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dimanche 12 juillet 2020

La loi du silence

Une magnifique chanson de deux de mes idoles. Johnny Hallyday, et Laura Pausini. La loi du silence.

Laura avait retourné le Zénith. Elle était fantastique. Dans mon top 5 elle y est, avec Serge, Johnny, Yuky et sans doute Muse.

Je met le clip officiel. Sans Laura Pausini.
Après je ne valide pas pour autant un avocat comme garde des seaux.

Mais aujourd'hui je m'impose cette loi. Je n'ai pas envie de parler, de partager. Je suis toujours vivant, même si j'ai eu des mauvaises nouvelles côtés santé. Normalement je devrais pouvoir voter contre Macron en 2022. Ou alors j'ai pas compris les conclusions du docteur.

J'aime cette chanson. Je pense à notre ami de la radio des blog de l'été. Comme je pense que ce blog va se taire un moment, je laisse Johnny.

dimanche 5 novembre 2017

On menace toujours Charlie Hebdo, dans l'indifférence...

C'est avec effarement que j'ai lu, cette semaine, ci et là, dans une indifférence générale, que des islamistes radicaux ont menacé Didier Deschamps de mort pour mettre dehors Benzema (qui représente des choses horribles). Et que Charlie Hebdo est à nouveau menacé de mort pour sa une caustique sur le probablement humainement remarquable Tariq Ramadan.

Mais personne de dit rien.

Je comprends que l'exigence et l'importance est de lutter contre des croix chrétiennes qui ont été construit après les lois de 1905. Et que c'est de loin le plus important.

Par contre, après les "je suis Charlie", les marches extraordinaires pour la liberté d'expression et contre non pas l'islamisme (pas d'amalgame) mais contre l'intolérance, on ne dise rien cette fois.

Le billet de l'ancienne élue socialiste Céline Pina est magnifique. Je le recopie tel quel.
Imagineriez-vous qu’après les massacres de Charlie en 2015, on pourrait encore en appeler au meurtre de journalistes et de caricaturistes pour des raisons politico-religieuses sur notre territoire ? 
Pourtant nous y sommes. Moins de 3 ans après les assassinats politiques du 7 janvier 2015 qui ont vu disparaître Cabu, Charb, Wolinski, Honoré… tués pour des dessins, le cycle de l’intimidation et du chantage à la mort recommence. 
Pour une « Une » plutôt potache qui épingle Tarik Ramadan, le journal est à nouveau menacé. Et une fois de plus c’est au nom du respect de l’Islam que l’injustifiable est réclamé par les partisans de Tarik Ramadan. Et cela semble passer. Pire même, sur les réseaux sociaux, menacer de mort les gens de Charlie est un titre de gloire. Et on ne se préoccupe pas assez de cette contre-société qui revendique ne pas être charlie et ne le fait pas au hasard. Ne pas être Charlie, c’est trouver normal que l’on tue des gens parce qu’ils ont « traité l’Islam », c’est trouver normal que la femme soit sous la domination de l’homme et mettre l’honneur de la famille et du clan dans la culotte des filles, c’est penser que les dogmes religieux s’imposent à la liberté des hommes de s’accorder sur les lois qu’ils se donnent. C’est déshumaniser ceux qui ne partagent pas la même confession ou les mêmes valeurs et cela donne des résultats : en Orient les communautés chrétiennes et juives ont été chassées, massacrées et le bilan est lourd : les chrétiens représentaient 15 à 20% de la population dans les années 50, ils ne sont plus que 3% aujourd’hui et c’est pire quand on se penche sur le sort de la communauté juive. 
Ce que montre cette volonté des islamistes de rejouer l’acte fondateur de l’exhibition de leur puissance qu’a été Charlie, c’est que depuis 2015, rien d’efficace n’a été fait pour délégitimer leur discours, c’est qu’ils jugent toujours l’Etat et le pouvoir faible et qu’ils ne mettent nul frein à leurs provocations. Et entre nous pourquoi le ferait-il ? Notre gouvernement et notre Président ignorent ces questions et ces problématiques et envoient des signes de faiblesse aux idéologues de l’Islam. Le déni sur la dimension totalitaire de l’idéologie islamiste est toujours aussi fort, le refus de voir le prosélytisme des frères musulmans tient toujours de l’aveuglement, l’absence de lutte contre les mosquées radicalisées qui alimentent le conditionnement idéologique des islamistes est toujours d’actualité et le CCIF, l’UOIF, Lallab est toutes les autres officines des frères musulmans sont toujours des interlocuteurs reconnus par les pouvoirs publics et n’ont aucun mal à intervenir au sein de l’école quand les mouvements laïques sont mis de côtés. Enfin la reconduction de Bianco à la tête de l’Observatoire de la laïcité, le naïveté sur la question du retour des jihadistes et le refus de discuter du fait qu’aujourd’hui des personnes qui ont pris les armes contre nous ne devraient pas bénéficier de la solidarité nationale et de nos droits politiques, montre qu’il n’y a guère de prise de conscience de leur responsabilité par ceux qui ont pourtant tout fait pour avoir un pouvoir dont ils ne semblent pas savoir que faire. 
Bref dans le contexte que nous connaissons, Apres les massacres qui ont eu lieu sur notre territoire, que la partie des islamistes qui soutient Tarik Ramadan se sente assez à l’aise pour rejouer la suite de Charlie en dit long sur leur sentiment de puissance. 
 Aujourd’hui, l’alliance des républicains permet quelques succès (la récente interdiction du colloque d’intervenants islamistes à Lyon 2 en est un) et montre qu’organisés, nous pouvons vaincre la lâcheté institutionnelle en validant que nous ignorer peut coûter plus cher que de sombrer dans le clientélisme. A défaut de pouvoir compter sur la conscience de ceux qui nous dirigent, investissons sur le sens de leur intérêt. le jour où il deviendra couteux en terme d’image et de résultat électoral de trahir sa fonction et de se faire complice de ceux qui veulent détruire nos libertés, notre égalité et notre fraternité, alors le courage reviendra en politique. Par la petite porte certes, mais du moment qu’il finit par investir la place…

Il y a des anciennes élues de gauche qui ont le courage de dire des mots forts. De rappeler que les chrétiens, ceux dont les libres penseurs coupent les croix, se font couper la tête dans des endroits où il est bons de rappeler que c'est beau la culture multiple et tout ça.

Et pendant ce temps, après avoir gémi des "plus jamais ça" et allumer des petites lampes sur les fenêtres, on accepte que cet islam là reformule des menaces de mort sur Charlie Hebdo. Et demain, on rejouera du Jonh Lennon sur la place d'un meurtre de masse.

Et pour finir le summum du summum : des débats sont là pour savoir s'il faut accueillir ces merdes personnes qui ont voulu aller faire le djihad en Syrie, parce que leur mère ou leur cousine le demande. 
On va se faire sodomiser à sec encore pendant longtemps par ces personnes qui nous intiment l'ordre de ne pas faire d'amalgame et de ne surtout pas s'indigner sous peine de faire le jeu de partis d'extrême droite.

Le courage de l'ancien premier ministre Manuel Valls est à louer. Lui qui s'est élevé contre Dieudonné, Benzema et contre cette philosophie dont le climax est Charlie et le Bataclan. Et je suis de droite, et Valls n'est pas mon camp.
Mais merde, aujourd'hui je n'entends personne...

lundi 13 juin 2016

Juste envie de silence, dont le mien

Seul devant Belgique - Italie. Envie de dormir, deux jours que je n'ai pas dormi... Et pourtant...
Parfois, envie du silence, simple silence. Chez soit, avec madame, ses enfants, même bruyants, même énervants. De ne rien dire, ne pas polémiquer. Ne pas échanger.

Je le vois, hier j'étais élu. Aujourd'hui je fuis les festivites. Bodega dans mon village d'enfance ? Je fuis. Fête des écoles ? Une fois le spectacle fini, je prend bébé et me réfugie sur ma terrasse. Ce soir un truc au boulot ? J'ai préféré allez courrir seul sur un tapis de course après une séance de musculation pour mon dos. 
Et ce soir, devant Belgique - Italie, j'ai envie de dormir. Je ne tarderai pas.

Bien sûr Orlando m'a horrifié. Je n'arborerai pas un #jesuisgay qui ne serait pas sincère, et qui devient un peu commercial. Mais là encore, ce que je ressens, j'ai pas envie de l'arborer sur Facebook. J'ai du respect pour certains de mes proches qui ont trouvé l'amour avec des gens du même sexe. Respect est faible : j'ai de l'affection parce que je les aime en tant que gens que j'aime. Je ne le considère pas gay, lesbienne, en tous cas pas différents de moi qui aime une douce paire de seins et un regard féminin. 
Je suis pas gay friendly, je suis ce que tous devraient être : indifférent. 

Orlando m'a choqué car une nouvelle fois un musulman illuminé a décidé de tuer ce qu'il considère être le mal. D'abord, j'ai vu des jeunes qui étaient abattus par un salaud qui trouve que le message d'Allah est cool quand il s'accompagne de sang impur. J'ai su après que ces jeunes étaient gays : cel n'a pas donné pour moi plus de douleur, plus de violence à cet acte Innaceptable. Avant d'être chrétien, juif, blanc, noir, jeune, vieux, pédé ou gros con, on est avant tout des êtres humains. Et c'est ca que ces salopards abattent. C'est insupportable.

Là encore, j'ai envie pourtant de rester dans le silence. Les mots, nos mots, nos indignations, ça ne sert à rien. Alors je vais coucher mes bébés. Je les aime. Demain soir j'irai voir mes parents. 

Et peut être faudrait il garder ces mots pour moi. Ce blog est ma deniere fenêtre avec le dehors, je l'ouvre peu. 
J'essaierai de comprendre pourquoi ces sentiments en ce moment. Mais demain. La je vis coucher les bébés et dormir.

Et quel but de l'Italie... (Même si Di Meco me manque sur Beinsport : c'est les meilleurs consultant football)

lundi 9 juillet 2012

S'imposer le silence...


Laissons la forme de coté. Le conseil de Manuel Valls à François Fillon, qui lui conseille « s'imposer un peu de silence, de réflexion », ne mérite pas grandes remarques de ma part. Nous sommes dans le jeu politique. Et une nouvelle fois dans la prétention de cette gauche nouvellement arrivée au pouvoir qui ne supporte aucun commentaire négatif, aucune critique, aucune remarque. Surtout pas quand elle provient d’une droite qu’elle juge illégitime et non crédible.
Pour n’importe quel pouvoir, une bonne opposition est une opposition qui se tait. Les choses sont heureusement un peu plus compliquées que cela…

A coté de ça, il y a le fond. Et sur le fond, en mettant de coté toute l’arrière pensée négative et hautaine du nouveau ministre de l’intérieur, je serai tenté de donner à François Fillon, et d’une certaine manière à la droite, le même conseil. Le silence. Le recul. Etre moins présent. Pour plusieurs raisons…

Une élection se gagne quand des électeurs votent pour vous. C’est con comme évidence, mais les derniers évènements ont montré que la droite avait oublié ce petit détail tout con… Si on excite les électeurs, si on les énerve, si on dégoute ou si on les écœure, ils votent pour d’autre. Ou ne votent pas. Quoiqu’en dise les soutiens inconditionnels de Sarkozy qui aujourd’hui refusent toute critique, la campagne UMP a été très mauvaise. Et l’électeur qui aurait été tenté de voter à droite a préféré soit s’abstenir, soit voter à gauche (pour « sortir les sortants ») ou à l’extrême droite.

En ce sens là, ceux qui sont hautement responsables des dernières branlées de l’UMP seraient bien inspirés de s’imposer une cure de silence. Au moins pour leur camp.
Je pense à Jean-François Copé, dont la stratégie de petit clone insupportable de Nicolas Sarkozy, a été un échec : sous sa coupe, l’UMP a tout perdu. Je pense évidement à des personnes comme Nadine Morano ou Rachida Dati. Je pense enfin à toutes personnes qui, à droite, voudrait commencer une opposition brutale et caricaturale, du style celle de la gauche lors du dernier mandat. Parce que c’est trop tôt. Et parce qu’on risque d’écœurer l’électeur rapidement, et que le but n’est pas que l’opposition paraisse plus détestable que le pouvoir en place.

Et je pense que l’électeur sera gré à la droite républicaine de s’obliger une phase de silence, de réflexion. Les élections l’ont montré : les français ne veulent plus d’eux. J’en suis malheureux car j’ai voté pour eux. Mais c’est comme ça. Et les français (quelque part moi le premier) veulent voir ce que ce nouveau gouvernement a dans le ventre.
Je pense que les français attendent, de la part de la droite, une attitude responsable. Une attitude digne. Je le mets en gras, digne, parce que je pense que c’est une caractéristique qui manque depuis longtemps à cette droite dont je fais partie. Aujourd’hui, les éclats de voix d’un Copé ou d’une Pécresse ne sont pas plus audibles qu’une leçon hautaine d’un Xavier Bertrand. Qu’ils gardent leurs forces pour plus tard.

Revenons-en à François Fillon. Je souhaite qu’il joue un rôle important au sein de la droite républicaine. Avec, autour de lui, des gens sérieux, style Baroin, Lemaire, des plus jeunes comme Wauquiez, Kosciusko-Morizet, Pécresse si elle se donne plus de corps. Evidemment avec Juppé et Raffarin.  Et des plus jeunes, qu’on ne connait pas encore, mais qu’il faudra mettre en avant.
En ajoutant qu’il faudra que cette nouvelle génération soit différente de tout ce qui était insupportable à droite. J’y reviens, mais des Dati, des Morano, des Lefebvre, des Copé, on n’en veut plus.

Le conseil de Valls est bon, quand on enlève tout cette arrogance méprisante d’une gauche qui a tout gagné et aime à le rappeler. S’obliger à du silence. Prendre du recul. De la hauteur.

Quelque part, suivre l’exemple d’un François Hollande qui s’est imposé en recours après être sorti sous les crachats en 2007, et s’être mis lui-même hors du jeu. A coté de ça, nous avons l’exemple d’une Ségolène Royal, qui montre tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut couler pour de bon après une défaite. Elle ne s’est jamais arrêtée (les fêtes de la Fraternité et autres excuses au nom de la France…), ce fut derrière festival de branlées. A Reims, au primaire, et dernièrement à la Rochelle… J’ai l’impression que Copé suit le même chemin.

Le silence et le recul est parfois une bonne chose. Et la pause estivale est aussi là pour ça.
Je suppose François Fillon sérieux. J’espère que ce modeste conseil, de la part de quelqu’un qui lui veut du bien (à lui et à son camp de pensée politique), lui parviendra…

lundi 12 septembre 2011

Savoir se taire...

Par moment, l’envie d’aller sur son blog, son Facebook, son Twitter, pour écrire ce qui nous arrive dans l’instant est tenace. Par moment, l’envie de répondre à ce que l’on peut lire, ou entendre, nous tenaille le corps et le cœur.
Mais quelque chose nous intime l’ordre, le conseil plutôt, de se taire. Un « chuuut » amical, presque maternel, qui vient se poser sur nos lèvres…

J’aurais envie d’écrire sur cet accident qui s’est passé aujourd’hui à quelques dizaines de mètres de mon bureau. J’étais rentré à la maison pour manger avec Falconette et bébé quand s’est passé le drame. Et j’ai donc vécu, un peu à la radio, un peu via les coups de fils affolés de mes proches sur la route, ce qui se passait.

Il y aurait beaucoup à dire. En ce qui me concerne, c’est le deuxième mort professionnel que je rencontre (de loin), sur le lieu où je travaille. L’été 2007, un ouvrier est tombé d’un toit, une chute mortelle. Aujourd’hui, c’est un four de métal en fusion qui a provoqué cette tragédie. Des fours, il y en a dans ma région...

C’est juste dramatique. Ce soir, j’aurais envie d’écrire sur ces conneries que l’on peut lire ici et là, quand durant l’alerte on se balade sur Twitter, ou Facebook, ou même les médias. Mais à quoi bon ? La polémique n’est pas grand chose...

Juste savoir se taire… Ne rien dire, et fuir le tumulte… C’est parfois la meilleure des choses à faire. En tous cas en cette soirée où, en plus de la stupeur et de la tristesse, une petite grippe estivale est en train de m’épuiser, je n’ai envie de rien d’autre…
Sinon d’aller me coucher.