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dimanche 25 septembre 2022

Gifle, vulgarité politique et sentiments personnels

Difficile d'être orginal quand tout a été dit. La giflle d'Adrien Quatennens était en soit difficilement supportable, mais la défense de LFi était à l'image de leur manière de faire de la politique. Vulgaire


Pas besoin de rentrer dans des débats. Manuel Bompard, celui qui a reçu la circonscription de son parrain, nous explique qu'une giffle est moins grave que des coups répétés sur une femme ? Il est en dehors des clous. Pas la peine d'aller loin dans des débats avec des gens avec qui il ne faut plus débattre, ils ont montré une vulgarité et une vrai visage, qui rendrait presque Jean Marie Le Pen présentable et Eric Zemmour féministe. 
Même pas besoin de relayer des prises de positions de membres ou militants de LFI, qui viendrait presque te dire que Coquerel ou Quatennens, c'est bien plus acceptable que quelqu'un qui ne serait pas du camp du bien, le camp de la gauche. Et que limite ça ne se discute pas. 

Personne ne sait jamais ce qui se passe dans à l'intérieur des foyers, dans ce noyau nucléaire qu'est la famille. Oui, la plupart des violences est entre 4 murs. Elle peut être verbale, mentale, physique. Et elle n'a pas de couleur politique ou de peau. Elle est abjecte. 


J'ai accompagné une amie proche à la gendarmerie, parce que son "compagnon" la battait elle et sa fille. Elle avait perdu 10 kg et avait envie de mourir pour en finir. Au tribunal, ce salaud a été balayé. Il avait envoyé des lettres anonymes au boulot de cette amie pour la salir encore plus, et montrer qu'il était toujours là, présent. Bon, les lettres anonymes manuscrites, autant les signer...


J'ai pleins de défauts. Quand je vais mal, ce n'est pas aux autres que je fais mal mais à moi même. Ce qui, sans doute, est encore pire. Je suis conscient que des fois, sans lever la voix, je peut être odieux avec Falconette quand la colère est là, avec le mot de l'avocat qui te prendra une phrase pour te faire du mal. Et quand je m'en rends compte, je sais que je lui ai fait mal, et elle sait que je le sais. 


Je ne suis pas parfait. Un jour, alors qu'au travail un boulot pour me salir était en place, j'ai demandé à une amie "ais je eu un jour un geste déplacé vis à vis d'une fille ?". Elle a rigolé, me rappelant que le hashtag #balancetonpuceau avait été crée pour moi, que j'étais un loup protecteur vis à vis de jeune recrue ou stagiaire (qui m'invitent à leur mariage, quelqu'un m'a dit que j'étais l'ami Gay parfait... la friendzone). Si, j'ai été violent, par le verbe, envers certains qui soit jeune avait un peu la libido qui s'enflammait à la machine à café, soit vis à vis de plus vieux et hiérarchique, qui pensait qu'on pouvait dire à une copine le jour de son anniversaire "mais l'age n'y fait rien, tu es toujours baisable". 
Pourtant, j'ai failli être victime d'une rumeur lancée par des gens qui voulaient me tuer. Pas rigolo du tout. 

Je dis ça... J'ai entendu des hiérarchiques féminines tenir des propos vis à vis des hommes ("des petits mignons sans cervelle", etc...) qui étaient aussi malaisants. Je pourrais écrire un roman sur la manière dont mon ancienne hiérarchique a traité des collaborateurs masculins. 


Il n'empêche. Qu'on soit de gauche ou nulle part, on ne frappe pas une femme. Une giffle est malheureusement parfois suffisante au pire pour tuer, mais déjà pour traumatiser. 
Mes enfants sourient quand je parle de main plate 90° pour la petite bêtise, 180° pour la grande. Je ne les ai jamais frappé. Et si je chambre des fois, à l'occasion de jeu ou de moments de vie, jamais je les ai humilié parce qu'ils n'arrivaient pas à faire quelque chose. 

Tout a été dit sur LFI, un parti vulgaire, je n'ai pas d'autres mots. Cette histoire m'a rappelé des moments douloureux...

vendredi 25 juin 2021

Société violente et complétement conne

Oui, la société est violente.

 

Je ne reviens sur la violence de cette campagne électorale qui aura été abjecte de bout en bout.

L’abjection totale est l’alliance maintenant assumée et décomplexée à Paris d’une gauche normale, de gouvernement, avec des soumis à l’extrême gauche racialiste et antiflic. En ce sens, le maintien de la liste LREM, dont les seuls faits d’armes auront été d’essayer de casser et de pourrir la campagne, est une faute politique. Christian Jacob a raison quand il rappelle que le Front Républicain doit contre les deux extrêmes. Mélenchon, Autain et Obono ne sont pas plus sympathiques que la bande à le Pen.

Pour finir ce volet politique, je me félicite de voir que Carole Delga, chef de file PS dans ma région, a refusé de s’allier les verts rouge-brun et avec la France Insoumise. Il y a des gauches dignes. Je serai m’en souvenir dimanche.

 

La violence est partout. Début de semaine au boulot. Réunion avec la direction dans le cadre d’un problème dans un service que nous essayons de régler intelligemment avec le syndicat. La réunion se passe bien, et un directeur m’insulte et me menace. Je regarde les autres membres de la direction, contrit. Le médecin du travail. Mes collègues. Et je dis « bon… Insultes, menaces… Je ne suis pas assez fort pour supporter… Je vous propose de clore la réunion ». 

Je me suis levé et je suis parti, accompagné par mes collègues et le médecin du travail, qui a validé ma manière de faire.

 

La violence est partout. On l’accepte. 

En bas de ma rue un sens interdit. Que personne ne prend, ce qui occasionnera un accident un jour. Hier soir alors que j’allais courir, deux « jeunes » le prennent, bien au-delà de la vitesse autorisée. Ils n’étaient pas si pressé puisque voyant mon soupir et ma tête dodelinante, ils se sont arrêtés. 

« Tu as un problème ? ». Moi « si j’avais été en face en voiture j’en aurais eu un, oui… ». « Tu es de la police ». Moi, « non, mais (prenant mon téléphone) si vous voulez j’appelle le premier adjoint qui habite à deux pas et qui viendra avec la gendarmerie ».

Un « enculé » avec un doigt et ils sont parti. Moi je leur envoyé un bisou avec la main.

 

La violence est partout. Pourtant j’ai apprécié faire un Fortnite avec bébé 2, qui n’est pas violent.

Le monde d'après, il pue un peu quand même...

vendredi 4 mai 2018

Insoumis mais violents et pyromanes


Tristement bon papier de l’éditorialiste Sophie Coignard, intitulé « Coignard - Violences : Mélenchon, Ruffin et autres pompierspyromanes »
Ils condamnent les destructions du 1er Mai à Paris après avoir soufflé sur les braises. Mais ne se sentent ni responsables ni coupables !
 
"La conquête de l'hégémonie politique a un préalable : il faut tout conflictualiser", expliquait Jean-Luc Mélenchon à quelques camarades en octobre 2012. Il tente désormais de souffler sur les braises, à la SNCF comme dans les universités. Mais il s'afflige des exactions du 1er Mai. « On va nous casser les pieds pendant une semaine avec cette histoire de ce groupe de violents qui nous confisquent et qui récupèrent ce que nous faisons », regrette-t-il mercredi 2 mai au micro de Jean-Jacques Bourdin. Cette interview lui permet quand même de reconnaître que les destructions n'étaient pas le fait de « bandes d'extrême droite » comme il l'avait affirmé dans un premier temps. Et de donner une leçon de maintien à un public révolté qu'il chauffe d'ordinaire à blanc. « Je dis aux plus jeunes de ne pas se laisser embarquer là-dedans. Ce type de violence ne mène nulle part. »
 
François Ruffin veut faire, samedi 5 mai, la « fête à Macron » lors d'une manifestation « pot-au-feu » dont l'affiche peut prêter à confusion : un jeune lance des projectiles. Certes, en y regardant de plus près, ce ne sont que des légumes, mais un geste peut en appeler un autre… Lors de ce défilé, plusieurs chars feront la caricature du président de la République. L'un d'eux le comparera à Napoléon, et les figurants seront armés de matraques et de fusils factices…
 
Début avril à Nantes, des jeunes gens masqués avaient pendu un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron. « Nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l'initiative de faire brûler cette effigie. Il est plus que jamais nécessaire non seulement de le faire vaciller sur son piédestal et y compris de lui faire rendre gorge », avait commenté un représentant du syndicat Solidaires.
 
Tous ceux qui établissent un parallèle entre les dégradations du 1er Mai et la politique du gouvernement en employant dans les deux cas le mot « violence » (physique dans le premier cas, sociale dans le second), comme la députée La France insoumise Clémentine Autain ou l'ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou, ne peuvent ignorer qu'ils jouent avec le feu.
 
Édouard Philippe a beau jeu, ensuite, de mettre en garde contre « l'irresponsabilité des discours radicaux » : « Tous ceux qui disposent d'un mandat doivent faire attention à ce qu'ils disent. J'appelle chacun à bien mesurer ses propos », a-t-il déclaré à Ruth Elkrief sur BFM TV, renvoyant dos à dos l'extrême droite et l'extrême gauche, ces « gens qui attisent la peur ».
 
Une opposition composée d'extrémistes, n'est-ce pas finalement ce dont Emmanuel Macron n'aurait osé rêver il y a un an ?

mercredi 2 mai 2018

Un 1er mai détestable et effrayant

Gérard Collomb a affirmé qu'il n'était pas content et que bouh les casseurs vilains. Il promet plus de force de l'ordre dans les manifestations. Bravo champion ! La France peut dormir tranquille. 

On peut continuer à mettre en avant que l'Etat est décidément complètement défaillant et que cette présidence Macron est d'une faiblesse délirante devant les délinquants. Notre-Dame-des-Landes et cette capitulation en rase campagne devant des parasites violents aura été un symbole terrifiant. 
Depuis on a eu Tolbiac et les facs, aujourd'hui les casseurs ou un Technival organisé de manière totalement illégale. Demain on aura quoi ?

Edouard Philippe et Emmanuel Macron montrent les muscles devant les automobilistes qui rouleront demain à 82 km/h sur la Nationale 7 pour aller au boulot. Ils se montrent ferme devant le retraité ou le salarié en lui augmentant sa CSG. Mais il laisse des cagoulés tout casser dans Paris. C'est effrayant.

Effrayant ces chiffres des personnes mis en garde à vue. On apprenait hier que sur les 1200 casseurs, seulement "283 personnes avaient été interpellées au total". Et qu'au final, c'était 109 personnes mises en garde à vue. Moins de 10%...
Et demain, quelles seront les sanctions de la justice ? Il faudra suivre. D'ailleurs, des délinquants qui ont détruit Tolbiac, combien d’interpellés ? Combien de condamnés ?
Plus simple de frapper l'automobiliste sur le gazole et la vitesse là encore...

Effrayant enfin cette gauche de la gauche qui montre son vrai visage. Le tweet de Mélenchon qui accuse l'extrême droite, dans une dérobade invraisemblable et abjecte, était un triste moment. Les masques continuent de tomber. Mélenchon veut qu'on cesse de l'emmerder avec les violences, mais c'est lui qui hier applaudissait et remerciait les zadistes. C'est lui et ses amis qui usent et abusent de l'élément de langage "ces violences ne sont rien par rapport à la violence des patrons et du gouvernement". 
Hier Mélenchon et ses amis de la vraie gauche remerciait des délinquants et minimisait le radicalisme islamiste. Aujourd'hui il tente la diversion en accusant ces cousins de la droite de la droite. Et trouve que c'était un beau 1er Mai. Tu m'étonnes...
Demain fera t'il comme ses modèles communistes : utilisera t'il la rue pour prendre ce pouvoir que lui refuse les urnes ? Ils sont effrayants cette gauche extrême, dont la France Insoumise est l'incarnation politique de cette violence.  

Pour finir par hier un cortège "anti-raciste" interdit aux blancs, qui devait aller Place de la Bastille. Décidément les symboles de la République sont ravagés. Ce 1er Mai aura fait du mal à la République.

Cette période fait du mal à la République... On est décidément En Marche vers quelque chose de très très laid, et d'inquiétant. 

mardi 17 janvier 2017

Chaleur du foyer et gifle merdeuse

Froid de canard. Dehors, le mistral souffle et il est glacial. La rentrée au boulot est humainement affreuse. Je suis déjà épuisé. 

Heureusement, la chaleur du foyer, des enfants qui m'accueillent en sautillant. Et une cheminée apaisante.

J'accompagnerai tout ça d'un Talisker ou d'une Leffe Royale. C'est pas bien et sanitairement contestable, mais je suis épuisé.

Sinon le trou du cul chevelu qui a gifflé Manuel Valls mérite une sanction exemplaire et des coups de pied au cul. Il sera considéré comme un héros. C'est lamentable et déprimant.
En plus, le trou du cul est en plus un lache merdeux : sa gifle n'est même pas de face, il la tente par derrière. Une sombre petite merde. Mais qui représente une certaine pensée, et une manière détestable de penser la société, la politique.

J'ai froid sinon...

mardi 19 avril 2016

Un point commun avec le premier secrétaire du PS

Je suis comme Jean-Christophe Cambadelis. Moi aussi, beaucoup de choses me choquent à la CGT. Les dernières affiches, abjectes et à vomir, de ce syndicat aux valeurs détestables, sont des éléments à rajouter dans la colonne déjà bien remplie de ces choses qui me choquent à la CGT.

J’en parle d’autant plus facilement que le syndicalisme responsable est quelque chose en laquelle je crois. Et c’est pourquoi je combats autant que je peux ce syndicalisme délinquant et violent, qui légitime l’inacceptable, et au final détruit l’économie, l’emploi, jusqu’à la société.

J’ai écrit pleins de billets pour dénoncer ce syndicalisme délinquant et violent. Et encore, je n’en ai pas écrit assez. Il y a tellement de sujets… La CGT a contribué, chez moi, à détruire des pans entiers de l’activité industrielle. Dans le Gard et les Bouches-du-Rhône. Dans la presse (syndicat du livre) ou dans des activités économiques, la CGT a contribué, avec d’autres syndicats irresponsables et indignes, à détruire l’économie.

Aujourd’hui, la CGT a décidé de se mettre sur un positionnement radical et violent. Encourageant (ou au moins légitimant) la casse d’usine et de matériel, et la violence (physique ou morale) sur les personnes (Air France était l’exemple le plus frappant, malheureusement pas un cas isolé…). C’est un choix, que l’on peut contester.
Notamment en encourageant un syndicalisme responsable et qui va réellement dans l’intérêt de l’activité, de ceux qui travaillent et contribuent à améliorer notre société.

Et avec un pas de plus dans l’abjection, avec ces affiches contre les forces de l’ordre.

Je pense qu’il faut que la République soit ferme et sans pitié face à ces groupuscules qui veulent délibérément mettre en péril notre modèle de société. Je pense que la CGT, au même titre que d’autres mouvements pseudo-citoyen, aux relents profondément sectaires et violents, sont un des nombreux dangers qui menacent notre République. Et je pense qu’il faut mettre fin à cette impunité syndicale qui autorise des actions inacceptables.


Beaucoup de choses me choquent à la CGT. Ca ne date pas d’aujourd’hui. Et ça me fait un point commun avec un Jean-Christophe Cambadélis (qui représente pourtant en bien des points ce qui m’écœure aujourd’hui en politique…)

(l'image rappelle quelques faits de violence de la CGT...)

jeudi 22 octobre 2015

Une République tétanisée devant la violence ?

J’ai souvent écrit sur cette République bafouée par des collectifs (communautaires ou non) impunis. Et ce bien avant les scènes délirantes des gens du voyage sur l’autoroute A1 (toujours aucune interpellation…) ou cette semaine à Castres ou à Moirans

Je me souviens de l’an passé, où mon village avait été mis à sac par des jeunes bandes de délinquants. De ces émeutes à Paris lors de ces manifestations pro-Palestine, où une certaine gauche défilait derrière des slogans antisémites haineux, et des drapeaux de l’Etat Islamique.

Je pourrais aussi rappeler les délinquants squatteurs qui terrorisent autour de Notre-Dame-des-Landes en toute impunité. L’ancien maire de Conflans-Ste-Honorine qui expliquait l’ordre reçu par le prefet de « fermer les yeux sur le port de la burqa ». Ou encore dans à Marseille cette histoire de contrôle d’une femme intégralement voilée qui avait donnée lieu à des émeutes, et l’ordre donnée de ne procéder à aucune interpellation pour ne pas mettre d’huile sur le feu.   
Avant ça, j’avais écrit sur les émeutes de Trappes (encore contrôle d’une femme intégralement voilée, décidément…), qui avaient donné lieu à 0,25 % d’interpellations. Je pourrais aussi rappeler des débordements à Bastia où 44 gendarmes et policiers blessés n’avaient donné lieu qu’à 4 interpellations. Ou encore les fêtes du titre du PSG au Trocadéro, moment au combien festif où des jeunes avaient mis le coin à sac.

Je posais toujours la question : combien d’interpellations ? Combien de condamnation ? Des images d’émeutes. Et des dépêches qui donnaient à chaque fois un nombre ridicule d’interpellations. Qui elles même étaient suivies de bien ridicules « rappel à l’ordre ».

J’ai aimé cette interview dans le Figaro de Thibault de Montbrial, avocat au barreau de Paris. « Moirans : un état tétanisé devant la hausse des violences ». Des passages très intéressants, qui appuient mon sentiment de tristesse devant un Etat républicain impuissant. Qu’il soit de droite ou de gauche…

Quelques passages.
Les scènes hallucinantes vues à Moirans hier sont la conséquence de celles de l'autoroute A1 en août dernier. A l'époque, l'État avait fait le choix de laisser l'un des plus grands axes routiers d'Europe coupé par une centaine de personnes qui revendiquaient la sortie de prison de l'un des leurs. En renonçant à rétablir l'ordre contre une poignée d'individus, l'État avait alors envoyé un signal catastrophique dont les événements de Moirans sont la conséquence directe. Hier, comme en août, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues pour interpeller les auteurs de ces violences et dégager les barrages en temps réel. Le signal donné est aussi clair que négatif : l'État ne recourra à aucun moment à l'affrontement physique contre des individus déterminés. On ne peut encore mesurer les conséquences délétères de ce message catastrophique, mais d'autres événements de cette nature paraissent dès lors inéluctables
 Pourquoi n'y a-t-il eu aucune interpellation ?
 Ainsi qu'on l'a vu par exemple au cours des violents débordements qui ont suivi les matchs de l'équipe d'Algérie pendant la Coupe du Monde en 2014, La doctrine du gouvernement socialiste est la suivante: en matière de maintien de l'ordre, pas d'affrontement pour ne pas faire de victimes afin d'éviter que la situation n'empire. Le gouvernement a conscience que notre pays est dans une telle situation de tension qu'il suffirait de quelques blessés ou d'un tué parmi ces personnes issues de minorités pour que des territoires entiers du pays s'embrasent.
Mais l'effet produit est exactement inverse : au lieu de montrer sa fermeté et de dissuader les futurs fauteurs de troubles, l'État a choisi de renoncer à intervenir sans comprendre qu'il envoyait un message d'une immense faiblesse.

J’ai trouvé la conclusion assez juste : 
L'exécutif est tétanisé devant l'ampleur de la décomposition du tissu social et la hausse des violences de toute nature. Mais refuser par principe le recours à la violence légitime, c'est afficher une faiblesse qui encourage les fauteurs de troubles quels qu'ils soient, et expose avec certitude notre société à des violences futures dont la gravité ne pourra que croître.
Je ne partage pas la politisation du propos de Thibault de Montbrial, car pour moi ce n’est pas un problème simplement de droite ou de gauche. Mais la République doit se positionner sur ces questions : peut-on laisser cette violence s’installer sans sanction ? Peut-on laisser cette impunité s’installer ? Et surtout, elle doit agir, je pense avec fermeté.

J’entends avec plaisir les propos de fermeté du premier ministre et du ministre de l’intérieur. Mais je constate que les responsables de ces bordels ont au maximum 0,25 % de chance d’être interpellé. Le symbole est terrifiant. Au final, c’est la société qui est en la victime.

(PS : oui, j'ai mis l'éléphant du zoo de la Barben en photo. Il n'y a aucun symbole, aucun message caché, rien d'autre... Au départ, j'avais trouvé dans mes photos une part de tarte à la Mirabelle, ou d'autres photos de vignes et de garrigue. Et puis je suis tombé sur mon répertoire "2015-05 - Zoo la Barben", avec des photos d'éléphants, de singes avec le cul rouge, et d’hippopotame. 
Ça n'a rien à voir avec le billet. Mais tant pis. La prochaine fois, je mettrai une photo d'une peluche de bébé Faucon 2 quand je parlerai politique. Ou une photo de ma cave. Elle est belle ma cave)

jeudi 8 octobre 2015

Cette classe politique qui légitime la violence

Choquantes déclarations de la gauche de la gauche suite aux actes de violence sur des personnes à Air France. Notamment son leader, qui légitime la violence.

Je trouve insupportable de légitimer les actes de violence physique, sous couvert de « combat syndical ». Et ces leaders politiques qui légitiment la violence et la délinquance sont des irresponsables dangereux.
Aujourd’hui on légitime une meute qui lynche un homme, fusse t’il un DRH. Demain, on légitimera quoi d’autres ? Des jeunes qui brûlent des voitures parce que la violence est sociale ? Des délinquants qui agressent des gens dans la rue pour leur voler leur portable ou leur monnaie, parce que là aussi la violence est sociale ? Demain des milices de citoyens qui auront faire leur propre justice, parce que la violence sociale génère d’autres violences ? Et après ? On va jusqu’où ?

Il faudrait sévèrement réprimer ce syndicalisme violent. A Air France, mais aussi ailleurs (je le condamne tous). Les exemples de violence sur des personnes, sous couvert de syndicalisme, sont fréquents. Notamment dans le sud de la France…

Et il faudrait que la gauche républicaine fasse aussi son ménage chez elle. Il est incroyable qu’une personne comme Gérard Filoche soit toujours au conseil national du parti politique majoritaire en ce moment.
Et au moment où resurgissent, au PS notamment, ces fantasmes de « digues qui se fracturent entre la droite républicaine et le Front National » (que l’on nous sort depuis 20 ans), qu’elle s’interroge sur le bien fondé d’alliances politiques avec le Parti de Gauche de Mélenchon ou Coquerel. Dont certaines positions (sur les violences physiques syndicales, sur le fondamentalisme religieux…) sont choquantes. Et font mal justement à ce socle républicain, piétiné de toute part.


Ce serait un drame pour notre pays que Morano soit l’excuse qui légitime tous les débordements dans le camp d’en face. Cette impunité morale et médiatique vis-à-vis de cette gauche de la gauche qui insulte tous les jours un peu plus la république est vraiment inquiétante.
Et c'est l'honneur des républicains que de dénoncer ceux qui font du mal à la politique et à la République. La gauche de la gauche fait parti de ceux là. 

lundi 29 juin 2015

Plus inquiétant que le djihadisme, vraiment ?

Beaucoup de choses ont été écrite sur la déclaration (que je trouve abjecte) du CCIF. Le collectif contre l’islamophobie en France. Pour lui, le véritable danger n’est pas le djihadisme mais l’islamophobie. On ne délire pas… Des gens le pensent vraiment. Des gens pensaient que les journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés « l’avaient bien cherché »…

Certains, en France, pensent qu’il est moins grave de couper une tête ou de noyer des gens dans une cage que d’exprimer des réserves sur l’Islam, et de s’inquiéter de la montée des extrémistes chez eux.
Certains pensent qu’il est plus grave de trouver déplorable que certains footballeurs musulmans refusent de porter le maillot « je suis Charlie » que de tuer des journalistes parce qu’ils ont caricaturé leur prophète.
Certains pensent qu’il est plus scandaleux de trouver choquant de vouloir transformer des églises en mosquée et ainsi bafouer 2000 ans d’histoire que de lancer des appels à la violence et à la haine de celui qui ne croient pas en leur dieu et leur prophète.

Comme le dit Jack Dion dans un tweet, quand on dit que l’islamophobie est pire que le djihadisme et ces saloperies qui sont faite au nom de l’islam, faire pire sera difficile.

Manuel Valls a employé le terme de « guerre de civilisation ». Certains s’en sont émus. Posture politicienne, encore… On s’amuse.
Ce qui m’émeut personnellement, ceux ne sont pas les mots. C’est que l’on tue des chrétiens au nom de l’Islam, en les égorgeant sur une plage en pointant Rome du doigt, ou en les noyant dans une cage. C’est qu’un homme égorge un autre homme dans une usine, et se prenne un selfie avec la tête coupée.

Mais indignons-nous des mots, ça ne coûte pas bien cher la posture. Et puis ça donne bonne conscience, c'est bien, la bonne conscience. 
Servons du padamalgam jusqu’à dépasser la dose prescrite. Le nouvel élément de langage, depuis vendredi, c’est le très célèbre « les musulmans sont les premières victimes ». C’est faux : les premières victimes sont ceux qui sont morts des mains de ceux qui tuent au nom de Dieu. Les premières victimes sont les caricaturistes de Charlie Hebdo. Les premières victimes sont ceux qui défendent la liberté d’expression. Les premières victimes, ceux sont les enfants du Père Noël et des œufs de Pâques, que l’on veut supprimer en certains endroits pour ne pas « discriminer », imposant par peur de la réaction d’une religion une laïcité qui irait jusqu’à supprimer nos 2000 ans d’histoire et de traditions.
Les premières victimes, c’est nous.

On est en tous cas en train de perdre ce combat contre l’obscurantisme et l’islam extrémiste. Pour en revenir à cette histoire de Dalil Boubakeur qui propose de transformer des églises en mosquée : c’est de l’islam intégriste. Un islam de conquête, conquérir les lieux de symboles et de cultes de nos ancêtres. C’est grave comme proposition, et grave qu’elle n’ait pas plus ému que ça… Symboliquement, c’est fort comme déclaration.


Guerre de civilisation peut être. Mais en tous cas, le fait est que les islamophiles intégristes sont aujourd'hui parmi les premiers vecteurs d’une islamophobie dont ils sont coupables. Surtout quand ils la trouvent plus inquiétante que ce regain de violence et d’intolérance dans cet islam intégriste agressif et dangereux qui passe à l'acte sans aucune humanité. 

jeudi 25 juin 2015

Taxi : les consommateurs ont leur mot à dire

Les images parlent d'elles même. La dernière que je viens de voir : ce taxi non gréviste vandalisé par des taxis grévistes... La France a montré d'elle l'image caricaturale d'un pays sclérosé par une minorité violente. Pas besoin d'en dire plus..

Je pense que le consommateur doit prendre la parole. En ce qui me concerne, comme j'ai dit hier, je boycotterai les taxis autant que possible. VTC (dont Uberpop), véhicule de location, covoiturage, transports en commun... Il existe des alternatives. 
Et que les consommateurs exigent des alternatives de transport aux taxis. S'ils pensent comme moi que les taxis ont un fonctionnement opaque ("on accepte que les espèces..."), onéreux. Et si on veut aussi, en tant que citoyen libre, condamner leurs agissements scandaleux. 

Après, je trouve la classe politique légère devant ces actes de délinquance, et devant la corporation des taxis. Le gouvernement se couche littéralement devant eux. L'opposition républicaine est quant à elle totalement silencieuse. C'est surprenant. Inviter à Matignon les représentants de ces délinquants qui ont donné des images terrifiantes légitiment leurs actions. C'est grave. 

Pour en revenir au rôle du consommateur, je vais faire ce soir une action forte. Je vais désinstaller de mes iPad le jeu Crazy Taxi. Bébé Faucon gueulera car il aime bien. Mais je lui dirai qu'on ne joue pas avec des délinquants. Je lui installerai plutôt GTA... (Smiley)

lundi 19 janvier 2015

Sondage et article inquiétants

Sondage du JDD qui m'a inquiété hier. 42% des sondés pensent qu'il ne faut pas caricaturer Mahomet, et qu'il faut tenir compte de ces réactions de haine et de violences que l'on voit ci et là. Inquiétant, vraiment...

Inquiétant aussi cet article sur le Monde.fr, où les "futurs imams de France vident leur sac". 

Inquiétant enfin ces actes de violence dans le monde. Au Niger par exemple, 45 églises brûlées. Violence contre les chrétiens. Impression que certains musulmans veulent vraiment une guerre de civilisation et de religion. 

Tout ce climat est inquiétant... 

lundi 12 janvier 2015

A part ça, tout va bien...

La varicelle du grand bébé est violente sinon. Et le petit à 39 de fièvre...

Impression que ceux ne sont pas les seuls à avoir de la fièvre...

Sinon tout à l'heure, le ballon d'or est donné... 

vendredi 31 octobre 2014

Coucher de soleil sur une sale semaine

Encore un coucher de soleil. Mais je ne me lasse pas des images que me donne mes paysages au soleil couchant. Le petit jogging de cette fin de semaine et de journée était un ravissement j'ai trouvé... Partageons le.

Cette semaine a été dure. Les valeurs qui sont les miennes ont été battues en brèche pas la violence d'un militantisme qui a franchi plusieurs niveaux. 

L'état a capitulé sur l'histoire de l'écotaxe. Je n'étais pas forcément favorable au principe, mais ce dernier eu été voté par une quasi unanimité à l'assemblée nationale. Et c'est à cause d'un activisme violent que le gouvernement a reculé... (et a taxé le diesel que je prendrai pour aller au boulot en passant).
Le conseil général du Tarn a capitulé devant la violence sur cette histoire de barrage de Sivens. Au terme d'un processus démocratique, les travaux de ce barrage devaient commencer. Mais une minorité violente a provoqué les événements dont tout le monde a parlé cette semaine. C'est terrifiant.

En parlant de capitulation, je suis passé à coté des déclarations de Najat Vallaud-Belkacem qui demande que soient acceptées les mamans voilées lors des sorties scolaires... Encore d'autres valeurs républicaines qui sont piétinées, encore des principes balayées. Encore le pouvoir public qui capitule devant des minorités, religieuses celle là. C'est terrifiant, c'est inquiétant.

Je passe sur l'instrumentalisation immonde faite par certains politiques de caniveaux de la mort du militant. Les dernières déclarations de Cécile Duflot sur Manuel Valls sont à l'image de l'ancienne ministre verte : abjectes et à vomir. 

Je profite le soir de mes enfants, et des jolis paysages que m'offre le soleil. L'actualité est désespérante.  Tout est source d'inquiétude... 
Je ne vois pas comment les choses pourront évoluer.

vendredi 22 août 2014

A propos de l'affaire Brandao...

L’histoire de Brandao qui donne un coup de boule sanglant à Thiago Motta dans les couloirs du Parc des Princes après PSG – Bastia a fait couler beaucoup d’encres. J’ai pour ma part trois réflexions que je voulais coucher sur mon blog.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet suite à cette histoire. Le parquet aime le football, et n’a décidément apparemment pas d’autres occupations, c’est une bonne nouvelle pour lui. Quant à nous, heureux citoyens qui constatons chaque jour une délinquance quotidienne qui augmente et qui n’est pas sanctionnée, nous sommes rassurés de voir que des moyens seront mis dans le cadre de l’affaire du coup de boule de Brandao.
Je rigole, mais ça ajoute à mon exaspération.

Si la justice se compte avec Brandao comme dernièrement, il n’a quand même pas beaucoup de soucis à se faire… Les jugements qui ont été rendus suite aux émeutes pro-palestinienne en Juillet à Barbès ou Sarcelles n’ont pas montré une grande sévérité… Peut-être un rappel à la loi pour Brandao ?
Quelque chose me dit que la justice sportive sera un peu plus sévère…

J’ai entendu l’argument massue : « quel exemple pour la jeunesse que ce coup de boule de Brandao : il faut le sanctionner fermement ». Le football et le sport de haut niveau exemple pour la jeunesse, voilà un argument que je trouve d’une bêtise sans nom. Je condamne souvent les comportements déplorables de certains sportifs professionnels, mais ce n’est certainement en imaginant que ces derniers seront « un exemple pour la jeunesse ».
L’exemple pour la jeunesse, c’est quand elle voit que sur les bandes qui ont tabassé 44 policiers à Bastia suite à un match, seul 5 ont été interpellés. Elle rigole bien la jeunesse quand elle voit à Barbès ou à Sarcelle les sanctions ridicules qui ont été données… Elle rigole bien quand elle voit que l’an passé, les émeutes du Trocadéro suite au titre du PSG n’ont donné lieu à que peu de poursuite et que peu de sanction.
Et je ne parle pas de la rixe chez moi : 80 « jeunes » qui se battent avec machettes et barres de fer, qui cassent et qui brulent, et pour l’instant que 7 interpellations et 4 mises en examen… Ou encore je remets le lien de cette histoire à Marseille : 50 personnes qui tabassent trois flics suite à uncontrôle de voile intégral, et le parquet qui demande qu’il n’y ait aucune interpellation pour « calmer les choses »…

Et on va me dire que c’est Brandao qui va donner le mauvais exemple à la jeunesse ? Soyons sérieux…

Que Brandao soit sanctionné sévèrement par la justice sportive. Sur le reste, qu’il soit traité normalement : Thiago Silva Motta n’a pas porté plainte, c’est très bien comme ça. Brandao aura fini sa carrière sur un mauvais geste, d’autres plus illustres l’ont fait avant lui.

Et passons à autre chose.

lundi 4 août 2014

Une vie (et société) de chiens...

Parler de cette chienne de vie. Ou chienne de société, animale et nauséabonde. Mais ce serait insultant pour les chiens, qui sont des animaux fantastiques et adorables... 

J'ai vu que hier soir, un homme a été égorgé par des connards à qui il a simplement de parler un peu moins fort, parce que la nuit, tout ça... Ça paraît fou. Mais voilà, la société, notre société, est violente. Les limites ont été franchis depuis longtemps. Pour un "mauvais regard", ce terme passe partout qui ne veut plus rien dire, on peut tuer. C'est délirant...
Au fait, à Roquemaure, toujours pas d'interpellations à ma connaissance. Bientôt 10 jours que pour "un mauvais regard", un village a été mis à feu et à sang, et des gendarmes tabassés. Comme à Marseille où 50 types tabassent des policiers et ne sont pas inquiétés par la justice de notre pays. 
Des gens impunis qui font la loi, leur loi, une loi qui pue.

Je laisserais à d'autre le soin de faire d'en tirer des conclusions politiques ou politiciennes. Je pense que c'est inutile, mais bon...

Sinon ce soir, Galia revient. Les beaux-parents aussi. Cette chienne est adorable. Lorsque la société sent mauvais, autant s'en retourner vers ses valeurs sûres...
Et faire des câlins à ses enfants et à un petit chien gentil et tout doux...


mercredi 10 juillet 2013

Déliquance ordinaire... (et insupportable)

Midilibre.fr m’a bien écœuré ce matin, avec ses actualités… Le fil d’actualité me montrait des nouvelles comme un témoignage consternant de ce que devient notre société…


Perpignan : un banal contrôle policier vire à l’affrontement. Notre police républicaine ne peut donc plus faire son boulot dans certains quartiers de la République. Nouvel exemple à Perpignan. L’article ne dit pas combien de « jeunes habitants » ont été interpellés. C’est intolérable, insupportable.

Marseille : Tentative de noyade d’un policier, deux mineurs déférés. Nous sommes au délà de la délinquance dans cette histoire effrayante, sur une plage que je connais bien. C’est une tentative de meurtre sur un policier, c’est plus qu’insupportable. J’avais même lu au départ que ce groupe de 20 petits salopards s’en étaient avant pris à un père de famille et son bébé. Abject.

Il y a ensuite eu tentative de meurtre. Une vingtaines de salopard donc. Et seulement deux personnes qui seront déférés au parquet. Une quinzaine d’année qu’ils ont…
L’article nous dit aussi qu’une gamine de 12 ans (!!! putain, 12 ans) a été interpelée mais relachée. Elle aurait seulement « participée de façon modeste au fait ». Participation à un assassinat et à une agression de bébé de « façon modeste »…

Je suis écœuré. J’espère qu’ils seront très sévèrement sanctionnés.

Le fil d’actualité parle aussi de ces gens du voyage qui envahissent un stade municipal à Carcasonne. L’aire de grand passage, disponible, ne leur convient pas suffisamment… Je commence à en avoir ras-le-bol de ces histoires de gens du voyage qui envahissent des lieux municipaux ou les lieux privés. Avec, suite à leur passage, un coup cout incroyable pour la société…
D’ailleurs, j’en profite pour transmettre tout mon soutien au conseil municipal de Guérande démissionnaire. Ça devient insupportable ces histoires.
Je souhaite également que le législateur revoit cette loi qui oblige les villages de plus de 5000 habitants à faire des frais et investissements exorbitants pour offrir à des gens du voyage des aires d’accueil.

J’allais quitter le site quand j’ai vu dans le fil de brève cette dernière actualité : « Rodilhan : grièvement blessé d’un coup de couteau à la fête votive ». La fête a été perturbée par « des jeunes gens d’une bande d’un quartier de Nîmes », pas le plus chichipanpan de la ville… Le garçon qui a reçu un coup de couteau voit son pronostic vital engagé. C’est affreux…

Allez, changeons de site d’actualité… Tiens ? L’Equipe.fr annonce que Leonardo (dit le coiffeur pour dame) démissionne du Paris Saint Germain… L’actualité ne s’arrête pas en ce début d’été, dis donc…


Ces histoires de faits d’hiver m’ont profondément dégouté. Notre société est malade. Il serait vraiment tant soigner ces maux. Et autrement que seulement par des mots...

vendredi 8 mars 2013

S'opposer à ce syndicalisme violent...

Magnifique manifestation syndicale hier devant le siège de Goodyear. 15 policiers blessés, dont 5 hospitalisés. Six salariés blessés. Bravo...

J'ai énormément de respect pour les salariés qui défendent leur emploi et leur boulot. Je suis salarié, moi aussi.
Je n'en ai aucun pour ces syndicalistes qui usent de la violence pour tenter de faire avancer leurs revendications. Ils contribuent à détruire un peu plus l'activité économique, les emplois, et ils piétinent les valeurs républicaines que j'ai envie de défendre.

Une nouvelle fois, j'approuve totalement le discours de Manuel Valls (qui incarne pour le délicat Mélenchon "l'ultra-droite" du PS : c'est plutôt une grande qualité...) : "Pleinement conscient du désarroi et de la détresse de nombreux salariés, le ministre de l'Intérieur rappelle cependant que rien ne saurait justifier que les forces de l'ordre soient les cibles de violences. Je condamne très fermement cette violence qui n'a rien à voir avec l'idée que je me fais du syndicalisme qui est pratiqué en général par les syndicats de notre pays."

J'étais profondément opposé à ce projet de loi sur l'amnistie syndicale. Le symbole était terrifiant.

La violence sociale est instrumentalisée et utilisée comme un levier politique par certains, comme ces syndicats rétrogrades ou les extrémistes de la gauche de la gauche. La République n'en sortira pas grandie si la réponse pénale qui est apportée n'est pas appropriée... Au moment où le radicalisme de certains envahie les rues et les débats, il faudra que les républicains soient extrêmement fermes, et convaincants...
En tous cas, les images d'hier ne sont pas à l'avantage de ces syndicats rétrogrades et violents. Je ne suis pas sur que l'image de la France et de ses travailleurs en sortent aussi grandie...

jeudi 28 février 2013

Scandaleuse amnistie

Le Sénat vient de voter hier soir la scandaleuse proposition de cette gauche de la gauche qui franchit tous les jours un peu plus la ligne jaune républicaine : "l'amnistie sociale des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux: conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, de mani­fes­tations…".
Ce signal symbolique est pour moi catastrophique. C'est la légalisation pure et simple d'un syndicalisme de casse et de violence, totalement à l'encontre de ce syndicalisme responsable que j'appelle de mes vœux. Celui qui défend réelle l'emploi, l'activité et au final les salariés. Pas celui violent qui est coresponsable de la fermeture d'usine. Pas cette délinquance anarchique qui se permet tout sous couvert d'un "syndicalisme" qui n'en est pas un.

Ce projet d'amnistie m'est d'autant plus abject qu'il amnistie "les infractions commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013". Un autre signal : tout acte délictueux commis sous un gouvernement de droite, s'il est fait sous les drapeaux rouges de la CGT ou de la gauche de la gauche, doit être pardonnable. C'est scandaleux.

J'espère que la République va vite se réveiller. Parce que les signaux lancés sont calamiteux et effrayants. 

jeudi 24 mai 2012

Changements de postes


A chaque alternance, les postes changent. Les gens changent. Et les positions de chacun changent. Ceux qui combattaient le pouvoir en place, usant parfois d’arguments censés et touchant justes, parfois de mauvaises foi et mensonges, se retrouvent à présent aux commandes. Et ceux qui avaient le pouvoir prennent leur place.
Ainsi, pareillement à leurs successeurs qui les avaient précédés dans leurs nouvelles fonctions, ils reprennent les promesses du nouvel élu. Sarkozy en avait 15 d’engagements, Hollande 60. Et chacun, avec son objectivité toute relative, tente de prouver ce qui l’arrange.

Lors du mandat précédent, nous avions Lefebvre d’abord, Copé ensuite, qui était des représentants merveilleux d’une pravda gouvernementale rarement atteinte. Ils se fatiguaient davantage à démonter l’opposition, forcément nullissime, qu’à défendre l’action gouvernementale. De l’autre, j’ai le souvenir d’une mauvaise foi assez caricaturale d’un Benoit Hamon par exemple, que je considérais comme être le parfait frère siamois de Frédéric Lefebvre. Tous deux applaudis dans leurs camps, et détestés par l’autre.
Dans la série des gros sabots et petitesse d’action, Nadine Morano restait une des meilleures. J’ai, pour ma part, souvent raillé les prises de positions à la limite de la bienséance d’une Ségolène Royal par exemple, ou d’une Martine Aubry à qui l’insulte ne faisait pas peur.

Dans le gouvernement passé, Claude Guéant représentait le mal pour l’opposition. J’ai dit tout le mal que je pensais de certaines attaques indignes et nauséabondes d’une certaine gauche. Par exemple une première page de Libération. A un degré moindre, Brice Hortefeux, Eric Bessoin ou Gérard Longuet ont pu être des cibles préférés de la gauche.
Aujourd’hui, dans le nouveau gouvernement, j’ai l’impression que Christine Taubira sera celle qui remplacera Claude Guéant dans le « cœur » de l’opposition. Elle a tout pour réussir à représenter tout ce que déteste une grande partie l’électorat qui n’a pas voté François Hollande. Qui est aussi nombreux que ceux qui n’ont pas voté Sarkozy en 2007, et pas moins respectable.

J’imagine également que les donneurs de leçons Montebourg et Peillon remplaceront efficacement Besson et Hortefeux. Je prédis beaucoup plus d’indifférence pour Cécile Duflot par contre, que je vois rentrer dans le rang bien gentiment.

A droite, Copé et Morano sont ceux qui cristalliseront les flèches de la majorité à mon avis. C’était Royal et Hamon il n’y a pas si longtemps. Hier certains hurlaient toutes les cinq minutes à la démission de tel ou tel ministre, tel ou tel secrétaire d'état, ou carrément le président. En attendant un "No Hollande Day" qui sera au moins aussi ridicule, les demandes de démission (pour l'instant sur des actes insignifiants mais qui politiquement signifient quelque chose) commence d'une nouvelle opposition, qui part sur des bases aussi "haut niveau" que la précédente...
Si le résultat au final est la victoire en 2017, on pourra dire qu'ils auront réussi. Mais c'est loin...

Un avis comme ça en passant, le mien. Ce serait bien que l’UMP se sépare très vite de Copé et Morano, qui ont contribué à exaspéré jusque dans leur propre camp, et à le faire perdre. Mais c’est un avis qui ne fait que représenter l’avis d’un électeur de droite : les militants de la nouvelle majorité prendront pour cible qui que ce soit qui représente une droite qui n’est tolérable que dès lors qu’elle se tait, ou qu’elle n’existe pas.

Changement de poste. Changement de majorité. Le changement c’est maintenant, comme disait le futur président. Voilà déjà quelques changements. Qui se retrouvent aujourd’hui, entre autre, dans la blogosphère.
Par contre, ce qui était violent au mandat précédent continue à celui-ci. Quelque chose me dit qu’ils risquent d’être longs aussi, ces 5 ans…

mercredi 29 février 2012

Ras les fronts de toutes ces agressions politiques et "militantes"...

Ce matin, les journaux en font leurs une. Le couple Montebourg Pulvar a été agressé par des militants FN. C'est déplorable, et insupportable. C'est une manière consternante et déplorable de la part de ces "militants", qui discréditent leurs combats, leurs convictions. Le sectarisme et la violence n'a jamais fait avancer aucune cause.
Et lorsqu'elle se traduit en violence vis à vis d'autrui, c'est hautement condamnable.

De la même manière, les pratiques de certains "militants" du Front de Gauche ou de l'Extrême Gauche sont hautement blâmables. Lorsqu'un Nicolas Dupont-Aignan se fait insulter et mettre dehors d'une manifestation par des militants du Front de Gauche. Lorsque des militants de cette gauche de la gauche font preuve de violence dans des manifestations pour s'opposer à des meetings d'adversaires politique, de droite ou d'extrême droite.
Cela ne fait pas la une des médias, les violences de la gauche de la gauche vis à vis du camp d'en face. Cela m'est autant insupportable.

Cette violence dans le militantisme m'est inacceptable. D'où qu'elles viennent. Et vis à vis de qui elles sont portées. Et de ce point de vue là, les Fronts sont très semblables dans cette manière de faire la politique du coup de poing. Cela n'apporte rien de bien positif à la politique...