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dimanche 26 décembre 2010

Mes 7 bonnes résolutions de blog...

Nicolas avait lancé une chaîne sur les bonnes résolutions à prendre pour 2011, dans le cadre de son activité de blog. Résolutions qui, comme de traditions, seront oubliées dès les premiers jours de Janvier passés… Un peu comme ces engagements politiques d’un Sarkozy ou Royal, se retrouvant balayés la première occasion venue…
Romain et Melclalex m’invitent à donner mes 7 résolutions de blogage… Allons y.

1 – J’essaierai de ne pas parler de ce que je ressens. Rester dur, lisse et froid comme de la glace, voilà ce qu’il faut faire quand on blogue.

2 – Prendre du plaisir étant inutile, j’essaierai de bloguer utile. Parce qu’il n’y a que ça de vrai…

3 – Comme je considère que tous les autres blogueurs ne sont pas intéressant et bien je vais bloguer tout seul. Les liens, les RT, les marques de sympathie vis-à-vis de gens qui nous sont inférieurs tant dans la plume que par la pensée, ça sert à rien… Alors comme Falconhill pense que la blogosphère en fait n’existe pas, et bien Falconhill bloguera seul… Et cela va de soit que Falconhill ignorera le Wikio qui ne passionne que les pas franchement brillant, hein…

4 - Falconhill ne boira plus que de l’eau. Et si par le plus triste des hasards il se trouve au comptoir avec quelques blogueurs, Falconhill boira un coca ou un jus de tomate(bon, je vais arrêter là la troisième personne…)

5 – Je ne parlerai ni politique, ni football, ni rien de ce qui me passionne sur ce blog. Non, on va bloguer utile… (on se fera chier aussi tiens…)

6 – Si par hasard je viens à évoquer ce monde spécial qu’est la politique, je dois être honnête avec ce que je ressens. Oui, je pense que de part les leçons de moralité et dignité que ses membres, sa première secrétaire brillamment élue, et son ancienne rivale respectueuse de la hiérarchie démocratiquement établie, le Parti Socialiste est le seul à pouvoir redresser le pays… Donc le soutenir, le défendre, le louer et, quelque part disons le mot, le chérir ce parti à la rose… Et applaudir des deux mains des personnalités aussi louables qu’Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Ségolène Royal, ou encore ce courageux Benoit Hamon, parce que tendre la main comme ça à Olivier Besancenot, c’est bien…
J’en profiterai aussi pour rendre hommage au nouveau secrétaire d’Etat à la consommation, le vaillant Frédéric Lefebvre, parce que c’est bien ce qu’il fait…

7 – J’arrêterai peut être de bloguer, parce que finalement ça sert à quoi tout ça ?

Voilà mes 7 résolutions. A tenir. Ou pas…

Il faut passer le gourbi il parait. Donc cette fois ça sera aux trois gros aussi parce ça les fera bloguer (vous l’avez mis où Fabrice ?), au Tambour parce qu’il est sympa, à Cuicui, à l'ami des Peuples du Soleil, à Nelson Sindfoul. Les bonnes résolutions, c'est important, mais pas trop quand même…

vendredi 10 décembre 2010

Tout le monde a parlé du service militaire, moi aussi...

En début de semaine, beaucoup de blog (la liste ici) ont disserté sur une question posée par l’ami Romain de Lyon : « rétablir le service militaire, ou pas ? ». Question qui faisait suite à une réflexion de l’ancien député gaulliste de Villeurbanne, Marc Fraysse (que j’avais connu, et que j’aimais bien).

C’est amusant que la question vienne de Lyon. J’étais dans une chambre d’étudiante de Lyon, dans cette délicieuse Montée des Carmes au dessus de la place Saint Paul, lorsque, avec quelques chers amis, nous entendirent notre Président Jacques Chirac annoncer la fin du service militaire. Ce clap de fin ne nous concernant pas : nous aurions du être les derniers à saluer le drapeau et revêtir les habits militaires…
Je dis « nous aurions du », car je ne l’ai pas fait. Sinon, j’aurais été scientifique du contingent. Bah, j’aurais fait mon stage de fin d’étude là où j’aurais du être 6 mois plus tard…

Romain cite dans son billet les arguments de Marc Fraysse : « C'est, pour Marc, de plus en plus vers des identités consuméristes ou identitaires que se tournent trop d'entre nous, c'est le chemin du recul du vivre ensemble faute de moments partagés en commun à la table de la République. Pour lui le moyen le plus évident pour resserrer les liens entre nos plus jeunes citoyens est de leur donner un moment de vie en commun. Si l'école est un outil de ce temps partagé entre français, un service civil débarrassé des trop nombreuses exceptions, obligatoire pour les filles comme les garçons, pourrait redonner à tous un sens du collectif et l'envie de vivre sans barrières. Il s'agirait bien sûr, sauf demande inverse expresse, d'un service civil. »

Devons nous rétablir le service militaire ? Je me sens mal à l’aise pour répondre à cette question, car à part la journée de visite à la caserne de Tarascon, je n’ai pas tellement été confronté à ce cas. Et si l’avais fait, mon service, cela aurait été en tant que scientifique du contingent, sur des choses qui m’intéresse, et je n’aurais pas eu l’impression qu’on eu bien de mes proches passés sous le drapeau, de « perdre mon temps »…

Je n’ai pas une réponse claire par un « oui ou non » à cette question. Simplement des réflexions, ou d’autres questions. Est-il choquant que chaque citoyen (qui se considère comme tel) donne à sa nation un peu de son temps ? Dans la structure militaire, ou ailleurs ? Je ne sais pas, je n’en ai pas l’impression…
Quand on entend certaines phrases insultantes de la part de personne comme Nicolas Anelka qui chie sans scrupule sur la France, ses habitants, son histoire, ses valeurs, et prend Marianne en levrette en nous crachant à la gueule, et quand on sait qu’il n’est pas le seul dans ce cas (sinon le plus bruyant et avec le plus de sousous), est il choquant que certaines institutions essaient de rappeler certaines valeurs de la nation à ses citoyens ? Si oui par contre, est ce que cela passe obligatoirement par le service militaire « de l’époque » ?

On ne cesse d’entendre, ici et là, parler de « cette jeunesse désœuvrée, sans repère ». Des exemples, nous en avons tous. Il suffit de lire les journaux, ou tout simplement de sortir un peu, et pas uniquement dans les banlieues. J’entends que « le service militaire coutait cher ». Sans doute. Mais le prix à payer de la perte de certains repères n’est il pas beaucoup plus important ?

Je ne sais pas s’il faut ou pas rétablir le service militaire. Si j’avais 15 ans et étais en âge de le faire, je répondrai sans doute non… Mais un temps où chacun donnerait un peu de son temps à la nation, un temps où l’idée d’une communauté nationale unis par des valeurs et une histoire commune serait un fait, cela me séduit… Et je ne suis pas convaincu que cela soit difficile à mettre en place, ou couteux.
Après, sous quelle forme ? Je ne sais pas…

La question de Romain et de Marc Fraysse est bonne. A creuser peut être ?

vendredi 22 octobre 2010

Un bon président doit il être populaire ?

Ca fait longtemps que je n’ai pas été taggué. C’est Nicolas qui propose de réfléchir sur le sujet suivant : « Un bon président doit il être populaire ? ».

Question qui fait suite à la remarque twittée de Caréagit : « suivre l’avis du peuple, ça s’appelle de la démagogie, pas de la politique ». Phrase que je trouve assez peu opportune (voire prétentieuse), mais surtout fausse. Parce que la démagogie, ce n’est pas ça. Dixit Wikipédia :
La démagogie (du grec demos « le peuple » et ago : « conduire ») est une notion politique et rhétorique désignant l'état politique dans lequel les dirigeants mènent le peuple en s'attirant ses faveurs, notamment en utilisant un discours flatteur.

Le discours du démagogue sort du champ du rationnel pour s'adresser aux passions, aux frustrations du peuple. Il recourt en outre à la satisfaction immédiate des souhaits ou des attentes du public ciblé, sans recherche de l'intérêt général mais dans le but de s'attirer la sympathie et de gagner le soutien. (...)
Je coupe, la définition est plus longue. Mais la démagogie, ce n’est pas « suivre l’avis du peuple » pour reprendre la gazouillis initial. La démagogie, c’est conduire son action politique en agissant dans la seule volonté de s’attirer les faveurs du peuple via un discours flatteur et facile à comprendre et à être acceptée. Suivre les volontés du peuple, ce n’est pas de la démagogie. C’est de la politique.
A contrario, ne pas suivre l’avis du peuple dont on est issu, s’en moquer et n’en faire qu’à sa tête, ce n’est plus de la politique. Ce n’est pas comme hurlent certains de la dictature, mais c’est une erreur. Parce que l’élu n’est élu que via la volonté du peuple. Il ne tient sa légitimité que de lui. Certains peuvent se supposer plus intelligent que tout le monde et penser que le peuple est con : souhaitons qu’ils n’aient jamais à exercer le pouvoir…

Nicolas demande si « un bon président doit être populaire ». Du moment où il ne tient sa légitimité que du peuple, via l’élection présidentielle au suffrage universel direct (à laquelle je suis très attachée), je répondrai que oui.

Avec un bémol : un mandat présidentiel dure 5 ans (avant 7), et les courbes de popularité sont très fluctuantes : le peuple varie, change d’avis, d’opinion, assez fréquemment. Et comment mesure t’on réellement la popularité ? Aujourd’hui, certains affirment « le président n’est plus populaire, il doit démissionner ! » (pour voir à sa place leurs amis, mais c’est un autre débat…). Et comment le mesure-t-on vraiment ? En mesurant la taille des cortèges dans la rue ? En écoutant juste ceux qui pensent comme soi ? En regardant des courbes de sondage, que l’on sera les premiers à critiquer s’ils sont défavorables à ceux que l’on soutient ? Ce n’est pas facile à mesurer précisément, une popularité…

Un élu n’est que rarement populaire tout au long de son mandat. Mitterrand, Chirac, Jospin, ont connu des courbes diverses. Une élection parfois triomphante et porteuse de plein d’espoir. Des trous assez violents. Parfois des rebonds, et des nouvelles victoires populaires. Et la chute.
Les 48% qui n’ont pas voté pour le président feront tout pour le rendre « impopulaire », donc la popularité n’est que partielle. Lors des victoires électorales, on voit la joie de la moitié + quelques pourcents, mais pas la tristesse des autres…

Pour moi, la popularité ne se mesure qu’à l’aune du résultat des urnes. Et à a ce propos, Sarkozy a été en Mai 2007 davantage populaire que Royal. Donc il est davantage légitime. C'est simpliste. Cela changera peut être en 2012. Mais aujourd’hui, même si la grogne est importante, le président est encore président jusqu’à la fin de son mandat.
Et il reste, à mon sens, davantage « populaire » (ou légitime) qu’une tierce personne qui arriverait au pouvoir via le hurlement de la rue, hors du circuit normal de l’élection démocratique, qui vient du peuple, avec tous les défauts qui en découlent.


Ensuite, revenons au twitt : « suivre l’avis du peuple, ça s’appelle de la démagogie, pas de la politique ». C’est doublement faux. Mais est ce souhaitable, pour gouverner un pays, de ne « pas suivre l’avis du peuple » ? Il a refusé un traité constitutionnel européen, et 3 ans plus tard on lui impose quand même par la force : est ce « de la politique » ? Est-ce de la « démagogie » de respecter le souhait, en l’occurrence le vote, du peuple ? Et est ce mal, de respecter la volonté du peuple ? Je crois que l'inverse est davantage néfaste...
Je me méfie d’une chose : c’est de ceux qui se prétendent plus intelligent que la majorité. Si on suppose, de ce fait, que le peuple, ou les « gens », sont cons, dans ce cas pourquoi leur demander leurs avis ? Supprimons le droit de vote. Ou accordons le simplement à des gens qui seront jugés suffisamment « intelligent ». Et là encore sur quel critère seront t’ils considérés comme « intelligent », capable d’exercer leur droit de vote ?
Le peuple est imparfait. Ceux qui en sont issus le sont encore fatalement. Mais je préfère encore laisser le pouvoir au peuple, plutôt qu’à quelques uns se supposant plus intelligents… La démocratie populaire reste encore la meilleure des politiques...

Je ne sais pas si j’ai répondu à la question. Je la trouve finalement assez différente par rapport au twitt initial. D’un coté le terme « démagogie », que l’on ressort comme un totem à chaque fois qu’une opinion ne nous plait pas. D’autres sortent les accusations de populisme ou de fascisme remarquez… De l’autre la notion de popularité pour l’élu, ici le président. Et au milieu de tout ça, l’affirmation qui consisterait à penser que le peuple est con, et que seuls certains ont la vérité. Et que ces gens là font de la politique, les autres non (ils sont trop cons)…

Depuis le moment où le tag est parti, j’ai l’impression qu’il a été transmis à bien des gens. Je vais donc ne faire suivre personne, ils ont déjà du être questionnés. Mais tout le monde peut y répondre…

lundi 12 juillet 2010

12 Juillet & tubes de l'été

Tagué par le blog engagée pour parler de mes tubes de l'été préféré... Je me souviens, quand j'étais petit, que les chaines de télévision hertizienne passaient en boucle leur tube de l'été. La Lambada était la première. Et puis on en a eu pléthores derrières...

Si je devais n'en citer qu'un, de tubes de l'été, je parlerai de l'été de mes 20 ans. Juillet 1998'. Il y a exactement 12 ans aujourd'hui... A l'époque, l'équipe de France gagnait la Coupe du Monde. La France dansait sur I WilL Survive...
Je vous propose assez courte, chantée par l'Alien. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à regarder jusqu'à la fin (ça m'amuse toujours...).
Je ne parlerai pas cette année du 12 Juillet 2002, 4 ans plus tard. La France était ridicule cette coupe du monde là (moins que cette année). Et le souvenir sentimental de cette journée là me laisse toujours une douleur amère dans la gorge... N'y pensons pas.

Le reste ? Je garde une tendresse pour la Macarana. Là encore, souvenir sentimental. Fête du village. Des gens qui dansent sur cette chanson à la con. Et moi qui regarde une fille, une copine, et... Moi qui ne fait rien. C'est toute ma vie sentimentale là : ne jamais frapper au but. Et le regretter longtemps après... Pourtant, il n'y avait plus le goal...
Les tubes de l'été sont intimement liés à des souvenirs sentimentaux aussi. L'été est beau. C'est pour ça que les tubes de l'été 1994' me laissent également un tendre souvenir.

Sinon, je citerai à la file les quelques chansons qui me laissent des chouettes souvenirs de boom et de fête votive. Le "mets de l'huile" de Reg'lyss, excellent. Children, de Robert Miles, me rappelle mon été de MathSup. La reprise Killing me Softly des Fugees cet été là m'est également un agréable souvenir.

Après, de cette époque 1998', je citerais à la file le Samba de Bellini, le I'm blue d'Eiffel 65. Après, l'immense Dragostea Din Tea des roumains d'Ozone mérite également citation.

En tous cas c'est bien l'été. Et je transmets le bébé à l'ami des vaches, à Mirabelle si elle veut parler d'autre chose que de politique, à Poireau s'il n'a pas encore répondu, à Alaiya et à Galac enfin parce que je les aime beaucoup.

jeudi 10 juin 2010

Le moral, le moral... Tu parles...

Melclalex me taggue sur le sujet suivant, simple : « quelques sont les trois raisons qui vous donnent le moral, et les trois qui vous le brisent… ». Une chaine simple, qui a du succès… Mais qui va donner, je vous préviens d’avance, un billet très personnel… Et pas marrant...

En ce qui me concerne, aujourd’hui, je confesse avoir un moral pas forcément très haut. Il est même très bas.
L’actualité n’influe finalement que très peu sur mon humeur. C’est évident que quand l’OM joue bien, j’aurais tendance à être plus joyeux. Mais je n’oublie que c’est le jour où ce même OM a gagné un titre pour la première fois depuis 17 ans que j’ai eu ma plus grande peine, avec la perte soudaine et inattendue d’un être très cher…
L’actualité m'est cruelle : elle aurait du faire que j’aurais du aller défiler sur le Vieux Port avec mon peuple. Mais je déambulais comme une ombre dans les campagnes de mon village, pour essayer de récupérer un peu d’oxygène…

Alors aujourd’hui, qu’est ce qui me donne le moral ? Je répondrai en vrac, et bêtement…
* J’ai un boulot. Un bon boulot, intéressant, avec des gens biens. Quand je vois la situation de beaucoup de nos concitoyens, et de mes amis, j’ai conscience d’être un privilégié…
* Je prépare un projet qui me tient à cœur pour la fin de l’été… Et ça donne toujours du baume au cœur, d’avoir des projets… J’ajoute de suite que Falconette est une bonne source pour avoir le moral, ou du moins l’éviter de trop s’évaporer…
* Il parait qu’il va faire beau à présent. Après un hiver long, froid, cruel, il me tarde d’avoir quelques jours de soleil et de chaleur… Il me tarde… Je dis ça avec les yeux en direction de la fenêtre… Les nuages gris et lourd m’empêchent de voir le Ventoux… J’aurais bien aimé pourtant…

Après, les raisons pour ne pas avoir le moral ? Au risque de passer pour un irréductible gros con, je dirai en ce moment, aujourd’hui en tous cas, que rien que le fait de me lever le matin est source de perte de moral. Impression que les mauvaises nouvelles, aussi soudaines qu’imprévues, se liguent en collier de perles… Mais sinon, donnons en trois…
* Normalement le beau temps revient… Normalement seulement, il fait un temps de merde.
* Une vie extra professionnelle que je trouve, aujourd’hui, difficile. En tous cas qui m’apporte plus de peines que de réels plaisir, plus de soucis que de bonheur. J’entends par là aussi vie privée, avec des couteaux qui sont lancés et qui font très mal. Le dernier m’a atteint entre les omoplates il y a quelques heures, et j’avais oublié à quel point ça fait très très mal… Mais bon, on n’en meurt pas il parait…
* Ces évènements qui rappellent salement que la vie est ce qu’il y a de plus éphémère. Et que décidément, on n’est pas grand-chose… Il parait que ça doit rendre philosophe. Il parait que ça doit amener à apprécier à fond à fond à fond chaque instant de la vie. Il parait que ça doit amener à être plus tolérant envers autrui, et quelque part à s’aimer un peu plus que ce qu’on fait…

Le dernier point est sans doute idiot, mais aujourd’hui il est la cause, probablement, de l’immense grisaille dans mon cœur de pierre de salopard de gars qui vote à droite… Aujourd’hui, je pense à ce mail reçu hier soir qui m’a vraiment atteint. Aujourd’hui, je pense à cette autre amie du Creusot suisse qui eut fait de même quelques années plus tôt…
Nous ne sommes pas grand-chose. Et pourtant nous trouvons toujours matière à se faire souffrir, à se faire mal. Toujours…

Alors Mcalex voulait que je donne trois raisons qui font que… Le moral, je ne l’ai pas. La coupe du monde qui commence demain ne m’en donne pas plus. Le goût de faire des barbecues entre amis est bien loin. La France fera ce qu’elle voudra. J’espère toujours que leur aventure sera des plus courtes, ça me donnera raison et pourra peut être permettre un grand coup de balai…
Mais non. Un autre point qui me ruine le moral, c’est cette caractéristique de la France, d’être indécente et de n’avoir que faire de passer pour une conne sans morale ni principes.
En football, nous nous satisfaisons d’une main pour se qualifier, et hurlons contre ceux qui pensent que prendre un hôtel trois fois plus chers que celui de l’Espagne, Brésil ou Angleterre, autres favoris, c’est peut être contestable. On hurle à la démagogie quand on s’interroge sur cette manie de donner des onéreuses missions aux copains copines, sur ce gaspillage insupportable au sommet de l’Etat. Et surtout, on ne change rien, et le monde de nous regarder comme des enfants arrogants…

Et le pire, la perspective de 2012 rajouterait presque à ma baisse de moral. Parce que garder cette majorité actuelle là me déprime. Et parce que je suis convaincu que cette gauche donneuse de leçon là au pouvoir ne donnera rien de mieux que le pouvoir ahurissant que nous avons en ce moment. Ne donnera pas pire probablement, mais l’espoir c’est bien… Quand on n’en a pas…

Je vais couper là la chaine, parce que je n'ai pas plus envie de ruiner le moral à mes collègues de blog. En méditant aussi ce conseil qui dit que bloguer quand on a le moral dans les chaussettes, c’est pas si top que ça…
Mais aujourd’hui, ça m’aura presque fait du bien. C’est mieux qu’une bonne dose de Xanax…
Wikio

lundi 26 avril 2010

Plaisir de bloguer, en sept points...

Journée particulière ce 26 Avril... Plutôt que de ressasser des souvenirs, profitons en pour répondre à l'invitation d'un blogueur qui vient de féter son anniversaire, et d'un autre qui n'a rien à dire mais qui le fait bien.
Il faut simplement exprimer 7 choses que j’aime dans l’activité des blogs. 7 choses, c’est à la fois facile et difficile…

Le point n°1, c’est le plaisir. Uniquement le plaisir. Le reste demeure accessoire. C'est le point accessoire, le plaisir...
D’ailleurs, c’est l’étiquette d’un des meilleurs rosés que je connaisse qui illustrera ce billet. Plaisir de Mas Amiel, un Côte du Roussillon (le domaine est à Maury, en doux pays catalan). Un petit plaisir, réellement.

C’est le genre de rosé où le fruit n’est pas mièvre, ni d’un indélicat sirupeux. Non, c’est un vin de belle corpulence, avec une couleur rose brique qui évoquerait un Toulouse au coucher de soleil, ou plus concrètement un bon Tavel, mais sans la puissance de ce dernier. Ce genre de rosé, c’est… Ben c’est comme son nom l’indique, du Plaisir…
Je me rends compte qu’il faudrait que je réouvre ma Cave du Faucon soit dit en passant, ça m’éviterait de diverger sur un autre sujet…

Mais voilà, c’est le point principal de mon activité de blog. Le Plaisir avec un grand P. Parce que je n’ai pas envie de venir sur le web pour m’emmerder avec des cons, pour me disputer, pour m’énerver ou me rendre triste. La vraie vie, avec le boulot, mes activités municipales, les emmerdes quotidiennes d’une existence où les contrariétés vont d’un cabinet bouché à des soucis de santé de proche, sont suffisantes pour donner mal à l’estomac.
Je n’ai pas envie de venir sur le blog et les blogs pour m’emmerder, ou pour me faire emmerder. C’est mon choix.

Alors c’est vrai que je traite, ici et chez les copains, de sujets qui peuvent prêter à la polémique. Mais je n’ai pas envie de pratiquer contre les autres l’insulte ou le mépris, quand je vois qu’il y a des désaccords. Je n’ai donc pas envie qu’on vienne faire de même avec moi, logique.
Et d’une manière générale, je sais très bien que mon commentaire n’ira pas faire d’avis mon contradicteur. Tout juste arriverais-je modestement à lui faire remarquer qu’il existe d’autre point de vue. Mais à quoi ça sert de s’exciter avec quelqu’un pour lui dire « tu es con tu n’as rien compris c’est comme ça qu’il faut penser ? ». S’échiner à perdre de l’énergie dans des débats à la con qui ne servent à rien, merci bien… Gardons sa pêche pour autre chose…
Donc idem ici. Pas envie de m’emmerder avec quelqu’un qui va me sortir « sa » vérité, la seule, la vraie, la belle. Et qui en profite en même temps pour me dire « tu es un con ».

Dans ce genre de cas, le plaisir s’en va et laisse la place à des trucs qui font que les fourmis parcourent l’échine et la petite veine bleue au coin du front gonflent. C’est pas bon pour la cœur. Je n’ai pas envie de m’emmerder avec ça.
Donc le plaisir, à garder, toujours. C’est pour ça que je blogue. Si plaisir y a plus, j’aurais d’autres activités, ma vie est suffisamment riche de choses diverses & variées…

Point 2 : les rencontres et les échanges. C’est une conséquence des blogs comme ça l’était des forums avant. Je recommande mon billet de samedi dernier : rencontres sur Internet (jolies histoires). Tout est expliqué ce que je ressens…

Point 3 : Ecrire c’est sympa, ça fait du bien. Ca vaut, à mon avis, toutes les séances de psychologue du monde, toutes les pilules de Xanax. Et ça fait plaisir à Roselyne Bachelot même quand on l’égratigne. Quand on écrit pour dire ce qu’on a sur le cœur, ça fait autant de séances de psy économisées par l’amie Sécu.
Peut être est ce aussi pour ça qu’un anonymat relatif (les gens savent qui je suis…) m’est important…

Point 4 : Ecrire c’est sympa et ça soulage quand on est énervé. C’est mieux que de bruler des voitures ou caillasser des bus. Ca va de pair avec le point 3.
Y a pleins de choses qui me gonflent et dont on ne parle jamais. Qui sont démagos et populistes à fond, mais m’en astique tout ce que je peux astiquer. Tiens, les indignations sélectives de certaines (associations, parti socialiste, artistes…) m’ont énervé ? Ben je vais agresser personne dans la rue, j’écris… La politique hypocrite de pseudo sécurité routière m’insupporte ? Je ne vais pas bruler de radar, j’écris… La politique du gouvernement et l’attitude de l’opposition me foutent dans des colères noires ? Je ne vais ni voter FN ni déchirer ma carte d’électeur, j’écris…
Et ça fait du bien… C’était le Point 3, mais j’en trouve un de plus c’est bien…

Point 5 : Envie de partager ce que j’aime et qui me fait plaisir… Que ça soit les paysages de mon village que j’aime ou d’ailleurs, que ça soit une musique de Saint Seiya ou d’un autre animé… Parce qu’il y a des choses qu’il ne faut pas garder pour soit, c’est dommage…

Point 6 : j’ai dit écrire, mais lire d’autres blogs est également quelque chose qui me plait. Enrichissant, amusant, parfois énervant ou frustrant. Et toujours, derrière, ces points 1 et 2. On reprend un axiome évident : « on ne blogue jamais seul ». Sinon on perd son temps. Donc écrire son blog oui, mais jamais sans lire les autres…

Point 7 : Espoir d’être lu à des endroits, et par des personnes, qui nous tiennent à cœur. Rien à rajouter sur ce point, sinon que je n’oublie pas, et n’oublierai jamais, pourquoi mon blog est né un jour de Novembre 2004. Peut être que ce menue espoir est mort depuis bien longtemps, mais il demeure, aussi quand arrive la fin du mois d'Avril…
Je transmets le tag à qui veut bien. Avec appel du pied particulier à l’œil du Tigre, Arf, Mlle Cigue, Mtislav, Olivier et Alaiya.

Wikio

lundi 12 avril 2010

Chaine pieuse

Drôle de chaine lancée par l’ami Disparitus. Un questionnaire « religieux » (je mets les guillemets de circonstance) concocté par ce copain de ouèbe, souvent coupable de chaine que nous qualifierons de « pas banal ».

Quatre questions qui peuvent être considérées comme amusantes. Y a peut être quelque chose aussi derrière…

1. Voteriez vous pour Dieu s'il se présentait à la présidentielle ?
Quel est son programme ? Quel sera son premier ministre ? Déjà répondons à ces questions.

Ensuite, comme aujourd’hui je n’ai aucun candidat, pourquoi pas… Mais bon, je confesse (verbe bien à propos) que je lui en voudrais presque personnellement un peu à Dieu en ce moment… Je le trouve assez dur et sévère envers les personnes que j’aime, et il a été la cause d’une profonde tristesse, dont certaines traces demeurent… Pourtant...

Enfin, aura-t-il ces 500 signatures aussi pour se présenter ?

2. Jésus se présente à votre porte, il est a. Avec des chaussures de ville b. une paire de All Stars c. Pieds Nus d. Autre, Précisez.
Déjà qu’il soit avec des chaussures ne me dérangerait pas plus que ça. Après les chaussures dépendent de son habillement du jour…
(euh, Disp, comprends pas bien ta question là…)

3. Comment éviter que l'église catholique ne se radicalise devant tant d'attaques ?
Déjà ne pas oublier certaines bases de la « philosophie chrétienne ». Combattre la violence par la violence n’est pas une bonne solution… Peut être cela permettra de se rendre compte que les attaques ne sont pas non plus d’une violence incroyable. Je n’imagine pas que cela fasse vaciller l’Eglise plus que ça…

En tous cas, en tant que chrétien, je ne me sens pas plus attaqué que ça… Savoir reconnaitre ses fautes n'est pas honteux. Et je suis agréablement surpris de la manière dont l'Eglise aujourd'hui traite ses différents problèmes, en les regardant en face et de manière transparente... Certains dirigeants politiques français pourraient presque s'en inspirer.

Donc non, je ne m'associerai pas aux attaques, parfois faciles, contre l'Église. Mais ne les considère pas suffisamment infamantes pour préter le flan à une radicalisation, qui donnerait raison à certains détracteurs intégristes...

4. Si Lucifer était une personne, à qui ressemblerait-il ?
Question difficile, car Lucifer a une représentation pour nous, amis des Chevaliers du Zodiaque…

Sinon non. Personne, même si profonde divergence, ne mérite à mes yeux qu’on la compare à un Diable, dans ce que ça a de violent comme représentation.
Je préfère garder mon image Saint Seiya.

Il faut que je transmette la chaine. Qu’ils m’excusent par avance, les Mathieu, Yann, Mrs Clooney, Polluxe et Mtislav… Et puis tiens, je vais l’envoyer à la Comète aussi…

mercredi 24 mars 2010

On m'a offert une machine à remonter le temps...

C’est cool d’avoir un blog, et c’est chouette les tags. Celui de Didier Goux m’a fait plaisir en tous cas. Une question pourtant pas évidente : « si vous avez une machine à remonter le temps, vous feriez quoi ? Iriez où ? Rencontreriez qui ? ».
Pas facile d’être original sur cette question. Pas facile, non plus, d’éviter d’être trop axé sur son nombril… Pas évident, enfin, de n’avoir qu’une seule destination. En tous cas, je ne parviens pas à choisir, à éliminer.

D’abord, je regarderai dans ma vie personnelle. J’ai une période où j’aimerais inévitablement remonter. 2002, entre Avril et Juillet. Je laisse l’aspect politique de coté, j’ai voté Chirac au deux tours et perso ça va bien, merci…
Non, je remonterai dans cette période. Sans savoir trop où m’arrêter. Au bord du Lac Léman en Avril ? Dans mon bureau de Marseille en Juillet ? Entre les deux, pour faire un aller-retour que je n’ai pas fait ? Et si je retournais à cette époque, je ferais quoi ? Changerais-je le cour de mon existence, en justement ne faisant pas certaines choses ?
Je ne sais pas. Mais si j’avais cette machine à remonter dans le temps, j’essaierais d’éviter de me voir fâché aujourd'hui avec certaines personnes, une en particulier…
Si une machine à remonter dans le temps pouvait nous permettre de corriger certaines erreurs...

Sinon, je remonterai un peu plus haut. En Juillet 1998, pour ressentir cette joie durant cette Coupe du Monde. Retourner Place Bellecour à Lyon, un soir du 12 Juillet. Avoir à nouveau 20 ans, c’est le plus bel âge parait il. Et quand on vit ces 20 ans en étant heureux, que demander de plus ?
D’autres dates aussi à remonter, toujours. Décembre 1994 avant Noël, pour essayer de demander à l’enfant con que j’étais de réfléchir un peu…

Et puis après j’essaierai d’aller plus avant. Avant ma naissance. Époque où le net n’existait pas. J’ai envie de voir mes villages avant, un peu comme cette fonction « chronologie » de Google Earth, qui permet de voir le paysage à différentes dates…
C’est idiot, mais j’ai envie de voir Montfaucon à différentes époques. Par exemple quand le château existait toujours, mais où les routes n’étaient pas goudronnées. J’ai envie de voir Roquemaure à l’époque où les arcades n’abritaient pas le Crédit Agricole et où le marché se faisait sur une place non goudronnée… J’aimerais bien voir le château de Roquemaure aussi, autrement qu’en maquette dans la mairie…
J’aimerais voir ces cartes postales en vrai…

Puis y a une date où j’aimerais être. 26 Août 1944, j’aimerais voir la ferveur de la libération dans les rues de Paris. J’aimerais participer à cette ferveur et joie nationale. J’aimerais voir le Général défiler en vainqueur, et ce peuple avec des sourires et des étoiles de liberté dans les yeux. Et cette fierté d’être français, et libre.
Quand on se pose la question de l’identité française, qu’on revoie ces images qui évoquent tellement de choses. Qu’on revoie les images des Champs Elysées le 12 Juillet 1998. Etre heureux ensemble, c’est tellement beau…

J’aimerais aussi être, à cette époque, dans ce village d’enfance cité plus haut. Pour accueillir, avec ma famille, celui qui deviendra plus tard mon grand-père (et qui va mieux, merci pour lui), de retour de ces camps de travail obligatoire.

Après, deux destinations me tenteraient… Il y a le Japon, celui de Kenshin, des cerisiers en fleurs, d’Edo, des shoguns et des samurais pleins d’honneur. Il y a sinon la Grèce, celle des philosophes et des Dieux qu’on adule. Celle d’Athéna.

Mais je crois que j’irai plutôt en Italie en fait… Parce que mine de rien ma culture est plus latine que grecque. Et que même si Marseille fut Phocée, les Arènes de Nîmes ou le Théatre Antique d’Orange sont mon Stade Vélodrome à moi. Là où j’ai grandit.
En plus, j’ai connu et adoré Rome. La Rome de 2008, celle d’un monde qui change. Cette Rome qui respire l’Histoire avec un grand H.

Oui, je crois que j’aimerai voir le Colisée dans sa pleine grandeur. J’aimerai me balader dans le Forum et boire du vin avec les empereurs. Et je regarderai ce merveilleux Tibre couler…
J’apprécierai aussi aller y faire un tour pendant la renaissance. Voir ce Vatican s’ériger en Capitale de la chrétienté. Voir ses églises remplacer les divinités romaines.
Et puis j’en profiterai aussi pour suivre les routes d’Ezio Auditore, à Florence ou à Venise…

Finalement, ça doit être sympa d’avoir une machine à remonter dans le temps. Pas besoin de faire le tour des low cost et/ou tour opérator pour chercher un bon week-end dans un coin sympa. En plus, j’imagine qu’à Rome ou Florence, même sous Savonarole, on mangeait déjà des bonnes pizzas, non ?

Allez, je transmets le volant de la machine à remonter le temps à d’autres camarades de jeu. Tiens, je vais envoyer à des copines. Puissent CC, Fleche, Polluxe, Alaiya, Noisette, Lady Waterloo et Nathalie une jolie balade dans le temps ou l’histoire. La notre commune d’histoire, ou la leurs…

lundi 8 février 2010

Chaine régionale

Commençons la semaine par tranquille. Une chaine que vient de me transmettre Prof. Trois questions simples sur les élections régionales. Ben allons y.
Pour rappel, ma région est celle du Languedoc Roussillon... Celle dont on parle souvent au Parti Socialiste, vous savez...

* Voterez-vous lors des élections régionales ? Merci de justifier votre réponse.
Oui. J'ai toujours voté. Même pour le référendum instaurant le quinquennat en 2000, et il fallait le vouloir... Je voterais et je tiendrai un bureau de vote. Deux supers dimanche...

* Si oui, savez-vous déjà pour qui vous voteriez au premier tour ? Pourquoi ?
Oui. Je voterai pour les listes UMP de Raymond Couderc. Dans le Gard, elle est dirigée par Eddy Valadier.
Pourquoi ? Lire tous mes billets tagués Frêche, parti socialiste ou Languedoc... Et vous comprendrez pourquoi je ne peux concevoir de voter pour cette gauche locale là...

* Avez-vous une idée de vote pour le second tour ?
Probablement je revoterai pour la liste UMP. Je caresse l'espoir qu'une triangulaire avec deux listes de gauche fasse pencher la balance.

Voilà une chaine sympa. Que je transmet comme le veux la tradition. J'offre le présent à Hermes, au sympathique Disparitus, à David Doucet, à Homer, CC (à qui je souhaite bon courage) et au Crapaud.

mardi 2 février 2010

Monsieur le professeur... (la chaine)

Le tag est un des carburants du blog. Ces petites questions que l’on se transmet, tel une chaîne, de blog en blog. Parfois la question est très, ou trop, personnelle. Parfois, elle n’inspire pas.
Et des fois, elle met un baume au cœur salutaire. La question que me pose Némo est magnifique : « comment doit être un enseignant ? », tout simplement…

Vous savez, ces profs, ces privilégiés qu’on aime fracasser et vilipender. Comme dans toutes professions, y a des idiots et des incompétents, et comme la profession compte beaucoup de personnes, à proportion égale… Pourtant, j’adore les profs. Quelque part, j’aurais sans doute rêvé d’être professeur, d’enseigner. Etre quelqu’un qui aide quelqu’un d’autre à grandir, à murir, à devenir quelqu’un, et rester dans son esprit un bon souvenir…

Allez, je commence le questionnaire avant de m’égarer.

A. Un "bon prof" en 5 mots
Etre soit même. Tout simplement, avec ses qualités et ses défauts. Ne pas essayer de jouer un personnage. Les enfants savent reconnaître les personnes vraies. Ca ne sert à rien de jouer les surhommes…

Pédagogue. Parce que c’est la moindre des choses. Le rôle du professeur, c’est d’enseigner et de transmettre des connaissances et des compétences. Pas d’éduquer les enfants, ça c’est le rôle de parents qui ont trop souvent à l’oublier…

Compétent. Dans son domaine technique ou de connaissance, le professeur doit être compétent. Là encore, la moindre des choses. Pas cette compétence pédante de celui qui sait et emmerde et écrase les autres avec son savoir…

Respectueux et inspirant le respect : Il y a dedans une notion de sévérité du professeur. Genre le gars qu’on a pas envie d’emmerder, parce que… Mais savoir aussi que cette personne nous respectera en tant que gamin. Nous respectera et ne nous trahira pas. Mais nous sanctionnera, farouchement, si on ne respecte pas la règle qu’il nous a fixé.

Etre un modèle, et être source d’admiration : je suis un con, mais j’avais tendance à admirer certains de mes professeurs. Je ne marquerai pas leurs noms ici, mais de ce professeur d’histoire de 6eme, ce professeur de physique de tout mon collège, mes profs de math et d’histoire de Terminale, et je n’oublie pas les nombreux professeurs que j’ai eu durant mes 5 ans d’école d’ingénieurs (classes prépa incluses), il y a beaucoup de professeurs qui ont été pour moi des modèles… Des gens que j’ai fait plus que de respecter, je les ai admiré.

Un peu comme dans ma vie professionnelle. Le bon supérieur hiérarchique a les qualités requises, en plus cette d’être quelqu’un que l’on peut prendre pour modèle. Je suis comme ça, j’ai besoin d’admirer quelqu’un, peut être, pour le respecter encore plus. Et dans ce milieu professionnel, pour être capable d’aller au feu pour lui. Un peu comme à la guerre : peut on se sacrifier pour un chef, ou à défaut une cause, en qui on ne croit pas ?

Je ne dis pas que le professeur doit être un général ou un supérieur hiérarchique. Mais avoir une attitude faisant de lui quelqu’un de respectable, ça fait de lui un professeur avec ce quelque chose en plus…

B. Ce que les profs devraient apprendre

Je n’aime pas trop cette question. Je n’aime pas les « parents d’élèves » qui pensent être capables de juger les professeurs, et ceux qui pensent savoir qui est un bon prof, et qui est nul à jeter dans la salade… Chacun son boulot : je n’aimerais pas qu’un prof me juge dans mon travail professionnel, je n’ai pas envie de me joindre au cri des mères de famille à dire « ce prof est nul, je veux que mon enfant merveilleuse tête blonde soit dans une autre classe ».

Je pense que déjà nous (les enfants, les parents…), on devrait apprendre à se rappeler qu’avant être prof, le prof a été élève. Donc il se rappelle, donc il se souvient, donc il a l’expérience de l’autre coté. Il a été gamin lui aussi…

Après, si je voulais répondre à cette question, peut être manque t’il au professeur ce qui manque à toute profession en fait. Une connaissance de ce qu’est le métier, ou milieu professionnel, d’à coté.
Mais je sors du domaine purement professionnel. J’arrive dans la politique, et la gestion d’entreprise. Mais quand j’entends Gérard Aschieri, le salarié que je suis, avant d’une entreprise privée maintenant plus, s’étrangle des fois. Et peut être le genre de discours caricatural, qui des fois agresse des salariés d’autres professions, ou des artisans commerçants, ajoute à un discrédit injuste à cette profession d’enseignant qui soit être protégée.

Je crois que c’est ça que les profs devraient apprendre. Déjà à changer leurs responsables syndicaux pour en mettre des moins caricaturaux. Cela n’enlève rien à leur travail avec les élèves.

Enfin, et d'une manière générale, tout le monde à toujours pleins de choses à apprendre, y compris ceux qui enseignent...

C. Pour faire un prof... ce qui s'apprend, ce qui ne s'apprend pas
Etre soit même, ce que j’ai mis en première qualité. Et la relation avec autrui, qu’il soit enfant, parent, grand frère, etc. Parce que professeur, c’est d’abord un métier de relation. Il faut, j’imagine, aimer les autres, à défaut ne pas en avoir peur. Et ça, ça ne s’apprend pas.

On apprend les méthodes pour transmettre des connaissances, mais on n’apprend pas à transmettre des connaissances…

De la même manière, apprend t’on l’autorité ? Apprend on à se faire respecter, où est ce quelque chose de naturel ? Ca, c’est une question que je me pose…


Enfin, il faut que je transmette la chaîne à trois personnes… Si les murs étaient moins hauts et permettaient la discussion, j’aurais tagué une amie institutrice, issue de ce monde merveilleux de Saintseiya…
Puisque cela n’est pas possible, mais que j’ai envie de transmettre ce questionnaire à des amis de Saint Seiya. Je pose donc la question à Alayia, à Chibi, et à Andromède, une récente magnifique rencontre. Et à Skat aussi, si ça peut lui donner l'idée d'un billet.

Et quand bien même ça soit dur, je me dis que des fois on doit passer de jolis moments quand on est professeur…

mercredi 27 janvier 2010

Chaine démocratie populaire

Question posé par Nicolas : "dire la question que l'on voudrait poser au peuple français si la démocratie directe existait".

La question est intéressante. On en a parlé un peu pendant l'histoire de minarets suisses.

Je ne sais pas si j'ai très envie de ce genre de questions. Questions de société, oui, mais... Mais finalement je me dis que si on consulte les français pour se type de questions, autant s'éviter de perdre du temps à faire des élections législatives ou sénatoriales...

Déjà, j'ai envie d'une chose. Quand le peuple français se prononce sur quelque chose, il faut qu'il n'y ait que le peuple français qui puisse se déjuger. Ca parait con dit comme ça. Mais on a vu l'exemple du Traité Constitutionnel. Refusé par les français en 2005, et adopté en loucedé par les parlements français à Versaille quelques années plus tard. C'est purement et simplement scandaleux.

En fait, j'aimerais qu'on consulte le peuple français chaque fois qu'il y a une décision impactant fortement l'avenir du pays. Je suis d'accord, ça veut dire tout et rien à la fois.
Mais en gros, tout ce qui est approbation de Traité supranationaux (Amsterdam, Nice, Lisbonne) doit passer par les fourches caudines du peuple français. Oui, certains supers intelligents diront "mais les français sont cons et ne comprennent rien...". Peut être... Ben qu'ils se battent pour essayer de changer l'opinion du peuple s'ils sont si malins que ça...

Après, ça m'insupporte qu'on change le mode de scrutin des élections locales pour mettre un scrutin à un seul tour. Cela doit il passer par le peuple français ? La question me passionne car j'aime la politique, mais je crois que nous sommes bien peu à aimer la politique... Un référendum avec un taux de participation à 15%, c'est mauvais...

J'ai guère plus à dire... Sinon qu'il faut que je passe le mistigri. Je vais donner le bâton à quelques rencontres récentes. Le petit crapaud, Corto, Mirabelle, Elu Local, et enfin Anastasia. Bon référendum à vous !

mardi 24 novembre 2009

Mes bistrots préférés...

Polluxe m’a enchainé sur un joli tag : quels sont mes trois bistrots préférés
Bizarrement, je suis assez peu bistrot. On dit qu’il y a une ambiance particulière dans les cafés de village, mais j’avoue que je n’y suis pas si attaché que ça… Chez nous, le café est aussi le lieu du jeu et du PMU. Je joue peu… Assez différent du bistrot parisien ou lyonnais… Et rien à voir avec le « pub »…
Donc dire comme ça, de suite, trois bistrots dont je suis fan, ça m’est difficile. Je ne suis fan d’aucun…

Je citerai donc trois bistrots dans lequel j’ai de beaux souvenirs…


Marseille
Il y a un quartier dans lequel j’ai tous les souvenirs de ma vie à Marseille, c’est le quartier de l’Eglise Notre Dame du Mont… C’est le quartier de mon amie de Marseille… Je n’oublie pas que la première nuit que j’ai passée à Marseille, j’avais garé ma voiture dans ce parking souterrain, et me suis vu hébergé par cette amie qui est la preuve vivante de tout le bien que je pense d’Internet…
Il y a des cafés sur cette place. Je ne crois jamais y être entré… Mais j’ai des souvenirs merveilleux de ses terrasses. Parfois, je buvais un demi en mangeant le sandwich du « Roi du Poulet » juste en face…


Lyon
J’ai passé mes années d’étude dans le Lyon de Romain. Dans mon école d’ingénieur de Fourvière, il y a avait un bar. Il s’appelait bêtement « le Bar de l’Ecam ». Je l’ai tenu, comme pratiquement tous les élèves ingénieurs de cette école. C’est idiot, mais là encore ce n’est pas un bar, pas un café. Un endroit privé, avec sa tireuse à bière que nous avions emprunté pour le premier match de l’Equipe de France à la Coupe du Monde 98’… Non, je ne parlerai pas de la nouvelle sortie scandaleuse de Raymond Domenech, qu’on en finisse avec lui…
Mais je me souviens que c’était dans ce bar que j’ai vu Wiltord égaliser à la dernière minute de la finale de 2000 contre l’Italie. Et Trézéguet, celui dont Domenech ne veut plus, de mettre ce but en or qui ajoutera à la joie et au palmarès de notre football aujourd’hui épuisé par cette piètre direction…

Le bar de l’ECAM de Lyon sera mon deuxième choix. A coté de lui, les smooking dogs du Vieux Lyon, le Ninkasy à Gerland, ou encore la Rue Sainte Catherine du Perroquet Bourré. J’imagine que le Shamrock Café a du être triste mercredi dernier… Là encore quelques souvenirs.

Le dernier, je suis obligé de le citer, mais c’est la Comète de notre ami Nicolas.
Il s’agit de l’image que je me fais, aujourd’hui, du bistrot idéal. Ceux que je fréquentais à Saint Quentin en Picardie, quand Falconette habitait là aux. Je ne les cite pas, le souvenir n’a duré que trop peu de temps…
Nicolas la peint délicieusement sa Comète, avec ses personnages. Et ses moments de franches camaraderies. Je me souviendrai longtemps du 29 Août…
La Comète est magique. Ceux qui usent leurs coudes au comptoir en sont particulièrement responsable… Un bar, c’est une ambiance aussi…Surtout.

J’en rajoute un quatrième, de bar… Mais je crois que c’est encore dans mon salon ou sur ma terasse, avec Falconette ou l’ami qui passe par là, que je me sens encore le mieux aujourd’hui… Casanier ? Oui, sans doute… Peut être aussi que celui qui est souvent dehors, parce qu’élu, parce que le boulot, parce que pleins de choses, apprécie la chaleur de son chez lui. Surtout quand il est bien accompagné comme c’est mon cas…
Sans doute ce soir, après une dure journée, je prendrai plaisir à boire ce verre du Tariquet que j’ai ouvert dimanche… Il est bon ce vin…

Je transmets ce tag à Némo, quand il ira mieux. J’imagine que les pubs anglais doivent être des endroits sympas. Homer, parce que le Nord est plein de bons bistrots... Romain, parce que j'aime Lyon. Rimbus, parce qu'on a passé un bon moment dans un bar à vin de Nimes. Et si Galac veut répondre...

Pour finir, un clip que je trouve joli, d'une chanson que j'aime beaucoup... Et qui me rappelle Marseille en plus... Mon bistrot préféré...

mardi 10 novembre 2009

Les trois premiers billets politiques du Mont du Faucon...

Polluxe a lancé une jolie chaine : "citer ses trois premiers billets politiques". Nicolas Yann et Hashtable me la transmettent. Elle me plait, cette chaine...

Mon blog, au départ, n'était pas politique. D'ailleurs, l'est il vraiment ? Wikio le classe dans les divers... Sans doute un peu...
Mais c'est vrai qu'au début, je voulais parler de tout, sauf de politique... Je voulais avoir un lieu dans lequel je pouvais écrire simplement ce que je ressentais. Avec l'espoir d'être lu par... certaines personnes. Au début, ce blog était une bouteille lancée au Rhône, en espérant qu'elle pourrait le remonter, pour ce perdre vers Lyon, ou jusqu'au Lac Léman.

C'est Saint Seiya qui a été à l'origine de mon arrivée sur le net, à l'origine de mes premières rencontres. Des plus belles à Marseille ou Metz, aux plus douloureuses...
Finalement, de Saint Seiya il n'en est pas question sur ce billet, puisqu'on me demande mes trois premiers billets politiques. Allons y gaiement...

Mon premier billet politique est le 3me du blog. Je parle de mon député, Jean-Marc Roubaud. Le 16 janvier 2005, il nous arrive avec une idée incroyable : interdire le Paris - Dakar, par la loi. Je trouve ça bête, je le dis. Maladroitement je trouve, relire ce billet n'est pas facile pour moi. Je le trouve mal écrit, mal réfléchi... Bref, aussi mauvais que la position de mon député... Match vraiment nul donc...

Mon deuxième billet politique. 18 Février 2005. Le référendum sur la constitution européenne est lancé. Dans ce billet, je réagis à la remarque de Giscard. VGE dit que si le peuple rejette le référendum, il faudrait le refaire voter. Jusqu'à ce qu'il dise oui... Et j'imaginais la suite.
La suite, on l'a vu. Un déni total de démocratie, où un seul choix est possible. Quelque soit vote. L'assemblée a aussi connu ça : HADOPI rejeté en Avril, mais revoté ensuite en Mai. Il fallait que ça passe !
Nous étions en 2005...

Mon deuxième billet politique. J'aime ce billet du 1er Mars 2005. J'écris sur cette meute de loup qui s'acharne sur Hervé Gaymard. Nous sommes en pleine polémique sur son logement.
Je déteste quand déferle la haine sur une personne. J'ai détesté les seaux d'etrons jetés en figure de Julien Dray en décembre dernier. Comme j'avais détesté cette meute lancée sur Gaymard.
Par la suite, Gaymard sera remplacé par le triste Breton. Et la fin du quinquennat de Chirac aura été catastrophique... Dommage.

Il faut continuer la chaine. Peut être vais la transmettre à des qui ont déjà joué. Mais tant pis.
Je passe le flambeau à Nathalie (parce qu'elle le vaut bien), à Peuple du Soleil (parce que les mayas font aussi de la politique), à Crapeau du marais (parce que c'est un blog récemment découvert, et j'aime le ton, que je trouve touchant par moment), et à Arnaud (parce que c'est un gaulliste et que je l'aime bien).
Je l'aurais bien transmis à Cuicui aussi, puisque c'est entre autre avec lui et d'autre, chez le copain Guy Birenbaum, que j'ai vraiment découvert l'univers des blogs politiques. Si vous voulez jouer tous les deux, ce n'est que du plaisir...

Merci Polluxe. Belle chaine...

vendredi 30 octobre 2009

Qu'avons nous fait de nos 20 (ou 23) ans ?

Je suis assez fier d'avoir contribué à lancer cette jolie chaine : qu'avons nous fait de nos 23 ans... Remercions Jean Sarkozy... (soupir)

Finalement, la paternité de cette chaine est à mettre à l'actif d'Elmone. Et c'est avec beaucoup de bonheur que j'ai lu, ensuite, les proses d'Homer, Mathieu (et sa dame, excellente réponse !), Némo, Olivier, Nathalie, Hérétique, de la sympathique Espamin, du Coucou, etc...
J'en oublie, mais je suis heureux, et quelque part un peu fier d'avoir contribué à la naissance de ces jolis billets... Qui rendent, je trouve, un joli hommage à notre blogosphère...

Je pensais à ça en regardant le DVD du concert de Charles Aznavour, en 2000... Oui, parmi mes nombreux défauts, il y a cet attrait réel que j'ai pour les chanteurs français. Ceux avouables, et ceux qui le sont sans doute un peu moins, car Sarkozy, encore lui, est passé par là...
Je crois que Charles Aznavour fait parti de ceux dont on peut être fier... Ils font parti de cette identité française dont on nous rabache un peu trop les oreilles : a t'on besoin de ressasser les évidences ? En tous cas, personnellement, j'aime profondément Charles Aznavour.

Cette chanson s'appelle "qu'avons nous fait de nos 20 ans ?". Elle m'évoque ce Lyon qui me manque toujours un peu quand arrive l'automne... Elle m'évoque tellement de choses. J'ai découvert Charles Aznavour à 20 ans.
J'aime Charles Aznavour...

Pour finir la semaine...

samedi 24 octobre 2009

Le GPS c'est bien... Un peu de bon sens, c'est mieux

Mathieu et Nicolas avaient lancé une chaine sur le GPS. C'est vrai que cet outil est formidable...

Ce matin, j'entends à la radio cette information folle. Des automobilistes veulent aller à Toulouse. Mais bêtement, ils se retrouvent chez une agricultrice à Pouzac, à 152 km de là... Un défaut du GPS Navtec dit l'article... Peut être aussi un certains manque de jugeote chez les utilisateurs du GPS, qui le suivent bêtement, la bave à la lèvre et les yeux fixés sur l'appareil...

Un GPS n'exonère jamais d'un peu de bon sens. Lorsque l'outil donne une direction, un parcours, peut être peut on avoir un avis critique sur le résultat. Savoir utiliser une carte, lire les panneaux, et surtout avoir une notion géographique avant de prendre le volant. En gros, savoir où on va, à défaut de savoir comment on y va : c'est le rôle du GPS ça.
Dans le cas présent, Pouzac c'est pas Toulouse. Les Hautes Pyrénées, c'est pas la Haute Garonne. Rien que ça, ça devrait interpeller. Mais non...

Quand j'étais à mon école d'ingénieur, nos enseignants nous disaient toujours que les logiciels de calcul numérique, c'était génial. Mais que le résultat sortant de la babasse ne devait jamais nous empêcher de réfléchir cinq minutes. Un petit coup de calcul sur le coin de table, avoir une idée de la tendance du résultat final. Pas à la virgule près, non... Mais savoir en gros où on va, comment le logiciel de calcul va réfléchir, et ce qui doit en sortir à peu près.
Si la machine nous donne un résultat complétement con, avoir le recul pour se dire "tiens, y a peut être un soucis, le pont ne tiendra pas...".

Le GPS est un outil super. Cela n'exonère pas de sa bonne petite carte quelque part dans sa voiture. Et surtout il est obligatoire de savoir où on va... Le GPS n'est qu'on outil d'accompagnement, ce n'est pas le conducteur de la voiture.

C'était un tag au début : qu'il continue à faire sa route... L'écureuil n'a pas répondu je crois. Transmettons le flambeau aux amis Arf, l'ami des civilisations anciennes... Et tiens, j'imagine que l'ami Mtislav devrait faire un drôle de billet avec ça.

PS : Toulouse, c'est quand même une jolie ville...

mardi 22 septembre 2009

Des blogs aux noms délicieux...

Elmone me demande de citer cinq blogs dont j’aime le nom (dont un hors du Top 100 de Wikio). C’est la chaine du moment.
La question ne m’est pas évidente. En effet, je n’ai jamais tellement fait attention au nom des blogs que j’aime bien. Je suis plus intéressé par le bloggueur, parfois par son pseudo. Certains ont des pseudos marrants… Mais quand même, je vais tenter l’exercice.
  • Cyber mamie. Outre le fait que j’aime beaucoup la bloggueuse qui le tien, j’adore ce nom de blog. Je le trouve attachant et réconfortant. J’aime…
  • Bah by CC !. Le pseudo m’a plu, le nom encore plus… En plus, la bloggueuse est sympa comme tout, cela ne gâte rien…
  • Plume dans le kawa. Nom original et efficace.
  • Oréade Centriste. Un nom de blog qui allie l’originalité à un ton poétique et aérien qui me plait beaucoup… Ca me donnerait presque envie de devenir centriste...
  • Les autres et moi. Je ne dirais rien sur la bloggueuse, car je serais tout sauf objectif… Je trouve qu’elle n’aurait guère pu trouver mieux et plus approprié, comme nom de blog…
Enfin, deux noms de blogs que j’aimais bien… J’adorais Incandescence, de Rose Noire. Le nom aussi flamboyant que le ton de la bloggueuse. Ce blog me manque, cette bloggueuse me manque. Si tu es dans le coin, je t’embrasse.
J’aimais bien le nom nymphique et féérique d’un autre blog, qui n’existe apparemment plus… Tant pis… (soupir puissance exponentiel de beaucoup).

Je fais suivre le tag aux cinq blogs que j’ai cité.
(et ne me demandez pas pourquoi j'ai mis un dessin de Shaka tiré de Saint Seiya Gold... Aucune idée...)

dimanche 13 septembre 2009

Une carte postale pour dimanche...

Il y a des chaines délicieuses. Celle du privilégié sur l'amour et la politique l'est. Je mettrai dans la semaine ma réponse en ligne, je ne veux pas aller trop vite, sans relire. Le sujet me plait trop pour bâcler le truc...
Et le tag du petit écureuil de Touraine, sur les cartes postales, est charmant...
Heureux de rentrer de ces deux semaines de vacances, fin Août, et d'avoir reçu ces cartes postales. Attention qui me touche toujours... Et en plus, on a des surprises... Jouons au jeu de l'écureuil. C'est un jeu qui m'est finalement très doux...

Carte postale du Mont Saint Michel (en haut à gauche) : la sœur de Falconette. Gentille, la belle soeur.

Carte postale du Bohuslan (haut à gauche) : franchement la surprise de ces vacances... Je garde avec mon premier supérieur hiérarchique, le Directeur Technique de la grosse boite dans laquelle j'ai commencé ma carrière, une relation magnifique. C'est mon mentor, on peut dire ça comme ça. Et c'est un Monsieur dans son domaine : taper son nom sur Google donne lieu à une multitude de liens, de publications, de références dans son domaine scientifique. Un grand Monsieur, vraiment... Et maintenant un ami.
J'ai eu vraiment une immense joie de recevoir sa carte postale, de lui et sa petite famille.

Et le Bohuslan, c'est quoi me direz vous ? Sur la carte postale, il commence son mot par "le Bohuslan est un patchwork de mer et de terres, un socle granitique raboté et lissé par d'anciens glaciers, avec une végétation parfois composée de bruyères éparses, parfois de forêts foisonnantes". Bref, très beau. C'est un Suède si je ne l'ai pas dit plus haut.

Et apparemment, le jambon aux framboises est un met délicieux !

Carte postale de Corse (en bas à gauche) : avant de s'occuper de la grippe A (5 cas dans mon village d'enfance), mon médecin généraliste - maire (du village où y a le Mont du Faucon) est parti en bateau en Corse. Une carte postale. Comme c'est un toubib et qu'il écrit comme un pied, c'est son ami qui a écrit la carte.
Il parait que l'ile d'Elbe est magnifique. Par contre, l'Ile de Monte Christo est à ne pas y mettre les pieds (un endroit bourré de vipères, merci bien !).

Carte postale de Baltchik, Bulgarie (en bas au milieu).
J'ai des amis qui aiment les coins improbables. Là, c'est une amie que j'ai vu quelques jours avant de recevoir sa carte. A Paris. Une amie chère à mon cœur... Il me semble que son pseudo, quand je l'ai connu, était Andromède. Elle avait 16 ans, et était une fille d'une intelligence remarquable. A ses écrits je croyais qu'elle avait au moins mon age (25 ans à l'époque). Elle a eu, depuis, son bac avec mention très bien. Et bon, c'est une fille autant sympathique que brillante, une fille que j'aime vraiment. Son attention à mon égard m'a profondément touché là encore...
Balade en train dans les pays de l'Est. Jolies vacances, originales en tous cas. Avec des paysages pleins les yeux... Et le Baltckik doit être une région ou une ville bulgare sans doute... (sans club de foot apparemment, sinon je connaitrais sans doute...)

Carte postale Jokulsarlon, Islande (en bas à droite)
Mon ami d'enfance et sa copine sont les derniers à aller dans des coins spéciaux. Pendant qu'avec Falconette, on est d'un classicisme à mourir à aller à la dune du Pyla ou l'Ile de Ré, mes potes vont en Islande, en Suède, en Bulgarie... Remarquez, aucun n'est allé à la Comète : ils ont bien tort.
Voilà donc, une balade de 15 jours en Islande. On loue un 4 x 4 en arrivant à Rejkavick, et c'est parti... L'information que je retiens est que la capitale Islandaise est une petite ville...

Voilà... Travail effectué. Non sans la nostalgie des vacances. Et un regret, de n'avoir envoyé suffisamment de cartes postales. Quand je vois le plaisir que j'ai eu à en recevoir, j'imagine, avec espoir, que j'aurais pu donner un peu de ce bonheur en montrant aux gens que j'aime que je pense un peu à eux, en mangeant des moules sur le Port de la Rochelle...

Si Alaiya quand elle rentrera de Corse, Oaz, Cyber Mamie, Tinou, Polluxe, Noisette ou Nathalie voulaient jouer à ce jeu, cela ferait grand bien à notre belle blogosphère...