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dimanche 14 novembre 2021

Je n'aime pas les dimanches soirs (et les mails envoyés avant les ponts)

Nicolas a tort de dire que les blogs sont morts. J'aurais produit deux textes ce dimanche. Dont celui là que j'ai sur le cœur.
Je n'aime pas les dimanches soirs. J'écris ce mail en regardant le Grand Prix (à 18 heures, heures de l'apéritif). D'habitude, je zappe entre les matchs de football et les chaînes informations. Là, Falconette, fan de Formule 1, a confisqué la télécommande.

Je n'aime pas les dimanches soirs. Je commence à avoir un vrai problème avec le travail. J'en discuterai demain avec un médecin car il est anormal de ne pas être bien à partir du dimanche 15 heures...

Cette fois c'est particulier. Nous avions le pont du 11 novembre. Mercredi 10 Novembre, j'étais au téléphone pour des raisons syndicales jusqu'à 19 heures passées, après une journée bien remplie. Etant en télétravail, j'avais l'ordinateur ouvert. 
J'étais chez mes beaux parents, j'ai servi l'apéritif. Et vers 20 heures, je vois un mail envoyé par mon adjointe de département, qui me met directement en cause et me demande une réponse quasi dans l'urgence sur ma manière de gérer les priorités de mon groupe. Mon N+1 étant à l'hôpital, à moi de produire la réponse. 

Je suis des formations managers. J'écoute beaucoup les conseils des gens plus agés. Mon N+1, qui a de l'expérience, m'a dit "n'envoie jamais ni une mauvaise nouvelle, ni un mail qui peut être mal interprété un vendredi aprés-midi". Avant un pont de 4 jours, à fortiori.
Un vendredi avant mes vacances, j'ai su qu'une de mes collaboratrice ne serait pas avancé. J'ai pris sur moi de lui dire le lundi matin, pendant mes vacances. Elle était triste, mais m'a remercié d'avoir pris sur mes vacances pour annoncer une mauvaise nouvelle. 
Un chef n'est pas là que nous dire que tout va bien.

J'ai pris ce mail comme une agression. J'ai préparé mille réponses. J'en enverrai une demain matin, à 8 heure pile. Bien préparée.


Il y a quelques temps, un lundi soir de Pâques, je suis allé sur mes mails pro. Et à un mail envoyée par ma chef de département (N+2), j'ai répondu au lance flamme. J'avoue : j'avais commencé l'apéritif. Cela m'a valu convocation et explication. Mais le lendemain, sa première question "est ce que ça va", car ce genre de mail est un appel de détresse aussi. 
J'y suis allé, disant que je serai accompagnée. Elle avait peur que ça soit par un syndicat, je lui ai dit que non, je suis délégué syndical donc le syndicat c'est moi, mais que mon N+1 serait présent. Que j'étais désolé de la forme, mais que j'assumais le fond.

J'ai eu depuis consigne de ne pas envoyer de mail hors horaire de travail. Bah, j'ai préparé l'envoi du mail demain matin à 8 heures. Avec une copie à mon syndicat.



J'ai mis dans ce mail deux photos prises hier soir. Le Forez est beau. Je suis en télétravail demain. Je vois un médecin le soir. On verra. Peut être je serai en arrêt quelques temps. 
Car en fait, j'en ai vraiment, vraiment marre...

mardi 10 octobre 2017

Carte postale gourmande de Beaune

Souvenir de quelques jours en Août à Beaune, une des capitales de la Bourgogne. Dans un restaurant agréable et offrant une belle cuisine bourguignonne.

Je me souviens qu'une veganne avait réservée une table avec son ami. Ce fut un grand moment de l'écouter donner une leçon de vie à la pauvre serveuse qui apportait une ardoise avec des escargots, des pâtés, et du bœuf bourguignon. Le gendre de boucher charcutier que je suis était amusé... les "tendances" aujourd'hui, c'est parfois navrant. Mais bon. Être reac, ou simplement conservateur, ce n'est pas forcément un mal. 
Et on peut manger ce que l'on veut.

Sinon je regarde avec intérêt, et un peu de crainte, ce qui se passe en Catalogne. Et avec une autre inquiétude les manifestations (assez ridicules) d'une base syndicale totalement divisée et manquant de crédibilité. Je ne pense pas que ça soit une bonne chose. 

A part ça j'adore Didier Deschamps, mais j'en ai marre de son équipe de France déplorable. J'en ai marre de ces choix d'hommes (Pogba, Kurzawa, Coman, Fekir... ca n'a plus rien à faire en équipe de France). Peut être la aussi il faudrait un entraîneur étranger à la tête de la sélection. Mais Deschamps et Le Graet stop. Ce football francais qui ne réagit pas aux déclarations de Nasri qui les accuse de "racisme" pour n'avoir eu envie de garder ces capricieux et sales gosses, stop.

J'ai encore fait un billet avec pleins de sujets. Si les blogs existaient toujours, et si y avait toujours Wikio, ils me diraient que je fais n'importe quoi. Et ils auraient raison...

vendredi 10 juin 2016

La coupe du Monde de l'Europe commence

J'ai adoré la question de mon grand bébé Faucon ce matin : "elle commence ce soir la Coupe du Monde de l'Europe papa ?". Et il avait des jolies étoiles dans les yeux.

Mon bébé avait adoré l'ambiance de la Coupe du Monde. Cette année, il a rempli son album Panini. Il chante la Marseillaise et me fait des dessins bleu-blanc-rouge, en me disant "allez l'OM" ou "allez les verts".
C'est mignon. J'aime ca. On va remplir tous les deux son livre en mettant les scores. Il apprend les pays. L'Italie de Rome et Venise, le Portugal de Lisbonne et de tonton Gil... Des symboles tous bêtes mais qui font des enfants.

Et en plus il sait que ca se passe ici, à Paris, a Marseille, à Saint Étienne chez papy et mamy. Il est heureux.

Ces salopards d'extrémistes qui se prétendent syndicalistes font aussi ça,polluer les images des enfants. En plus de tuer notre pays (mais comme ils ne l'aiment pas et que c'est leur but...). Je suis favorable à la mise en place au plus tôt de mesures de substitution et de réquisitions pour faire le travail. Les outils de transport n'appartiennent pas à SUD et aux salariés, mais au public. Et mettre en place des entreprises privés pour ramasser les poubelles, en plus d'une réquisition des exutoires.
Et au prochain mandat, revoir ce droit de grève, qui là n'en est pas un. L'opinion publique sera favorable à une révision du statut du syndicaliste.

Mais pour l'instant, profitions de l'Euro. Et que la République mette hors d'état de nuire ces extrémistes qui ne sont pas des syndicalistes, mais des délinquants. "guérilla syndicale" est un joli mot employé par un ministre hier.

Et nous supporterons cette Equipe de France de Deschamps, de Giroud, de Gignac. Cette équipe de France qui est plus Charly que Booba, plus fraternelle que quenelle. J'ai souvent utilisé ces phrases, mais je les aime bien, et elles reflètent mon état d'esprit. 
Je pense que Benzema et sa team ont fait beaucoup de bien à l'équipe de France en la salissant. Que les siffleurs de Giroud et les taggueurs de la maison de Deschamps ont réussi leur coup : ils ont rendu l'équipe de France populaire. Ce qu'elle n'aurait pas été avec des Benzema ou Ribery en son sein. 

Que mon bébé soit heureux pendant cette Coupe du Monde de l'Europe. Le reste, la politique et ce syndicalisme délinquant, on le verra plus tard...

jeudi 2 juin 2016

Carte postale Esparron-de-Verdon et billet décousu

Carte postale qui date de la fin du mois d'Avril, lors de mes vacances au bord du Verdon. La découverte, un matin frais mais lumineux, du délicieux village d'Esparron-sur-Verdon. 

Je connaissais ce village grâce à son lac. Plus petit que celui de Sainte Croix, mais paisible et agréable. Je ne connaissais pas le village perché, en embouchure du Verdon, qui domine la vallée. 

Il n'y avait personne ce matin là. Le village n'était que pour nous, le lac aussi. J'imagine que la saison estivale arrivante, cela va davantage grouiller de monde...


Après le billet sur Karim Benzema et ce racisme ordinaire de la part de ceux qui racialisent tout, j'avais envie de quelques images paisibles. Je profite de cette semaine de repos pour aller marcher entre deux averses. J'ai envie de paysages...

J'aurais pu écrire sur la CGT et ses syndicats aux comportements de quasi-délinquant qui ont bloqué la Gare de Lyon à Paris, ou qui ont coupé l'électricité à Saint Nazaire. Mais j'espère que la justice de mon pays s'occupera d'eux. Mais des billets sur mon sentiment devant ces syndicats qui ne défendent ni les salariés, ni l'emploi, j'en ai écrit déjà beaucoup. Cette manière de faire du syndicalisme en agressant, moralement ou physiquement, les gens qui sont en désaccord avec eux. La chemise du DRH d'Air France est un symbole de ces méthodes. D'autres cadres ont eu à subir des harcèlements moraux ou physiques de la part de personnes se prétendant syndicalistes. C'est grave, et ça m'est insupportable. 
Aussi parce que je suis un peu syndicaliste moi aussi maintenant. Mais un syndicalisme responsable et humain. Pas celui qui va couper le courant à des familles ou qui va immobiliser des trains alors que des centre-villes à proximité sont sous les eaux. Pas celui là de syndicalisme. 

Malgré ce que l'on pense de cette "loi travail", l'opinion publique jugera ces comportements de la CGT et de certains autres syndicats extrémistes. Là encore des masques tombent, et les postures se voient, se comprennent. Chacun jugera. 

Si on peut encore juger, et penser ce que l'on veut de ce type de syndicalisme. J'espère que c'est le cas. 

Un billet un peu décousu, mais qui est bien conforme à mon état d'esprit de cette fin de semaine. Un début de mois de Juin pluvieux, froid. Quoique dans le sud, nous sommes épargnés, cf ces images en Seine et Marne ou à Paris. Qui rendent d'autant plus abjecte les actes de délinquance syndicale actuelle.

Un billet de photo et de château. Celui d'Esparron-sur-Verdon. Et son église à coté. Le château ne se visite pas, il parait qu'il appartient à la famille de Castellane. Castellane, c'est aussi un village des Alpes de Haute-Provence que j'avais adoré. Je crois la plus petite sous préfecture de France. Mais c'est un autre village, ne rendons pas ce billet encore plus décousu qu'il n'est.


Un billet de photo de fin de semaine. Qui se termine par un ciel bleu. J'espère que pour les 5 ans de Bébé Faucon ce weekend, il sera bleu aussi, le ciel.

Avec une immense pensée pour la ville de Romorantin, que je connais bien. J'ai vu son premier magistrat à la télévision tout à l'heure, je le connais bien et je l'aime beaucoup. J'ai vu ces images de sa ville (que j'aime profondément) sous les eaux. Je me suis souvenu de ma première année d'élu local, à l'époque dans mon village d'enfance. 2002 m'a fait faire mon village en barque pour aider des gens que j'aime (dont beaucoup ne sont plus là, déjà 14 ans...). Ça marque. 

Pensées amicales aux gens de Romorantin, de Montargis, de Nemours, et de toutes ces villes qui ont subi les inondations ces derniers jours...
(j'étais à Aramon ce matin : là aussi il y a eu lourd...)

mardi 19 avril 2016

Un point commun avec le premier secrétaire du PS

Je suis comme Jean-Christophe Cambadelis. Moi aussi, beaucoup de choses me choquent à la CGT. Les dernières affiches, abjectes et à vomir, de ce syndicat aux valeurs détestables, sont des éléments à rajouter dans la colonne déjà bien remplie de ces choses qui me choquent à la CGT.

J’en parle d’autant plus facilement que le syndicalisme responsable est quelque chose en laquelle je crois. Et c’est pourquoi je combats autant que je peux ce syndicalisme délinquant et violent, qui légitime l’inacceptable, et au final détruit l’économie, l’emploi, jusqu’à la société.

J’ai écrit pleins de billets pour dénoncer ce syndicalisme délinquant et violent. Et encore, je n’en ai pas écrit assez. Il y a tellement de sujets… La CGT a contribué, chez moi, à détruire des pans entiers de l’activité industrielle. Dans le Gard et les Bouches-du-Rhône. Dans la presse (syndicat du livre) ou dans des activités économiques, la CGT a contribué, avec d’autres syndicats irresponsables et indignes, à détruire l’économie.

Aujourd’hui, la CGT a décidé de se mettre sur un positionnement radical et violent. Encourageant (ou au moins légitimant) la casse d’usine et de matériel, et la violence (physique ou morale) sur les personnes (Air France était l’exemple le plus frappant, malheureusement pas un cas isolé…). C’est un choix, que l’on peut contester.
Notamment en encourageant un syndicalisme responsable et qui va réellement dans l’intérêt de l’activité, de ceux qui travaillent et contribuent à améliorer notre société.

Et avec un pas de plus dans l’abjection, avec ces affiches contre les forces de l’ordre.

Je pense qu’il faut que la République soit ferme et sans pitié face à ces groupuscules qui veulent délibérément mettre en péril notre modèle de société. Je pense que la CGT, au même titre que d’autres mouvements pseudo-citoyen, aux relents profondément sectaires et violents, sont un des nombreux dangers qui menacent notre République. Et je pense qu’il faut mettre fin à cette impunité syndicale qui autorise des actions inacceptables.


Beaucoup de choses me choquent à la CGT. Ca ne date pas d’aujourd’hui. Et ça me fait un point commun avec un Jean-Christophe Cambadélis (qui représente pourtant en bien des points ce qui m’écœure aujourd’hui en politique…)

(l'image rappelle quelques faits de violence de la CGT...)

dimanche 28 février 2016

Condamner le syndicalisme délinquant (même paysan)

J’avais écrit il y a quelques temps un billet où je condamnais fortement les paysans bretons, après le bordel qu’ils avaient mis pendant une de leurs manifestations.
De la même manière que je condamne le syndicalisme délinquant de syndicats extrémistes (style CGT) à Air France ou dans d’autres entreprises, je condamne fortement ces « représentants de paysans » qui ont saccagé les stands de Bigard ou Charal.

Je le condamne d’autant plus que les doléances du monde paysan sont justes. Et que ces violences sont dramatiques en termes d’image : comment soutenir les paysans après ça ?
Je leur reconnais le droit de siffler le président de la République (lui ou un autre) ou les responsables politiques. Et d’exprimer leur mécontentement. Mais je leur conseille de faire le ménage dans leur corporation, surtout parmi les gens qui prétendent les représenter.

Je pense que ce syndicalisme-là est voué à l’échec, et à être désapprouvé et rejeté par l’opinion. Encore plus aujourd’hui, je crois que l’opinion est hermétique à ces images de violence et de saccage. Et ça serait un drame que les paysans se mettent l'opinion à dos (et pas l'inverse andouille), à cause de quelques imbéciles qui pensent que saccager un supermarché, une préfecture ou un stand d’industriel, c’est fun et utile.


Je suis cohérent dans mes indignations : je m’oppose à toutes les violences syndicales, et je les combats. Ce syndicalisme-là est voué à l’échec.

mercredi 13 janvier 2016

Punir la délinquance syndicale, enfin

Enfin une bonne nouvelle de voir la condamnation de "syndicalistes" qui ont maltraité et violenté des êtres humains, sous couvert de "combat syndical".
Choquant d'entendre des élus communistes (à midi le député Chassaigne) ou de la gauche de la gauche (voire même des secrétaires d'état) condamner ces condamnations. En utilisant des arguments délirants, qui légitiment la violence sur des êtres humains ou le vandalisme.

Il faut en finir avec ce syndicalisme de la violence et de l'intimidation physique. J'espère que ces condamnations sévères seront suivies par d'autres (notamment en Provence et autour de Marseille...), et que la République sera ferme vis à vis de ces gens là. 
Qui ne sont pas des syndicalistes, mais des délinquants violents. 

lundi 12 octobre 2015

Cette gauche de la gauche qui défend la violence et la délinquance

Jean-Luc Mélenchon a commis ce matin un tweet complètement délirant à propos de ces très justes interpellations chez eux des délinquants violents syndicalistes chez Air France : « Jour de deuil. 4 salariés arrêtés pour fait de lutte. Que la résistance et la colère soient plus contagieuses que la peur ! ».

Il n’est pas le seul à justifier l’injustifiable, et à légitimer la violence. Cécile Duflot, qui soutient aussi les délinquants à Notre-Dame-des-Landes, à Sievens, ou dans d’autres manifestations anti-monidalistes, s’est aussi exprimée : « Arrêtés chez eux à 6 h du matin ? Pourquoi ? pour les humilier devant leurs familles ou parce qu'ils préparaient une fuite à St Martin ? ».

Je ne parle pas du membre du conseil national du Parti Socialiste Gérard Filoche. Il est incroyable qu’un parti qui donne toutes les cinq minutes de leçons de morale continue à garder comme membre important et éminent une personne aux positions outrancières. Et qui défend les délinquants et les violents.

Jean-Luc Mélenchon parle d’un jour de deuil. Finalement c’est très bien que cette gauche de la gauche montre clairement qu’elle est du côté des délinquants et des violents.
Jour de deuil, mais pas tant que ça. Les choses sont claires, la gauche de la gauche ne défend plus les valeurs de la république, et en défendant les voyous et les délinquants elle les combat.  C’est bien, ça clarifie les choses.


Qu’on ne vienne plus parler de Front Républicain en incluant les Mélenchon, Duflot ou autre par contre… Surtout si le « référendum » de l’union de la gauche est positif pour unir la gauche républicaine avec ces gens-là. 

Espérons que les coupables responsables des actes de violence au CE d'Air France seront sévèrement et justement puni. Et que l'ordre républicain reste la norme dans notre pays. 

jeudi 8 octobre 2015

Cette classe politique qui légitime la violence

Choquantes déclarations de la gauche de la gauche suite aux actes de violence sur des personnes à Air France. Notamment son leader, qui légitime la violence.

Je trouve insupportable de légitimer les actes de violence physique, sous couvert de « combat syndical ». Et ces leaders politiques qui légitiment la violence et la délinquance sont des irresponsables dangereux.
Aujourd’hui on légitime une meute qui lynche un homme, fusse t’il un DRH. Demain, on légitimera quoi d’autres ? Des jeunes qui brûlent des voitures parce que la violence est sociale ? Des délinquants qui agressent des gens dans la rue pour leur voler leur portable ou leur monnaie, parce que là aussi la violence est sociale ? Demain des milices de citoyens qui auront faire leur propre justice, parce que la violence sociale génère d’autres violences ? Et après ? On va jusqu’où ?

Il faudrait sévèrement réprimer ce syndicalisme violent. A Air France, mais aussi ailleurs (je le condamne tous). Les exemples de violence sur des personnes, sous couvert de syndicalisme, sont fréquents. Notamment dans le sud de la France…

Et il faudrait que la gauche républicaine fasse aussi son ménage chez elle. Il est incroyable qu’une personne comme Gérard Filoche soit toujours au conseil national du parti politique majoritaire en ce moment.
Et au moment où resurgissent, au PS notamment, ces fantasmes de « digues qui se fracturent entre la droite républicaine et le Front National » (que l’on nous sort depuis 20 ans), qu’elle s’interroge sur le bien fondé d’alliances politiques avec le Parti de Gauche de Mélenchon ou Coquerel. Dont certaines positions (sur les violences physiques syndicales, sur le fondamentalisme religieux…) sont choquantes. Et font mal justement à ce socle républicain, piétiné de toute part.


Ce serait un drame pour notre pays que Morano soit l’excuse qui légitime tous les débordements dans le camp d’en face. Cette impunité morale et médiatique vis-à-vis de cette gauche de la gauche qui insulte tous les jours un peu plus la république est vraiment inquiétante.
Et c'est l'honneur des républicains que de dénoncer ceux qui font du mal à la politique et à la République. La gauche de la gauche fait parti de ceux là. 

vendredi 26 septembre 2014

Ras le bol des grèves insupportables

Je partage totalement l'avis de Manuel Valls : cette grève à Air France est insupportable. Elle n'aurait jamais du commencer.
En ce qui me concerne, les conséquences sont claires. Quand je devrai prendre l'avion, je choisirai toute compagnie, sauf Air France. A un moment, les clients (et non usagers) que nous sommes avons un pouvoir extraordinaire : celui de choisir. Je choisirai.

De la même manière que l'attitude insupportable des taxis m'a fait choisir. Je ne mettrai plus les pieds dans un taxi avant un long moment. Leur attitude pendant les grèves qui les ont opposé à leur concurrence m'a insupporté. Et bien soit : Pour quelques euros de plus, je louerai une voiture de location.
Idem avec les livres. L'attitude anti-Amazon du gouvernement (l'interdiction de la livraison gratuite des livres) ou le zèle de certains libraires devant le livre de l'ex du président m'ont convaincu. J'achèterai mon livre par Amazon, ou la Fnac.com. Et ça sera très bien comme ça. Le commerçant qui insulte son concurrent et me fait la morale ne me verra pas, j'irai ailleurs...

Il faudra en finir avec ces syndicats irresponsables qui, au final, desservent les salariés et ceux qui bossent.

dimanche 21 septembre 2014

S'opposer à (toutes) les violences syndicales, et les condamner

Je me suis souvent exprimé ici contre ce syndicalisme délinquant, qui consiste à casser pour exprimer des revendications. Je ne supporte pas ces syndicats voyous qui font régner une terreur physique et morale par leurs attitudes violentes, et je pense qu’il faut que notre état de droit républicain y mette fin.
A une époque, la gauche de la gauche voulait faire passer un amendement pour amnistier la casse et le vandalisme syndical. Je m’étais élevé contre ce projet malsain et dangereux.

Cet été, j’avais également exprimé le dégoût devant ces émeutes urbaines lors des manifestations anti-juif pro-palestiniennes. Barbes et Sarcelles ont pris cher… Et j’avais espéré des sanctions fortes contre ces casseurs, sanctions qui ne sont jamais venues…

De la même manière que la blogueuse Elooooody, je condamne fermement ces syndicalistes paysans bretons qui se sont comportés de manière délinquantes. Je ne partage pas du tout son positionnement politique, mais fort logiquement je partage son indignation.
Indignation qui rejoint mes indignations précédentes. Avignon avec des intermittents du spectacle voyous, Barbes et Sarcelle, CGT du livre, etc, etc… Je reste cohérent.

Si la justice est cohérente elle aussi, je pense malheureusement que les voyous bretons qui ont cassé et brulé ne risqueront pas grand-chose. La justice a été extraordinairement clémente avec les voyous à Barbès et Sarcelles, qui n’ont rien eu. Et les délinquants qui ont mis cet étémon village à sac ne sont toujours pas inquiété par la justice, ils vont bien et ils vous emmerdent embrassent.
Donc normalement, les syndicalistes paysans bretons n’auront que des peines symboliques…

A moins que de la même manière que les bonnets rouges sévèrement condamnés à 18 mois de prison pour avoir brulé une barrière éco-taxe, la justice ne soit plus sévère avec des syndicalistes bretons qu’avec des « jeunes » qui dévastent des quartiers
Mais cela voudrait dire que notre justice républicaine est à plusieurs vitesses et plus clémente avec certaines personnes. Ou alors qu’il y aurait un délit de sale gueule anti-breton ?

Il est évident que je ne veux pas croire cela…

jeudi 3 juillet 2014

Ils vont tuer le Festival d’Avignon (mais ils s’en foutent)

Les fossoyeurs de la culture commencent leur travail de sape et de destruction de tout ce qui fait vivre les artistes et les gens qui gravitent autour. Les intermittents radicaux commencent leurs attaques contre le Festival d’Avignon. Et contre les artistes qui veulent participer à la fête.
Je passe sur ce que je pense du Festival d’Avignon. Je ne suis pas fan de cette manifestation, et n’irai pas dans cette ville durant le mois de Juillet. Je ne suis pas sensible au théâtre, et globalement cette ambiance ne m’est pas agréable. Pour autant, je sais ce que la région et la ville doivent au Festival d’Avignon. Et cette période est aimée et appréciée par beaucoup. Ce serait dramatique qu’à cause d’une poignée d’ultra-gauchistes réactionnaires et radicaux, une majorité se trouve punie.

Comme le rappelle l’article du Figaro à propos du mouvement des intermittents, ces derniers ont décidé, à une large majorité, de maintenir les spectacles. « À 80% ils ont voté pour cette solution équilibrée et responsable, se réservant le droit d'intervenir sous forme de prises de paroles, débrayages, voire grève ». Solution équilibrée et « responsable »…
Responsable… Ces syndicats extrémistes qui font énormément de mal à l’emploi, à l’économie et à la société ne le connaissent pas, ce mot. Et ils se sont comportés en quasi-délinquant hier soir, empêchant des gens de travailler.

 L’article est éloquent et montre vraiment la personnalité de ces dangereux.
« Quelques éléments radicaux, se disant représentants de la coordination nationale, se sont présentés hier soir au palais des Papes alors qu'avait lieu l'avant-dernière répétition du Prince de Hombourg de Kleist.
Énervés, et fous furieux de voir les camions-régie de France Télévision stationnés en contrebas du palais pour assurer la retransmission en direct du spectacle, ils pénètrent par la porte d'en bas et tentent d'arriver dans la cour.
Bientôt repoussés, ils ont affronté les intermittents du festival à la sortie. Le ton est monté très vite. Les AG des salariés du festival sont fermées. Les journalistes respectent cette décision. Pas les «nationaux» et autres irresponsables, disons le mot, ils sont irresponsables. »

Des intermittents extrémistes et radicaux affrontent d’autres intermittents, des qui veulent travailler et ont visiblement compris que ce n’est pas en sciant la branche sur laquelle ils vivent qu’ils feront avancer le schmilblick. Mais comme à la SNCF, comme dans toutes ces sociétés qui ont coulé et continuent à couler, des syndicats extrémistes continuent à jouer la terreur. Terrorisant ceux qui travaillent. Terrorisant ceux qui veulent construire et créer.
Ces intermittents violents et extrémistes « s'enorgueillissent d'avoir été «sur le terrain à Montpellier». Ils sont fiers d'avoir organisé le désastre : pas une représentation en un mois au Printemps des comédiens. » Bref, ils sont fiers d’avoir tué le Festival de Montpellier.

Comme le conclue l’article : « Mesurent-ils qu'ils mettent en danger leur instrument de travail? Certains s'en moquent complètement. L'ivresse du grand soir les a saisis depuis le début de mois de juin. On ne les calmera pas et on peut prévoir des affrontements verbaux violents entre ceux qui veulent travailler et ceux qui veulent détruire. »

Ils s’en moquent de l’intérêt général. Les pouvoirs publics devraient agir contre des syndicalistes extrémistes et radicaux, qui n’ont plus rien à voir avec le combat syndical. Ils veulent détruire : il faudrait les mettre hors d’état de nuire.
Cela reste toujours amusant de se souvenir des déclarations du Président du Festival d’Avignon, qui menaçait de la mort du Festival si le Front National gagnait la ville. Finalement, ça sera les amis de l’autre Front qui sont en train de le tuer…
Mais globalement ce syndicalisme d’extrême-gauche est en train de faire trop de dégâts (économique, social, moral aussi). Chez moi, il a la mort de bien des entreprises sur les bras (je ne dis pas « dans sa conscience, puis ce syndicalisme là en est dépourvu, de conscience).

Il parait urgent d’agir… En attendant, je souhaite que le Festival se passe bien quand même. Et que ça ne soit pas une poignée de fous qui ne représentent rien qui gagnent.

vendredi 20 juin 2014

La CGT appelle à continuer de tuer l'économie et l'emploi

Aujourd'hui ils appellent à tuer le Festuval d'Avignon par exemple.
Irresponsables et néfastes. Il faut en finir avec ce syndicalisme extrémiste et incivique.

Sinon pleins de dépôts SNCF reprennent le travail. C'est bien.
Mais quels dégâts là encore...

jeudi 12 juin 2014

Ces syndicats rétrogrades et caricaturaux

L'information qui tombe...
C'est grotesque et caricatural. Cette grève est indigne

Le seul objectif de la CGT : que rien ne change. Ne surtout pas changer le statut. Et ne rien réformer. Surtout pas. Conservatisme coupable, doublé d'un comportement qui n'est pas citoyen. Arc-boutée sur son petit nombril, sans voir qu'autour d'eux le monde change, les gens souffrent, et qu'on peut pas continuer comme ça.

La CGT et Sud-Rail font partis de ces syndicats qui conjuguent le grotesque à l'indigne. Sur le fond et sur la forme. Ces quelques cheminots qui veulent que rien ne changent tiennent un discours qui n'est plus audible. Ce n'est plus possible.
Je parle des cheminots... Dans ma région, ces syndicats ont des comportements qui sont à la limite de la délinquance. Violence physique, dégradation de matériel, vandalisme... Certaines usines autour de Marseille connaissent bien, malheureusement, ce type de comportement scandaleux. Qui ce cache derrière "l'action syndicale". Ce qui est une honte, pour les vrais syndicats qui défendent vraiment l'emploi et les travailleurs.

Maintenant, force est de constater que ce mouvement de grève à la SNCF n'est pas suivi. Le taux de participation baisse, et c'est très bien : certains cheminots se rendent compte du coté indigne de cette manifestation. Malheureusement, cette minorité bloque. De manière parfois à la limite de l'acceptable. C'est insupportable.

La SNCF ne peut de toutes manières pas continuer comme ça. Le ministre en charge des transports, la très compétente Ségolène Royal, doit prendre les choses en main et aller plus loin dans la réforme. Et politiquement, elle doit prendre le dossier en main. Elle et pas son secrétaire d'Etat.

Nous parlerons demain de certains syndicats d'intermittents qui veulent faire annuler les festivals d'été (dont le Festival d'Avignon). Et ainsi tuer la main qui les nourrit. Là aussi : il faudra aller plus fort et modifier ces statuts professionnels.
Vu qui nous avons affaire à des syndicats qui ne veulent rien changer du tout, ne réformons pas à la marge et à minima : cela ne sert à rien...

En tous cas, ces grèves à la SNCF sont impopulaires, à juste titre. Espérons que les pouvoirs publics agiront dans l'intérêt du pays, et ne céderont pas à ces syndicats indignes et caricaturaux. 

mercredi 6 mars 2013

Valls, un parole rassurante sur l'amnistie syndicale

Ça fait du bien d’avoir un ministre de l’intérieur qui a la tête sur les épaules, et qui donne une image respectueuse de la République. Quand on voit des Montebourg ou des Kader Arif, c’est rassurant…
Que disait Manuel Valls, lundi, à propos de la scandaleuse loi d’amnistie des actes de délinquances syndicales ?

« Je reste sceptique sur le principe de l'amnistie. Je crois d'abord aux exigences du dialogue social, mûr, responsable dans une démocratie. C'est ça au fond qui permet de lutter contre les dérives, qui permet de lutter pour l'emploi [...]. La colère, la violence ne sont pas possibles dans une démocratie comme la nôtre. »

Ça fait du bien ce genre de déclaration.

D’ailleurs, revenons sur cette amnistie qui légitime la violence syndicale, défendue notamment par un Mélenchon (qui va chaque jour s’éloigne un peu plus de cette ligne jaune républicaine qu’il a franchi depuis un moment…).

Je me suis posé une question. Cette amnistie syndicale concernera elle ces « syndicalistes » qui ont pratiqué cette odieuse pratique de la séquestration de cadre dirigeants ? Je mets des guillemets à « syndicalistes », parce que pour moi toute personne qui utilise cette méthode violente et tout sauf un syndicaliste.

Je lisais tout à l’heure un vieux billet sur Slate.fr : « que risque t’on quand on séquestre son patron ? ». Cet article confirme tout le mal que je pense de cet acte qui était très à la mode en 2009 (période qui entre sous le coup de cette loi d’amnistie). C’est un délit, ça peut aller jusqu’à 20 ans de prison.
Dans la pratique, « Dans la pratique, les employés qui se rendent coupables d'actes de séquestration sur des dirigeants bénéficient de circonstances atténuantes qui font qu'ils évitent des peines de prison ferme. ». Ce que je trouve consternant.

Enfin, je m’égare. Dans ce flot de radicalisme consternant et dangereux, dont des Mélenchon sont des étendards inquiétants, des paroles sages d’un ministre d’un ministère régalien comme Manuel Valls sont rassurant, et font plaisir à entendre. Dommage que trop peu parviennent à faire entendre une voix de la raison…

A lire aussi un billet intéressant de René Mourriaux : « Impuissants : la sempiternelle radicalité des syndicats français asphyxie le système social »

jeudi 28 février 2013

Scandaleuse amnistie

Le Sénat vient de voter hier soir la scandaleuse proposition de cette gauche de la gauche qui franchit tous les jours un peu plus la ligne jaune républicaine : "l'amnistie sociale des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux: conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, de mani­fes­tations…".
Ce signal symbolique est pour moi catastrophique. C'est la légalisation pure et simple d'un syndicalisme de casse et de violence, totalement à l'encontre de ce syndicalisme responsable que j'appelle de mes vœux. Celui qui défend réelle l'emploi, l'activité et au final les salariés. Pas celui violent qui est coresponsable de la fermeture d'usine. Pas cette délinquance anarchique qui se permet tout sous couvert d'un "syndicalisme" qui n'en est pas un.

Ce projet d'amnistie m'est d'autant plus abject qu'il amnistie "les infractions commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013". Un autre signal : tout acte délictueux commis sous un gouvernement de droite, s'il est fait sous les drapeaux rouges de la CGT ou de la gauche de la gauche, doit être pardonnable. C'est scandaleux.

J'espère que la République va vite se réveiller. Parce que les signaux lancés sont calamiteux et effrayants.