Affichage des articles dont le libellé est soupir. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est soupir. Afficher tous les articles

lundi 16 janvier 2023

Blue Monday, et leçon de non optimisme

Le Blue Monday
n’est pas qu’un moment de tristesse et de lassitude devant une année encore longue. Ce matin, après une nuit pleine de cauchemars, je me suis réveillé sans envie. J’ai passé les tractages pour les appels à la retraite facilement. Mon bureau, glacé, à 7h30. Il pleuvait. Seul les bons résultats foot du weekend et mes paris m’ont donné du sourire, le reste n’est que tristesse.

Apparemment, on peut mettre en équation la déprime. Cliff Arnal, que je ne connais pas qui parait être quelqu’un d’intelligent, a mis en équation la déprime : [W= (D-d)] x Tq / M x Na.
 
C’est amusant ce concept. Comme le dit l’article mis en lien, température très fraiche, manque de soleil, Noel loin et fin du mois aussi très loin (ne parlons pas de vacances…) Tout pour avoir un moral à zéro. Ajoutons à ça une réforme anxiogène des retraites et une ambiance générale qui n’appelle pas à l’optimisme.

Les paramètres de l’équation sont les suivants. W = Waether, le temps, la météo. D-d est une notion indiquant « la différence entre les dettes contractées durant la période des fêtes, et la capacité effective de remboursement avant la prochaine paie »), T est le temps écoulé depuis Noel, Q le temps écoulé depuis le nouvel an et ses résolutions, M le manque de motivation et Na le besoin d’agir.
Ne me demandez surtout pas les unités et comment ça se mesure ? L’histoire dit que ce calcul, pas très scientifique, avant été commandée par une société de publicité pour une agence de voyage. Amusant. Ca casse le mythe et évite une démonstration scientifique.
 
Il n’empêche. Besoin de voyage ? Je ne sais pas, et je ne pense pas. Besoin de sens. Déjà plus, oui. Besoin de sens. De donner un sens à sa vie, à son travail.
Besoin de sens. Le Blue Monday n’est qu’un jour comme les autres, une blague. Mais quelque part, lorsque l’on voit, dans un sondage de début d’année, que « lassitude » et « colère » sont les mots résumant le mieux l’état d’esprit des français.
Blue Monday ? Non, c’est blue tous les jours en ce moment. Et quelque chose me dit que ce n’est pas fini...













dimanche 8 janvier 2023

Lever de soleil forézien et pensées dominicales

Quelques photos prises la semaine dernière, un matin vers 8 heure dans le Forez.  J'adore partir marcher tôt. Les couleurs sont superbes, c'est calme. Et même s'il fait froid, c'est bien. Nous n'aurons pas eu de neige cette année dans le Forez (mais l'hiver n'est pas fini). Nous avons quand même eu ces blanches couleurs. 


Je parle dans mon titre de pensées dominicales, car j'ai envie de commencer la journée par un billet qui part je ne sais pas forcément où. Nous allons partir à Arles dans quelques instants pour journée "visite" avec les enfants. Mais mon esprit a envie de partir un peu dans tout.

Dans le football par exemple. Hier j'ai bullé devant un Hyère Marseille pas mal du tout. Oui, après le France Argentine, il faut se mouiller la nuque, mais c'est bien. Très bien que Bein ait récupéré la Coupe de France : l'exposition sera meilleure que sur Eurosport.
Pour autant, la prolongation de Deschamps par l'horrible Le Graet ne m'enchante pas. J'aime bien Didier Deschamps, mais je ne supporte plus la manière dont cette fédération est gérée. Et Deschamps à la tête de l'équipe de France, ça nous mettra des costauds à la Fofana au milieu de terrain. Je trouve Rongier tellement élégant...

J'aurais bien aimé, dans la ligné du livre dont on tourne les pages, que l'ou passe à un autre chapitre.


Politiquement, je suis en face de mes contradictions. J'ai écouté vendredi les "voeux" d'Emmanuel Macron à la santé. Je les ai trouvé honteux, mais bon Rennaissance et toute cette bande n'ont honte de rien, et leur chef en est la preuve. Satisfait de lui même alors que la situation est grave.

Par contre, j'ai un soucis. J'ai renouvelé mon adhésion aux Républicains, même si j'avais vôté pour Bruno Retailleau hier et Xavier Bertrand avant hier. Mais quelque chose me dérange. Je n'ai pas envie de voir passer une réforme des retraites grace aux voix de mon parti.
Je sais que LR est beaucoup plus "retraité" qu'actif, et la dernière fois que je suis allé à une réunion j'en ai été surpris. Oui, les retraités s'en foutent que les jeunes cons travaillent plus qu'eux. 

Sauf que j'ai une relation au travail qui n'est probablement pas celle de mes parents. "Soit fort", "travaille dur", combien de fois je ne l'ai entendu ? Je vois le niveau de vie confortable qui est le mien, sans excès mais les fins de mois arrivent tranquillement.
Par contre, l'année dernière le boulot m'a rendu malade. Je vois autour de moi des gens malades à cause de leur boulot. 

Alors oui, j'aurais toujours plus de sympathie vis à vis du salarié ou de l'artisan qui se lève le cul pour faire vivre sa famille que pour les bobos assités de Dernière Rénovation qui vont bloquer des routes par des sittings ridicule ou vont maculer des ministères de peintures. Là où je me rapproche de mon camp c'est que si le travail n'est pas forcément un plaisir, c'est une nécessité. Et que faire porter la double peine à celui qui bosse de bosser et de payer des impôts pour financer une solidarité qui donne un peu mal au ventre, ça ne tiendra pas longtemps.
Je suis opposé à l'allongement du travail. On peut financer les retraites. La gauche de la gauche diront qu'il faut taxer le "grand capital". Je dirais qu'il faut être moins généreux avec ceux qui profitent du système sans rien rendre. Etre équitable. 


Nous sommes des contradictions. Etre aligné avec soi même pourquoi pas c'est aussi avoir des contradictions. 
Mais si j'étais membre le LR, j'écouterai l'électorat "France moyenne" (et pas uniquement retraité du Var) qui bosse, et qui comme la classe moyenne PS qui en avait marre que son parti ne parle qu'on bobo parisiens, sont allés grossir les gens du RN. J'amais bien le "P"opulaire de UMP et ma droite ne parle plus à cet électorat, qui n'en est allé chez Zemour ou Le Pen (dont les positions sur les retraites est différentes mais...). 

Allez, si j'arrive à émerger partons à Arles


jeudi 6 mai 2021

Avignon la Place Pi

La place Pi à Avignon sera sans doute l'endroit où nous irons avec Falconette pour aller boire des bières. Une black licorne, bière que j'adore et qui me rappelle tellement de souvenirs (à Tavel j'ai découvert la Black Licorne...). Ensuite nous irons boire une bière au pub en bas de la place de la république en mangeant un burger. 


La Place Pi, en face des Halles. Un endroit superbe, étudiant, de rencontre.
Derrière cette place, hier un policier a été abattu par une personne qui n'a plus rien d'humain. Pour qui la vie ne compte pas. 
Aujourd'hui, des politiques gémissent, Gérald Darmanin est venu faire le beau dans la citée des Papes. Avons nous eu pire ministre de l'intérieur que lui, sur le fond, la forme, et le reste ? 
Y a quinze jours, un policier municipal de mon village se suicidait avec son arme de service, le jour où Rambouillet était endeuillé. Aujourd'hui, ces merdes qui se foutent bien des attestations et du couvre feu tant qu'ils peuvent braver la République ont tué un homme. 

Ca se passe à Avignon. Ou dans mon village. Des policiers meurent, assassinés ou en se donnant la mort. Et certains vont manifester contre la police et soutiennent ceux qui caillassent les commissariats et brûlent des voitures de police. 

Les bars réouvrent bientôt...

mercredi 21 avril 2021

Dessine moi un mouton

Dans le jardin en face de chez moi, là où l'ancienne municipalité voulait installer plusieurs logements sociaux (mixité...), s'amusent tranquillement des moutons. Ils sont bien, à l'ombre d'oliviers. Ils sont paisibles. Ils n'ont pas besoin d'attestation pour sortir.


A côté j'apprends à Bagnols-Sur-Cèze, à côté de chez moi, des policiers ont été pris à parti par des "jeunes" qui, à 22h45, avaient autres choses à faire... "pas d'interpellation" dit l'article du Point et de France Bleue. Bah, à quoi bon...
Ce quartier a été le lieu d'un clip de rap sur-réaliste... Qui se passe en partie aussi dans une maison construite dans un village à côté. Où la République est bien prise en levrette...

Hier soir je me demandais ce qui était le plus grave. Que pour certains "Pierre" soit un prénom qui n'existe, ou que dans la République on puisse lyncher des policiers dans certains endroits, où beaucoup d'argent public a été dilapidé. Mais à fond perdu, puisqu'aucune exigence n'a été demandée. 
Une société où la solidarité repose sur le peu de gens qui travaillent, les moins de 50% qui paient l'impôt sur le revenu. Et qui seront mis à l'amende si plutôt que d'écrire sur ma tablette, j'allais faire un tour dehors...

Je n'ai même pas écrit sur la Super Ligue. Ou du moins le projet, déjà mort. Quand je vois à côté le nouveau format de la Ligue des Champions, qui est mélange de Kamoulox et de Coupe d'Europe de rugby, je me demande ce qui est le pire pour le football.
Peut être qu'à partir de Juin le mythique France Football passe d'hebdomadaire à mensuel. Le football a vraiment changé. Mais le problème n'est peut être pas la Super Ligue...

Autant dessiner un mouton, et rester avec mes sympathiques voisins d'en face. Il y a de la mixité dans mon quartier. 

samedi 20 février 2021

Rio grande, ou l'envie du grand large...

 Deux chansons en tête ce soir. "Restez vivant" de Johnny, qui démontre que non j'ai eu été mieux. Et une autre, que j'adore, de son ami Eddy. Rio Grande. L'appel du grand large.

Si un jour je vais au USA, New York m'intéresse moins que la Floride, la Nouvelle Louisiane ou la Californie. Je verrai Le Mississipi avec plaisir. Mais le Rio Grande, avec la voir d'Eddy, le copain de Johnny.

Gardons des horizons et des objectifs..

Ça commence comme dans un film noir :

Un jeune couple embarqué dans une sale histoire.
P'tit voleurs fichés et recherchés,
La vie les a changés en marginaux blessés.

En cavale, changeant chaque soir,
D'hôtel, d'identité, Evitant les bars.
Bêtes traqués, une seule lueur d'espoir :
Ça s'ra la fin du blues
Dans l'port de Vera Cruz.

(Refrain:)
Rio, Rio Grande. Dès la frontière passée,
Nous s'rons blanchis, sauvés
Rio, Rio Grande. Le temps va s'arrêter
Pour mieux nous oublier.
On s'promet une vie, sans blues
Tout commence à Vera Cruz

Vrais mensonges, rêveurs éveillés,
Le Mexique est bien loin du supermarché.
Les vigiles nous ont vite repérés :
Ça s'ra toujours le blues
Dans la banlieue d'Mulhouse.

vendredi 12 février 2021

Pizzas du vendredi soir

Cela fait longtemps que je n'ai rien écrit. Télétravail qui rime parfois avec désespoir. Et cette semaine, une angine et une bronchite qui m'a fait perdre la voix, et vraiment avoir eu peur de faire augmenter les courbes dans le Gard. 

Mais non, un test dans le nez de plus, trois jours de travail (où j'ai vraiment coupé), une semaine de toux et de voix éraillée. 

Puis à côté de ça une carte de voeux d'un ami député qui m'a profondément touché. Des marques de sympathies, qui rendent les saloperies professionnelles supportables. Un ami vigneron qui t'attend à la maison pour dire bonjour. Son parrain qui appelle. Des moments sympas. 



Et ce soir des pizzas de notre pizzérias. Geste politique, militant. Oh, je suis arrivé à la maison à 18h05. Mais je le soutiens, à mon restaurant à moi. Bleu carotte, le nom est joli, très Moscato.

Semaine qui finit sous une presque neige. Et la douceur de pizzas, d'une cheminé, et de gentils petits bébés. 



samedi 25 avril 2020

Bière et samedi soir

Fin de 15 jours de vacances imposées. Je n’ai rien fait côté boulot sinon croiser hier mes deux directeurs adjoints dans mon village. Je ne rentrerai pas de suite.

15 jours à faire du sport, j’ai maigri. A travailler mon jardin, à réparer plusieurs fois la piscine. A lire, refaire les Uncharted version PS4. 

Pas envie de reprendre lundi. Pas envie de reprendre des relations toxiques avec des gens toxiques. Mais on verra. 

Demain je profiterai du dimanche. Si ma dernière réparation de piscine a marché... 


dimanche 9 février 2020

Toujours dans le tunnel

Une jolie photo sur laquelle je pourrais disserter longuement. Le tunnel piéton de Croix Rousse a Lyon, qui permet de traverser à pied la colline. Il est long. Je ne sais plus combien de kilomètre. Le faire en courant c’était sympa.

En triant (encore) les photos de la fin de l’année dernière je suis tombé sur cette photo de ce tunnel assez fascinant. Je trouve l’image belle. Et très cyniquement symbolique de ce tunnel dans lequel je continue de m’enfoncer. 

Lundi l’enterrement d’une tante chère, la dernière sœur de ma grand mère. Mardi une douleur dans le cœur avec (encore une) gifle professionnelle. Qui celle là coûtera cher. Le télétravail de mercredi m’a juste servi pour essayer de reprendre les esprits, loin d’un endroit toxique qui fait le bonheur de ma pharmacienne... 

J’avais entendu la métaphore du vase. Et la nécessité vitale que le travail ne remplisse pas un vase déjà rempli. Le mien déborde, et c’est pas fini. 
Après, je tiendrai le temps que je tiendrai. Et si je dois m’effondrer et bien soit. Je suis fataliste. Je n’ai aucune possibilité d’action... je subis. Quand je pourrais plus et bien on verra.

Après j’ai une chance, c’est cette bulle. Jeudi soir après un aller retour Avignon Paris Avignon dans la journée, les bébés me sont tombés dans les bras a 22 heures. J’ai une épouse adorable. Et même si je les fuis, j’ai encore quelques personnes qui ne me détestent pas trop...

La sortie du tunnel je ne sais pas quand elle arrivera. Mais quand on arrive côté Rhône c’est joli, côté Saône aussi remarquez...



Il est beau ce tunnel, le mien l’est moins. 

vendredi 24 janvier 2020

Merci de finir dure semaine

Une photo souvenir de Lyon. Un pub dans le Vieux Lyon où j’allais quand j’avais 20 ans.

Ce soir je bois la même bière, une Grimbergen de Noël.

Falconette a un joli coude. 

La semaine fut horrible. Comme les premières. Hier fut une journée magnifique par contre. Une journée de cours avec des élèves passionnants, passionnés, touchants. Aller dans l’enseignement, je crois que ça me plairait...

A part ça, rien. J’aurais envie des choses méchantes sur la CFDT, sur ce macronisme qui reste la pire imposture de la 5ème république. Et qui nous ouvrira les portes vers un chaos inimaginable. 
Il faudra que j’écrive sur 2017, et ces primaires qui ont confisqué l’élection. Et donné un résultat que j’ai du mal à reconnaître. Et que je ne trouve pas légitime. 

Mais je suis trop fatigué ce soir, j’écrirai un autre jour. Je finis ma bière. 


mercredi 2 septembre 2015

La montagne éléphant, la lune, et le reste

J'avais pris cette photo la semaine dernière à Merlette, sur la terrasse de l'appartement. La "montagne éléphant" allait se coucher. La lune etait pleine. J'ai beaucoup aimé cette image. J'aime cette photo...

Sinon la rentrée s'est passée. Bébé Faucon est chez les moyens à la maternelle. Bébé2 a la crèche. Quant au papa et à la maman, ils travaillent, pour payer tous les ans un peu plus d'impôts. 
Et encore... Je n'ai pas encore reçu les impôts locaux. Étant en plus un privilégié de propriétaire... Mais bon, je contribue à la solidarité. C'est chouette. Mais en fait non, car j'en ai marre.

Mais je ne peux pas bloquer une autoroute comme des gens du voyage, ou une ville comme les agriculteurs. Donc je paie. En me faisant insulter par ceux qui voudraient encore plus. Et me,donnent des leçons de solidarité en ne donnant rien et en profitant d'un système injuste et démotivant. 
A part ça j'ai toujours extrêmement mal au dos. Comme je n'ai pas envie d'avoir en plus mal au ventre, je vais faire gaffe aux anti-inflammatoires.

Et sinon rien. Mais bon...