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samedi 26 février 2022

Galia est morte

Le titre dit tout. Et la tristesse qui va avec.



Internet est fantastique et il y a eu une mobilisation qui nous a beaucoup touché avec mes beaux parents. Elle a été retrouvée sur un chemin pas loin de chez eux. Endormie pour toujours.

Le matin elle était dans mes bras. Le soir elle est morte seule. Elle a passé la nuit dehors, sans vie. Elle aurait pu mourir à Roquemaure mais a attendu d'être dans son Forez pour tirer sa révérence.

Mes enfants sont partis au ski avec mes parents ce matin sans savoir qu'elle avait disparu pour toujours. Ils ne la reverront plus. Ils l'ont toujours connu. 

Nous n'avons pas perdu "qu'un chien". Mes enfants ont perdu leur grande cousine. Nous avons perdu quelqu'un de la famille. Mes beaux parents sont comme nous, inconsolables.  
L'année est difficile. 

vendredi 25 février 2022

Portée disparue :( (Galia)

Je laisse à d'autre écrire sur la Russie. Depuis hier soir, Galia, qui accompagne mes beaux parents et nos vies (elle a 6 mois de plus que bébé Faucon) a disparu. 

Hier matin elle était au creux de mes bras. Ce soir, nous ignorons où elle est. Si elle est encore vivante. Nous ne savons pas.



Elle a quitté la maison de mes beaux parents vers 20 heures et n'est jamais rentrée. Ce n'est pas une chienne fugueuse. Mon beau père, 1er adjoint, a fait ce qu'il a pu. Une amie implantée dans les associations de protection animale m'a offert son aide et son réseau. 

Pendant une partie de la journée les enfants pleuraient. Moi aussi. Je recevais aussi des scuds de mon boulot. Mais je m'en fous. 
Un des gars de mon équipe a perdu son beau-père. Moi j'ai perdu notre chien... La douleur reste la même. 



Cette semaine a été dure. Au boulot, ma hiérarchie s'est occupée de bien continuer à m'humilier et à me démotiver. La santé n'est pas au top. 
J'ai vu mon ancien chef dans un vilain état, avec 10 kg de moins et une opération programmée. Le stress dans notre entreprise est en train de nous tuer à petit feu. 

Mais de cela je m'en fous. Dans ce billet il y a la première photo de Galia, et la dernière que j'ai prise. Je pense que je vais être inconsolable pendant un long moment...



dimanche 3 octobre 2021

Octobre commence mal... (adieu Bernard Tapie)


Quand j'étais plus jeune, j'avais dit que mon rêve serait de manger avec cinq personnes. Des idoles. Des gens avec qui j'aurais envie de parler, de discuter.
Ces gens étaient Charles Pasqua, Jacques Chirac, Jean-Pierre Papin, Johnny Hallyday et Bernard Tapie. J'ai eu l'occasion de manger à de nombreuses reprises, et à titre privé, avec le premier. Le troisième, j'aimerais.

J'ai appris pendant que je courrais, en attendant la pluie et mes 44 ans, la mort de Bernard Tapie. 

Je m'y attendais. Mais les larmes ont commencé à couler. Là, je n'ai plus de jambes.

Johnny est mort la veille de l'anniversaire de Falconette. Bernard la veille du mien. Johnny, dans sa grande gentillesse, est mort par contre le jour de l'anniversaire de Bébé 2. Bernard le jour de la fête d'un cousin qui me manque. 

Je suis très triste. Dommage que Marseille joue à l'extérieur. Le Stade Vélodrome lui rendra un hommage immense.

Il restera évidemment des traces d'ombre du personnage. Mais qui n'en n'a pas ? Moi je l'aimais. Il m'a donné, comme à plein, de la fierté et du courage. 

Je t'aime Bernard...

(hier j'ai enterré le parrain de mon meilleur ami... La période est difficile...)

mercredi 23 décembre 2020

La magie de Noel...

Fascinant de se dire que demain soir nous "fêterons" Noël. L'église de Roquemaure qui est mis à l'honneur dans mon billet fera deux messes demain, à 17 heures et à 19 heures afin de permettre les "gestes barrière". Mot affreux qui fera son apparition dans la prochaine édition du dictionnaire. 

Nous n'irons à aucune des deux, pour autant Noël est une fête chrétienne qui nous est chère. Cependant demain soir nous serons chez mes parents pour la veillé de Noel. Et vendredi nous montons dans le Forez de Falconette. Je ne veux prendre aucun risque, et quelque part je le confesse. J'ai la trouille. Pas d'être infecté, mais d'infecter les autres.

Ca y est, la petite musique est entrée dans ma tête... La semaine dernière je n'étais pas bien. J'ai refusé d'aller voir mon médecin traditionnel car plus de 70 ans. Je suis allé chez mon "médecin traitant' pour me faire tester. 
D'ailleurs la notion de médecin traitant, qui date des années Chirac Douste-Blazy, est à revoir. Y a 20 ans y avait une jolie offre de médecin généraliste. Aujourd'hui, c'est une denrée rare. J'ai de la chance d'avoir un médecin traitant, et mon médecin qui me suit depuis avant que je ne naisse, et dont j'ai été un conseiller municipal et un vice président de communauté de communes.

La magie de Noel... Le gout n'y est pas.

Un proche ami de promotion avait perdu son épouse il y a plus de 7 ans des suites d'une longue maladie. J'ai appris qu'il avait fait depuis une jolie rencontre, qui se termine dans les mêmes méandres, encore un cancer... Je pense à lui, qui aura perdu son épouse, la maman de sa fille, et qui revit le même cauchemar. Avant Noel. Magie ? Non, pas trop.

Tout à l'heure j'écoutais en marchant sous la pluie un podcast d'un Moscato Show il y a moins d'un mois. La mort tragique de Christophe Dominici, que j'ai revécu presqu'en direct. Avec Vincent qui nous dit à un moment "excusez moi je dois vous laisser". Poignant moment de radio. C'était le 24 novembre. Le lendemain mourrait Maradona. Le monde du sport aura vécu une année horrible. 

2020 avait commencé dans une sorte de cauchemar. Frontignan, bien accompagné d'amis proches, mais les enfants et Falconette malade, gastro terrible. Puis au retour un courrier qui m'a anéanti, l'année n'avait pas commencé. S'en est suivi un cauchemar professionnel, une année terrifiante. Le confinement. Etc, etc... Après j'ai vécu la même vie que bien des gens.

J'ai de la chance : une famille aimante et proche. Des amis que je vois peu mais qui sont là, fiables. Une santé qui va bien, même si fragile. Je ne suis pas à plaindre. Je bois sans doute un peu trop et j'ai moins fait de sport cette année, et le stress et les angoisses me couteront sans doute au final quelques semaines de vie. J'espère continuer à voir grandir mes enfants.

La magie de Noel... Non elle n'y est pas cette année. 

dimanche 1 novembre 2020

De l'espoir ? Franchement...

Je viens de lire la très bonne interview de Renaud Muselier dans le Point dont le titre est évocateur de ce que je ressens : "mais bon Dieu donnez nous de l'espoir !". Avec cette partie de l'interview qui m'a marqué : "Je suis un médecin de formation. Quand vous soignez votre patient, vous lui donnez de l'espoir. Vous le traitez pour le faire avancer, pour qu'il aille mieux, pour qu'il supporte sa pathologie. Là, on inflige une punition sans jamais dire si cela ira mieux demain. Avec le confinement, on vous dit d'entrer dans un tunnel sans lampe frontale."

J'aime beaucoup Renaud Muselier, à la parole toujours censée. Il a totalement raison dans cette interview. Aujourd'hui, de l'espoir ?

A côté de ça y avaient d'autres voix qui ont parlé aujourd'hui. Que je trouve totalement déconnectée et à la ramasse. 
Bruno Le Maire, qui dénonce "des maires irresponsables". Mais quel est ce ministre de l'économie qui juge de "l'essentiel" et du "non essentiel", et qui en simple réponse a, en toute catastrophe, demandé que les grandes surfaces interdisent la vente de livres et de produits culturels hier, et peut être demain le rayon sous-vêtements et bricolage ? Arnaud Montebourg me manque presque, c'est dire... 

A côté, la ministre du travail aura tenu sa place dans cette communication qui frôle l'abject. "les entreprises ne sont pas des clusters" qu'elle dit, en relayant cette parole délirante : "les endroits où on se contamine c'est la cantine et la machine à café". La direction de là où je bosse ajoute aussi "le covoiturage". Mais pas les postes de travail... De l'espoir ?

Ce soir M. le curé Jean Castex vient parler sur TF1. Que va t'il nous dire encore ? Va t'il nous infantiliser, nous priver d'encore un peu plus de liberté ? Car finalement ce confinement c'est quoi ? Privation de loisirs, de convivialité, et isolement des personnes âgés. Et basta. C'est tout. 
Le reste ? Va bosser et fais pas chier. Demain les enfants iront à l'école, dans un bordel total.

D'ailleurs, il parait que certains élèves auront le droit de ne pas assister à la minute de silence pour ce professeur d'histoire décapité au nom d'une religion... Faudra qu'on en parle, mais là je n'ai plus d'espoir. Sinon d'un hiver sans fin.

Ce matin je suis allé à la messe de la Toussaint. Des escortes de gendarmerie protégeaient l'église de mon village... Le curé paraissait touché... Il essayait de nous apporter un espoir, mais je ne sais pas si j'avais vraiment la foi aujourd'hui. 

Bon Dieu donnez nous l'espoir. Car le monde des hommes nous l'enlève totalement, l'espoir...





(à lire joli billet de Nicolas sur 4 mois de Covid)

vendredi 25 septembre 2020

Respirer devant un texte, une chanson...

La page blanche est la terreur de ceux qui aiment écrire. Oh, nous ne sommes ni Malraux ni Verlaine... Je rêve en ce moment d'être capable d'écrire une chanson.
Le livre de Serge Lama, qui écrit lui même ses textes, me fait me passer de ma psy. Il est à côté de ma souris ce livre, et il est gorgé de textes forts et beaux.

Il y a des textes de chansons qui sont les poèmes d'aujourd'hui. 

Je sais que Serge Lama écrit les textes. Et il demande à des musiciens de les mettre en chanson. Son dernier album, des Cabrel ou Calogero qui sont des as de la mélodie ont mis en oeuvre des textes de Serge Lama. Qui je pense a loupé comme moi les cours de Solfège.

Les muses sont un de ces textes que Cabrel a mis en musique. Lui n'a écrit que le texte. Mais qu'il est beau. 

Serge Lama comme mur porteur... Florent Pagny serait jaloux. Pourtant sa chanson "la solitude", un obscur texte de son album de 2000, m'accompagne comme un nuage noir.

Je pense à ce trou du cul de "supporter" de Lyon qui pour me décrédibiliser dit que ce blog est un journal intime, oui, il a raison. Mais il a aussi l'intérêt de me sentir moins seul, et d'échanger avec des gens qui peuvent avec les mêmes sensations. 

Et en l’occurrence celle du titre. Moi les chansons me touchent. "Souvenir attention danger" de Serge Lama est ma chanson maitre. Ce soir je vois que le texte est vrai, et que les souvenirs sont des dangers. Mais sans eux nous ne pouvons pas construire.
Les amies d'hier (volontairement au féminin) peuvent être les fondations de demain, même si elles ont fait mal. Mais ce qui s'est passé y a 20 ans s'est passé y a 20 ans. 

Je vais peut être lancé un Muse, un "Uprising", pour éviter d'aller me vautrer dans le fauteuil. Sinon, j'ai les alcools et les trucs qu'ils faut. Rimbaud et Verlaine ne tournaient pas qu'à la Contrex...

(après je suis le responsable de tout...)

jeudi 26 mars 2020

10 ans plus tard, Michel Hidalgo et mon ancien maire de Roquemaure...

Le 26 Mars restera une date triste. Il y a 10 ans je perdais un ami très proche. Le 26 Mars vers 20h30 je quittais Guy Pécoul, l'ancien maire de Roquemaure, au soir de l'apéritif de l'association de la Saint Valentin à la salle des fêtes. Je ne le verrai plus jamais, il mourra quelques instants plus.

10 ans après meurt le père du football français et de mes premiers souvenirs de gamin Michel Hidalgo.



Michel, Guy, ceux sont des jolis prénoms. Des grands et beaux souvenirs.

Ce soir, un jour de confinement où je me suis fait contrôler par la gendarmerie en allant chercher des pizzas (sympas les gendarmes), j'ai un peu beaucoup de tristesse.

Concernant l'ancien maire de Roquemaure, mon ami Guy, il sera heureux de voir que les urnes ont redonné à notre village une future majorité qui, lorsqu'elle sera en place, sera bien. Nathalie sera une superbe maire. Je ne serais pas à ses côtés, sinon par le coeur.



Quand au football, les stades sont vides. Le ballon doit être triste lui aussi. Quand le championnat reprendra, il faudra rendre un superbe hommage à Michel Hidalgo.

Triste journée le 26 Mars.

lundi 23 décembre 2019

Des mots sur des maux et sur la mort


J’ai commencé mes vacances par l’enterrement de mon tonton. Il a rejoint un autre tonton, mon papy, l’ancien maire de mon village, et déjà pas mal de gens que la mort m’a enlevé.

J’ai continué par deux heures intenses à la salle de sport. Après les 2 jours à plus de 20 km de marche que j’ai fait à Lyon ce weekend, je me dis que je prépare bien les fêtes. Là, je suis épuisé. Crevé. Le whisky glace posé devant moi.
Et une réflexion qui fait suite à une vieille discussion que j’avais eu ici ou ailleurs, sur les blogs en tous cas, je ne sais plus avec qui, sur les mots que l’on n’ose pas employer.

Le mot « mort » fait peur.
J’étais au musée Confluence à Lyon où il y a une jolie salle sur la mort. J’écoutais un documentaire sur « qu’est-ce que la mort ? » (philosophiquement, biologiquement, médicalement, légalement…) et « peut-on vaincre la mort ? ». C’était passionnant. Je ne disserterais pas sur ce que j’ai entendu, les gens étaient brillants.
Par contre une remarque. A part sur le titre, les intervenants parlaient souvent de « disparition », « décès ». Je trouve le mot « décès » très laid. Un voile de pudeur qui est bien malheureux… Mais rarement le mot « mort ».

D’ailleurs, lorsque mon précieux cousin et parrain m’a informé la mort de son papa, de mon tonton, il a employé cette expression que je trouve belle « il s’est éteint ».

Le soir, quand mes enfants étaient à table, Falconette m’a regardé pour me dire « c’est à toi de leur dire ». Et je leur ai dit pour le tonton qui habitait en bas de la rue, qu’on allait voir souvent. Et j’ai employé, avec douceur mais avec une économie de mot, que « tonton était mort cette nuit ». Le grand allait prendre une bouchée de saucisses : il a posé la fourchette et les larmes se sont mises à couler. Le petit me disait « c’est pas vrai… » mais semblait moins se rendre compte…
Je me souviens quand j’ai pris le grand dans mes bras lorsque mon autre tonton, celui aussi en bas de la rue, était mort il y a quelques années. Il n’avait que 5 ans, mais il a longuement pleuré dans mes bras. Moi aussi, je pleurais.

La langue française est riche de mots. Pendant l’enterrement, le curé, qui a fait une jolie messe, employait le mot « mort » de manière j’oserai dire naturelle. Avec douceur. Je préfère voir ce curé quand il baptise la fille de mon meilleur ami… Ou demain soir pour la messe de Noël.

De toutes manières, quelque-soit le mot que j’utiliserai, je n’ai plus de tonton du côté de ma grand-mère. Je pense à mon parrain, à mes cousins, à ma tante qui dormira seule ce soir, et à ma mamie qui a perdu son dernier frère. Je pense à la chanson de Calogero « danser encore »… Je pense à mon papy.
Je pense qu’il n’y a jamais de bon moment pour perdre les gens qu’on aime. Noel restera Noel.

Par contre là les deux heures de sport, je l’ai ai dans les pattes… La montée à Fourvière hier en courant aussi un peu peut être…

dimanche 15 décembre 2019

Soupirs d'un dimanche soir d'automne sur ma terre

Des jeux d'enfants en ramassant les feuilles de mon immense cerisier. Ceux cons que j'aurais sans doute aimé avoir si j'avais eu un petit frère de deux ans de moins que moi, et un cerisier aussi grand. Des vidéos, des rires, des souvenirs qui resteront là, dans mon iPhone et mon iCloud. Partagé ici, sur mon blog.



Ce soir un whisky. Je ne sais pas si je paraphraserai Pierre Arditi ce soir. Je déteste les dimanches soirs. Demain sera une journée horrible. Que je fuirai partiellement. Mais le lieu où je travaille devient un enfer humain tous les jours un peu plus. 



En faisant tourner le glaçon que j'aime dans ce whisky que m'a offert une amie aussi précieuse qu'elle eu failli être l'année dernière mortelle, je pensais à un échange cet aprèsmidi en rentrant de courir. Un cadre du travail tractait pour une liste que municipalement je "combattrai". Il me disait "je suis en préretraite l'an prochain, j'ai honte je profite de régimes spéciaux". Je lui disais, en souriant, que j'en avais pour un peu plus longtemps. 
Et il me disait "franchement je suis content de partir"... Tu m'étonnes. Nous travaillons dans un enfer. 

Je pourrais changer. Mais ailleurs est ce mieux. J'échangeais avec des collègues de promotion. D'autres dans des milieux différents. Mon médecin, qui n'exerce plus mais voit toujours autant de monde, me le disait aussi. Aujourd'hui, c'est dur. Le monde est dur. Et presque on s'oblige à être dur.

Une collègue de boulot me dit souvent la phrase : "être gentil ce n'est pas un métier". Comme un jeu, je lui répond qu'être gentil n'est pas non plus ni un défaut ni une tare. Et qu'un monde juste avec des connards, des opportunistes ou des tueurs, est ce une monde où on a envie de vivre ?

Je ne sais pas si l'humanité progresse vraiment. J'ai l'impression que le macronisme a finalement mis officiellement que le nouveau monde sera celui du règne du plus fort ou plus malin. Celui qui ne veut pas jouer peut aller pleurer dans son coin. 
Quelque part j'admet, j'ai envie d'aller pleurer dans mon coin. Pas parce que je suis une lavette, au contraire. Mais parce que je n'ai pas envie de jouer à ce jeu là. Je n'ai pas envie de prendre une posture différente de l'homme que je suis.

Je dis à mes enfants de rendre les coups qu'on nous porte. Je fais pareil. Je ne fuis pas le combat. Je ne fuis pas l'agression, quand des proches ou moi même en sont victimes. Je sais me battre, et je pense être redoutable sur certains aspects. 
Mais parce que le monde d'aujourd'hui promeut des salaud, je n'ai pas envie de devenir moi même un salaud.



Alors je préfère aller pleurer dans mon coin sur un monde idéal dont je rêverai. Qui n'existe pas. Ou plus. Je ne sais pas. 

(PS très personnel, je pensais en courant à cette amie que j'avais et dont je n'ai plus de nouvelles depuis je crois 2005 ou 2006... Elle a été ma première rencontre marquante sur le net. C'était une fille gentille, une amie précieuse, qui est devenue par la suite une personne très dure à mon égard. J'aimerais toujours rediscuter un jour avec elle... 
Je ne sais pas si elle passe ici des fois... J'avais crée le Mont du Faucon pour lui répondre, je ne me souviens de son premier blog à cette dryade des bois que j'avais vraiment aimé comme amie... J'aimerais bien ne pas mourir sans qu'on ne se soit reparler...)

jeudi 26 septembre 2019

Jacques Chirac et ma vie qui passe

Si on exhume des billets de 2004 2005 chez moi, on trouvera sans doute des mots durs vis à vis de Jacques Chirac. Et pourtant je l’aimais. Je ne l’ai vu qu’une fois en vrai. J'étais RPR avec mon ami Brice quand j’avais 15 ans, a un âge où les enfants sont de gauche.

J’ai mieux connu Charles Pasqua. J’ai la faiblesse de penser qu’en 2002 j’ai modestement contribué à ce qu’il,ne se présente pas. Mais Chirac nous a rassemblé.

Avant c'était 1995. Je n’ai pas eu l’age de voter. Je me souviens que je me faisais couper les cheveux quand Balladur avait fait sa déclaration de candidature hallucinante. Mais j’étais Chirac depuis mes 15 ans. 
« Rassemblement », c’était son credo. C'était ma droite. 

Et ma vie. Cette photo par exemple...

J’avais 20 ans.

On fera le bilan politique plus tard. J’ai des critiques.
Mais si on vient me dire « il était de gauche », ben merde qu’on le dise que j'étais de gauche. Je ne pourrais pas rejoindre un Front National qui avait voulu assassiner le Général de Gaulle, et je pense que rassembler c’est mieux que diviser.

Johnny est mort le jour de l’anniversaire de bébé 2. Chirac est mort 1 semaine et 1 jour avant mes 42 ans. Il serait mort vendredi je lui en aurais voulu. 


Je t’aimais Jacques. Réconcilie toi avec Charles Pasqua et avec mon ami Guy. Embrasse Philippe Seguin. 

Et toi qui étais secrétaire d’état du Général de Gaulle, retrouve le.

Nous reconstruirons une droite gaulliste et républicaine. Il le faut







mercredi 4 septembre 2019

Adieu Ariane. Embrasse le bien à Corbier (et merci)

C’est toujours triste la mort de morceaux d’enfance. Ariane a rejoint Corbier, Framboisier et papy René.

Je suis un enfant du club Dorothée. Ce soir je suis un peu triste en préparant une partie de Mario Kart ou, mieux, de Dragon Ball Z, avec mes enfants.


Le « gentil Sangohan » sera triste aussi.


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Je reprends a mon compte le tweet de mon copain Rhum1 : « il faudrait reprendre les 7 boules de cristal ». Je réincarnerai bien des gens qui me manquent.

Aujourd’hui un morceau de mon enfance est partie. Je n’ai que 20 ans de moins qu’elle pourtant...

Adieu Ariane. Embrasse le à Corbier. Et merci


dimanche 7 avril 2019

Arrête de sourire

Nous sommes allés voir le concert de Patrick Bruel au Dôme de Marseille mercredi dernier. Un des plus beaux concerts qu'on ait vu, et qui m'a mis des tessons enflammés dans le coeur. Mais ce n'est pas l'objet du billet.
Un jour je parlerai de mes voyages scolaires en 3eme où "Alors Regarde" et "Dors" étaient à fond à l'arrière du bus. C'était y a longtemps.

Je n'ai pas écouté le dernier album avant ce concert. J'ai donc découvert des chansons. Dont une que j'ai en tête, et qui me donnerait envie de pleurer à chaque fois que je suis tout seul. Ce qui est assez fréquent car je suis dans une période d'évitement.

"Arrête de sourire", c'est le titre de la chanson. J'ai trouvé une vidéo sur Youtube. Mais je mettrai les paroles plus bas.


En ce moment, je passe une période qu'on pourrait qualifier de "difficile". Pudiquement, on pourrait que "je passe une mauvaise passe", ce qui est laid.

Quand j'ai entendu cette chanson, tout s'est arrêté pour moi. Et les larmes ont coulé.
J'ai pensé à une personne, qui habite pas loin de ce dôme de Marseille. Y a plus de 20 ans, elle a été ma première petite amie. Patrick Bruel sortait son troisième album.
Aujourd'hui, c'est ma meilleure amie. C'est une fille extraordinaire, que j'aimerai tellement connaitre mieux.

Elle a une gueule fantastique, mais la vie lui a envoyé des merdes qui font qu'elle pourrait gueuler. Mais non, elle continue à rigoler, et elle me tient... Oui, je l'écris, elle me tient en vie, en tous cas elle me pousse à essayer d'avancer, même si aujourd'hui le 4x4 est totalement embourbé.

Et en plus Falconette adore cette fille, cette "Captain Marvel" qui a déjà sauvé mon monde.

Elle est belle cette chanson. Mais l'entendre me fait mal. Parce que moi j'arrête de sourire, et c'est dur de refaire partir la machine...

Arrête de sourire
Quand tu souris on voit à quel point t'es con
À quel point tu crois que l'humain est bon
Et que tu oublies qu'la vie parfois c'est long

Arrête de sourire
On a tous des secrets cachés en nous
Des rêves inassouvis qui nous rendent fous
Des regrets qui reviennent nous salir les joues

T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler

Tu dis qu'tu aimes la vie, tu lui dis même merci
Quand elle t'envoie ses merdes, tu dis que c'est pour le mieux
Tu crois qu'on est ici sur cette belle terre jolie
Parce qu'on se doit d'apprendre à être heureux

Arrête de sourire
Quand j'te vois tu m'donnes presque envie d'y croire
Presque envie d'essayer de voir dans le noir
Moi qui m'nourris rarement d'amour et d'espoir

Arrête de sourire
Moi j'suis celui qui doute de tout malgré lui
Qui s'nettoie de ses péchés le soir sous la pluie
Celui qui s'noie seul dans une mer de déni

T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond

Tu continues à rigoler
Tu dis qu'tu aimes la vie, tu lui dis même merci
Quand elle t'envoie ses merdes, tu dis que c'est pour le mieux
Tu crois qu'on est ici sur cette belle terre jolie
Parce qu'on se doit d'apprendre à être heureux

Arrête de sourire
Parce que j'crois qu'tu fais de moi un homme jaloux
J'sais pas comment tu fais pour rester debout
Alors que moi ce soir je marche à genoux

Arrête de sourire
Avec tes grands yeux qui mordent dans la vie
Moi aussi j'veux regarder dans l'infini
Sans avoir l'impression de vivre à crédit

T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler

Tu dis qu'tu aimes la vie, tu lui dis même merci
Quand elle t'envoie ses merdes, tu dis que c'est pour le mieux
Tu crois qu'on est ici sur cette belle terre jolie
Parce qu'on se doit d'apprendre à être heureux

T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler

Oui, continue à rigoler

Oui, continue à rigoler!

dimanche 10 décembre 2017

Rallumer le feu

24 heures après ces trois heures de direct à la télévision, j'ai l'impression d'émerger un peu. J'assume l'émotion qui est la mienne, et que je sais partagée par des millions de français, par le pays. Je l'assume.

Rallumer le feu, c'était l'envie que j'avais tout à l'heure quand je regardais ma cheminé s'enflammer au rythme d'un Stade de France de Johnny la télévision. Ce soir, pendant l'apéritif, mes enfants voulait voir Johnny sur scène. J'ai mis le Bluray d'un de des derniers grands concerts.

La veille, ils avaient vu papa et maman pleurer à de nombreuses reprises. Ils avaient entendu papa et maman leur intimer l'ordre de se taire quand parlait le président Macron. Qui a été excellent. 


J'ai suivi avec émotion le début de la cérémonie, la descente de ces Champs Elysées noirs de monde. Ce concert des musiciens dans la voix de Johnny. Ces musiciens que j'ai vu aussi tant de fois dans les concerts. Le batteur avait eu l'idée de montrer son cul aux arènes de Nîmes, ce qui avait provoqué l'hilarité de toute l'arène, et de Johnny qui n'y attendait pas.
L'arrivée à l'église de la Madelaine. Lelouch pathétique à filmer les proches attendant le cercueil. Puis Macron, très bon. Et la cérémonie, magnifique.

C'est le discours de Rondeau qui m'a ébranlé le premier. Je ne sais pas pourquoi, plus pourquoi. Mais là j'ai senti l'émotion m’inonder. Il était magnifique ce discours.
Falconette a du partir amener les enfants à un anniversaire d'un copain d'école, pendant que Carole Bouquet et les musiciens faisaient une très émouvante prière universelle.

Et ensuite, seul, j'ai sombré devant Jean Réno, qui m'a vraiment ému. Jean Réno, je le connais d'anecdote de collègues de Falconette qui habitent le même village provençal que lui, et qui n'ont pas vu que ses côtés positifs... Hier, son émotion sincère m'a touché... Comme beaucoup.
Je passe Bruel, qui bien qu'émouvant à ce côté pénible de tout faire tourner autour de lui... J'imagine que les copains du Moscato Show et de la Bermudie moqueront plus tard son "je suis entré de Los Angeles..." qui a caricaturalement commencé son discours.

Et puis y a Line Renaud. J'étais tout seul, la boite de mouchoir en papier a été vidée... 

J'ai pleuré, comme sans doute pleins ont pleuré. J'imagine que mes parents ont pleuré, que des amis que je connais ont pleuré. Que pleins d'inconnus ont pleuré. Je ne me suis jamais imaginé pleurer devant la télé, pour la cérémonie d'un "inconnu", de quelqu'un dont je n'étais pas proche. Mais comme des millions de gens, Johnny n'était pas un inconnu et c'était quelqu'un de proche. 


Après, on pourra se moquer de moi, de nous. On pourra faire comme cette France qui est plus rance et rabougrie qu'insoumise. Je lisais les déclarations de Mélenchon, consternantes et misérables. Chercher la polémique sur cette merveilleuse célébration religieuse chrétienne, sur Macron, mais que c'est minable... C'est à leur image, et à l'image de cette gauche mesquine et petite
La dépouille de Johnny était encore chaude que son disciple Corbière pondait un tweet tout aussi misérable sur le SMIC. Et je passe sur celui de Poutou aujourd'hui, à l'image de cette extrême gauche humainement toute petite.
Il y avait hier une France rassemblée, belle, unie, triste et touchée. Tellement humaine, qui communiait autour d'un cercueil et qui faisait partie de la famille. Et à côté, aux deux bords, Le Pen et Mélenchon, unie dans cette même petitesse, misérables, pathétiques. Pathétiques...

Pendant ce temps, mes enfants chantent "Gabrielle". Je crois que c'est le concert où à la fin Johnny chante "et maintenant" que j'ai mis.
Et maintenant, on va essayer de rallumer le feu. Même si je confesse que je ressens vraiment un vide fort. 


Demain ça ira mieux. 

mercredi 6 décembre 2017

Joyeux anniversaire mon bébé

Malgré la tristesse de ce matin, aujourd'hui est le jour des 4 ans de mon bébé deuxième. Il était né un matin d'une Saint Nicolas.

Mon bébé deuxième de mon nom sera né un jour anniversaire de la mort de Johnny Halliday. Et ce soir, zappant sur les chaines informations et les hommages, je confesse avoir vraiment eu le gros gros coup de mou. 

Mon bébé n°1 était touché quand son papy lui a annoncé la nouvelle ce matin. Ceux qui me connaissent en vrai savent que son prénom, en plus d'être celui d'un ancien grand défenseur gauche de l'OM (et du PSG), était la version masculine d'un des plus grands succès de Johnny. 
Ce soir, il veut qu'on regarde un concert (en Blu-ray ou DVD je dois tous les avoir). Mais je lui ai dit que je n'en avais pas vraiment envie en fait...

Bébé n°2 s'est déguisé en Marcus de la Pat Patrouille. Et c'était chouette. Du bonheur au milieu d'une sincère tristesse, car ce soir avec mes parents et quelques proches, on n'est pas arrivé à avoir ce bonheur qu'on doit avoir pour un anniversaire.
L'année dernière, le même jour, j'avais pris une de mes plus belles baffes professionnelles. Ce soir c'est encore pire. Mais mon bébé deux a 4 ans, et ça reste le plus importante.

Que je t'aime mon bébé, mes bébés

dimanche 3 septembre 2017

Fin

Juste des vacances. Le coeur gros : le stress du dimanche soir et de la rentrée n'est pas que pour les enfants, et ce n'est pas une légende non plus...


Rien de grave. Je suis un cadre (vraiment) moyen qui reprend cette semaine. 
Une semaine où j'ai un cours à donner à St Etienne et un à Montpellier (je suis un cadre enseignant qui transmet mon savoir et mon expérience, mes élèves devraient prendre conscience de leur chance de m'avoir, et abuser de moi, surtout certaines). Mais une semaine qui franchement m'effraie.

Y a pas que la semaine qui m'effraie. Mon année m'effraie, la suite de ma carrière m'effraie. Ce soir, je suis une pub pour Prozac et Xanax (et je soutiens les vignerons qui souffrent cette année).

Et je le dis aussi, en tant qu'élu syndical dans un comité d'entreprise, que je vais en plus voir l'impact des décisions politiques sur mon boulot. Mais dans le secteur où je suis, qui a été massacré lors des années précédentes, je suis malheureusement tributaire de l'action politique.

J'ai peur ce soir. Mon grand bébé rentre en CP et il est excité et heureux à fond les ballons. Mon petit entre en moyenne section de maternelle et il a peur. J'ai peur aussi. On pleurera tous les deux tout à l'heure.

Le reste, c'est rien. On verra demain.

(Photos à St Hilaire dans le Forez, a Balaruc les Bains, et encore à St Hilaire. Joli non ?)

vendredi 18 août 2017

Coucher de soleil dans le Forez, et tristesse

L'actualité est sombre. Les polémiques politiciennes, ou bêtement militantes, se rependent dans ces réseaux sociaux qui peuvent être pire que le plus sale des caniveaux.
Prononcer ou éviter de manière consciente les mots "islamistes", ca mérite de se déchirer ? Ça fait l'essentiel des discussions sur Twitter. "Il n'ose pas dire le mot de l'ennemi qui est l'islamisme" contre le très présent "arrêter de faire des amalgames et le jeu de l'extrême droite"

Pendant qu'on se touche la piche de ce combat rhétorique qui rendra en comparaison la rentrée de Hanouna bien pauvre, des gens en vacances se font abattre par des fous de l'islam. Et loin de nous, des chretiens sont genocidés car ils sont chretiens : dans certains endroits, l'amalgame n'est pas la priorité qui pilote l'action...

Alors je profite de mon fin Aout dans le Forez. De mes enfants qui grandissent trop vite, dans un laid. J'essaie modestement de leur apporter certaines choses qui me semblent importantes. A leur âge, c'est plus des symboles, des images, qu'on leur montre. Mais ils grandissent, ils comprennent, et ils aiment leur papa, leur maman, les gens autour de nous, c'est le plus important.

Billet de rien lourd ce soir. Alors je poste des couchers de soleil apaisants. Ça n'éradiquera pas le mal. Mais ca m'apaisera moi. Triste, et en colère aussi. 


lundi 17 avril 2017

Triste Pâques

Je viens d'apprendre la mort d'un camarade de promotion. Le cancer est une saloperie, qui vient de prendre un camarade, un compagnon de mes 20 ans.

Ce n'était pas un ami proche, mais il faisait parti d'une famille de cœur. Je pense à lui ce soir, à mes camarades de promotion, à mes amis. 
Ma promotion a déjà perdu un de ses membres. Et je pense particulièrement à un autre camarade de promotion (un ami lui) qui avait perdu sa femme il y a quelques années. Un cancer aussi.

Triste lundi de Pâques. Qui conclue tristement une pourtant jolie semaine de vacances...