noble de défendre les minorités, et certaines méritent bien sûr d'être défendues. Mais n'oublions pas que dans des zones de non-droit, certaines voulaient s'attaquer à la République et à la France.

Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont des comportements et une parole irresponsables que nous n'aurions jamais tolérés auparavant dans l'arc républicain et démocratique. Lorsque certains députés de la Nation participent, avec leur écharpe tricolore, à une manifestation illégale, ce ne sont pas des députés courageux. Point barre. Tous les députés qui, durant les émeutes, ont participé à des manifestations illégales et n'ont pas dénoncé clairement les émeutes ne devraient plus avoir la parole. Ils ont un tatouage sur le front et se sont disqualifiés, car ils ont participé à la mise en danger de nos forces de l'ordre et ont joué contre la République et la Nation.
Notre pays a autant besoin d'une droite républicaine que d'une gauche républicaine. 

Enfin sur la droite républicaine, Aurélien Pradié donne certaines solutions. Qui me paraissent cohérentes avec celles que nous défendons à Oser la France.
L'antidote à ce que nous vivons, c'est la clarté. Si demain la droite s'efface, la seule alternance possible ce sera Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Ce qui fait l'ardeur de mon combat, ce n'est pas un réflexe sectaire pour sauver la droite, mais parce que je ne veux pas que notre démocratie bascule entre leurs mains. Nous devons être les porteurs à droite d'une forme de radicalité. Pas de mollesse ! Nous vivons un moment de retour vers des tempéraments forts en politique.

Sur les retraites, par exemple, je mènerais à nouveau le même combat si c’était à refaire. Cette réforme était une imposture. Chacun le constate désormais.
Nous devons être radicalement républicains, radicalement laïques, radicalement attachés au rétablissement de l'autorité et de l'ordre. La droite ne doit pas s'habituer, au détour de chaque texte à l'Assemblée, à peser « un peu ». Attention à ce que l'on ne devienne pas dans le regard des Français, au détour de telle ou telle négociation sur un texte de loi, le dernier wagon. L'ambition des gaullistes est d'être la locomotive. Tenir bon n'est pas un défaut

D'ici à la fin de l'année, il va falloir que nous nous parlions tous à droite, quitte à faire des étincelles, avec franchise et sens des responsabilités. Le grand danger pour le pays et pour la droite, c'est de faire semblant. Les non-dits sont un poison. Et il y aura un point à trancher : est-ce qu'on considère que la bonne stratégie est d'être les héritiers électoraux d'Emmanuel Macron ? Je pense pour ma part que c'est une illusion qui nous mènera à l'échec
Nous ne pouvons pas être les héritiers du macronisme. Nous devons en être l'alternative. Ou est-ce que nous nous décidons enfin à parler à la France populaire, laborieuse, aux classes moyennes qui sont dans les bras d'autres partis ou qui ne vont plus voter ? Sur les retraites, mes amis et moi avons peut-être sauvé le fil mourant qui restait entre la droite et ces Français humbles qui ne nous écoutaient plus. Oui, il y a un avenir pour la droite si nous portons une espérance. On me prête mille ambitions, la seule à cet instant est de rebâtir une droite populaire qui rende à nouveau les Français fiers de la France.

Et ben y a plus qu'a faire cher Aurélien Pradié. Avec Julien Aubert, Eric Ciotti, FX Bellamy, Retailleau, et tous ceux qui veulent faire triompher nos valeurs, nous y arriverons. 

dimanche 19 février 2023

Aurélien Pradié, LR et les retraites



J'ai été surpris, pour ne pas dire plus, de la décision du président de mon parti les LR de dégager Aurélien Pradié de son poste de numéro 2. Je ne suis pas proche de Pradié. Je sais qu'il n'est pas le meilleur ami de pas mal de gens que j'apprécie, et qu'il a un tempérement assez particulier. Travailler avec lui est, de dire de gens que je cotoie, pas évident. 
Pour autant, le démettre de ses fonctions moins d'un mois après l'avoir promu, en plein débat sur les retraites, montre un sens politique assez contestable (j'allais écrire délirant) de la part d'Eric Ciotti. Au moins pour plusieurs raisons. 
La première est que le plus simple était sans doute de ne pas nommer Aurélien Pradié n°2 si Eric Ciotti ne le sentait pas. Ouvrir c'est bien. Mais il faut en assumer les conséquences.

Ensuite, il met en avant la thèse que certains défendent chez nous à droite, entre le LR des retraités aisés de la Baule ou de la Côte d'Azur, et des LR ancien RPR qui triment dans les Hauts de France ou dans les "territoires". Aurélien Pradié et d'autres chez les LR représentent ce courant. Il a le droit d'exister. 
L'argument "le gouvernement fait ce que l'on défend depuis longtemps" est l'argument le plus con que j'ai entendu depuis longtemps. Comme l'a bien écrit Maxime Tandonnet, on peut avoir tort. Je recite sa phrase : "Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?"

En tous cas ceux qui ne connaissaient pas Aurélien Pradié le connaissent maintenant. Eric Ciotti en a fait un martyr. C'est idiot. 

Il y avait à l'Assemblée une opposition détestable, de sales gosses immatures et écoeurants. LFI. Et il y avait une opposition respectable, incarnée par Aurélien Pradié et une parti de la droite qui veut réfléchir. Mention aussi au Parti Socialiste et au Rassemblement National qui ont été dignes. LFI, pas la peine d'en dire plus. Ils font honte. Les Verts de Sandrine Rousseau pas mieux. 

Un dernier point sur la réforme des retraites. Je suis adhérent LR mais j'aurais voté contre si j'avais été député. Et je serai resté dans le groupe et le parti parce que nos sympathisants sont très divisés. Le militant CFE-CGC défile contre sans aucun soucis ni état d'ame. 

Et pourtant à titre personnel, je me rends que je suis peu impacté. Au pire 6 mois. J'ai commencé à bosser à 22 ans, avec quelques stages. Quand je serai à la retraite, malgré le stress de mon boulot, je ne serai pas cassé. Je serai propriétaire de ma maison. Et je finirai avec un salaire confortable. L'intégrale de ma carrière sera bien et j'aurais un patrimoine. 
Par contre, celui qui a commencé à travailler tôt, à part s'il est un self made man, aura peut être été toujours locataire. Il devra travailler plus pour un boulot pas évident, et plus que moi. Pour une retraite moins importante. 

Je suis chanceux. Oui, la droite républicaine n'est pas le parti des bobos de métropoles qui pensent qu'il faut supprimer la voiture et manger bio. Même si cela conduit à un mode de vie impossible à vivre pour certains. La France qui se lève tôt, c'était le coeur de cible de l'UMP et du RPR. 

Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.  

mardi 14 juin 2022

Etat des lieux mi Juin

J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.

Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas changer ce je pense, mais comment je le pense.


Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux », mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi les côtés laids de la politique.

Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac, et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.

 

J’ai commencé par de la politique. Je continue à me demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…

 

Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? » (oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle était quand même épuisante, m’aura fait du bien.

Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire » (plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire gaffe).

 

Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année (qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La descente sera peut-être plus douce ?

ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder"

 

Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…

dimanche 21 novembre 2021

Pensées d'un dimanche soir

Tout ça, en vrac. D'abord l'automne est bien arrivé. Il fait froid. Toujours malade. Toujours une envie cette douleur du dimanche soir. 
Qui s'est apaisé avec la victoire de St Etienne (j'ai parié qu'ils ne perdraient pas : 1,5 la côte). J'avais parié  victoire de Strasbourg (belle côte, 1,7), dans cul lulu. J'espère que les Rangers me permettront de rester correct. Le GP du Qatar était magnifique. 

J'espère que Marseille me fera plaisir ce soir.



Politiquement, j'ai pris connaissance des propos outrageants de Jean-Christophe Lagarde, pour qui j'ai pourtant de l'estime. Déjà faire parler Charles Pasqua est inacceptable, et non il n'aurait mis de balle dans la tête de personne. Attaquer Zemmour en faisant pire que lui, c'est fort.

Politiquement toujours. Mon amitié avec le député Julien Aubert est totale, et ma loyauté aussi. Je suis fier de faire parti de son mouvement Oser la France
Julien Aubert a choisi de voter Eric Ciotti aux primaires internes des Républicains. Pour autant, il laisse ses adhérents libres de leurs votes.

Lors de nos derniers échanges, j'ai demandé une chose à mes amis LR chez Oser la France : que nous n'ayons pas d'autres Darmanin ou Le Maire. Et de suivre et de soutenir le choix du candidat qui sera fait. D'être loyaux.

Il est probable que mon vote aille pour Xavier Bertrand. 

Pour la petite histoire, j'ai ouvert mon blog un jour de 2003 à Saint Quentin, alors que Xavier était premier adjoint de la ville. 



Sinon demain je n'ai pas envie d'aller au travail. Mais bon, il parait que c'est une valeur de droite. Macron l'a utilisé tant de fois...
Par contre j'attends le retour au télétravail massif.  

vendredi 25 juin 2021

Société violente et complétement conne

Oui, la société est violente.

 

Je ne reviens sur la violence de cette campagne électorale qui aura été abjecte de bout en bout.

L’abjection totale est l’alliance maintenant assumée et décomplexée à Paris d’une gauche normale, de gouvernement, avec des soumis à l’extrême gauche racialiste et antiflic. En ce sens, le maintien de la liste LREM, dont les seuls faits d’armes auront été d’essayer de casser et de pourrir la campagne, est une faute politique. Christian Jacob a raison quand il rappelle que le Front Républicain doit contre les deux extrêmes. Mélenchon, Autain et Obono ne sont pas plus sympathiques que la bande à le Pen.

Pour finir ce volet politique, je me félicite de voir que Carole Delga, chef de file PS dans ma région, a refusé de s’allier les verts rouge-brun et avec la France Insoumise. Il y a des gauches dignes. Je serai m’en souvenir dimanche.

 

La violence est partout. Début de semaine au boulot. Réunion avec la direction dans le cadre d’un problème dans un service que nous essayons de régler intelligemment avec le syndicat. La réunion se passe bien, et un directeur m’insulte et me menace. Je regarde les autres membres de la direction, contrit. Le médecin du travail. Mes collègues. Et je dis « bon… Insultes, menaces… Je ne suis pas assez fort pour supporter… Je vous propose de clore la réunion ». 

Je me suis levé et je suis parti, accompagné par mes collègues et le médecin du travail, qui a validé ma manière de faire.

 

La violence est partout. On l’accepte. 

En bas de ma rue un sens interdit. Que personne ne prend, ce qui occasionnera un accident un jour. Hier soir alors que j’allais courir, deux « jeunes » le prennent, bien au-delà de la vitesse autorisée. Ils n’étaient pas si pressé puisque voyant mon soupir et ma tête dodelinante, ils se sont arrêtés. 

« Tu as un problème ? ». Moi « si j’avais été en face en voiture j’en aurais eu un, oui… ». « Tu es de la police ». Moi, « non, mais (prenant mon téléphone) si vous voulez j’appelle le premier adjoint qui habite à deux pas et qui viendra avec la gendarmerie ».

Un « enculé » avec un doigt et ils sont parti. Moi je leur envoyé un bisou avec la main.

 

La violence est partout. Pourtant j’ai apprécié faire un Fortnite avec bébé 2, qui n’est pas violent.

Le monde d'après, il pue un peu quand même...

dimanche 25 avril 2021

Sainte Baume à Lirac et soupir du dimanche soir

Dimanche soir de fin de vacances. Rien de formidable. Beaucoup de lecture, de la marche. Aussi m'occuper de moi, ostéopathe et autres soins personnels. Hier un peu de politique en assistant au congrées national de mon association politique.

Ce soir, je sais que je reprends demain. En télétravail. J'ai un blues du dimanche soir qui arrive d'autant vite que le temps est pluvieux, que Nîmes a perdu, et que le suicide du policier municipal met une ambiance lourde dans la commune. 

Alors je m'évade. Je pars sur les sentiers de la Sainte Baume à Lirac, ce village qui me tient tellement à coeur. Je pense à mon ami Brice, dont on devine quelques vignes en contrebas. 

Chers lecteurs de passage. Si vous devez un jour venir passer quelques jours dans le Gard, prévoyez le en plusieurs fois. Vous avez des pépites. Lirac en est une, avec ses chemins, ses grottes... Le vin est formidable, mais ceux qui aiment les paysages, la nature, le patrimoine, c'est fantastique.

Mais je lui dirais aussi Tavel, Saint Victor la Coste, Saint Laurent des Arbres... Je lui dirai qu'à deux pas, Laudun est magique. Et qu'autour de Bagnols-sur-Cèze (sur lequel on peut passer s'en arrêter), les villages et collines autour de Vénéjan, Chusclan, la Roque-Sur-Cèze, Goudargues, Connaux, Gaujac sont autant de villages fascinants. 


J'écrirai sans doute demain sur la campagne de communication d'EELV qui est abjecte. Stigmatisante. Discrimante. Imaginez un mouvement politique qui alerte sur le fait que "des jeunes issus de l'immigration", "des chômeurs", des "homosexuels" ou "des délinquants" vont voter, eux. Quelle serait notre réaction ? 
Bah, ils mettent bien "chasseurs", "Zemour" et "fachos" dans la même famille... Mon grand père était un chasseur. Il était bien moins fachos que ces fascistes de gauche qui se permettent l'insulte.

En tous cas cela montre ce que sera ces prochaines campagnes politiques. Violentes et violences. Humanisme mon cul.


Ca y est il pleut. Je vais me servir un whisky... 

Toute cette violence humaine prouve que le monde d'après est abject. Les gens souffrent. Le travail devient toxique. Je sais que demain matin, j'ouvrirai mon PC professionnel et mes mails le plus tard possible. Violence des échanges. De loin. 

Le weekend prochain nous retournerons marcher dans un de ces villages. 

dimanche 23 août 2020

Vache football politique et Forez

Commençons le billet tout de go. Ce soir, je soutiendrai le Bayern de Munich contre le PSG en finale de la Coupe d'Europe.

Je pense à mon papy pour qui tout ce qui touchait à l'Allemagne lui faisait mal. Mais lui le supporter marseillais m'avait un jour dit qu'il avait pris un bain de lait quand lors d'une supercoupe PSG en avait pris 6 contre la Juventus. Ce soir il aurait été allemand, ou plutôt bavarois. En tous cas pas parisien.

Les déclarations du pire ministre des sports de la 5eme république qui ne comprend rien ne m'intéresse pas. 
Non, il y a une culture football dans ce pays. A Barcelone, on ne supporte pas le Real quand ils sont en finale. A Manchester, on ne supporte pas Liverpool. Moi, je ne supporte pas Paris. Ni Lyon d'ailleurs. 

Après, si PSG gagne cette Covid Cup, je serai content pour eux. Mais ce qu'auront fait avant Marseille, Monaco et Saint Etienne (déjà contre le Bayern) était plus fort.


(militants attendant le discours du Ducé Mélenchon)

Sinon le Forez est magnifique.

Politiquement, j'ai été affligé et inquiet de voir l'alliance vert rouge brun. Une alliance de cette extrême gauche dont les positions sont moins républicaines que clientéliste, anti police, et souvent d'un communautariste inquiétant, me fait peur. Force est de constater que comme le FN de l'autre côté de l’échiquier politique, ils pèsent.

J'en veux à Macron d'avoir mis ce clivage moi contre les extrêmes. Je suis triste que voir que PS et ex-UMP + UDI n'existent plus. Et je suis inquiet. On verra ce que cela donnera.

Par contre hier soir j'ai été affligé de voir le garde des sceaux aller à Canosa chez EELV. Pour des propos et des positions républicaines et dignes. Des ayatollahs je ne sais pas. Mais accueilli par des féministes hystériques qui pensent que l'homme est forcément coupable, s'il avait été digne, Dupont-Moretti aurait dit "je m'en vais". Comme un jour de finale de coupe de France où la Marseillaise avait été sifflée, le grand président Chirac s'était levé et avait quitté le stade.
Dupont-Moretti avec ces pancartes hostiles et insultantes derrière lui, c'était un peu de la République qui était insultée par un parti dont pas mal de positions politiques sont extrêmes et dangereuses. Et ont déjà coûté cher à l'écologie justement, Super Phénix notamment (il y a 20 ans, et nous le payons le prix fort...)

Mais les vaches sont magnifiques. Je m'excuse auprès d'elle de les avoir comparé à des militants de partis extrémistes. 

mardi 21 mai 2019

Déambulations en Uzège : Saint Quentin la Poterie #gard

Fin Mai est toujours un moment pour moi. Marcher, beaucoup. Ce matin, presque 20 km compteur Runstatic (et montre qui donne à peu près pareil).

Le lieu que je découvre est à deux pas de chez moi mais je ne le connais pas. C'est l'Uzège. C'est tout le coin autour d'Uzès. Cette sous préfecture du Gard est là où nous nous sommes pacsés. Et pourtant je n'y ai mis que deux fois les pieds. Parce que entre le Rhone et l'Uzège, il semble il avoir une frontière imaginaire.


Saint Quentin la Poterie est le nom du village dont je suis parti ce matin. Après avoir laissé les enfants à l'école, j'ai pris les virages nombreux entre Tavel et Pouzillhac au volant de ma Mégane que je ne maîtrise pas encore top top. Pour me lancer dans une promenade dans les vignes et dans les bois.
En partant d'un village que je ne connaissais que de nom. Petit, au foot, j'ai sans doute du jouer un tournoi dans ce village, mais c'est pas sur. En tous cas je ne m'en souviens pas.

Ce village est dédié à la poterie comme son nom ne l'indique pas. J'imagine que j'irai faire un tour dans Wikipédia ce soir si je veux en savoir plus. Mais ce n'est pas évident que j'ai tellement envie d'en savoir plus.

Là j'ai très envie d'une bière et de mon iPad sur la terrasse (ça y est il fait beau dans le Gard).



A part ça pour ceux qui ont la gentillesse de s'inquiéter pour moi, je vais mieux. Faire 20 km en 2h30 en prenant beaucoup de photos et en regardant la carte implique que le physique est bien, et j'ai pas mal en courant. Y avait du dénivelé, tout allait bien.
Physiquement ça va. Moralement aussi, du moins ça va mieux.

Ma meilleure amie m'avait parlé du concept de "la boite noire" dans laquelle on plonge des fois. Je pense y avoir plongé profond.
3 billets en Mai, 10 en Avril, c'est peu. Aussi peu que le nombre de commentaires que j'ai (et encore je ne compte pas les spams...). Finalement un des effets de la boite noire est que l'envie de bloguer disparait aussi.



C'est pour ça que marcher ça fait du bien. Marcher, et d'autres choses. Car il y a un an, la marche me faisait plus réfléchir qu'autre chose. Là, je pense à prendre des photos, à profiter, à faire monter le coeur une minute au dessus de la zone cardio quand je vois une belle ligne droite qui monte un peu. Bref, me faire du bien.

L'an passé, le 1er Juin plus précisément, j'ai fait un malaise au retour du boulot. Le style qui fait peur. Bon, j'ai eu des examens. Y avait deux trois trucs, mais on ne revient pas au poids de ses 20 ans sans qu'il y ait quelques conséquences.


La Vierge Marie qui veille sur ce Saint Quentin gardois avait l'air miséricordieuse avec moi. Sympa. Mes péchés n'ont pas été très violents et ne méritent pas une opprobre générale. Mais en me faisant mal à moi, j'ai fait mal à un cercle très proche. Quand on va mal, ceux qui vous accompagnent ou ceux que vous devez guider ne peuvent pas aller bien.

Quand tout autour de soit les gens se rendent que vous avez changé et n'êtes plus le même, et vous le disent, là il faut attaquer quelque chose. Se battre contre soi même, peut être le pire ennemi. Le plus redoutable en tous cas.



A part ça j'écrirai peut être un billet sur les élections européennes. Aujourd'hui tout ce que je vois me confirme mon dégoût pour cette campagne et la classe politique française. La seule chose que j'espère est que la France Insoumise soit le plus bas possible (car eux sont les véritables dangers pour notre république).
Le reste... Le président par accident Emmanuel Macron pourra dire ce qu'il veut. Ses députés aussi. Si l'ancien Front National arrive en tête, et bien tant pis pour lui.

Le danger, c'est de prendre les gens pour des idiots. Le danger, c'est de jouer avec le feu en se prétendant pompier. Le danger, c'est finalement ce que fait en Marche et Macron, qui ont voulu avoir comme seul adversaire soit le repoussoir Mélenchon, soit Le Pen. Laissons les entre eux.

Il va m'être difficile pendant encore un moment de mettre un bulletin "Les Républicains" dans une urne (les présidentielles ne passent pas, la campagne encore moins). Et personne ne me plait.

Alors j'irai marcher. Et je rentrerai pour le Grand Prix de Monaco.

vendredi 25 janvier 2019

Marlène Schiappa et la mort de la politique

Donc Marlène Schiappa animera avec le très distingué Cyril Hanouna une émission sur ce "grand débat" (qui offre un temps d'antenne extraordinaire pour le show Macron, fascinant...). 
Cyril Hanouna qui avait à l'époque animé une émission culte sur Comédie "ils ont montré leur cul". Emission fascinante, où on voyait notamment le jeune Hanouna se promener tout nu dans la rue lors de l'émission culte "la grosse émission" qui reste pour moi un des meilleurs moments de la télévision.

Donc le gouvernement va faire de la politique chez Cyril Hanouna. Bon...

Le Gorafi a sorti un très bon papier : "disparition de la politique après une longue maladie". Et c'est sur que la nouvelle politique "En Marche", c'est une triste euthanasie de la politique...


Paris – Âgée de près de 4500 ans, la politique est décédée ce matin, après avoir affronté courageusement mais en vain la maladie. Reportage. 
 Entourée de ses proches et amis, la politique est partie « sereinement » et avec le « sentiment du devoir accompli » même si ces derniers jours ont été très rudes expliquent les proches. « Toutes les déclarations récentes, ces secrétaires d’Etat qui veulent être vues partout dans les émissions de prime time au lieu d’aller au contact des citoyens, les ministres de l’intérieur qui utilisent de la novlangue quand des gens sont éborgnés, ça été trop dur ». Après discussions avec l’équipe médicale, il a ainsi été décidé de couper les machines qui maintenaient en vie la politique depuis avril 2002. « Au moins, elle ne souffre plus, c’est ce qu’il faut se dire » a confié une amie à la sortie de l’hôpital. Il se murmure en outre qu’à la dernière minute la politique aurait fait modifier son testament, déshéritant ainsi la totalité de ses enfants et petits enfants. Comme le souligne un analyste « Je pense qu’elle veut faire passer le message comme quoi ils ont vraiment merdé sur la fin».

dimanche 27 août 2017

Morceaux de vie et vélo dans le village

Billet de rien, avec quelques morceaux politiques quand même. Même si les vacances sont encore présentes pendant une semaine, deux trois choses me donnent envie de parler.


Si j'avais envie de parler de politique, j'aurais pu revenir sur les propos haineux de la France Insoumise du guide Mélenchon à Marseille. 

Des propos outranciers, faciles, où il était appelé à ne pas attendre les élections et d'aller renverser l'etat avec son 10%. Appeler à "dégager les médias", comme ils ont fait au Venezuela. 
A 600000 voix près, nous avons échappé à la catastrophe. J'ai toujours considéré que cette gauche de la gauche était le risque vrai pour la Republique. Est il pire que le FN ou non n'est pas la question, même si je pense que Mélenchon et ses amis ont dépassé Le Pen père et fille. Ce n'est pas intéressant de savoir si c'est mieux de manger du cyanure ou de l'anthrax. Mais aujourd'hui Mélenchon et Le Pen sont à l'assemblée nationale. Et ça fait froid dans le dos.

En tous cas Melenchon et ses fanatiques ont fait froid dans le dos tout à l'heure.

La droite ensuite. Faudra que j'écrive un billet pour dire tout le mal que je pense de ces militants de droite qui ont trouvé leurs cibles sur les réseaux sociaux : insulter Juppé, Bertrand, Pecresse, et toute une partie de la droite qui veut être intelligente et qui pense que exclure c'est con. 
Fillon et sa bande ont réussi à faire fuir une partie de l'électorat. Je comprends qu'ils soient énervés et en colère : je le suis aussi. Mais je le suis après eux. Eux ils le sont contre le corps électoral. Qui ne leur a pas fait confiance, et ne leur fera pas confiance s'ils continuent à être dans cet état d'esprit de merde.

Les gens qui sont très à droite, ils voteront FN. Les autres, qui représente 95% de l'électorat de droite, n'a pas envie d'être représenté par des gens extrêmes et qui insultent les électeurs. La bande à Fillon a réussi à pousser au pouvoir Macron : ils devraient se faire tout petit, et s'obliger une période de silence. 
Le silence, c'est parfois très constructif, et ça permet d'apprendre, de grandir. Ça permet beaucoup de choses. 

Et à moi ca me ferait du bien. J'ai voté Fillon au premier tour, et je suis extrêmement en colère de cette bande qui après avoir poussé Sarkozy à faire fuir l'électorat centriste, a carrément réussi à faire perdre une élection imperdable. Ces gens peuvent en vouloir aux électeurs. La réciproque est vraie. 
Alors chut. Rassemblons. Et pour rassembler il faut dégager cette droite qui se prétend "vraie droite", mais qui est juste en train de préparer une droite républicaine très "Parti socialiste". Quand on sera à 6% d'électeur, et qu'on aura des 2eme tour FN - FI on aura tout gagné...


Mais à part ça c'est génial de voir mes bébés faire du vélo dans le village d'enfance de la maman. Au milieu du Forez. Une église magnifique. Un ciel forezien délicieux.

Et pas de moustiques...

Un billet un peu politique. Un peu personnel. Un billet de demi-rien. Mais qui au final ne fera pas grand chose d'autre que de me permettre d'écrire. Et c'est déjà pas mal




samedi 12 novembre 2016

After-victoire de Trump (mes modestes impressions)

Quelques réflexions personnelles et modestes sur la victoire de Trump aux Etats-Unis... 

Qui auraient pu être illustrées par les gros yeux pleins de surprises que j'ai fait au réveil, en arrivant devant la TV vers 6h20 dans le salon. Falconette regardait BFM et il était inscrit en gros "net avantage pour Trump". Mes gros yeux sortant du sommeil accompagné d'un "ben putain !" qui furent mes premiers mots de ce jour ont été pour ma douce épouse la meilleure analyse politique qu'elle a eu cette journée. Je ne suis guère allé plus loin au boulot...

Au boulot c'était évidemment le sujet. Sur mes réseaux sociaux et en particulier mon Facebook également.
En parlant de mon Facebook, je ne parle jamais politique ou actualité dessus. C'est un endroit où j'ai envie de profiter de mes amis et des gens que j'aime, pas pour débattre ou polémiquer sur tout et n'importe quoi. J'avoue que j'ai vite lâché quand j'ai vu que mon mur devenait l'agora d'indignation et de leçons politiques parfois un peu rapides...

D'une manière générale, je ne sais pas si comparer le 11/09 et le 09/11 est très intelligent. Je ne sais pas si comparer l'élection d'Hitler à celle de Trump est très fin. Je l'écris car je l'ai souvent vu. Et que je pense qu'un peu de modération, à défaut d'un détachement dont j'ai beaucoup fait preuve aujourd'hui, ferait du bien à la planète...

Ensuite, je pense qu'une élection qui se base sur la diabolisation de l'adversaire et sur son dénigrement, ça ne marche plus. Les clips de people qui se pressent pour alerter l'électeur, on a vu ce que cela donnait le 21 avril 2002 en France. 
La photo de l'adversaire avec la bouche grande ouverte qui est peu à son avantage, pour le moquer et le ridiculiser, visiblement ça ne marche pas. Le portrait de Trump fait à partir de 500 bites est sans doute très rigolo et artistiquement une prouesse. Mais électoralement ça ne marche pas.

Au final, j'ai l'impression d'avoir plus vu les dangers que pouvaient représenter la victoire de Trump que le bien pour l'humanité et les USA incarner par la victoire de Clinton.  J'ai bien compris qu'il était ridicule et qu'il avait des défauts humains (que je juge) rédhibitoires pour la fonction présidentielle. Mais je n'ai toujours pas saisi en quoi Clinton aurait été mieux pour son pays. Peut être le problème, il est là. 
En ce qui me concerne, je n'aurais sans doute pas voté Trump s'il avait été candidat en face de moi. Mais je n'aurais pas eu plus envie de voter Clinton non plus. 

Enfin, il y a cette note d'élection imperdable qui m'est chère. En ayant perdu une d'élection imperdable, je me considère légitime pour en parler... Jamais Trump n'aurait du gagner. Ce qui signifie que jamais le candidat en face de Trump n'aurait pu perdre cette élection. Boom dans la figure...

Quel impact pour en France ? Un premier : déjà j'ai un peu plus la trouille pour les primaires de la droite et pour l'élection présidentielle. Car je me dis qu'Hollande pourrait très bien être réélu finalement, que Sarkozy pourrait très bien rafler la primaire de la droite. 
Puis un deuxième : autour de moi, pas mal m'ont dit qu'ils iraient voter aux primaires aujourd'hui. J'ai vu un collègue que je sais de la même droite que moi sur le site des primaires pour chercher son bureau de vote. Il n'avait pas l'intention d'y aller, et finalement il m'a dit qu'il amènerait toute la famille payer ses plusieurs fois deux euros. 

Une conclusion enfin. Je ne supporte pas cette insulte que l'on fait à l'électeur qui ne vote pas comme on aimerait qu'il vote. Au référendum de 2005, les nonistes ont été traités comme de la merde par le camp d'en face et les médias.  Les anglais sont considérés comme des cons pour le Brexit. Idem ceux qui votent pour le type d'en face, qu'il soit de droite, de gauche, du FN, etc...
Mais qui sommes nous pour juger ? Nous qui avons porté des Sarkozy ou Hollande à la présidence de notre République ? J'ai les boules d'avoir perdu les élections municipales, mais de quel droit puis je considéré que les électeurs de mon villages sont des gros connards ? N'est ce pas moi le responsable, qui n'a pas été capable de démontrer que ma liste était la plus à même de leur apporter le bonheur ?

"Modeste" est dans mon titre. Il faudrait l'être, modeste. Nous ne le sommes pas. Comme en 2002 où une partie de l'électorat a été insulté, on fait pareil.
Alors que moi j'essais toujours de me poser la question : pourquoi ne sommes nous plus écoutés ? Pourquoi les modérés, les raisonnables, les raisonnés, ceux qui veulent essayer de mettre un peu d'intelligence, d'humanité et de réflexion dans le bouzin, nous ne sommes plus entendus ? Pourquoi c'est le clivant, celui qui insulte, l'outrancier, qui est écouté et qui gagne au final.

C'est la faute des électeurs ou de ceux qui sont devant les électeurs ? Pour moi, ce n'est pas Trump le danger. Ce n'est pas les électeurs américains qui sont fautifs.
Mais je me trompe peut être, et je n'ai aucune solution à apporter... 

Par contre, j'ai écrit un long billet. Ca faisait longtemps...

mardi 30 août 2016

Puy de Dôme, parapentes et fin des vacances

Ces quelques photos de parapentes vus d'en haut du Puy de Dôme sont pour moi un des plus beaux moments de mes vacances, qui s'arrêtent ce soir pour moi. 

Mes bébés rentrent à l'école jeudi matin. Le deuxième découvrira la maternelle. Je l'accompagnerai.


Sinon, peu de choses à penser de la démission d'Emmanuel Macron. A part que je crains pour lui que l'étiquette de traître et de cracheur dans la soupe ne lui colle longtemps aux basques. 
Quoique cette étiquette va bien aux ministres de l'économie sous ce quinquennat. Montebourg, qui aura été un des pires et indignes ministres de la Veme république, n'a aucune honte non plus à cracher dans une soupe qui fut bonne pour lui et quelques uns de ses proches.
Enfin, ce n'est pas mon problème. J'espère juste que l'opposition républicaine de mon pays ne sera pas trop con pour se diviser et empêcher l'alternance en Mai prochain.

Pour l'instant, je termine mes vacances. Paisiblement. Tranquillement. Devant Alexandre le Grand. 

jeudi 21 avril 2016

C'est une plaisanterie ?

Ils vont arrêter de se foutre de la gueule des français et d'insulter les institutions et l'élection présidentielle ?
Mais j'ai peut être loupé cette envie de Rama Yade dans l'opinion... 

Et puis bon, une autre plaisanterie dure depuis 4 ans... Alors pourquoi pas Rama Yade après tout... Pourquoi pas eux ?

vendredi 25 mars 2016

Jacques a dit...

Plaisanterie politique...

Quoique 5 ans finalement, c'est long. J'étais opposé au quinquennat, mais sept ans c'est encore plus long quand on y réfléchit...

dimanche 8 mars 2015

Peur que mon pays se fracasse tout court

Elle me surprend la stratégie du gouvernement et de la majorité. Parler du FN, encore du FN, toujours du FN.
Stratégie qu'avait déjà employé le PS aux municipales et aux européennes. Avec le succès que l'on a vu.

Parler du FN. Encore, toujours... A moins qu'il y ait de la part de Valls, Hollande, Cambadelis (etc) une idée derrière la tête...
Sinon personnellement, j'ai peur que mon pays se fracasse tout court. C'est avec une majorité socialiste qu'il est en train de se fracasser pour l'instant.
Le FN est le cadet (pas mouton) de mes soucis.

Mais bon... Parler du FN, et l'avoir le plus haut possible, c'est peut être très bien (je ne sais pas... Me rend pas vraiment compte)

A part ça, il fait super beau.

jeudi 19 février 2015

Mélenchon, le changement c'est un peu tous les jours

"Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" dit l'adage, sauf des fois. Amusant moment du grand et (il parait très) républicain Jean-Luc Mélenchon, sur cette histoire de motion de censure, raconté par le Labs d'Europe1.
Hier sur France Info, il était contre : "Moi, je n’aurais pas fait ça. D’abord, parce qu’il n’y a aucune chance que cette motion passe. Qu’est-ce qu’on va aller se fourrer avec la droite ? ".

Et aujourd'hui, il est pour : "La seule façon de bloquer la loi Macron et de faire cesser le chantage comme méthode de gouvernement, c’est de voter la censure. Soit celle déposée par la droite comme le fit le groupe communiste en 1992, qui n’avait pas les moyens de déposer sa propre motion, soit en déposant une autre, de gauche, puisque le moyen existe de le faire !"

Enfin, on ne va pas demander à Jean-Luc Mélenchon d'être sérieux aussi. Par contre, voici une nouvelle victoire de la "parole politique"...

dimanche 8 février 2015

Voter Blanc

Billet qui n'a rien à voir avec la partielle dans le Doubs. J'aurais peut être voté blanc. Ou probablement pour le candidat socialiste (qui me paraissait préférable à cette candidate FN). J'ai suivi les débats politiciens sans grand intérêt : dans une semaine tout le monde aura oublié cette élection. Et les débats qui l'ont accompagné. 

De même que l'on a oublié que les électeurs ne sont plus des moutons. Et qu'ils ne votent sans suivre les consignes électorales. Les dernières partielles législatives ou cantonales nous ont montré que quand la gauche était éliminée du 1er tour, les votes de second tours étaient souvent libres...

Libres, comme les votes de chacun. Qui peuvent être blanc. Comme les paysages du Forez

Voter Blanc, avec une majuscule à B. 

Ce soir, devant Lyon - PSG, je serai sans aucun état d'âme derrière le Paris Saint Germain du gardois Laurent Blanc. Je crois qu'en fait, j'avoue, j'aime très peu "l'institution OL" du petit président Aulas (qui s'amuse à jouer les petites racailles sur Twitter depuis quelques temps...) 
J'adore la ville de Lyon, j'adore les lyonnais et les amis que j'ai qui viennent de cette belle cité. Mais je n'aime pas ce club, qui exalte de valeurs et des attitudes qui décidément ne me plaisent pas.
Donc je soutiendrai Laurent Blanc et le PSG.

A noter que je parle de "gardois Laurent Blanc", aussi parce que je l'aime beaucoup Laurent Blanc (même si je crois qu'il n'est pas à là hauteur du PSG, un vrai grand club). Je ne parlerais pas aussi facilement du gardois René Girard, qui est gardois lui aussi. Mais qui représente en ce moment autre chose de ce que je déteste dans le football. 
Assez proche de ce que je reproche à l'OL (pardon, l'institution OL) de Jean-Michel Aulas...
Sinon, il fait un froid sibérien dans le haut Forez aujourd'hui. Sortie marcher impossible. Les paysages sont blancs, tres blancs. C'est joli. Mais le vent souffle, glacial. Emportant avec lui la neige. Impossible de sortir. 

Mais côté vent, je crois que chez moi dans le Gard des bords du Rhône. C'est pire... Moins Blanc sans doute. Mais plus venteux. J'espère qu'il n'y aura pas trop de dégâts...
Un billet blanc.

En parlant de blanc, c'est bientôt l'heure de l'apéritif, non ?




lundi 22 septembre 2014

Vous les politiciens !

Vous êtes vraiment très très méchants
Toutes ressemblances avec une actualité politique actuelle, tout ça...