samedi 25 février 2006

Y a t'il quelqu'un... ?


Y'a t'il quelqu'un ici qui m'aime??

C'est la fin d'un rêve Austerlitz
La journée s'achève Austerlitz
Sur le flamboyant sacrifice
De tes fils Austerlitz

Un homme seul parfois est un homme de coeur
Les hommes sont des loups quand ils sont à plusieurs
Et quand de mon va-tout, et quand de mon banco
Je suis rentré vainqueur au soir de Marengo
Je n'étais plus le même.

Même mon frère Joseph avait vendu ma peau
Et des plumes de l'aigle il coiffait son chapeau
Et c'est d'un coeur déçu, vieilli que je revins
Et que le Général, dit place au souverain
Je ne suis plus le même.
A part le Dieu du Ciel
y'a-t'il quelqu'un qui m'aime

A part le Dieu du Ciel

Y'a-t'il quelqu'un qui m'aime..

Serge Lama a pris les traits de Napoléon dans de merveilleuses chansons. Ce soir, je ne suis pas Napoléon, mais j'ose presque me poser cette question. J'en ai honte, parce que je sais qu'il y en a, des gens qui m'aiment... Je n'ai pas eu d'Austerlitz, mais beaucoup de Waterloo. Quant à mon pont d'Arcole, je l'attends encore. Pourtant... Pourtant merde, je me la pose cette question.

Cette photo a été prise le weekend dernier au Musée d'Orsay de Paris. Napoléon filant vers l'éternité. Il en avait, des gens qui l'aimait lui... J'en aurais peut être été. Je ne sais pas. Je ne sais plus, mais bon ce soir y a foot, donc ne cherchons pas à savoir...

mercredi 22 février 2006

Envie de mourrir ?

En tous cas, c'est quasiment comparable à une volonté ou une tentative de suicide l'exercice auquel je vais me livrer dans quelques instants. La matinée a, une nouvelle fois, été difficile et éprouvante. Et j'ai faim. J'ai envie de manger un sandwich au Poulet, au Leclerc de Bollène. Visiblement, je ne tiens visiblement pas plus à la vie que ça, et en plus j'aime vraiment le poulet, la pintade, le chapon, le canard, et toutes ces volailles et oiseaux à plumes que je dévore avec plaisir.

Manger de la volaille, ce n'est pas interdit par le Coran. Pas de risque donc de déchainer des tombereaux de protestations dans certains pays en manque de raison. Par contre, manger de la volaille, cela risque d'être aussi mal vu que de dévorer cigarettes ou de boire du vin. Peut on manger un sandwich au poulet avant de reprendre le travail ? Est ce que je risque un dépistage ? J'en parlerai à mon médecin du travail, et probablement au CHSCT de ma société... Voilà un sujet important, peut on manger une aile de poulet à midi ? Sujet beaucoup plus important que d'autres, comme le moral au plus bas de certains employés, comme les arrêts maladies qui augmentent, comme les vagues de démissions qui témoignent de quelque chose qui peut s'apparentrer à un mal être.

Enfin, voilà, j'irai manger du poulet à midi. Et en plus, comme j'aime bien être seul, j'irai lire l'Equipe et le Canard en mangeant le long de l'étang de Pierrelatte. Avec un peu de chance, je me ferai piquer par un moustique, et je vais souffrir et de la grippe du poulet, et du virus du moustique.

A part ça, qui c'est qui a dit qu'en ce moment, j'étais un peu un gothique suicidaire ^___^ ? Bon, je vais écouter de l'Evanescence avant de partir manger... Bon appétit.

lundi 20 février 2006

Jour de RTT

Aujourd'hui, j'étais en RTT. Je parlerai plus tard, dans la semaine, de ce weekend à Paris. J'ai rencontré des gens que j'aime vraiment. D'autres que je ne connais que trés peu, mais que j'aimerais sans doute tout autant. Et j'ai rencontré aussi d'autres personnes qui n'ont pas d'autres soucis que leur propre égo, leur propre nombril. Bah, ce genre de personne, j'en rencontre tous les jours... Il n'empeche, le weekend fut magnifique. Nous avons visité le musée d'Orsay, qui est un bel endroit. Et nous avons, bien évidemment, fait crépiter l'appareil photo. Ici, une photo prise en noir et blanc (nous nous sommes pris pour des vrais photographes) de la Tour Eiffel. Photo que je trouve trés réussie... Comme ce weekend. Ce fut un beau weekend.

Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.

C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.

J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.

Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.

Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.

Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.

Petite reflexion sur Javier Solana

Javier Solana représente la voix de l'Europe à l'étranger. Un 'oui' à la Constitution l'aurait fait être nommé "Ministre des Affaires Etrangeres" de l'Europe. Et ce DousteBlabla des 25 a, la semaine dernière, présenté à tous les pays arabes les "excuses" de l'Europe, pour cette fameuse affaire des caricatures.

J'aurais souhaité imaginer un Couve de Murville exigeant des excuses de la part des autorités de pays qui ont vu leur population bruler et saccager - pour ne pas employer le terme "prophaner"- des ambassades danoises, françaises, ou plus généralement européenne. Mais non, le représentant à l'étranger de l'Europe va se "coucher" en se confondant d'excuses au nom de l'Europe, pour des dessins franchement minables (Cabu, Plantu et Petillon n'ont aucun soucis à se faire) qui ont déchainé des colères fanatiques et totalement irationnelles.

Des députés UDF s'en sont émus au parlement européens. Personnellement, cette repentance permanente commence à m'énerver sérieusement. Notamment parce que j'estime n'avoir aucune excuse à présenter à personne, en particulier au peuple arabe et musulman. J'estime par contre, en tant qu'européen, mériter quelques excuses pour ces déferlements de colères et de haines injustifiées. Je n'ai commis aucun crime, et l'Europe n'a commis aucun crime.

L'auto-flagellation continue avec le groupe Carrefour. Qui, dixit le Canard Enchainé, va jusqu'à afficher des pancartes en Egypte présentant 'ses excuses au nom de l'Europe', et venez acheter des pates dans non magasins quand même.

Je trouve cela humiliant. Et cette auto humiliation se paiera de toutes manières à un moment ou à un autre. Et j'avoue avoir peur de ce moment. Car entre les "faucons" (désolé...) américains qui ne réflechissent qu'avec les armes et la forces, et les mulots européens qui se répendent en excuses et en repentace, demandant presque pardon d'exister, cela serait bien qu'il y ait une voix médiante. Une voix raisonnable, mais néanmoins ferme. Enfin, lorsque l'on a plus ni morale, ni idéal, sur quoi rester ferme ? Pessimiste ? Oui, c'est vrai.

jeudi 16 février 2006

Bientot le weekend, retour sur GundamSeed

C'est drole comme ce soir, j'ai à la fois envie de parler, et de ne rien dire. La semaine, professionnellement, aura encore une nouvelle fois été trés dure. Plus de brimades cette fois ci, mais beaucoup de travail. Pour ma société, avec la remise d'offre qui engagent mon entreprise pour presque 8 ans, avec des chiffres qui font mal à la tête. Et puis à coté, des petites merdes de machines qui ne marchent pas à Blayais, ou de reunions que l'on veut m'organiser en début de semaine prochaine à Cherbourg.

Enfin, demain c'est le weekend. Je vais reprendre le train pour la premiere fois depuis plus de 6 mois. Pas pour le travail, mais pour un weekend à Paris. Je verrais une de mes meilleures amies, celle qui a fait les quelques dessins que je poste souvent. Et je dépenserai les points "grand voyageur" accumulés pendant mes voyages l'an passé.

Sinon, juste un sujet que je vais évoquer rapidement. Je viens de finir de regarder un animé (dont une des chasons passe en ce moment dans Winamp) : Gundam Seed. Une nouvelle fois, je me rend piteusement compte de la tristesse de mon vocabulaire. Mais ne pas voir passer 50 épisodes comme ça, avoir les musiques en tête toute la journée, et ressentir des frissons en voyant certaines scènes qui donnent des larmes, cela veut dire que j'ai vraiment aimé.

Mon amie voulait voir Gundam Seed car je lui ai dit que c'était l'animé qui fut remplacé par le merveilleux FullMetal Alchemist. Et elle voulait voir ça, ce que c'était ce truc qui avait tout rafflé dans les animésgrandprix au Japon. ON a vu, et ouf ! C'est du trés trés bon.

Et pour moi, ben j'ai trouvé ma nouvelle idole. Avant, je restais amoureux de la petite Kirika de Noir (que je ne draguerai pour rien au monde : une balle perdue est si vite arrivée...). Là, la petite Kagari, je monterai dans les plus puissants Gundam pour elle (mais je ne dois pas le dire trop fort, je risque de me faire engueler aprés ^__^). Il n'empeche, cette petite blondinette impulsive mais mignone et avec un coeur gros comme ça, je l'ai adoré. Et quand je repense à elle, bouh... (elle me fait pas le même effet que Lucie de la Stat Academy, mais bon).

Enfin, courage, bientot le weekend...

dimanche 12 février 2006

Les reflexions du dimanche soir...

C'est fou ce que Internet rame ce dimanche. Un beau dimanche d'ailleurs, où le vent est tombé en basse vallée du Rhone. Il fait plus chaud, quand bien même je frissone un peu. Hier soir, nous avons mangé des crepes avec quelques amis. Et aujourd'hui, nous sommes sortis à ChateauNeuf du Pape, dans le jardin d'un ami. Et là, je vais sans doute regarder quelques épisodes de l'excellent animé Gundam Seed, avant la fin de journée, et l'apéritif devant OM - Toulouse.

Finalement, je n'ai pas grand chose à dire je me rends compte. La semaine a été dure, mais la prochaine promet aussi de valoir le détour. Et je pourrais recommencer à me mettre en mode plainte. Allez, je ne vais pas commencer à stresse à 16 heures pour la semaine prochaine. Mon ami Xav se facherait à juste titre, et ça serait pas profitable pour moi, et pour cette fin de journée, qui aura été ensolleillée. Je pourrais par contre juste m'exprimer (exercice que j'aime bien), sur quelques "évènements" qui m'ont marqué cette semaine... Allons y, pour les commentaires du Faucon...

* Audition du Juge Burgaud, ou la méthode du bouc émissaire

Sur cette adresse, dans un forum que j'aime bien, j'ai essayé d'exprimer en "live" ce que j'ai ressenti. Quelques jours aprés, le malaise reste perceptible chez moi. Certes, beaucoup veulent faire "payer" cet homme, mais je me rends compte combien je suis moins radical qu'avant, et comme cette pratique du bouc émissaire, du lynchage terrible, me gène. Un journaliste de Marianne a exprimé son même dégout quant à la méthode, rappelant que même le pire des criminels ne subit pas ce type d'humiliation en direct, 7 heures durant, devant la France entière.

Trouver le procédé insupportable n'empeche pas d'avoir énormément de compation pour les acquités, et d'être horrifié par leur sort. Néanmoins, combien d'Outreau en France ? Combien d'innocents ou présumé innocents en prison ? Combien de coupables en liberté ? Et combien de Juge Burgaud, gosses inexpérimentés, jeunes "cons" se la jouant seulement parce que, diplome en poche, l'humilité ne leur a pas été apprise à l'école. Combien dans les Tribunaux, dans les industries, de partout, ces "jeunes loups" avec les dents longues, voulant tout "casser", et qui finalement se cassent la gueule tout seul. Coupable de leurs fougues et de leurs ambitions, ou victimes de leurs inexpériences ?

Non, mal à l'aise. Mal à l'aise, car aprés ce beau spectacle de lynchage sur ce gamin frèle et palot, orchestrés par quelques députés qui n'ont aucune légitimité pour se comporter en procureur inquisiteur, qu'aurons nous ? Une "réforme" du système judiciaire ? Certes. Cela n'empechera le systeme de l'éducation nationale d'envoyer de jeunes profs ou instituteurs sortants de l'école, puceaux de profession, d'aller se frotter à des caids dans des quartiers difficiles. Cela n'empechera pas ce système qui fait que l'on envoit des gosses au casse pipe. Mais bon, nous aurons fait un exemple. Le juge Burgaud sera encore puni. Ce n'est plus de la doubl peine que l'on va lui infligé, c'est de la multi-peine, un système inventé par une caste de loups hurlants qui aime l'odeur du sang.

Finalement, on voit là tout le mal français. Lorsque nous avons un problème, aussi grave qu'il soit, avant de trouver une solution, nous cherchons un coupable. Aprés, la machine médiatique, ou locale, se met en branle. La rumeur au début, jusqu'au Show parlementaire de mercredi. Beau pays, belles mentalités.

* Les caricatures du prophètes : chox des civilisations ?

Je saute du coq à l'ane... Mais la lecture du Canard et ensuite de Marianne (pas de Charlie, je suis plus "Canard" que "Charlie", quoique la une de ce numéro star est merveilleuse) me donnent envie de parler de ce sujet. Mais deux points, me semblent ils, ont été mis en avant durant cette quinzaine danoise.

- la liberté de la presse. Le mot "liberté" a bon dos. Lorsque cette même presse, sous couvert de liberté, se permet, de manière abjecte, à lyncher ses victimes expiatoires (cf Outreau), est ce mieux ? Maintenant, qui sont ces fanatismes encagoulés qui décretent 'leurs' règles. Les Guignols ont le droit de caricaturer Jesus, et on aurait pas le droit de caricaturer Mahomet ? Certes... Dans certains pays sans doute. En Europe, on a le droit, et on le prend. Ensuite, que certains crétins à l'autre bout de la terre en profitent pour bruler des ambassades, cela peut peut être se faire poser des questions.

- Choc des civilisations ? Voilà une des questions à poser... De manière calme et sereine, sans exacerber des grands débats. Je crois que c'était Max Gallo qui avait dit une chose juste. Le christiannisme a environ 2000 ans. L'Islam, en gros, 1400 ans. Où en étions nous, nous chrétien, y a 600 ans ? On faisait les croisades, on évangélisait, d'une manière un peu radicale, les non chrétiens. Et si Galilée venait nous prouver par A + B que la terre tournait, nous le brulions. Obscurantisme total... Et si l'Islam avait simplement son age, et si il lui fallait faire SA révolution, SON époque des lumières ? Tout simplement. Sans haine, mais simplement en voyant les choses comme elles sont. Car notre histoire peut peut être nous permettre de regarder ces évenements d'un autre point de vue.

Mais tout en restant ferme, car tolérance ne signifie pas lacheté ni abandon. Nous sommes en France, en République, et nos règles sont nos règles. Innégociables.

Je terminerai simplement cet article par un copier-coller de JeanMichel Apathie, justement, suite à son entretien avec Max Gallo :
<< A contrario, on peut noter, et condamner, la faiblesse des réactions politiques et gouvernementales, en Europe et aux Etats-Unis, des déprédations des derniers jours. Les caricatures en question ne valent pas l'expression d'une solidarité avec Al Quaïda, une évidence qui n'a pas été formulée de manière très audible, par exemple, par le gouvernement français. Du bon sens quand les boussoles s'affolent.

C'est ce qu'exprimait Max Gallo, lors d'un rapide petit-déjeuner, ce matin, après l'interview. Il racontait une conversation récente avec Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM (conseil français du culte musulman). "Dans les villages de France, il y a partout des églises et pratiquement pas de mosquées", regrettait Dalil Boubaker, selon le récit de Max Gallo. Et ce dernier de lui répondre: "Mais enfin, nous sommes un pays judéo-chrétien."

Une banalité qu'on a parfois tendance à oublier
>>
Sur ce, je vais prendre un bain, et aprés zou, foot à la télé. En tous cas, ce que j'aime dans cet exercice qu'est le blog, c'est qu'il me permet, de manière certes maladroites (je ne suis pas Eric Zemour dans le talent d'écriture) d'exprimer ma modeste pensée. Et je me relirai dans 5 ans, et ne serais peut être plus d'accord avec moi. C'est la vie d'une pensée qui, comme le vin, évolue avec le temps. Je ne prétends pas etre un grand Bordeaux. J'espere ne pas finir en piètre vinaigre apre et sans gout.

jeudi 9 février 2006

Mode plainte (was : journée de merde)

/mode je vais me plaindre on

Bon, si vous ne voulez pas entendre (ou lire) pleurer, merci d'aller voir ailleurs. Car là, je ne vais ni parler de l'audition du Juge Burgaud (quoique que j'en ai des choses à dire là dessus), ni de football. Comme j'ai mis plus haut, je vais me plaindre.

J'ai eu une journée de merde.

Ce matin, le harcélement des petites phrases assassines qui donnent envie et de pleurer, et de mettre sa main dans la gueule de l'agresseur (au demeurant deux grosses erreurs), m'a encore une fois touché. Je suis dans une société où des gens mauvais et arrivistes sont à la tête en ce moment. Ils veulent, pour la plupart, me faire démissionner. Mais je vais me battre.

Ensuite, je suis monté à Lyon pour une réunion qui ne servira qu'à me donner un surplus de travail. Encore une fois pour ma société. Dans quel but ? Voir ses mêmes enfoirés toucher une grassouillette prime au mois de Mai ? C'est la regle du jeu...

Et en descendant, sur les coups de 19 heures, je vois l'effet que peux avoir un flash sur la route... Une portion sur autoroute limitée à 70 km/h, j'étais à 90... Bon, ben 90 € une nouvelle fois offerte à ma boite... Et je suis arrivé chez moi à 20 heures, profondément dégouté.

Résultat ? Rien... J'ai bu du Merlot, je vais regarder Gundam Seed, un suppo, et au lit. Journée de merde...

Demain, je parlerai de la Coupe d'Afrique des Nations, ou alors je ferais une caricature (mais à part la tête à Toto, je ne sais pas dessiner...)

/mode je me suis plains off

mercredi 8 février 2006

Constat : Pessimisme Eternel...

" la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? "
Le cynisme de cette phrase n'enleve malheureusement pas le bien fondé de celle ci... Elle a été prononcée par la nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Et elle est malheureusement autant dure que juste. Nous pouvons être attaché à notre "modèle social" (ou soit disant modèle social), et pourtant, peut on encore longtemps continuer à fermer les yeux et à vouloir conserver des acquis utopiques et malheureusement qui n'existent plus ? Bonne question...

Je saute du coq à l'ane avec le débat du moment, le Contrat Premiere Embauche. Il ne me concerne pas, je n'ai plus 26 ans. Mais quand même, comment ne pas être concerné par le débat ? Par contre, ma position n'est pas tranchée.

Elle n'est pas tranchée parce que, en premier lieu, je comprends et je ne trouve pas choquante la phrase citée plus haut. Par conséquent, pourquoi pas finalement... ? C'est de ma part une marque de fatalisme désespéré, mais soit. je soupire, je tombe les bras, et pi voilà, "c'est-comme-ça".

Mais surtout, je comprends la nécessité de tenter quelque chose. Actuellement, le "modele français" ne produit que du chomage, de la precarite, des "petits boulots". Et ne produit plus la richesse suffisante permettant a la République de donner la sécurité et "une belle vie" à chacun de ses concitoyens. Le "libéral républicain" que je suis pense que pour protéger les gens, et faire ce que "ceux qui sont contres" appellent avec mépris "du social", il faut en avoir les moyens. Et en ce moment, nous n'avons pas ces moyens... Peut être faut il alors tenter quelque chose de "nouveau". Peut être...

Par contre, je me mets ensuite dans la peau du jeune sortant de l'école... Et je me remets dans la mienne de peau. Je me souviens combien je n'ai pas trés bien vécu ma période d'essais de 3 mois, à 23 ans. Devais je prendre un appartement ? Devais je voir "au delà" de la période d'essais ?

Et même maintenant. Je suis en CDI. Protégé en plus, parait il, par un mandat "CHSCT". Et je ne parviens pas à voir 'au delà' de quelques semaines. Je peux, à tout moment, me faire licencier. Si la charge de travail baisse. Ou si vraiment ceux qui veulent m'abattre, il y en a beaucoup, y parviennent. Je suis protégé, et pourtant je me sens en insécurité permanente, en "CDD renouvelable tous les mois". Je serais sous CPE ? Personnellement (je dis personnellement), je le vivrais trés mal. Aujourd'hui, j'ai du mal à faire des projets, j'épargne plus que de raison "au cas où", et sans doute je ne profite pas assez. Si j'étais en CPE ? Boudi...

De plus, un point me gène, seulement un point. C'est de pouvoir se faire licencier sans motif. Le paramètre humain ne peut être négligé. Les patrons ou supérieurs hierarchiques ne sont pas tous des enfoirés. Par contre, ceux sont tous des hommes. Et le paramètres relationnel, humain, n'est pas rationnel.

Le Directeur Général de ma société ne peut pas m'encadrer car, il y a 5 ans, j'ai refusé de signer mon contrat avec lui pour préférer travailler pour quelqu'un d'autre de ma société. Depuis, il m'en veut, et tous les efforts que je fais, tous les résultats que j'ai, n'y font rien. Je serais sous CPE, je ne serais plus dans cette société.

Alors, oui, c'est "mieux que rien". Je sais que je le vivrais difficilement, que je vivrais difficilement le fait d'avoir une visibilité nulle. Mais je vivrais encore plus difficilement d'être chomeur, innactif. Entre les deux, que faire, quelle position adopter ? Le "c'est mieux que rien" peut permettre, évidemment, de nombreux abus. Est ce une raison pour ne rien faire ?

Finalement, je me rends compte, en réflechissant sur ce CPE, que le libéral que je pense être aime bien la sécurité. J'aime être rassuré, en confiance. J'aime la stabilité. Et pourtant, Laurence Parisot a raison. Un cancer peut m'arriver sans que je m'y attende, et ce soir je pourrais me faire rentrer dedans par un camion 8 Tonnes en rentrant à la maison. Demain, je pourrais apprendre le déces d'un proche que j'adore, et ce weekend ? La vie est instable, pourquoi pas finalement ce qui m'occupe une grande partie de ma vie ?

Vue comme ça, les choses paraissent logique. Trés dure, mais logique... D'où, pour finir finalement un post pleins 'd'espoirs' et d'optimisme, une phrase d'un auteur britannique dont j'ai oublié le nom :

"Life is hard, and then you die"
Enfin, ce soir on regardera l'audition du Juge Burgault à la télé, on ira voir notre agence immobiliere qui nous escroque comme c'est pas permis, et puis on se fera une cure de Xanax - Whisky - Eau de vie... (soupir).

PS1 : Je me rend compte combien mes jeux de mots (cf titre à deux francs) sont médiocres... Je ne serais pas demain chroniqueur au Canard Enchainé moi...
PS2 : Je viens de me rendre compte de la photo que j'ai mis, tirée du site photo de l'AFP. "Gauche, unis toi", mouarf... Même la LCR avait été invitée... (A quand une réunion UMP - UDF - FN tant qu'on y est ? ). Quand je pense que ce matin, j'ai encore entendu un commentaire de la merveilleuse ex ministre des affaires sociales et du travail Elisabeth Guigou sur le CPE... Non, c'était la partie "humour" de ce post, cette photo...

jeudi 2 février 2006

Lettre à...

Message de Dijon. Je ne suis pas plus en Egypte que je ne suis Napoléon. Mais bon, écoutant le Napoleon de Serge Lama, j'avais envie de réécrire, ou plutot recopier, cette chanson.

Si je pense à quelque chose ou à quelqu'un en particulier ? Evidemment...

Lettre à Joséphine
Ecris-moi Joséphine
Apaise mon chagrin
Ton absence est un crime brûlant
Un poignard dans mes reins

Si tu as besoin d'argent
Fais-en part à mon frère
Il porte deux cents louis pour toi
Tu ne m'as pas parlé de tes affaires

Dieu, que c'est loin Paris

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Junot vient à Paris
Rapporter vingt drapeaux

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Reviens-moi avec lui

Est-ce bien vrai, Murat m'écrit
Que tu ne viendras pas
Que tu es enceinte d'un petit
D'un tout petit soldat

Je ne verrais donc pas
Ton joli petit ventre
Et tes pauvres yeux là
Mais saches que Joséphine

Est le centre, le cœur du combat

Et que je t'aime tant
Que je t'aime trop
La victoire volera comme un porte drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Jusqu'au fond de tes draps

Ecris-moi Joséphine
Ecris à ton ami
Ecris à ton amant
Que l'absence assassine

Ecris, écris
Ecris même tant pis
Si ta plume me brûle, me brise, me tue
Ecris-moi des mots fous, violents, ridicules

Ecris-moi des mots crus

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton image est plantée
En moi comme un drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton corps, c'est mon épée
Ma vie..., mon cœur..., ma peau...

mardi 31 janvier 2006

Il le dit tellement mieux que moi

Je m'en veux des soirs d'etre incapable de dire les mots que j'aurais aimé savoir dire ou savoir écrire. Finalement, citer ceux qui savent parler, c'est tellement mieux que de dire de longs discours, qui n'ont que pour seule finalité de mettre en évidence sa petitesse. Ecrire des fictions sur les Chevaliers du Zodiaque ou des discours 'de droite', pour ça il y a du monde. Pour dire à quelqu'un des choses peut être un peu plus personnelle, là y a plus personne. Les gens fuient. Clap clap clap le talent...

Allez Jean-Jacques, exprime ce que je ne suis pas capable, ni ce soir, ni de toute maniere jamais, d'exprimer. Et chacun y lira les mots qu'il y a lire.

Et demain, ou aprés demain, je parlerai de cette audition des avocats d'Outreau que je viens de voir ce soir. Je parlerai du Hammas, du CPE, de la belle société dans laquelle nous vivons, de la pluie, de la neige, de Gundam Seed ou Saint Seiya, un autre moment. Là, merci bien, je vais me coucher...

Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m'manques

dimanche 29 janvier 2006

Et la neige fond à présent

Je viens de fermer les volets de ma maison. Plus de neige qui tombe, juste de la pluie. une pluie qui emporte la blancheur de la neige, et qui enporte finalement l'innocence d'un weekend agréable. Demain, la semaine reprend. Et demain, je monterai peut être à Dijon. Je me ferai insulter par Bordeaux, et peut être Montellimar se passera mal. En tous cas, mon amie sera à Lyon. Elle y est déjà ce soir. Et je vais me retrouver un peu seul. Ca ne me fera pas de mal.

Pourtant ce soir, je suis comme tous les dimanches soirs. Avec une différence quand même, je me retrouve seul, comme un idiot... L'apéritif ? Bah, je bois un verre de blanc de Sérignan, devant un match de foot, en mangeant deux ou trois bretzells, et en appelant une amie. Mais je suis quand même seul ce soir. Serge Lama chante sa lettre à Joséphine dans mon Winamp, les andives aux jambons cuisent dans le four, et l'UDF range ses tréttaux. Et la neige, elle, continue de fondre.

Allez... Je vais clore ce message un peu idiot. Je ne vais pas me demander 1 heure ce qui est le plus triste entre la neige qui tombe et la neige qui fond. Je vais me mettre devant la télé. Je ne regarderai pas d'épisodes de Gundam Seed ce soir, mais peut le Monaco - Lyon me donnera quelques raisons de vibrer et d'espérer. Bizarrement, j'ai l'impression que cette semaine va etre affreuse. Mais heureuse, ce weekend, je n'y ai pas pensé. J'ai seulement pensé à être bien et heureux, chez moi, chez nous. Ensuite, adviendra ce qu'il adviendra.

samedi 28 janvier 2006

Jour de neige

Weekend sous la neige, avant une semaine prochaine qui me fait un peu peur, entre projets et échances professionnels qui s'annoncent mal, et une semaine tout seul. En tous cas, chouette weekend. De la neige de partout, des enfants (et des chiens) qui s'amusent comme des fous dans les rues. Pas une voiture, mais des cheminées qui fonctionnent. Toute la Provence qui tourne au ralenti... J'adore la neige, et là c'est génial.

Bien sur, hier au travail, quand cela a commencé à méchamment tomber, il me tardait de rentrer à la maison... Son doux chez soit quand dehors il fait vilain... Finalement, c'est un weekend au ralenti, comme le Sud Est, pour moi... Quelques photos des paysages provencaux sous la neige, des vignes qui dorment. Et quelques commentaires tout de même, sur deux, trois sujets, cette semaine, qui m'ont touché. Mais j'en reparlerai sans doute plus tard, plus longuement.

* Retour de Valencienne - OM : on refait le match 13 ans aprés.

Je vais être clair et pas du tout objectif : j'aime Bernard Tapie. Je ne vote pas pour son parti, mais j'aime le personnage, j'aime sa vision de la société et du football. Et je ne cherche ni à la défendre, ni à disserter sur lui. Mais quand même. De la défense de Bernard Tapie (qui passera finalement beaucoup de temps à se défendre), je ne retiens que cette phrase, prononcée en ouverture de l'emission "on refait le match" sur RTL :
"Je ne sais pas si certains gens ont cherché à me faire du mal, mais je vais les rassurer, ils ont réussi".

Cet homme, mine de rien, a fait 8 mois de prison pour un match de foot. Peut être on peut aretter là, non ? Car l'accusation de dopage, finalement d'empoisonner des gens, c'est ignoble quand même... Et puis pour ceux qui ont vu Marseille - Milan, si les Marseillais étaient dopés, il faudrait changé le produit : à part le quart d'heure du but de Boli, Milan les a bouffé pendant tout le match.

* La peine de mort : un article sur le Figaro - des condamnés français à perpetuité demande qu'on les condamne à mort.

Cet article dans les pages "sociétés" du Figaro m'ont mis en face d'un drole de sentiment. Je n'ai pas eu l'age de débattre sur l'abrogation de la peine de mort en France. Et le Faucon que j'étais 10 ans plutot, en MathSup, n'aurait tenu aucune nuance sur le débat. J'étais pour la peine de mort. Sentence absolue, carton rouge de la vie, aller simple vers les enfers pour ceux qui le "méritaient".

Aujourd'hui ? Aprés Outreau, je me demande qui a le droit sur cette terre de décider de la vie et de la mort d'un individu. Certes, si mes parents, si mon amie, si l'enfant que j'aurais plus tard, si les gens que j'aime, étaient torturés et assassinés par un enculés, je ne supporterai pas, même aprés un procés, de le savoir au chaud, dans une prison en train de suivre un match sur Canal + dans sa cellule. Et peut être crierai-je comme Sardou "je veux ta peau, je suis pour".

Mais pourtant... Pourtant je parle souvent du temps qui passe sur ce blog. Mais voilà un point où ma pensée a franchement évolué. Bien sur, le débat n'a plus lieu, la peine de mort est abrogée, et c'est peut être tant mieux. COmme ça, on a pas de débat à avoir, et... Et ça m'arrange.

* Ségolène Royal.

Et pourquoi pas Elisabeth Guigou ? Non, bien sur que je plaisante, je ne souhaiterai jamais ça à mes amis socialistes... N'étant pas une fashion victim et ne supportant pas l'air du temps qui encense et détruit les gens, j'attend paisiblement que le feu cesse, et qu'aprés l'idolatrie, l'opinion publique et médiatiqueige (ou l'inverse plutot) ne passe à l'hallali. Généralement, c'est comme ça que ça marche.

Allez, je vais prendre l'apéritif. Un bon vin chaud devant le foot, miam. Aprés, du Gundam Seed (un grand classique tout bon). Et puis au final, un "Bonne soirée à tous" bien sincére. la mienne de soirée sera bonne (si Marseille ne font pas le coup d'Ajaccio, ça sera une merveilleuse soirée).

PS : jour de neige, ce n'était pas une chanson à texte chantée par la douce Elsa Lizarazu ? il me semble...

mardi 24 janvier 2006

Etre un chien

J'adore les chiens... Deux simples photos de deux chiens heureux. Parfois, j'aimerais être un chien... (enfin, 14 ans de vie pour vivre "une vie de chien", c'est largement suffisant pour prendre pleins de bonheur et d'amour entre les dents... C'est chouette un chien).

Enfin, un chien a surtout une qualité que les hommes n'ont pas. C'est gentil, c'est plein d'amour, c'est fidèle... Et pour trouver une once de vice ou de trahison dans un chien, il faut se lever de bonne heure. Comme je suis un lève-tard... Enfin, quand chienvelu court vers moi en couinant, quand Vanille vient me lécher le visage jusqu'au narine, je me dis que merde... Heureusement qu'il y a des chiens.

dimanche 22 janvier 2006

Dis papa, c'est quoi l'humilité ?

Quand j'aurais un fils qui me posera cette question, je lui parlerais de ce match de l'Olympique de Marseille chez le dernier, Ajaccio. Je lui parlerai de cette semaine où, sur tous les sites consacrés à l'OM, dans la presse locale, entre supporters, une seule question : "l'OM gagnera t'il ses 6 prochains matchs contre les mal classés pour prendre la deuxieme place ?". Seule interrogation, et presque, en écoutant tout le monde, seule possibilité.

Seulement voilà. Aprés un match pénible contre Rennes, un autre minable contre Lens, le football a rappelé ce qu'était l'humilité. Garder les pieds sur terre, car le dernier, hier soir, a surclassé, a bouffé Marseille. Donc la série de 6 victoires est déjà morte dans l'oeuf. Et aujourd'hui, l'entraineur, les dirigeants, clament à qui veulent l'entendre que trop d'ambition n'est pas d'actualité... Encore une fois...

L'humilité. C'est simplement cette difficile nouvelle apprise hier soir, d'une amie malade. Malade d'un mal qui m'a pris un de mes plus proches amis l'automne dernier. L'humilité, c'est peut être ne pas oublier que le bonheur ne repose sur pas grand chose finalement. La vie aussi. Tout est précaire... Ne pas oublier cela, c'est peut être ça, ma définition de l'humilité. c'est ce que je répondrai en tous cas.

vendredi 20 janvier 2006

Commentaires "de fête" et de weekend

Aujourd'hui, c'est ma fête. Et ca a été ma fête aujourd'hui, bigres... Enfin, c'est le weekend, youpi.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus que mercredi soir, dans mon message qui n'avait que pour seul but de dire que je n'étais pas encore totalement totalement absent de mon blog originel. J'avoue que cette journée a été trés violente professionnellement parlant, mais bon... Le weekend qui se prépare risque d'être bon. Tentons de le prendre avec plaisir et surtout avec sérénité. Demain soir, je reçois des amis à la maison, ce soir normalement des copains passeront boire un coup pour débuter cette fin de semaine. Et demain encore, je vais déguster du ChateauNeuf du Pape dans un Caveau Roi de ce petit village en face de "chez moi".

Je pourrais revenir, dans ce message de fin de semaine, sur ma semaine "professionnelle". Elle s'est terminée par la violence dont on peut être victime en milieu professionnel. Je suis un peu dans les vaps encore, mais bon... Le weekend sera là pour faire en sorte que cela aille mieux... Enfin (soupir...). Non, j'ai plutot envie de revenir sur deux, trois petites choses qui m'ont "interpelées" dans cette semaine. La semaine dernière, c'était "l'affaire Magalie de la StarAcademy" qui attirait mon attention (Magalie qui attire les hommes comme un aimant, comme le titre l'hebdomadaire d'investigation "France Dimanche"). Cette semaine, c'est plutot les poitns suivants.

* Outreau et la justice : peut on être arbitre, attaquant et défenseur en même temps ? Le rôle du Juge d'Instruction.

Sur ce, juste une phrase entendu à midi par un député, ancien juge et membre de la commission d'enquête. "Il est impossible pour un homme d'avoir une conviction et de tout faire pour se déjuger la minute suivante... En gros, il est impossible pour un juge d'être à la fois accusateur et défenseur, d'instruire à charge ET à décharge". Et depuis hier, on entends "2002 s'est joué sur la sécurité, 2007 se jouera sur la Justice...". Si je voulais être taquin, je dirais que si on parle autant de justice aprés ses auditions d'Outreau (qui sont poignantes) que l'on parle d'Europe aprés le vote du référendum, certains risquent d'être déçu. Mais je dirais simplement qu'autant la violence (le terrorisme) est effrayante car tout le monde peut en être victime, autant "l'erreur" judiciaire l'est aussi. Parce que pareil qu'un attentat terroriste, elle peut vous frapper, vous détruire... Vous, nous, moi, n'importe qui... Non, ca fait peur. Et ça fait reflechir, c'est déjà ça.


* Arsenal Nucléaire Français : où comment terroriser les terroristes en 2006 par Jacques C.

Pas grand chose à dire... Je suis gaulliste, donc. Mais quand même... Jacques Chirac hier, il était trés offensif. Et ce matin, le général en chef des armées qui, sans prendre de gants diplomatiques, accuse l'Iran. Et pendant ce temps, l'ami Oussama qui se rappelle à notre bon souvenir. Et le vice président des EtatsUnis répondre un cinglant "on ne négocie pas avec les terroristes, on les extermine" !

Le pire, c'est que cela ne me dérange même pas, et cela me plait plutot. Charles Pasqua m'avait dit un jour ; "j'avais dit cette phrase célèbre (il faut terroriser les terroristes) car à l'époque, ma seule arme en tant que Ministre de l'Intérieur, c'était la parole...". Là, certes, on est une dizaine de cran au dessus. Mais bon... Oui, l'idée est là. Il faut terroriser les terroristes. En brandissant l'arme ultime ? Ben pourquoi pas... Mais bon, peut être que ces deux jours, il s'est joué une escalade verbale dont on ne mesure pas de suite les conséquences. Qui aurait parié sur 10000 voitures brulées aprés l'épisodes des racailles karschérisées ?

* Date du premier tour des élections présidentielles : le 15 ou le 22 Avril 2007.

A un jour près, c'aurait fait un drole d'anniversaire (c'est balop).

Voilà, c'est tout... Bonne soirée, bon weekend. Moi, je vais faire valider une grille d'EuroMillions, je vais prendre un bain, puis un petit Chardonnay bien frais. Et puis... Et puis merde, c'est le weekend ! (youpi)