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mercredi 14 février 2024

Qui perd gagne en Sarkozie

Rien à dire sur l'hommage national à Robert Badinter. Rien à rajouter sur l'indécence de la France Insoumise qui ne respecte même pas les morts (mais tout a été dit sur eux).

Par contre deux pushs téléphoniques m'ont, je ne dirai pas "amusé", mais les coincidences sont parfois taquines. Dans la Sarkozie originelle (dont beaucoup a rejoint le camp Macron et trahis les leurs), deux personnes éminents ont eu les conclusions de la justices. 

Comme j'ai eu les alertes du Parisien je les cites. 



Bon ben M. le Président, ché hein comme disent mes enfants quand ils me battent à FIFA ou qu'ils me prennent un jeu au tennis (ce qui est rare). Ca valait bien le coup de trahir sa famille (mais trahir est votre seconde nature, n'est il pas ?) pour finalement être condamné quand même. Il reste la cassation...

Je n'ai aucune affection pour Gérald Darmanin, que je considère être l'incarnation actuelle de la trahison et de l'insincérité, en plus d'être un mauvais ministre de l'intérieur. Mais quelque part, je pense à ces pseudos féministes qui l'ont condamné, pour ne pas dire lynché. 


Et bonne Saint Valentin

jeudi 28 novembre 2019

J'assume tout

J'adore la phrase de Napoléon, qui a donné cette merveilleuse chanson de Serge Lama "J'assume tout".
De Clovis jusqu’au Comité de salut public, je me sens solidaire de tout. ....
Oui la France a eu des périodes noires et des périodes de lumières. Mais de Clovis à Robespierre, de Rousseau et de Voltaire, de l'ombre noire et la lumière, assumer tout est une belle image républicaine. Et nationale. C'est la France.

Nicolas Sarkozy avait fait un magnifique discours sur ce thème à Poitiers en 2007 pendant sa campagne. Je mets un lien vers l'Humanité : je deviens un humaniste complet. Où il reprend cette merveilleuse phrase de Napoléon, en rappelant que la France c'est Jaures et De Gaulle. 
C'est aussi des traîtres comme Pétain hier ou Mélenchon aujourd'hui, grand guerrier en 1914 ou député ancien ministre et ancien sénateur, mais tous deux des collaborateurs. 
Mais nous assumons tout.

C'est la France. Du grand et du petit. De la lumière et de l'obscur. L'éternel et l'éphémère. 


J'assume tout de Clovis à Robespierre

J'assume tout de Rousseau et de Voltaire



J'assume tout, l'ombre noire et la lumière 
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère


J'assume tout, la grandeur et la misère  
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère

J'assume tout, l'ombre casquée des frontières 
L'or et la boue, la gloire et les cimetières

dimanche 29 juillet 2018

Juste un petit coup

J’ai beaucoup rigolé. Je pense que mon député aussi (il va poster une photo où il sourit sur son Facebook on m’a dit).

Mais c’est vrai que Sarkozy DSK Hollande et l’ancien monde nous manque beaucoup quand même. 

lundi 21 novembre 2016

Lendemain de primaire et épisode cévenol

Episode cévenol sur le Gard Rhodanien. Depuis hier soir tombe une pluie continue et glaciale, et cela devrait durer toute la semaine. Est-ce l’humidité ambiante, le froid qui revient, le temps tel qu’il est, la semaine que je sais difficile pour moi qui commence, mais j’ai le bas du dos en vrac. Les lombaires qui couinent, difficulté de rester droit.
Dire que c’était pourtant un joli weekend de NovembreQui se termine par un épisode cévenol pour la droite et le centre, avec des résultats que franchement je n'imaginais pas : un ras-de-marée.

Introduction qui sert aussi à exprimer mon état d’esprit. Partagé. Ni blanc ni noir, simplement gris, un gris profond. Je ne sais pas si je dois être heureux et satisfait des résultats, si je dois être triste. Ou tout simplement froid et insensible. Non, je n’arriverai pas à rester insensible…

Le principe d’une compétition au sein de sa famille fait que si on est heureux pour le gagnant, on peut être aussi triste pour le défait. Ce deuxième tour Juppé – Fillon, entre deux personnalités que j’estime et que j’apprécie vraiment, est pour moi un déchirement. Qui que soit le vainqueur dimanche prochain, je serai triste pour l’autre, triste que la France se passe de l’autre.

Je n’ai jamais caché ici ma vieille affection pour Alain Juppé. Parce que la fidélité veut dire quelque chose pour moi, je lui accorderai encore mon vote la semaine prochaine. Mais pour moi, et de très loin, François Fillon a fait une campagne extraordinaire, remarquable, digne.
Concernant Alain Juppé, j'avais écrit un Octobre ce billet : "attention aux élections gagnées d'avance". Trump est passé par là. Moi aussi je suis passé par là. Je ne m'étais pas trompé...

J’avais écrit un tweet, après le premier débat, que j’imaginais bien Nicolas Sarkozy dépassé par son ancien collaborateur. Je n’imaginais pas que le dépassement serait un décollage fulgurant qui emporterait tout sur son passage.

Chez moi, je voyais des gens que je savais sarkozystes à fond ou proche de Juppé me dire que finalement, ils voteraient Fillon. Comme pour le 21 Avril 2012 où j’étais beaucoup plus sur le terrain (me promenant de bureau de vote en bureau de vote…), j’aurais du « sentir » quelque chose. Ce sentiment a renforcé mon vote Juppé hier.

Nicolas Sarkozy avait prédit un « blast » au début de sa campagne. Il l’a eu, ce blast, en pleine gueule… Je ne taperai pas sur l’homme à terre. Mais pour ses soutiens haineux, ses fanzouzes NS2017, je suis content de la défaite de cette manière détestable de faire campagne. Pour autant, je sais que ces gens seront l’épine dans le pied du candidat qui sortira de la primaire. Ils iront, pour certains, garnir les rangs de Marine Le Pen. Et d’autres continueront à faire des campagnes de haine et de mensonges. Alain Juppé en a été victime, François Fillon le sera s’il gagne au final.
Ces gens-là sont des dangers. La principale erreur de Sarkozy a sans doute été d’avoir pris le soutien de ces repoussoirs. Et dans cette idée-là, je ne sais pas si Rachida Dati qui annonce appeler à voter Fillon après l’avoir insulté maintes et maintes fois est une bonne chose…

Si cette primaire pouvait permettre un coup de balai vis-à-vis de personnes comme Copé, Dati, Morano etc, ça serait très bien pour la droite…

Il est probable que François Fillon sera le candidat de ma famille politique l’an prochain. J’espère qu’il adoucira un programme économique que je trouve excessif sur certains points. Mais la majorité qu’il construira, s’il est désigné l’an prochain et élu, atténuera ces angles que je ne pense pas profitable pour la relance de ce pays, qui ne pourra pas se faire contre les salariés, les employés et les cadres.
Mais le François Fillon gaulliste et séguiniste pour qui j'avais voté en 1998 pour les élections interne du RPR candidat de ma famille politique, ça me plait. 

De Juppé ou de Fillon, nous aurons un bon et un beau candidat. Qui devra se méfier d’une partie de cette droite aigrie et haineuse qui ne la rejouera sans doute « frondeur » du quinquennat actuel.

Mais quand même, quelle surprise hier soir… La soirée électorale que j’ai suivi sur BFM, c’était un film… Un sacré film.

samedi 19 novembre 2016

Un joli weekend de Novembre ?

Pour l'instant, nous avons un joli weekend de Novembre dans le Gard.

Un samedi ensoleillé qui rend encore plus belles les couleurs de l’automne. Au loin le Ventoux qui commence à blanchir. Pas un brin de vent. Des enfants qui jouent dans la pelouse, dessous le cerisier tout rouge et orangé.
Un été indien en cette fin de Novembre…
Un bon weekend jusqu'au bout ? Il parait que demain, il pleuvra quand j’irai au bureau de vote pour les primaires de la droite. Je ne suis pas très enchanté de rencontrer une droite locale dont je ne me sens pas très proche (humainement notamment), mais être citoyen, c’est aussi savoir dépassé ce genre de sentiments très personnel.

Un bon weekend ? Quelque part je me dis que demain soir, de toutes manières, il sera bon quoiqu’il se passe. Et le weekend prochain, du scrutin se dégagera le candidat pour lequel je voterai de toutes manières qui qu’il soit en 2017.
Je préfèrerais que le candidat de la droite républicaine soit Alain Juppé ou François Fillon (avec une préférence pour le premier). Mais si c’est Nicolas Sarkozy, et bien alors tant pis, je voterai quand même pour lui l’an prochain. Comme dans tous les jeux, je respecte les règles.

Pour autant, il me tarde que cette campagne se termine. Je voterai Alain Juppé demain. Par fidélité. Parce que c’est la personnalité que je préfère et que je vois le mieux dans la peau de président de la République (même si François Fillon ferait un grand président aussi). Et parce que j’imagine que c’est le mieux à même de rassembler, et de faire gagner mon camp l’an prochain.

Ma dernière phrase exprime le sentiment que j’ai. Je pense que ceux qui se considèrent comme la « vraie droite » sont minoritaires. Largement moins nombreux que la droite républicaine et que la grande franche centrale de l’électorat. Cette dernière qui a manqué au candidat de la droite en 2012. Et la plupart de ceux de la « vraie droite » votent déjà FN depuis un bon moment. C’est leur choix, mais ne perdons pas de temps à essayer de les convaincre, c’est perdu d’avance.
Il faudrait être clair à un moment. Beaucoup de soutiens de Nicolas Sarkozy (principalement) qui se veulent la « vraie droite » annoncent qu’ils voteront FN si leur gourou n’est pas choisi. Autant que ces gens qui ont contribué à faire élire François Hollande en 2012 franchissent le pas de suite.
Les choses seront claires comme ça, et la droite républicaine pourra se reconstruire clairement autour de valeurs et de personnalités qui chercheront autre chose que le buzz et le clivant.

J’ai profondément détesté la campagne menée sur les réseaux sociaux par les « fanzouzes NS2017 » (très bon article du Huffpost…). Ces gens-là ne comprennent toujours pas qu’ils auront besoin des voix de ceux qu’ils insultent aujourd’hui si c’est leur champion qui est désigné. Ils n’ont pas compris ce qu’était une campagne électorale, ce qu’est la politique d’une manière générale. C’est dommage.

Si c’est Sarkozy qui est désigné candidat le weekend prochain, j’ai peur pour l’an prochain. Comme je l’ai dit plus haut, je voterai pour lui (sauf si vraiment cela devient insupportable et que ses fanzouzes continuent le show). Mais je pense que Alain Juppé serait vraiment le plus à même, avec François Fillon, de battre la gauche en 2017.

Concernant François Fillon, j’ai écrit ici combien j’ai apprécié le niveau et la dignité de sa campagne, et sa posture. Je trouve l’homme remarquable. Pour autant, je le trouve trop excessif sur certaines positions économiques. C’est à même de m’interroger, voire de me faire peur, je comprendrais donc qu’il puisse être une source de crainte pour une partie de l’électorat l’an prochain.

Pour autant, il est fort probable que les ministres et les députés pressentis soient les mêmes quel que soit le vainqueur de ces primaires. La ligne politique ne changera pas trop. Mais les trois personnalités sont différentes. Je préfère celle de Juppé. Et je n’insulte pas les deux autres.

Un bon weekend ? On verra demain soir… Pour l’instant il n’est pas trop mal. Et là je vais aller boire du primeur chez quelques cavistes amis dans mes Côtes du Rhône gardoises. C’est bien. 

jeudi 3 novembre 2016

Vignes d'automne

Les vignes deviennent belles chez moi. Tous les ans, j'aime ce spectacle...

À la fin Novembre, la droite et le centre auront leur candidat à la présidentielle. J'espère que ça sera Juppé. L'attitude abjecte des soutiens de Sarkozy (et de bien des ses militants) me font grossir cet espoir.

Mais à la fin Novembre, les couleurs de l'automne seront parties...

vendredi 14 octobre 2016

After-débat des primaires de la droite


Pendant l'Euro, j'ai fait mon after-foot à moi des matchs de l'équipe de France. Où je disais notamment que Pogba était très dispensable dans un milieu qui serait meilleurs sans lui, malgré son but en Hollande...
Puisque je parle de Hollande, dans la même veine, je vais faire mon after du premier débat des primaires de ma sensibilité politique, la droite et le centre. Juste sur la première heure (car mes nouvelles fonctions professionnelles font que je dors encore plus tôt qu'avant et n'arrive plus à atteindre minuit...)

  • J'avais peur d'un pugilat. J'avais peur que la première déclaration de Lemaire fasse tout partir en live. Et j'ai été agréablement surpris de la bonne tenue des débats, et de la qualité des interventions sur la forme,
  • J'ai trouvé François Fillon largement au dessus de la mêlée,
  • Alain Juppé n'a pris aucun risque, mais je l'ai trouvé à la hauteur. Et c'est le type de responsable politique que j'ai envie d'avoir,
  • Bruno Lemaire m'a déçu. Je l'ai trouvé caricatural, mais caricature très enfant de la com'. Du slogan, de l'envie de buzzer. Mais au final, ais je envie de l'avoir aux responsabilités ? Sur ce que j'ai vu du débat, non...
  • Je n'accroche pas à Nicolas Sarkozy... Je voterai évidemment pour lui s'il était le candidat de la droite et du centre (à la différence des adeptes de sa secte, je respecte les règles du jeu), mais il me rend triste. Je trouve qu'il est en train de devenir sa propre caricature. Et ses supporters bêtes qui hurlent qu'ils voteront FN s'il n'est pas investi ne servent pas sa cause... En tous cas hier, je l'ai trouvé personnellement pas ç la hauteur,
  • JF Poisson a été une agréable surprise pour moi. Sur la forme je l'ai trouvé à la hauteur. Et sur le fond ce n'est pas la caricature que j'avais entendu,
  • Sur le fond de tout le monde, je me dis que de toutes manières, qui que soit l'élu, la ligne politique ne sera guère différente. Les ministres seront à peu près les mêmes. On joue sur des détails,
Après, trois débats, ça fait beaucoup je pense. En ce qui me concerne, mon vote pour Juppé en sort évidemment renforcé, mais j'invite mes proches à apporter aussi leurs suffrages à Fillon (qui je trouve ferait un très honorable président de l'assemblée nationale, ce qui changerait de l'actuel). 
Par contre concernant Juppé, je pense qu'il aura du boulot pour faire réellement attendre sa voix, car la caricature des propos et la déformation marchent à plein tube. Après, qu'il se débrouille, je ne ferai pas son service après-vente de ses propos s'ils doivent se faire détruire par une droite de la droite dont je trouve la manière de faire campagne par le mensonge et la fausse information indigne. La gauche fait pareil remarque...

J'ai bien aimé François Fillon quand même...

(sinon, rien à dire sur NKM et Copé... Sinon que je trouve délirant que le deuxième se présente à une primaire après avoir triché sur une élection interne de son parti)

samedi 23 janvier 2016

Billet de retour sur la semaine...

Elle aura été longue et dure… Je parle de la semaine qui vient de passer (pas d’autre chose). Une semaine longue et difficile, où je n’aurais que peu blogué. Pourtant des sujets il y en avait à la pelle. Mais du temps disponible pour écrire, pour échanger, pour discuter, non.

Je l’avoue volontiers, la joute que certains m’ont imposée le weekend dernier m’a également touché.

J’ai souvent écrit ici la conception que j’ai des échanges sur le net, du débat tout court. Je dis toujours que le respect de l’homme (ou femme) derrière le pseudo doivent être la base de tout, et que cela peut élever le niveau, le débat, les échanges.
Je pense aussi que ce n’est pas ce qu’est la personne qui écrit qui est important, mais ce qui est écrit. Ce sur quoi doit porter le débat et la discussion n’est pas la personne (et ce que l’on prétend qu’elle est), mais l’idée qu’elle porte. Que l’on peut contester, discuter, approuver.
Je déteste enfin que caricaturer la pensée de quelqu’un dans le but de le décrédibiliser, et penser que l’on peut gagner une « joute verbale » en le moquant, le diffamant. Trop souvent c’est la méthode qu’utilisent certains. C’est insupportable.

Au final, plutôt que d’essayer de défendre ou d’argumenter son idée, on en vient à se défendre soi. Souvent d’un crime qu’on n’a pas commis, souvent de ce que l’on n’est pas. Je ne sais plus qui c’est qui disait « traite ton adversaire de fasciste : le temps qu’il se défende, il ne défend pas ses idées ».

J’ai la prétention de penser que ma manière de bloguer et d’exprimer mes idées est la bonne. Qu’elle élève le niveau. J’ai envie d’être libre dans ce que j’écris, et ferme sur les convictions, idées ou opinions que je poste sur mon blog. Elles sont contestables et discutables, mais c’est le but, et ça ne me dérange pas.

Mais malheureusement, j’ai aussi l’honnêteté de constater que l’homme que je suis a du mal à supporter lorsque le débat en vient à l’attaque sur la personne. Sur ma personne.
J’ai beau être sur le net depuis plus de 15 ans maintenant, avoir eu une expérience de deux mandats politiques, une carrière professionnelle honorable et exposé, et des expériences plus personnelles très formatrices sur certains points, je suis toujours mal à l’aise lorsque vient l’attaque personnelle. Celle qui vient avec la méchanceté, et l’envie de faire mal. Je suis mal à l’aise, et même si j’essaie de répondre sur le fond, en prenant une certaine hauteur, je suis touché, et je ne suis pas bon.

Ce qui me dérange aussi, c’est que même si ma semaine a été dure, ces histoires ont atteint leur but quelque part. Me faire taire, me faire perdre de la liberté. Inconsciemment, par crainte de la réaction ces quelques sectaires haineux, je me suis limité dans ma parole. Et ça m’ennuie, humainement, de constater ma faiblesse. Mes faiblesses. Mes limites.


Ainsi, rien que sur le sujet que trouve intéressant de cet anti-racisme qui est une forte de racisme, je n’ai pas réagis à deux informations qui auraient pu mériter des billets.


L’affaire Benzema et les déclarations hallucinantes du président de la Fédération Française de Football Noel Le Graet par exemple. Pour lui, ceux qui critiquent Benzema disent en fait « à mort l’arabe ». Que le président de la FFF racialise à ce point une affaire sérieuse est quelque chose que je trouve abject : je pense que cet interview et ces déclarations devraient avoir pour conséquence que Noel Le Graet soit démis immédiatement de ces fonctions de président de la FFF.
Je me moque de savoir si critiquer ou pas Benzema, et ne plus le voir en équipe de France, c’est du racisme ou pas. Est-ce que le fait de minimiser autant ce qui est arrivé à la victime Valbuena, c’est du « racisme anti-petit » ? Petit blanc, en plus…

J’aurais pu en écrire un billet, je ne l’ai pas fait. J’aurais sans doute dit que Benzema est sans nul doute un excellent footballeur. Mais qu’en équipe de France, il n’a jamais rien fait, et qu’une attaque Giroud – Griezman – Valbuena, avec des Martial, Gignac ou Gameiro en solutions de rechange, c’est mieux.


Les chiffres sur les attaques contre les religions et les lieux de culte. Le ministre de l’intérieur a annoncé des chiffres inquiétants. Forte montée des actes islamophobes, et maintien à un niveau élevé des actes antisémites. Il a aussi dit que les actes anti-chrétiens ont bondi de 20%, et restent à un niveau très haut. Cette information a eu peu d’écho, pas les deux premières.
Sachant que je pense que tout n’a pas le même rang. Attaquer un professeur à la machette parce qu’il est juif, c’est plus grave qu’un tag sur une église ou une mosquée. Mais si on réagit fortement à un tag sur une mosquée comme à Perpignan, on doit réagir pareillement quand des églises sont tagués en Alsace, ou des santons décapités dans une crèche Drome Provençale.

Cela n’est pas le cas, et mon sénateur du Gard Jean-Paul Fournier a raison de s’en émouvoir au Sénat, quand il rappelle que dans l’indifférence générale que deux lieux de culte chrétiens sont profanés en France.
Dans ma série des billets sur les indignations religieuses sélectives, et sur l’indifférence devant laquelle la religion chrétienne se voit bafouée et maltraitée dans le monde (les islamistes décapitent des chrétiens parce qu’ils sont chrétiens) mais aussi en France, ces sujets auraient pu faire l’objet d’un joli billet.


Ces billets, je ne les ai pas écrit. Par manque de temps. Par manque d’envie. Par crainte aussi ? Peut-être. Et ça c’est grave, et je m’en veux.


J’aurais pu écrire aussi des billets sur les primaires à droite qui se préparent. Et sur la campagne médiatique de la rédemption de Copé et Sarkozy. Que personnellement je trouve hallucinante, aussi parce que je n’ai jamais ressenti dans l’opinion un désir fort du retour d’un Copé, dont je trouve la responsabilité écrasante dans toutes les défaites de la droite.
J’aurais aussi écrit que Sarkozy a une responsabilité énorme dans le fait que Hollande est aujourd’hui le président de la République, et que la gauche de Taubira et Bartolone, avec le soutien des verts et de la gauche et de la gauche de Mélenchon et Autain, est aujourd’hui au pouvoir.

Mais là encore, la Sarko-team est bruyante sur le net, et n’hésite pas à taper tous ceux qui à droite critiquent leur leader. La « vraie droite », celle qui au final votera FN et que la droite républicaine est en train de perdre, utilise les mêmes techniques que cette gauche de la gauche sectaire prétendument anti-raciste. Pas envie de discuter avec eux non plus…


Finalement, j’aurais écrit un long billet, qui aurait pu en faire quatre. Un par sujet, le personnel, le footballistique, le religieux, et le politique. J’en ai fait qu’un…


Mais j’avais envie de l’écrire. C’est fait…

jeudi 24 septembre 2015

Coup dur pour Sarkozy

Aie... De quoi avoir un sacré choc émotionnel...
Il ne manque plus que Nadine Morano se déclare en sa faveur... La politique est triste des fois.

Sinon je suis toujours surpris de voir que les médias sollicitent toujours l'avis de Rachida Dati, malgré ses comportements politiques qui contribue grandement à ridiculiser et décrédibiliser la politique. Dernièrement le choc émotionnel avec Elise Lucet...

J'écrivais sur Jean-Vincent Placé dernièrement... Rachida Dati concourt aussi à cette même infantilisation de la politique. C'est dommage, pour la politique. 

vendredi 28 novembre 2014

Sarkozy et les sifflets de Bagatelle...

Je viens de retrouver un vieil articule de 1995. Les jeunes militants sans mémoire politique ne se souviennent qu'à l'automne 1995, Nicolas Sarkozy se faisait siffler et insulter par son propre camp. Le congrès du RPR à Bagatelle était un summum dans la haine que les militants avaient de Nicolas Sarkozy, ce petit traître sur qui il était bon de cracher et de vomir.

L'article que j'ai mis en lien est intéressant. On voit un Sarkozy jeune qui est monté haut très vite, pour se casser la gueule au moins aussi vite. Déjà il le dit : "j'ai changé". On est en Septembre 1995... Je n'avais pas encore 18 ans...
J'ai changé... J'ai écouté son discours hier soir à Nîmes, c'est vrai. Il a changé. Beaucoup. Souvent...

Je suppose que bien des gens qui ce jour-là crachaient sur Sarkozy sont les mêmes qui, près de 20 ans plus tard, ont applaudi à tout rompre ce même Sarkozy à Larbersart ou hier soir à Nîmes. Sur ce point, je peux confirmer que certaines personnes dans le Gard n’ont pas la mémoire de ceux qu’elles vociféraient en 1995… La mémoire et la cohérence, toujours… (mais bon, on peut changer).

Je reviens à 1995 pour parler rapidement des sifflets à Alain Juppé. Qui m'ont moins ému que la réponse de Nicolas Sarkozy qui approuve et légitime ces sifflets. J'en prends acte, en soupirant...
J'imagine que cette semaine, le camp de François Hollande et de la gauche de Taubira et de Vallaud-Belkacem a bu du champagne : tout va bien pour cette gauche... J'ai délibérément pris les deux icônes de la "vraie droite" comme exemple. Celles qui le fait exister, ce Tea Party franchouillard.

Il faudra que j'écrive un billet de conseils (modestes mais amicaux) à Alain Juppé.
En premier lieu, celui de se faire discret, et d'arrêter de parler à tort, et parfois à travers. Il ne tiendra jamais deux ans comme ça. Se faire discret lui évitera notamment de remettre sur la table des sujets dont la majorité des français se fouttent, mais qui sont clivants et appellent à la violence des mots et des débats. Le mariage homosexuel est de ces sujets. En plus quand on y rajoute l’adoption dedans. Sur ce sujet-là, Juppé a perdu une occasion de se taire…
En plus, ce débat sur le mariage pour tous gonfle une majorité de français, qui voient leur feuille d'impôt exploser et un avenir pas très radieux se profiler...

Je reviens à Bagatelle. Je pourrais parler de Hollande aussi. Et citer à nouveau deux billets que j’avais écrit sur Hollande. Un en Juin 2007, où Hollande se faisait insulter par son propre parti. Sur le net, c’était d’une violence rare vis-à-vis de lui… Et 4 ans plus tard, ce même Hollandeétait porté au pinacle par ces mêmes personnes… Qui 2 ans plus tard ont repris leur position initiale, à lui cracher dessus…
On n’est peu de choses en politique… L’école de l’humilité, décidément…

Il y a 19 ans, Nicolas Sarkozy se faisait huer par ses propres militants. Aujourd’hui, il est porté en triomphe par une partie de ces mêmes personnes… Ça donne le vertige…

Je me souviens de Bagatelle. Je n’y étais pas, mais ce fut le début de mon engagement politique. J’avais soutenu Chirac. J’avais été triste de la défection de Charles Pasqua, et aussi de celle de Nicoals Sarkozy. Et puis après, il y a eu la suite… J’avais mal pris les crachats sur Sarkozy. Je n’aime pas l’homme quand il se comporte comme un animal et qui veut du sang sur les piques, par bête vengeance…
J’avais mal pris les crachats sur Sarkozy, mais sans doute aussi que je n’ai vraiment pardonné à Sarkozy ses trahisons successives... Mais il a fini par être président… Peut-être que la fidélité et la loyauté (en des gens, en des valeurs…) n’est pas l’option qui fait réussir. Peut être…


Je me souviens de Bagatelle. J’ai vu un peu Nîmes hier soir à la télé. J’ai souri… Mais bon… La mémoire est éphémère…

dimanche 23 novembre 2014

Dodo des doudous

Doudou lapin et Doudou Simba sont prêts à aller dormir. Bebe faucon s'en est bien occupé .
Papa va faire pareil. 

Le match de l'OM m'indiffère. Zapper sur une chaîne info me dit rien : je suis pas favorable à la reconnaissance de la Palestine. 
et j'ai envie d'être grossier vis à vis de ces militants UMP sarkozozo bas du front (pléonasme) qui sifflent un des leurs. 

Hollande et la gauche se félicitent que la droite ait ses handicaps qui, comme en 2012, vont faire fuir l'électeur de droite. Celui, majoritaire, qui en a ras le cul de ces bisous au FN, et qui se fout de débat qu'on ne cesse de rejouer sur le mariage pour tous.

Alors je vais faire comme mes doudous. Dodo. C'est bien. 
L'OM continuera à jouer. Et la terre de tourner.


mardi 4 novembre 2014

Copé et Sarkozy exclus de l'UMP ? (et Duflot de la vie politique ?)

Maintenant que le lampiste a été exclus de ce parti, le tour des principaux acteurs de cette mauvaise blague ?

Vu le bordel actuel en France, et étant donnée la franche nullité et faiblesse coupable du pouvoir en place, cette pantalonnade dans le principal parti d'opposition républicaine est scandaleuse. Je leur en veux beaucoup...

Je leur en veux encore plus quand je vois l'indignité puante d'une Cécile Duflot aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, qui instrumentalise la mort d'un homme pour faire un show politique... Nauséabond...
Qu'elle ait un jour été ministre sera une tache dans notre république. Et dans le mandat de François Hollande... Vivement les prochaines législatives que Cécile Duflot se fasse battre et disparaisse d'une vie politique qui mérite mieux que cette personne là. Pour qui je n'ai plus aucun respect ni considération.

jeudi 25 septembre 2014

De la grande et belle politique...

J'ai failli tomber mon café ce matin quand j'ai cette information (qui m'a échappé hier, mais beaucoup de choses m'ont échappé hier...)
Le retour commence bien. Pour la "France apaisée", on reviendra plus tard...

A mettre en perspective avec la une honteuse de l'hebdomadaire "d'information" Marianne, qui reprend ses salves d'insultes vis-à-vis de ce même Sarkozy. Le niveau est relevé, très relevé...

Tout ceci n'est pas bien grave, même si ça donne une tonalité malsaine à un débat politique qui est déjà au fond du caniveau. 

Ce qui est grave, c'est ce qui s'est passé en Algérie par ces islamistes... Ces animaux barbares. L'humanité a déserté tout leur être à ces gens là. Hier soir, je n'ai pas été le seul à ressentir un dégoût fort, une colère aussi, face à ces gens là. De la haine. Aussi pour ceux qui les soutiennent...

A part ça, je viens de recevoir un push : les pilotes d'Air France maintiennent leur grève... Leur direction s'est déballonné totalement devant eux, mais non, ils continuent la grève. Certains vivent dans un autre monde...

Ce billet est parti dans tous les sens. Ça se voit peut être que ce matin, mon écœurement reste à un niveau élevé... 

lundi 22 septembre 2014

Politique revival : en attendant le retour des autres

Le sujet du jour : Nicolas Sarkozy revient. Avec lui une manière très classe de faire de la politique « contre ». Le directeur de communication des très respectables verts a ouvert le tir
Ca devrait voler très bas, mais bon, le changement c’est maintenant n’a pas rehaussé le niveau du débat politique et des échanges. N’attendons pas de miracles.

Nicolas Sarkozy est revenu. Et je m’en fous.
Je lirai tout à l’heure ce qu’il a dit hier : j’étais chez un ami à boire un Côte de Blaye à se taper le cul par terre hier, et à refaire notre monde loin des considérations bêtement militantes et partisanes.
J’ai regardé un médiocre PSG – Lyon en me faisant insulter sur Twitter par des supporters benêts du LOSC qui trouvait inconcevable qu’on puisse dire que leur équipe était chiante à voir jouer.
Et j’ai même regardé un épisode de Trotro qui passait sur Piwi, avec bébé Faucon qui était aux anges. C’est dire…

Non, je n’ai rien à dire du retour de Nicolas Sarkozy.

J’attends par contre avec crainte et curiosité les retours de Chirac, de Jospin, de Giscard, de Rocard, de Robert Hue, de Chevènement. Et le retour de Ségolène Royal aussi, pour rire.


Tant qu’à faire du revival, allons-y à fond ! Le reste, on verra plus tard. La France et les français peuvent bien attendre pendant que les états majors politiques et les militants s'amusent...

dimanche 24 août 2014

On y est... (mort de rire)

Le pire est qu'ils nous font rire. Ils sont grotesques, surtout lui, mais ils nous font rire.

Qu'ils s'en aillent tous. Surtout lui, surtout eux.

Mais sur le fond je pense en effet que Hollande et sa clique sont pire que bien des années de droite (trop peu à mon goût, des années de droite...). 
Même si je pense que l'après 2012 était voué à un échec certain... Quelque soit le président...

mercredi 2 juillet 2014

Simple sentiment personnel

Pas de matchs ces deux prochains jours. Nous pourrons revenir dans la vraie vie, voir le vrai monde, les actualités, la politique, tout ça. Peut-être même avoir un avis sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy.

Mes sentiments sont partagés. J’avais voté pour Sarkozy aux deux tours de la précédente présidentielle, sans grande motivation. Je pensais à l’époque que Sarkozy et la droite feraient moins pire qu’Hollande et la gauche. Je le pense toujours. Mais j’avais aussi envie d’un grand coup de balai à droite, et d’un changement de méthode et de mentalité politique.
Aujourd’hui, ce coup de balai me parait inévitable. Même si en politique, rien n’est jamais gravé dans le marbre. Après le 21 Avril 2012, on nous avait promis monts et merveilles… On les cherche, ces monts, et ces merveilles…

Le bonheur exagéré et indécent de certains responsables et militants (socialistes et gauche), exprimés ci et là dans des billets et des tweets de mauvais, me font soupirer. Je trouve ça méprisable. Mais du militant basique je n’attends rien. Je me souviens que quand le champion socialiste de l’époque (DSK) ou Cahuzac étaient tombés, les militants sarkozystes de base avaient sortis le champagne, et les blagues d’autant mauvais gout avaient fusé. A défaut de réussir des choses pour le bien collectif, on fête les pertes du camp d’en face…

La politique me dégoute tous les jours de plus en plus (j’avais failli ne pas aller voter le 25 Mai). Le militantisme basique en est sans doute une des raisons (mais je dois trop être sur le net…). J’ai supprimé de mon feu Google Reader pas mal de blog politique ultra-militant (de droite et de gauche). J’en ai gardé un peu, ça donne une température. Pas forcément juste, et qui me parait déconnectée de pleins de choses. Mais elle a le mérite d’exister.

Je suis juste triste. En colère un peu, amer pas mal, écœuré énormément. Mais triste, surtout.  
Comme quand DSK est tombé au Sofitel. Comme quand Cahuzac est tombé. Comme quand l’UMP s’est déchiré dans une élection interne qui montrait combien les partis politiques français étaient à la masse. Comme aussi, lors du congrès de Reims qui devraient inspirer un peu plus d’humilité à certains, j’étais triste de voir ce que devenait le Parti Socialiste.
Tout ça me rend triste. Triste et inquiet. 

Ça n’empêchera pas certains d’être radieux aujourd’hui. A défaut, d’avoir pu contribuer à ce que « ce changement c’est maintenant » fasse que la France aille mieux, ils sont ravis de la perte sans précédent essuyée par le camp d’en face. On n’avancera pas mieux, mais tant pis.

Oui. Triste est le mot qui anime le mieux ce que je ressens aujourd’hui. Triste et amer.

Je ne sais pas comment ça va se finir toute cette histoire (personne ne le sait). Je ne suis pas optimiste. Je ne sais pas, plus, comment avoir confiance en cette politique dont j’ai longtemps été un petit maillon.
Cette expérience personnelle ne me rend pas optimiste là non plus, sur la nature humaine et sur ce qu’est la politique, aussi à un niveau local. La fédération PS du Gard mise sous tutelle m’a amusé hier soir, tant elle m’évoque des gens et des comportements humains et politiques qui sont (furent) un peu ma vie quotidienne. Mais à un niveau bien moindre, elle ajoute à ma tristesse, à mon amertume, à mon écœurement et à mon pessimisme.

Je ne sais pas comment tout ça va finir. Mais peut-être l’humilité et la décence ne paraissent pas être des luxes. Parce que l’horizon n’est pas joli.

Et parce qu’aujourd’hui, la situation est pourrie. 

jeudi 6 mars 2014

Tomber sur un Buisson ou un Belkacemi

Tout a été dit sur l’affaire Buisson. Je ne rajouterai rien. Sinon que cela ajoute à mon écœurement, déjà très fort par un début d’année qui a commencé sur les chapeaux de roue. Je n’avais déjà pas une grande affection pour Patrick Buisson auparavant. Aujourd’hui…

Je me souviens de « l’affaire des quotas » en équipe de France. L’affaire où Laurent Blanc et quelques responsables avaient été enregistrés à leurs insu par le sinistre Mohamed Belkacemi. Qui avait ensuite transmis l’enregistrement pirate à Médiapart, qui s’était empressé d’en faire une affaire. 
Alors que pour moi la véritable affaire, le véritable scandale, c’était qu’une personne puisse enregistrer des personnes sans leurs consentements, pour leur voler des paroles, et ensuite en faire une utilisation plus ou moins morale.
J’avais, à cette époque, apporté un soutiens total et sans ambiguïté à Laurent Blanc et son staff. J’avais exprimé mon dégoût vis à vis de ce Mohamed Belkacemi, qui s’était livré à des actions assez méprisables.

J’avais écrit un billet : « l’espionnage et la délation font elles parties du travail ». Ce triste personnage, Mohamed Belkacemi, avait sorti l’argument suivant « je n’ai fait que mon travail ». Quelque part Patrick Buisson pourrait également sortir cet argument délirant : il n’en resterait pas moins abject.

Finalement, nous pourrions tous tomber sur des Mohamed Belkacemi ou des Patrick Buisson. Se faire enregistrer malgré nous, se faire voler nos propos.
Tout à l’heure, à la machine à café, je disais des conneries. Je racontais la blague du papa ours qui dit à ses enfants ours « pour faire les enfants, le papa met une graine sur le ventre de la maman, et il la pousse dedans le ventre avec sa grosse bite ». J’aurais pu être enregistré… Nous aurions pu être enregistrés, car nous étions plusieurs. La personne avec l’enregistrement n’en aurait rien fait. Mais ça m’aurait emmerdé.

Quand j’ai des discussions plus sérieuses dans mon bureau, ou à la mairie, c’est pareil. Je pourrais tomber sur une personne que je pense connaitre, qui pourrait me faire un coup à la Buisson. C’est presque effrayant à bien y penser. C’est effrayant.



Je n’arrive pas, plus, à rire de ces histoires… Je laisse à d'autres le soin d'en tirer des conclusions politiques ou politiciennes, d'en faire une instrumentalisation militante. Mon seul sentiment est une nausée qui ne passe pas, depuis un bon moment. Je suis peut être malade.
Ou bien est ce notre époque qui l'est, malade...

vendredi 5 juillet 2013

Une histoire à 11 millions...



Le citoyen que je suis qui vote régulièrement à droite ne peut pas rester indifférent à la décision du conseil constitutionnel de ne pas valider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Je n’irai hurler ni scandale, ni au complot. Mais cela ne me fait pas plaisir.

Évidemment, je lirai les moqueries de certains militants à gauche. C’est le jeu de la politique : si l’inverse avait eu lieu j’aurais rigolé grassement. Cette fois ci, je rigole moins. A vrai dire, je ne rigole pas du tout…

J’entends très bien la défense de Nicolas Sarkozy et de l’UMP. Je la trouve crédible, et je comprends que l’on puisse contester cette décision sur le fond. Ont été pris en compte dans les frais de campagne des dépenses que le camp Sarkozy conteste. Soit.
Je comprends que l’on puisse contester, sur le fond, que soit pris dans les comptes de campagne de Sarkozy le cout d’un discours présidentiel à Toulon, alors que le coût des primaires socialistes n’entre pas dans les comptes du candidat Hollande.
Pour autant, je refuse de penser, sur la forme, à un « complot » ou à une justice peu partiale. Même si le passé récent et quelques affaires pourraient faire grandir en moi un sentiment de malaise devant des institutions que je trouve loin d’être irréprochable, pour ne pas dire plus…

Je n’ai jamais eu de tendresse pour l’UMP. Maintenant, je trouve le coup très dur. Je participerai sans doute, modestement, à la contribution financière que lancera Jean-François Copé (j’ai du mal à dire le « président de l’UMP » en parlant de lui…). Pas par adhésion à ce parti. Plus par obligation. Je préfèrerai avoir une majorité UMP - UDI à la tête du pays aujourd'hui...
Et en espérant de lui de la dignité, et qu’il soit un opposant crédible et efficace au pouvoir actuel. Je crois que ce pays en a vraiment besoin… En tous cas d’une alternative plausible. C’est nécessaire même.

Le jour de « l’independance day » aura été le jour du retour de Nicolas Sarkozy… J’attendrai, avec intérêt et curiosité, ce que ça donne.

vendredi 22 mars 2013

Sarkozy, Cahuzac... Profitable pour les Fronts ?

Depuis l’annonce ce matin de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, le lendemain de la démission de Cahuzac, j’entends et lis ci et là la rengaine habituelle : « ça va faire le jeu du Front National ». Possible.

Je pense que cela aussi faire le jeu du Front de Gauche. Un autre Front, dont je trouve la dangerosité pour la république au moins aussi forte que celle du Front National. Et quelque part qui me fait davantage peur, quand je vois l’activisme de certains militants zélés sur les blogs et sur Twitter (ah… Les insultes anonymes… quel délice).

Je reprends par exemple la déclaration pleine d’humilité et de modération de jean-Luc Mélenchon « Vivement l'heure du coup de balai général sur le système ». Une sorte de petit frère de son célèbre « qu’il s’en aille tous ». 
Qui m’inquiète quelque part, car un coup de balai qui mettrait à la place Mélenchon et ses amis donnerait une pièce bien plus sale qu’avant le nettoyage

Je ne sais pas à qui profitent ces affaires… Mais quand je vois les cris de joie de militants zélés de la gauche de la gauche, et quand on connait  l’impact électoral des « affaires », on peut supposer que c’est aussi le printemps chez les Fronts.
Ca non plus, ce n’est pas une bonne nouvelle pour la République.

Le fait que Sarkofrance s’arrête, ça non plus ce n’est pas une bonne nouvelle, même si je ne partageais pas ses positions politiques…

jeudi 21 février 2013

Les 5 fautes de Nicolas Sarkozy (par JP Raffarin)



J’ai beaucoup apprécié le constat très dur de Jean-Pierre Raffarin sur les cinq erreurs majeures de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Enfin une voix à droite qui donne un éclairage franc et clair sur les fautes de la droite, qui a mine de rien offert tous les pouvoirs (tous) à la gauche.
Il se trouve que je partage grandement l’analyse de Jean-Pierre Raffarin : j’ai modestement exprimé mon avis depuis 2009 sur cette dérive qui, pour moi ne pouvait amener que la perte du pouvoir, et l’éloignement de la droite avec son électorat (et plus généralement avec ceux qui votent… et quand ceux qui votent s’éloignent de toi, tu as beaucoup plus de mal à être élu..)

Voilà ce que Raffarin considère être les 5 fautes de Nicolas Sarkozy.

Il n'a pas osé changer de premier ministre à l'automne 2010, ce qui lui aurait permis "d'enclencher une dynamique nouvelle".

Lorsque François Fillon a été reconduit en automne 2010, j’étais plutôt satisfait. Avec le recul, il est clair que j’ai fait une dramatique erreur d’analyse.
La « dynamique nouvelle » aurait-elle été néanmoins suffisante ? Sans doute oui si elle avait permis un recentrage, et de mettre en avant des gens sérieux. Laisser la parole à des Copé, des Guéant, des Morano, des Dati ou des Hortefeux était une hérésie.

Maintenant à cette époque-là, Michelle Alliot-Marie était toujours poids lourds du gouvernement. Et lorsque Claude Guéant est arrivé ministre de l’intérieur, cela pouvait annoncer quelque chose de positif. On a vu la suite…

Il a perdu le centre par une stratégie de droitisation démarrée en juillet 2010 avec le discours de Grenoble, exacerbée entre les deux tours de la présidentielle. L'exacerbation des tensions a tué l'idée même de rassemblement inhérente à la fonction présidentielle.

N’en déplaise à « la vraie droite » (ou celle qui se considère comme telle), je pense que cette analyse est assez juste.

Je pense que  les élections présidentielles se gagnent au centre. L’électorat extrême permet éventuellement de faire la bascule au premier tour. Mais ensuite, il faut rassembler, au-delà de son propre camp. Souvent rassembler en donnant l’impression que l’autre est plus diviseur, plus « dangereux ».
Par exemple, je pense qu’en 2007, l’attitude de Ségolène Royal a fait que beaucoup se sont réfugiés dans un vote Sarkozy, sans doute plus rassurant. Y compris à gauche de Sarkozy et de l’UMP.

On peut se moquer de la stratégie de campagne du centre. Mais force est de constater que peu de voix ont manqué à Nicolas Sarkozy en 2012. Une campagne moins clivante et plus rassembleuse n’aurait pas conduit Marine Le Pen et le Front National à avoir une attitude pire vis-à-vis de Sarkozy. Eux qui ont intérêt à ce que la droite républicaine soit la plus faible possible.
Au final, Nicolas Sarkozy n’a peut-être rien gagné de plus à sa droite. Il a perdu à sa gauche. Et Hollande a gagné…

Pour préciser ma pensée, cette dernière n’a rien d’angélique. Jean-Pierre Raffarin met le discours de Grenoble comme un départ et un préalable, mais personnellement ce discours ne m’a jamais choqué ni horrifié. De même que je n’ai jamais été choqué et outré lorsqu’il promettait de « passer certains quartiers au karcher ».
Ce qui me choque et m’outre, c’est cette délinquance insupportable, c’est la violence dans certains endroits, c’est de voir les hausses des cambriolages dans nos contrées. C’est de voir hier soir deux policiers perdre la vie dans une course avec un délinquant, qui aujourd’hui est un criminel. C’est de voir qu’à côté d’Avignon, ceux sont des gamines qui volent des bijouteries, quand ceux ne sont pas des petits cons qui foutre le bordel en centre ville. 

Et pour aller plus loin, ce qui m’emmerde, c’est que la droite au pouvoir (que j’ai en grande partie soutenu) a fait de la parole, beaucoup de parole. Mais les actes et les faits sont là : les résultats en matière de lutte contre la délinquance ont été mauvais.

Son exercice solitaire du pouvoir et de la campagne l'a conduit à s'isoler et à s'illusionner sur ses chances de victoire : "Les comités de campagne étaient un salon convivial où le chef exposait sa stratégie et commentait ses performances".

Sans doute. Je n’y étais pas, je n’ai aucun avis sur la question.

Nicolas Sarkozy a raté le débat télévisé de l'entre-deux-tours en se positionnant comme un challenger, et non comme un président : "Peu de respect pour son adversaire, peu de considération pour ses arguments, peu de distance avec la pression, pas d'humour, pas assez de hauteur, ce débat était un combat bien peu présidentiel".


Je suis totalement d’accord avec Jean-Pierre Raffarin. Et d’une manière générale, j’ai trouvé que Nicolas Sarkozy ne s’est pas comporté en président sortant durant la campagne présidentielle, qu’il a manqué de hauteur et d’une certaine dignité.
J’avais critiqué « la campagne à la salaud » de l’UMP. Quelque part, Nicolas Sarkozy s’est mis à ce niveau-là. Dommage.

Il "a fait cadeau du Sénat" à la gauche par "des investitures sénatoriales absurdes, une réforme territoriale mal portée par le gouvernement, une réforme de la taxe professionnelle improvisée" et "une désinvolture permanente vis-à-vis de la Haute Assemblée".

Je suis totalement d’accord avec Jean-Pierre Raffarin. Il y a eu, pendant un moment, une période ahurissante durant laquelle les élus locaux étaient brocardés, voire insultés, par l’UMP officielle et par ses militants. Une période où ce projet hallucinant de réforme territoriale rendait l’horizon totalement obscurci pour ceux qui tenaient les exécutifs locaux. Je ne parle pas de la suppression de la taxe professionnelle, qui a été menée de manière totalement amateur et dogmatique.
Expérience personnelle : le vice-président de communauté de communes que je suis a vécu un mandat où tous les 6 mois les consignes préfectorales étaient diverses et contradictoires. On a pu continuer à travailler, mais dans un cadre complètement opaque. C’était du grand n’importe quoi.

Au final, les élections sénatoriales ont été perdues. C’était bien marrant pour certains de prendre les élus locaux pour des cons : la sanction a été radicale.
L’élu local peut être traité de tous les noms. Le mépriser n’est peut-être pas la meilleure manière de préparer une réélection quand on est tout en haut à Paris. Et force est de constater que le mépris a été fort, très fort…

"Si une seule de ces cinq occasions avait été saisie, la victoire eut été possible".

Sans doute. Je ne sais pas. Mais au final François Hollande a été élu avec une marge assez faible par rapport à ce qu’on aurait pu prédire plus tôt.
Mais bon, avec des « si » Ségolène Royal aurait été élue en 2007, j’appellerais ma tante « Tonton » et les lasagnes seraient avec de l’âne et du cochon. Nous n’en saurons rien.

Par contre, en tant qu’électeur de droite, je suis assez content que commence un réel « devoir d’inventaire », avec des points précis qui peuvent être discutés. Je suis un peu surpris que Jean-Pierre Raffarin ai ensuite soutenu Jean-François Copé, qui incarne toutes les erreurs de ce que fut le pire du sarkozysme. Ce n’est qu’un détail.
Mais si la droite républicaine ne montre pas un peu d’objectivité et de lucidité sur le mandat précédent et ce qui a causé sa défaite, la reconquête risque de ne pas être pour demain. Je trouverais ça dommage, et un peu dramatique…

Si ces réflexions peuvent permettre une reconstruction de la droite républicaine, en vue d’une reconquête du pouvoir, ça m’irait parfaitement…