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jeudi 28 décembre 2023

Mon souvenir d'enfance avec Jacques Delors

Tout a été dit pour rendre hommage à l'homme et au responsable politique Jacques Delors. Il n'était pas de ma famille politique, mais comme beaucoup je garde pour lui un immense respect. Les gens qui meurent sont toujours fantastiques, donc je ne parlerai pas de suite de mes désaccords sur l'Europe. Il a contribué à ce que je sois plus Seguin que Giscard, mais il donnait de la hauteur au débat politique, et il faisait du bien.
Tellement loin du brouhaha nupsien à l'Assemblée Nationale aujourd'hui...

Je suis né à la politique à l'époque des législatives de 1993. Mes convictions se sont cristalisés dans les années 14 - 18 ans. A l'époque où des copains partaient défilés contre des lois Balladur et portaient Ché Guévara en banière, je regardais qui soutiendrai Chirac et je lisais de Gaulle ou Peyrefitte (le 18/20 en histoire/géo et en philo, je sais d'où il vient)
Les trois droites, la social démocratie, l'Europe fédérale ou des nations, la gauche Mitterrand vs la gauche Rocard, Fabius vs Jospin, Chirac contre la fronde des jeunes loups d'abord, puisque Pasqua Seguin ensuite, et l'affrontement final contre Balladur, c'est mes contes d'adolescents.

Et il y a Jacques Delors. A l'époque, nous n'avions pas les chaines infos, pas Twitter. Pas d'indiscrétion. Il fallait attendre 20 heures pour avoir les résultats. Oh, il y avait bien les Guignols de l'info qui pour l'élection de Chirac avait été marrant en laissant attendre les résultats avant l'heure, mais nous étions tombés de notre chaise en écoutant Jacques Delors, favori devant Balladur (Chirac n'existait plus), dire que non il n'irait pas.

Il y a des élections imperdables. J'en ai perdu une (par suffisance aux municipales), et une autre grace au coup de main du Canard Enchainé. Et il y a des élection qu'on refuse de mener. Ce n'est pas de la lacheté, c'est juste que ce n'est pas nous.

Ce n'est pas une confession, mais je me suis rendu compte que je déteste les campagnes électorales. J'aime l'exercice du pouvoir. Chirac, c'était l'inverse. 
Personne n'a rien à craindre de moi, je suis bien en numéro deux ou, encore mieux, dans l'ombre. Je ne prétend à rien. Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un ami qui est conseil général, il n'a rien à craindre de moi, sinon un sms pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Et mon vote la prochaine fois. 

Jacques Delors a aimé le pouvoir. Chacun jugera de la manière dont il a exercé (et je pense qu'on peut lui décerner une mention). Mais pas la quête du pouvoir. Avec une dose de souverainisme en plus, et du talent en moins, je pourrais être un petit Jacques Delors. 

Et il a commencé avec Chaban-Delmas. On ne peut pas le détester, Jacques Delors.

Le temps passe. Il avait presque 100 ans. Et une belle vie. Pensée à Jacques Delors, un moment de mon enfance...

dimanche 14 mars 2021

Il y a un an, le confinement...

Il y a un an, nous n'imaginions pas ce que nous allions vivre. Les attestations dans la poche pour se déplacer, un télétravail hallucinant, les cours à la maison. Le confinement. 

C'était pour moi une période quelque part dorée. Je fuyais un environnement de travail anxiogène et toxique. Pour en retrouver un encore plus machiavélique puisque mon paradis devenait mon enfer, n'ayant plus le puit avant ma maison pour jeter tout ce qui me polluait au travail. 


Nous étions instituteurs. Les institutrices, qui étaient formidables, nous envoyaient les devoirs. Mon imprimante a chauffé. J'utilisais le stylo bille avec gomme pour changer l'heure de l'attestation. Amazon était mon ami (la FNAC non, des comportements de voyous mais j'en parlerai dans un autre billet). Mon commerce de proximité aussi. 
 


Un kilomètre... J'avais la chance d'avoir tout le village, beaucoup de campagne. Par contre habitant au milieu d'une rue en pente, le kilomètre m'aura fait du bien aux mollets. 


Nous avons crée, avec Falconette, nos bureaux... Difficile période. Falconette a pris la chambre d'ami en haut. Malheureusement mon bureau était mon bureau de la vie de tous les jours. J'aurais du prendre un autre lieu, pour pouvoir couper. Grosse erreur...

Les enfants se sont régalés. Ils ont vécu une parenthèse enchantée. Moi, j'ai aimé quand ma boite a imposé deux semaines de congés. J'ai eu le loisir de m'occuper du jardin, de la piscine, de ma famille. 


Mes analyses de sang n'ont pas été bonnes. Tu m'étonnes... Les cavistes du coin ont été bien soutenu, les pizzérias locales aussi. 


Nous avons retrouvé la joie de l'ardoise.

Et bien sur nous aurons rigolé. Internet reste un joli endroit avec beaucoup d'humour. Même si parfois j'avais envie de pleurer.


Pour autant, même si le travail est un lieu anxiogène (je ne souffre pas du syndrome du dimanche soir même si cette semaine sera capitale pour ma carrière pro, demain j'ai pris un jour...), cela aura été une belle parenthèse.

Le pseudo confinement de Novembre et cette période trouble depuis Janvier m'exaspère...

Dernier truc. Cette période a été saine pour mon village avec un changement de majorité. Malheureusement nous avons vite déchanté le dimanche soir, l'installation de la nouvelle équipe municipale devant attendre Juin. 

Quelques souvenirs d'il y a un an. Nous vivions sans masques. 

samedi 16 novembre 2019

Rousse du Mont Blanc un an plus tard

Un samedi soir sur ma terre avec une bière ambrée du Mont Blanc. Le rayon bière de Lidl est vraiment sympa en proposant des produits originaux et sympa. Cette bière est agréable.


Un an plus tard.  Non, je ne parle pas des gilets jaunes. Il y a un la République a vacillé. Ma vie aussi. J’ai failli perdre énormément, l’essentiel. Et je suis rentré dans un tunnel long, très long. 
Aujourd’hui, la lumière et la chaleur qui m’entourent ne viennent pas que de la cheminée et de la bière. Falconette prépare un chouette repas et les enfants s’engueulent. C’est tellement chouette. 

Un an plus tard j’ai peut être gagné mon plus dur des combats. Mais la victoire est écrasante. Elle s’arrose. 

vendredi 6 septembre 2019

Carte postale de la citadelle de Besançon #cartepostale #besancon

Alerte endroit formidable : la citadelle de Besançon. Visitée un lundi matin quand le ciel était nuageux et que la pluie tombait. Et puis à un moment miracle du grand Vauban ? Le ciel s'est ouvert laissant entrer le soleil. Ca donnait des images jolies.

Avec le Doubs au premier plan, et la ville qui apparaissait au loin, c'était génial. J'aime beaucoup ma première photo, un panoramique qui vaut ce qu'il vaut. Mais que j'aime beaucoup.


Besançon est une ville de grands hommes. Après Victor Hugo en bas, la puissance de l'intelligence de Vauban éclate sur les hauteurs de cette très jolie ville.

La promenade sur les remparts, avec le Doubs qui nous entoure, est un petit bonheur. J'imagine que quand la citadelle était assiégée ou attaquée depuis les collines qui l'entoure, c'était moins "matin d'Août en famille". Mais là ça va, nous étions plutôt tranquilles. 


L'intérieur est magnifiquement conservé est mis en valeur. L'église Saint Etienne offre une salle de cinéma avec un document magnifique sur l'histoire de la citadelle. A côté, un musée poignant sur l'histoire de la résistance rappelle combien la haine et le fascisme ont fait mal, mais que l'homme peut être grand parfois.



Et puis il y a un truc auquel Vauban n'a peut être pas pensé quand il a fait ses plans. Outre le fait que cet endroit pourrait facilement être dans les "monuments préférés des français" de Stéphane Bern, c'est que cette citadelle offrirait aussi un zoo à ses visiteurs.


L'aquarium d'abord. Magnifique. Falconette pensait à la plancha qu'on pourra faire. Moi, l'esprit peut être un peu grivois, j'avais une idée assez cochonne en voyant le poisson. Mais non, Falconette n'a pas voulu que je profite du peu de monde pour mettre ma piche dans l'aquarium. Et elle m'a fait remarquer que de toutes manières, c'était trop court...

Le zoo est assez irréel. Mais magnifique. 


Des singes se balancent, et à côté le roi Lion et sa madame regardent dans la même direction. Bon, ils n'étaient pas très actifs ce matin là, mais ils étaient impressionnants...

A part ça la rentrée s’est bien passée pour les enfants, merci pour ceux qui m’ont demandé. Le bebe 2 a bien pris le pli du CP, et le 1 en CE2 continue à grandir. Pour l’instant j’arrive à suivre leur devoir. Faut pas que je boive trop de whisky... (c’est con mais à moins de 24° je préfère whisky à bière pour l’apéritif...)



Et encore à part ça rien de plus. Ma rentrée a été dure mais je crois que je suis une caricature de ceux qui s’interrogent sur leur métier, leur travail. Si je vis vieux, je dirais que la crise de la quarantaine aura été pour moi, et sur pleins de points. Mon retour d’expérience sera violent.

Un ami proche m’a dit que j’ai vécu mes 30-40 ans comme d’autres avaient vécu leur 40-50 ans. Voir un président de la république plus jeune que moi de un moi que fait faire dire que c’est peut être pas très vrai. Mais je me dis, à 41 ans, que j’ai été élu la première quand existait encore le RPR.
Oui, je suis « vieux »



Je me rend compte qu’en plus de partager, je recommence à exprimer. À verbaliser. On se voile peut être la face, mais écrire, en plus sur un blog, peut avoir une vertue thérapeutique. Je me suis rendu compte qu’écrire m’aidait beaucoup.
Et pourtant ça a failli me tuer, écrire...

Enfin bon. Revenons à Vauban. C’est Besançon 

Demain retour dans le sud.

mardi 3 septembre 2019

Carte postale de Besançon côté Doubs #Besancon #cartepostale

La rentrée est passée. Les enfants (CP et CE2) sont ravis. La maman ça va. Le papa se demande s'il ne devrait pas changer de métier, mais il a bientôt 42 ans il se démerdera et il trouvera une solution. Le papa n'est pas si mauvais que ça en fait...

Je reviens à mes cartes postales. Et Besançon a été une rencontre magique, magnifique. Vauban bien sur, grand monsieur. Mais le Doubs y fait beaucoup. 

Je suis un enfant du Rhône. Et de ses côtes. Et c'est au bord de ma Saône belle que j'ai fait mes premiers pas d'oiseau. Plus tard il m'est poussé des ailes mais la chanson de Serge Lama qui s'appelle "Bordeaux" est une merveille...

Les rivières qui traversent ou bordent les villes, c'est magnifique. J'ai ce souvenir de Bayonne : deux rivières qui la tranchent cette ville merveilleuse que j'aime. Et au bord de je ne sais plus quelle rivière (la plus petite mais dans laquelle des poissons gros comme la piche d'un hardeur viennent chercher le vomi du gars qui a abusé de la sangria) s'accumulent bars et restaurants.

Bayonne j'ai pensé à ça pendant que je marchais dans Besançon. Adultère géographique je ne sais pas. Sinon que j'étais avec la même femme (mais avant Falconette à part le Lac Léman ou l'Ouvèze je n'ai pas grands souvenirs...)

Besançon est une ville magnifique. La prochaine fois promis nous irons dans la citadelle caresser les lions et voir le Doubs d'en haut, pour voir comme il serpente joliment.



Sur le reste rien. J'en reste à cette notion du "travail de merde" dont j'ai parlé hier, et qui m'interroge. Je vois demain la médecin du travail, j'aurais des choses à lui dire... 


Et sinon les foires aux vins bien à Casino. J'ai reçu le catalogue de Carrefour et bof. Rien à voir, je passe d'un sujet à l'autre... Mais comme les municipales à Paris (et ailleurs) je m'en fous.

Si, tout à l'heure j'ai croisé un ancien Maire dégagé comme moi en 2014, d'une commune dont il a fait un joyaux. Qui s'est écroulée en un mandat. Un mandat est suffisant pour transformer l'or en merde. Je l'ai vu dans mes deux villages, combien plusieurs mandats sérieux pouvaient être ruiné en deux ans.  
A titre personnel cela m'a remontré qu'in petto je pense que j'étais un bon élu. Plus en phase avec son temps, mais sérieux. Sans doute pas marrant et peu présent aux fêtes. Mais avec moi les poubelles étaient ramassées à peu de frais, et les feuilles d'impôts n'étaient pas trop douloureuses. 

Oh, il n'y avait pas de marbres de partout, mais dans mon village il n'y en a pas plus. Je paie 30 % d'impôts en plus, et les commerces du centre ville ont tous disparu (en fait non, des "ethniques", cf qui ne vendent pas la viande que j'aime mettre dans mon barbecue, ont poussé et se sont multipliés... La "vraie droite" chez moi). Et le maire veut se représenter car il trouve le bilan de son mandat formidable.
Moi j'aurais honte et en parlerai à mon médecin. 

François Hollande a été plus digne que mon maire, et j'ai plus de respect pour mon ancien président que pour mon maire actuel qui aura fait n'importe quoi. Mais reste fier de lui, et aime bien son écharpe...



Mon village d'enfance je n'en parle pas... J'en suis triste autant que j'ai ai honte. 


Une élection à mi-mandat car ça s'est poignardé le joufflu pour prendre un poste. Tout ça pour mettre des taureaux dans le village (et augmenter les impôts et dilapider l'argent qui avait bien été géré lors des mandats précédents). Et faire quelques voyages entre amis, mais ça peut être une sorte de canard enchaîné viendra raconter l'histoire. 
Quand un comité des fêtes et une municipalité viennent se fusionner pour prendre le pouvoir, et accessoirement permettre des voyages entre amis fin Aout, c'est... C'est dérangeant. Je n'ai jamais été élu avec ce genre de comportement.  

La France de Chirac n'a pas été la même que celle de Fillon. Je le dis en prenant deux hommes politiques de ma même famille... Peut être qu'aujourd'hui ça passe ? Je ne sais pas.



Sinon je reviens à la douceur bisontine. Et à la grandeur de Vauban et Victor Hugo. La petitesse des hommes (et femmes) qui "dirigent" mes villages n'est pas très graves. Je paie plus d'impôts pour voir des rues plus laides, mais bon...

L'histoire jugera, c'est elle la plus à même de dire le bien et le mal.

dimanche 28 avril 2019

Carte postale des bords du Lac Léman

Semaine de vacances au bord du Lac Léman. Quand le soleil se lève, de la terrasse nous voyons la vue de la première photo.

Il est fascinant ce lac. Un copain qui fait de la généalogie m’avait dit un jour qu’il y avait d’immense probabilité que l’origine de ma famille soit autour de ce lac. Je sais qu’il y a des cousins très éloignés et qu’un oncle de mon père est enterré à côté à Thonon.

Peut être que ici je suis dans un coin originel. Le Rhône prend son origine ici, pourquoi pas moi ?

Mardi nous irons, avec enfants et épouse, à Genève. Un lieu d’une autre naissance. Le 26 avril 2002 (Genève c’était le 27) était important aussi pour moi.

Eurydice (Elaurys ?), si tu me lis parfois, peut être que sur le retour je passerai à Thoiry. Parce que ça reste un beau souvenir. 

Sinon le bar de l’hôtel a le Wifi. C’est bien.

Il recommence à pleuvoir. Et j’ai presque fini ma bière...

lundi 4 février 2019

Carte postale de Disneyland sous la neige

Parenthèse enchantée fin de semaine dernière. Surprise pour les bébés. Un réveil à 5h30 du matin pour les mettre dans un train qui allait dans une destination inconnue. Et puis l’arrivée. Sous un froid soleil de fin janvier. Avec une reine des neiges qui avait bien rigolé. 



Il faisait froid. Mais les enfants étaient heureux, nous aussi. Cet endroit reste magique. Ceux qui animent ces endroits sont adorables. C’est une entreprise merveilleuse Disney.









Carte postale simple, d’un papa qui a offert à sa famille un peu de bonheur. Loin de tout. Loin du reste, et c’est bien.

Mais la reine des neiges reste une sacrée coquine...

lundi 1 octobre 2018

Hier encore

Hier encore est une de mes chansons préférées.

Quand justement j'avais 20 ans et que j'arrivais en train à Lyon le dimanche soir, j'aimais écouter un concert de Charles Aznavour sur mon walkman (à K7...) en marchant dans les rues de Lyon. Aznavour, pour moi c'est Lyon : j'ai découvert son répertoire pendant que je faisais mes études, et je trouvais que la ville était à l'image du chanteur.
J'ai reçu la nouvelle par un push sur l'iPhone tout à l'heure, qui m'annonçait que ce chanteur était mort à 94 ans. Je l'aimais beaucoup. Je ne l'ai jamais vu en concert, je ne le verrai jamais.
Il avait un répertoire formidable, et l'amoureux de la chanson française, des textes et des voix, en a plein en tête de ces chansons. "Hier encore" est une de ses plus connus.

Il avait fait un duo merveilleux avec Elton Jonh sur cette chanson, en français et en anglais. Dans un album de duo, je me souviens d'un "il faut savoir" avec Johnny Hallyday, qui était formidable.

C'est drôle, mais Aznavour que l'écoute souvent que je suis triste. Il a écrit une une série de chanson de rupture comme personne... Le "on ne veut plus de nous ici" quand il parle à son chien est magnifique.

Une autre chanson est magnifique. C'est "non je n'ai rien oublié". Pour un malade de la mélancolie comme moi, cette chanson m'évoquait mon premier amour (il me l'évoque toujours). Elle est belle cette chanson.

Puis "Paris au mois d'Aout" m'évoque la Comète. Et le "nous nous reverrons un jour ou l'autre" avec Thierry Le Luron me fait toujours frissoner.

En écrivant ce billet je me rends compte qu'en fait je suis triste. J'ai lu la nouvelle avec une sorte de fatalisme. Parce que le boulot. Parce que pas la pêche déjà.
Je n'écouterai pas du Aznavour ce soir si déjà j'ai pas la forme. Je lui rend le truc à Charles...

mardi 1 mai 2018

Carte postale de Najac

Ou plutôt souvenirs de vacances. En regardant la pluie tomber depuis mon canapé, je repense à cette semaine dernière idyllique à Najac, en Aveyron. Un village délicieux. Un paradis.

Des enfants heureux. Un temps formidable. Un cadre hors du temps et de l’espace. 




Le village est petit. Mais il y a un bar qui vend l’Equipe. Et il est beau. Entouré de rien, 25 minutes de marche pour le rejoindre à pied depuis le centre de vacances. C’est bien.




Et puis des vues à couper le souffle. Ces villages perchés de l’occitanie sont des jolis endroits. Pleins d’histoire. On entend encore l’histoire entre Toulouse et Paris, et ce n’est pas du rugby. Albigeois contre couronne. 







Ce billet de rien n’aura pas plus de commentaires de la part. Je laisse défiler les camarades dans les rues qui mélangent luttes sociales, combat politique Macron et défense de la Palestine. Je laisse le petit président Aulas se chauffer la nouille sur Twitter et continuer à polluer le football français.

Et je reste à mes paysages féeriques sortis d’un dessin animé de Walt Disney.



A propos hier soir j’ai vu le dernier Avenger. J’en ai difficilement dormi. 

Et il faudrait que je me bouge pour m’occuper de ma piscine. La pluie a fini de tomber...




samedi 9 décembre 2017

Ca ne devrait pas finir...

A la salle de sport ce matin, les télévisions étaient branchées sur les images des foules déjà amassées le long des Champs Elysées ou devant la belle église de la Madeleine. Il faisait un froid de canard dans cette salle, et le tapis de course n'a pas réussi à réchauffer ni mon corps, ni mon coeur. 

Les unes de jeudi étaient magnifique. Je suis allé piquer le Midi Libre à mon syndicat. Je le garderai. La une est magnifique, et tellement belle.
Je suis fan de Johnny Hallyday. Je ne m'en suis jamais caché. J'ai l'impression d'avoir perdu quelqu'un, c'est con de proche mais je sais qu'on est beaucoup à partager ce sentiment.

Je pensais à cette chanson "ça ne finira jamais", qui est magnifique. Elle me fait penser à mon grand-père cette chanson. Quand cet album est sorti en 2008 je crois, mon grand-père se faisait opérer d'un truc assez grave, et j'avais peur pour lui. J'écoutais cette chanson en allant à l'hopital le voir. C'était une prière : ça ne doit pas finir. J'avais 31 ans déjà, j'en avais profité de lui, mais je voulais que ça ne finisse jamais, et qu'on continue à faire la route.

Mon grand-père est mort durant l'été 2010. Il a encore tenu un peu. Cette année fut dramatique pour moi. Le maire de Roquemaure, mon ami, une sorte de grand frère, était mort fin Mars d'une manière inattendu et violente. Mon papy l'a suivi plus tard, après plusieurs alertes cardiaques qui annonçaient l'inéluctable. 

Quand j'entends Johnny hurler "ça ne peut pas finir", je pense à eux. Et aujourd'hui je penserai à lui, car il faisait parti de ma famille Johnny.

Je suis triste, vraiment. 

lundi 13 novembre 2017

Ecam Lyon, c'est ici que je suis né...

Il y a un an, j'avais eu ce bonheur d'amener mes enfants à l'ECAM de Lyon. L'école catholique d'Arts et métiers de Lyon, là où j'ai passé mes 20 ans. Là où j'ai passé 5 ans avant de recevoir mon diplôme des mains de Michel Mercier, et de tenter de m'envoler de mes propres ailes.


J'avais été très ému de les amener mes bébés, dans cette école. Je leur montrai du doigt la chambre où j'étais. Sur cette façade qui donne une vue formidable sur Lyon, nous avions monté en 1997 le premier réseau Internet de l'ECAM. En agrandissant les trous dans les murs de passage de l'eau chaude du chauffage, pour pouvoir faire passer le câble réseau. Et d'un étage à l'autre, on voyait un câble d'un peu plus bas.

Je revois avec émotion ces parties en réseau de FIFA 98 (que je gagnais toujours), Quake ou Unreal. 



Et puis cette vue sur Lyon. Formidable. Depuis une tour de plus a poussé dans l'horizon lyonnais. J'avais 17 ans quand mon père m'avait amené visiter cette école. Et cette vue m'avait époustouflé. Elle avait été critère de choix...

Enfin j'avais amené mes bébés devant ma classe de Mathsup. Qui côtoyait le couloir des classes de Mathspé.
Plus de 20 ans après j'ai souvent ce rêve d'un examen de math ou de physique qui m'attend un samedi matin. Et les maths à cette époque de mes pré-20 ans, c'était quelque chose. Des symboliques que je n'ai pas toujours compris, et je me dis que si je devais résoudre une intégrale avec une somme de limite aujourd'hui j'aurais bien du mal.

Depuis mon diplôme de 2000, deux frères sont morts. Un y a peu de temps. La femme d'un de mes plus proches et anciens frère de promotion est morte aussi, quelque mois avant que naisse mon deuxième bébé. 

Nous étions jeune a l'époque. C'était des moments où je sortais de boîte à 6 heures du matin à proximité de Villeurbanne, pour être dans mon lit gardois peu abpvàt 8 heures. Inconscient. Idiot. Con. Nous étions jeunes. Immortels. 


J'ai aimé l'ECAM. Merci

vendredi 29 septembre 2017

J'ai trouvé dans un cahier bleu d'écolier

"Souvenir Attention Danger" est ma chanson préférée... Je réfléchissais y a peu à quelles sont mes 5 chansons préférées. En premier arrivait celle là. Sans discussion pour moi, mon coeur est plus rapide que ma raison sur certaines choses...

J'aime Serge Lama. Je l'ai souvent dit. Je le répète. Quand on aime les gens il faut le dire, car après c'est trop tard.

D'ailleurs aujourd'hui c'est la fête de mon papy qui est mort y a déjà 7 ans. Il me manque, et je me rend compte des quelques larmes qui coulent en écrivant mon billet.
C'est la fête de mon grand bébé aujourd'hui, qui a un autre prénom. On le fête aussi.

A part ça rien. Je me dis juste que j'ai retrouvé dans un vieux cahier bleu d'écolier, un vieux poème à l'encre un peu délavé. Des mots d'amour couleurs d'enfance et soudain, un prénom qui ne me dit rien.

Sauf qu'il me dit ce vieux prénom. Ou pseudo. Même si aujourd'hui j'ai trouvé celle qui apaise la nostalgie. Et que j'ai deux enfants formidables.

Un billet de rien. Mais quand même...

(j'essaierai de trouver un jour quatre autres chansons... Peut être "je te promets" de Johnny, "La solitudine" de Laura Pausini, "Always" de Bon Jovi, et "Canta per me" de Yuki Kajiura... Mais c'est 4 chansons que je pose là sans réflexion... Le sujet mérite d'être creusé)

samedi 29 avril 2017

Pensées gaullistes et républicaines à d'anciens compagnons

Je n'ai pas été militant longtemps. Mais autour de 2000, mes années de militants étaient dans des cercles gaullistes. J'ose dire souverainistes. Dupont-Aignan était moins connu au sein du RPR que Pasqua, Seguin, Fillon. J'ai fais ensuite quelques mois de RPF avant de me rendre compte que je n'aimais pas être "encarté" et que je ne me sentais pas à mon aise dans la structure d'un parti politique.

Depuis, j'ai évolué. Je me sens toujours totalement en accord avec des valeurs et des messages que je considère "gaulliste", mais ne suis plus (du tout) en phase avec l'aspect "souverainiste". Ma pensée a évolué, au même rythme que j'ai grandi, mûri.

De cette époque, je garde des rencontres avec des gens sympas, et profondément attachés à leurs valeurs et en ce en quoi ils croient. Beaucoup ont suivi Dupont-Aignan avec conviction. J'ai de l'affection pour eux, même si je ne partageais ni le positionnement politique, ni la stratégie de Dupont-Aignan. 

J'ai pensé à eux hier soir quand ce dernier a annoncé son soutien à Marine le Pen. Et davantage quand j'ai vu la scène de ce matin et sa position d'éventuel premier ministre d'un président FN.
Je sais ce positionnement intenable pour eux, et totalement en écart avec ce qu'ils ont dans le cœur, et ce qui est et qui fut leur combat politique. 

Cette campagne est délirante. Elle va laisser des brebis égarées, des gens esseulés et malheureux. Ce deuxième tour est un cauchemar, tout est cauchemar.
J'espère que la lumière est au bout du chemin,mais je n'y crois pas.

Je pense à mes anciens compagnons, à des amis. J'ai de la peine pour eux, car je les sais abattus, trahis, trompés ce soir. C'est pas chouette...

Sinon Monaco c'est juste magnifique... 

dimanche 11 septembre 2016

Souvenirs et reflexions du 11 Septembre autour de croix foréziennes

Ce billet est l'occasion pour moi, en ce dimanche, de mettre quelques photos de croix et de jolies églises foréziennes. Prises pendant ce chaud été. 

Un été où les vipères ont été nombreuses et méchantes, comme je l'avais expliqué dans un billet précédent. La petite chienne Galia va mieux, mais elle est passée vraiment tout près du ravin. Mordu sur la tête par une vipère...
Si cela avait été sur une veine, nous n'aurions plus de petit chien renard. Mes beaux-parents seraient effondrés. Et nous aussi. Coup de "chance", la tête est moins sensible que je ne l'aurais cru. Galia est épuisée, sans doute aura elle des séquelles (nous le verrons plus tard). Mais elle est toujours là. Et c'est bien...

Ce billet est décousu d'entrée. Après le calvaire de Saint Hilaire, et la photo de l'église du village, je passe par Rozier-Côte-d'Aurec. Son église est aussi fascinante, vraiment jolie. Massive. Elle se voit de loin.

Et puis une chapelle à Leignecq. Ce village dont l'église fortifiée est aussi un endroit à voir. 


Je parlais de croix dans mon titre, et finalement cela aura davantage été des édifices religieux. Je parle de Galia et des serpents (j'ai horreur des serpents, il faudrait les éradiquer), alors que je met "11 Septembre" dans mon titre. 

Mon 11 Septembre à moi aura vraiment eu lieu 3 ans après le officiel, celui qui avait changé la face du monde. Je perdais un ami, et c'était la première fois que j'étais confronté à la mort d'un copain, de quelqu'un d'assez proche. Depuis, mon cœur s'est rempli d'autres départs, certains prévisibles, d'autres brutaux. 
Mais aujourd'hui, c'est pour moi l'occasion de repenser à cet ami qui n'est plus là. Et qui aurait adoré bien des animés et des séries qui sont sorties depuis... 
De penser aussi à mon amie de Marseille que je n'ai plus vu depuis si longtemps. Je ne me cherche aucune excuse (je n'en ai pas à chercher d'ailleurs). Pour autant, force est de constater que la vie de famille et le quotidien fait que le temps passe vite, très vite, trop vite. Et quand on se pose cinq minutes, on fait la liste des gens qu'on n'a pas vu et qu'on ne voit plus depuis longtemps. Des gens qu'on aime, important pour nous.

Aujourd'hui, je me rends compte que le temps disponible, j'ai envie de le passer avec Falconette et les enfants. Je ne suis plus élu, j'ai un boulot dont les responsabilités et la charge a exponentiellement augmenté depuis. Et les soirées où je suis à la maison, les weekends, j'ai envie de les passer juste tous les quatres. 
Il y a sans doute eu après la naissance du deuxième et la perte de mon mandat chez moi un petit moment de déprime qui a fait que je me suis recroquevillé sur ma base. Si je revois un psy ou un curé un jour, je lui en parlerai peut être. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. C'est juste que je suis bien comme ça.

Même si ça fait longtemps que je n'ai plus vu des gens que j'aime. Même si ça fait longtemps que je ne suis plus descendu à Marseille...

A part ça, les églises et les croix du Forez sont vraiment jolies. Même si l'an prochain, j'irai plutôt les admirer en automne ou en hiver, il y aura moins de risques vipérins.