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lundi 24 août 2020

Quelques questions sur cette ambiance racailleuse...

Juste quelques questions comme ça.

Hier soir à Paris le match du PSG a été un prétexte pour que des racailles viennent, comme toujours, pour tout saccager dans certains quartiers de Paris. Des mineurs, dont la logique ferait que le parent responsable que je suis m'interrogerais si mes enfants aller piétiner des voitures à 15 km de ma maison et de leurs chambres. 

Première question. Sur les allocations de rentrée, que je ne toucherai pas pour mes fils car je bosse, j'éduque mes enfants. Pour deux enfants, c'est plus de 1000 € sur l'age collège lycée. Est ce que les familles qui ont laissé leur gosses pourrir Paris les toucheront ? Un tiers sont des mineurs, donc ils sont scolarisés...
A Palavas les Flots, à 100 bornes de chez moi, des "jeunes" foutent le bordel dans cette jolie ville. Leurs parents toucheront ils aussi le pactole que je leur offre par mon travail et mes impôts ? 

Ensuite quand est ce que le Préfet de Paris sera démis de ses fonctions ? J'avais trouvé scandaleux son professoral "si vous êtes malade du Covid-19 et que vous êtes en réanimation c'est que vous n'avez pas respecté le confinement". Alors que dans certains endroits où la République n'est plus, les amendes à 135 € quand vous mettez le masque sur le menton pour allez au boulot, ils s'en branlent.
Le symbole. Rien contre ce monsieur. Mais c'est bon...

Gérald Darmanin. Grand sur Twitter. Des coups de menton. Et à Lyon un jeune se fait lyncher car il défend des filles. A Palavas ou à Paris c'est le bordel. Et le bon Gérald qui est chez moi dans le Gard twitte, il commente. Bordel, tu es aux affaires. Tu as trahis ta famille politique pour être dans le poste que tu es. Assume le maintenant.
Pour l'instant le bilan est équivalent à celui de Castaner qui a été avec Vaillant le pire ministre de l'intérieur de la 5eme République.
Gérald, on se bouge le cul... C'est fini de commenter et de faire le beau. Pour l'instant tu es comme Neymar en finale : caca culotte. Donc on s'y met au mastic et le Gard c'est bien mais on n'a pas besoin de toi...

La majorité rouge vert brun de Paris, et Madame le maire de Paris. C'était bien Lisbonne ? Honte de rien ? Toujours la faute au capitalisme ? Toujours la police qui tue et qu'on déteste (les vers et LFI). Pour savoir...

Et sur le reste. J'en ai marre du terme "les jeunes". Quand je l'ai été, je bossais à l'école ou dans mon métier, et je n'allais pas faire des raves sauvages ou casser la gueule à des artisans en bord de mer. Mes enfants ne seront jamais des délinquants parce que en tant que parents je ne le permettrai pas. C'est pas une prédiction c'est une évidence.

Alors merde. Cette racaille maintenant, qu'on la passe au karsher. Cela n'a jamais été fait.


Cela obligera à avoir une justice avec un peu plus de couilles que celle du Garde des Sceaux qui est allé à Canossa se faire humilier chez les verts.

jeudi 26 janvier 2017

La classe à la française... (rions avec Jawad)

Aujourd'hui s'est ouvert le procès de Jawad. Ce dernier a commencé de manière brillante...


Du grand, du beau, du fort. Humilité, grande classe internationale.

L'occasion de se souvenir. Pas uniquement du drame du terrorisme islamique (le deuxième mot est important), et de la complaisance coupable d'une partie du spectre politique. Mais aussi l'occasion de sourire avec Jawad, et les détournements qui nous ont bien amusé.
L'occasion chez moi de plusieurs billets, qui me font toujours sourire. Même si c'était dramatique. Mais rire, c'est bien, et important...



J'avais bien aimé cette soirée chez Jawad...
Après que la justice se fasse. J'espère qu'elle sera impitoyable avec ce type de personnage. Malheureusement soutenu par encore trop de personnes...

vendredi 26 février 2016

Mieux comprendre les histoires Aurier et Benzema (entre autre)

J’ai écrit beaucoup de billets sur les maux du football français. Qui ressemblent aux douleurs de notre société. J’ai écrit ces billets en étant convaincu de ce que j’écrivais. Sans aucune modestie. Je connais des gens qui gravitent autour du sport professionnel en France (rugby, hand, et aussi football). Et certains qui sont dans et autour des centres de formation de clubs professionnels (et dont je suis proche).
En les écoutant, je ne regarde pas les histoires Knysna, Anelka, M’Vila, Nasri & co d’un œil distrait. Je comprends.

Si je voulais expliquer les dernières histoires Benzema ou Aurier à des amis (ou à des gens qui veulent écouter, sans juger ni condamner, simplement écouter et se faire un avis), je leur conseillerai simplement la lecture de ces deux livres.

Le footballeur masqué. On ne sait pas qui l’a écrit, ni même s’il était vraiment un footballeur professionnel de Ligue 1. Mais tous les gens qui gravitent autour du football qui en parlent disent que c’est vrai.
Et quand ce footballeur masqué parle d’un monde du football français gangréné (ou influencé) par le monde du rap, de l’argent facile et des codes issues de la cité, ces gens qui connaissent ce milieu disent qu’il dit vrai. Quand il parle de footballeurs plus influencé par Booba et le Tony Montana de Al Pacino que par Brel et James Bond, il dit vrai. Et c’est triste.

Racaille Football Club, de Daniel Riolo. Il présente le football français tel qu’il est aujourd’hui. Avec des témoignages, des explications, une réelle pédagogie.
« Racaille », pour bien des footballeurs issus du football français, ce n’est pas une insulte : c’est une signature qu’ils assument et dont ils se réclament. Avec ses codes, sa manière d’être, de penser. Quand il explique que Gabriel Heinze a quitté l’OM car il n’était plus en phase avec un vestiaire de rap et de wesh-wesh, il ne juge pas. Il décrit, il explique. Et il dit pourquoi le grand PSG d’aujourd’hui s’est construit autour de Léonardo, de Thiago Silva, de Motta, de Verrati, et d’un football italien et brésilien plutôt que français.

Et il explique surtout que le responsable n’est pas le footballeur français. Ce n’est pas Aurier, Nasri ou M’Vila. Mais c’est la direction de ce football, qui a toléré l’intolérable. Qui a fermé les yeux. C'est la formation française, qui a omis la formation de l'être humain, de l'homme. Parce qu'elle a considéré que le talent du footballeur excuserait forcément les manquements de l'humain. Qu'un but efface forcément une quenelle. 
Le maux le plus visible est la présidence de Noel Le Graet, qui a fermé les yeux quand Patrice Evra a insulté tout le monde à plusieurs reprises, et qui s’est délibérément mis au soutien de Benzema contre Valbuena.

L’histoire Valbuena – Benzema est d’ailleurs typique du mal qui touche notre football français.
Alors que tout le football enterrait Benzema sous des fleurs et des soutiens touchés et amicaux, Valbuena était enterré sous une chape d’indifférence. Et la victime était tel le Glassmann de l’époque, le traitre, la taupe, celui qu’il faut crucifié car il a brisé « la loi du silence ». Cette loi du milieu qui fait que le football français est justement un « milieu », avec des codes bien codifiés. La balance sera toujours pire que le délinquant. Et Anelka ou Ribery davantage glorifiés qu’un Gourcuff qui a vu sa carrière brisée après Knysna.

Après nous sommes libres. Libres de croire ou pas à ces témoignages, et cette explication de ce qu’est le football français. Le sport français même, puisque qu’une « icone » comme Yannick Noah s’est déclaré en soutien total d’un Aurier par exemple.
Et nous sommes libres aussi de ne pas être solidaire de ce sport-là. De cette France là. Il va de soi que si Didier Deschamps devait rappeler Karim Benzema en Equipe de France, je considérerai que cette équipe n’est pas celle qui représente ma France, mes valeurs, ma République, celle qui est Charlie plutôt que Booba, Dieudonné ou Anelka.

Nous sommes libres. Mais c’est bien de savoir de quoi on parle, et d’avoir quelques références pour mieux comprendre ce que l’on vit. Et comprendre les histoires Aurier et Benzema aujourd’hui, Knysna Anelka M’Vila ou Nasri hier.

Et se dire que finalement, ceux ne sont pas ces joueurs les plus à blâmer, mais plutôt un système qui a permis à leurs valeurs et leurs codes de prendre le pouvoir…

mercredi 26 novembre 2014

Jordan Ayew, Anelka… Triste weekend pour le football

Dimanche soir, le Canal Football Club de Canal + a offert presque deux heures de tribunes à Jordan Ayew. Ce dernier, qui a brillé par un comportement détestable et une attitude qui l’est tout autant, s’est permis de donner des leçons de professionnalisme à Jardim. C’était un grand moment.
Puis Canal + a offert un sujet plein de superlatifs élogieux sur Georges N’Tep. En terme de mentalité déplorable, nous avons un autre exemple du pire que peu offrir le football français. Le match des espoirs contre la Suède étant un énième épisode de la maladie du football.

J’avais écrit un tweet en disant qu’il me paraissait envisageable de résilier mon abonnement à Canal +, si la ligne éditoriale du sport de cette chaîne est de mettre au firmament ce type de footballeur.

Puis le France Football de cette semaine. Qui met en avant Nicolas Anelka, dans une longue interview affligeante. Nicolas Anelka, sans doute la pire créature enfantée par le football français. Une carrière professionnelle qui s’est conclue par une très distinguée quenelle en Angleterre. Une quenelle qu'il assume (il est fier d'avoir soutenu son "frère Dieudonné"... Bien triste tout ça...)
Et « la bible du Football » qui offre une tribune à ce personnage. Qui pourrait être le capitaine de l’affreux Racaille Football Club cher à Daniel Riolo, à lire et relire pour comprendre la maladie qui gangrène notre football.

Me désabonner de France Football aussi… Dans la foulée de Canal +...

Le football passe une sale période. Qui s’est conclue ce lundi par la rumeur du rachat de l’OM par un prince d’Arabie Saoudite… J’espère que ce n’est qu’une mauvaise rumeur.

Ce weekend aura donc mis en avant Jordan Ayew, Georges N’Tep, Nicolas Anelka… Mal au bide. On peut souhaiter la mise en avant d’un autre football.

Mais visiblement les « leaders d’opinion » ont décidé autrement. Et ont choisi de mettre en avant des personnages aux valeurs qui me sont détestables. Tant pis…
C’est dommage pour le football français. Mais bon, on continuera à se faire taper par d'autres footballs. Et nos enfants iront vers d'autres sports, et d'autres "idoles" aux valeurs différentes...

vendredi 7 février 2014

M'Baye Niang, ou l'incarnation des maux du foot français (en Ferrari)

M’Baye Niang est un pur produit de ce type d’homme et de joueurs que donne aujourd’hui la formation à la française. Il en est malheureusement une caricaturale incarnation.

En début de semaine, M’Baye Niang, même pas 20 ans, plantait sa Ferrari dans un arbre à Montpellier. Je refais mienne une remarque d’un collègue de boulot… « 19 ans, et déjà une Ferrari… Pour en plus la plier… ». Je lui ai fait remarquer que l’enquête en cours mettait en avant qu’il roulait sans permis, zigzaguait entre les voitures, et a brulé un feu rouge. La totale quoi…

M’Baye Niang, pur produit de cette formation du football français qui donne des joueurs et des hommes à la mentalité vraiment imparfaite, n’en est pas à son coup d’essai. Une courte carrière, mais RMC Sport a déjà relevé ces 5 « faits d’armes » majeurs qui font de cet attaquant (au talent je trouve pas extraordinaire) un Balotelli de bas de gamme
  • Retweeter un message insultant vis-à-vis de son entraineur. Quand on est pas titulaire, même pas remplaçant, c’est consternant...
  • Virée nocturne avec les espoirs (M’Vila et consorts) la veille d’un match important… Que l’équipe de France espoir a planté lamentablement… Cela a donné au triste président de la FFF l’occasion de montrer ses poings (Evra en rigole encore) ;
  • Il se fait prendre sans permis au volant d’une voiture (à 17 ans…) et fait passer un de ses coéquipiers pour le conducteur. Il venait d’arriver au Milan AC depuis quelques jours…
  • Cette réputation s’est forgée à Caen. Des anecdotes sordides, il y en a… Mais certains le considèrent comme « un phénomène »… Et aux pseudos-phénomènes, on leur accorde tout dans le football français…Dont la possibilité d’avoir une Ferrari à 19 ans. Et de la plier dans le mur après s’être comporté comme un délinquant.


Je n’en veux même pas à M’Baye Niang. Il m’est indifférent. Mais il représente ce drame du football français qui engendre des hommes à la moralité et au comportement incertains. Encore une fois, relire l’excellent et indispensables « Racaille Football Club » de Daniel Riolo, qui explique cette maladie de ce football français qui engendre ce type de personnage.

Après, il n’est pas étonnant que le recrutement « made in France » de l’Olympique de Marseille soit un échec. On ne peut pas construire une grande équipe quand on la repose sur des Imbula (surnommé par certains « Imboulard », et on comprend pourquoi), des Mendy, des Lemina ou des Payet. Je ne parle pas de Thauvin ou de Jordan Ayew.

Avant de former des footballeurs, des « phénoménos » de pacotilles, il faudrait déjà former des hommes. Certains clubs l’ont compris, en axant leurs formations et leurs recrutements sur l’humain, et en virant des vecteurs de pagaille et véhiculant une mauvaise image. Quand un St Etienne met dehors un Ghoulam pour le remplacer par un Trémoulinas, il a tout compris.
Il faudrait pareil en équipe de France, en se délestant des Evra, Nasri & co…

Pour ce pauvre M’Baye Niang, je ne lui souhaite pas de mal, le pauvre… Mais que le football ne s’en encombre pas… (ça sera très bien).

(Photo prise au magasin Ferrari de Venise. Sympa non ?)


samedi 28 décembre 2013

Nicolas Anelka refait parler de lui... (la nausée revient)

Je date le désamour avec cette Equipe de France de l’époque où Raymond Domenech a laissé les clefs de l’Equipe de France à la bande Anelka – Ribery – Evra. S’en est suivi Knysna, et le reste.

Aujourd’hui Nicolas Anelka a marqué deux buts. Sur le premier, il a fait ce geste que certains qualifient « d’anti-système ». Personnellement, je l’ai pris contre moi, contre la République, contre toutes les valeurs qui me sont chères et importantes.
Personnellement, j’ai pris la quenelle d’Anelka comme un « je vous encule tous. J’encule la France ». J’ai peut être mal compris. Mais ceux qui ont essayé de m’expliquer ce qu’était la « quenelle » ne m’ont jamais convaincu (lire l’explication d’un illuminé chez notre ami l’Hérétique, c’est consternant). Et tout ce qui vient d’Anelka est pour moi une insulte à mes valeurs.

J’ai souvent écrit sur Nicolas Anelka. Soit j’ai trop écrit, soit je n’ai pas assez exprimé tout le dégoût et l’écœurement que m’inspire ce personnage, et tous ceux qui prétendent marcher dans ses pas.
Mon ami de blog David Desgouilles (qui est un type bien) a partagé cet après-midi avec moi non pas mon indignation, mais ma consternation. Consternation de voir que ce Nicolas Anelka crache ce « système » qui lui permet d’être plein aux as et d’avoir eu une carrière honorable en comparaison avec sa mentalité (déplorable) et son talent footballistique (que je trouve moyen).

David a eu l’occasion d’interviewer le très bon et pertinent Daniel Riolo. Dans son livre Racaille Football Club, tout ce que représente Nicolas Anelka y est. Et ce qui représente le principal mal du football français, cette « culture racaille » qui est aujourd’hui remplie d’une haine nauséabonde et haineuse.
David Desgouille m’a dit, dans un tweet, que le prochain tour de Coupe de France risquait d’être le lieu d’une multitude de quenelles de la part de très bas du front qui prétendront niquer le système et la société (qui au demeurant est loin d’être ingrate avec eux, mais c’est un autre débat)… Cela contribuera juste à montrer que le football français est pourri et gangrené. Par cet « esprit racaille » que dénonce justement Daniel Riolo. Et qui est incarné par un Nicolas Anelka qui trouve toujours un club pour le payer, et des soutiens en veux-tu en voilà qui viennent insulter les gens qui déplorent son attitude.
Cela contribuera également à montrer où est l'intolérance, où est ce qui menace vraiment la République aujourd'hui. 

Le football français a donné à Anelka une multitude de sélections en équipe de France. Cet homme là a représenté mon pays, et a revêtu ce maillot bleu de Platini, Papin, Zidane ou Deschamps. S’en est suivi d’autres joueurs (Evra, Benzema…) qui ont continué à piétiner le coq, et les valeurs qu’il représente.
Aujourd'hui, c'est cela qui m’écœure, profondément. 
La quenelle de Nicolas Anelka n’est qu’un épisode supplémentaire qui ajoute à cette démonstration que certains ont tué le football français en distillant dans ces veines un poison terrifiant.


Que cela soit pour moi également une atteinte à l’idée que je me fais de la République est un autre débat. Mais je laisserai d’autres en débattre. Ce n'est pas le sujet de ce billet.
(Je n’ai aucune opinion sur les dernières déclarations de Manuel Valls, sinon que ça date d’avant Dieudoné que la République est menacée par un racisme et un sectarisme extrême que certains refusent de voir et de considérer… Mais bon, la Mutualité est vide quand une certaine partie de la population est visée par des actes inqualifiables…
C'est un autre débat...)