vendredi 16 janvier 2009

Nathalie Kosciusko-Morizet, deux questions

La tête pleine de Pommard et d'Aloxe-Corton, j'apprends par copain Arnaud Clément que la nouvelle secrétaire d'état à l'économie numérique, c'est Nathalie Kosciusko-Morizet.Outre le fait que je trouve à cette femme un charme vraiment fou et troublant, je suis assez content pour cette enfant du RPR.

Mais je me pose quand même deux questions. Je mets de coté celle de savoir s'il y aura un jour une ouverture vers ceux qui ont voté non au référendum européen de 2005.
* est ce une promotion pour Nathalie Kosciusko-Morizet ? Bizarrement, après avoir clamé pendant la campagne que l'environnement était une priorité nationale, j'en suis peu sur. J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un jeu de taquin pour l'éloigner d'un Borloo qui se trouvait un peu à l'étroit avec autant de charme et de compétences à ses cotés... Et j'ai plus l'impression qu'il s'agit d'une promotion pour le président du parti radical valoisien, que pour son ancienne adjointe...
* Quid de l'écologie maintenant. Le président va t'il donner le poste à Corinne Lepage pour finir de détruire le ModeM ? Politique fiction, je n'ai lu cette idée nulle part... Mais je constate que la priorité d'il y a quelques mois n'a plus de secrétaire d'état à proprement parler... Faire la guerre aux "salops qui piratent sur Emule" devient tout à coup plus important que de faire payer des malus aux automobilistes français pour sauver la planète ?

Question subsidiaire : Frédéric Lefebvre à l'écologie, ça branche quelqu'un ? (d'accord, je sors... je pars boire du Meursault)

mercredi 14 janvier 2009

Avant de partir voir les forges du Creusot...

Lundi matin, un de mes premières actions de la semaine aura été de me raser… J’en garde, deux jours après, une noire cicatrice douloureuse sur mon menton… Comme un signal pour m’inviter à la prudence. La semaine sera longue, à minima…

Je pensais écrire aujourd’hui un billet long. Personnel. Inutile donc. Soupirant, sans entrain. Et devant ma feuille Word, tous les mots que j’avais prévu d’inscrire ne sortent pas. J’ai pensé à ce billet pendant le trajet du matin. Et là, rien. Vide. Des envies de soupirs, autant que d’aller me coucher. Mais rien ne sort. Sinon ce constat très pertinent : il faisait ce matin à 7 heures du matin à mon thermomètre de voiture 10°C de plus que hier. Et donc quelques minutes de grattage de pare-brise de gagnées…
Et ce deuxième constat tout aussi porteur d’une forte valeur ajoutée à ce billet dévoreur de bande passante. La semaine dernière, le ciel était gris et apporterait cette neige dont la photo rappelle sa réalité d’alors… La neige a fondu dans mon Gard rhodanien. Et j’ai oublié chez moi mes lunettes de soleil, alors que ce dernier s’apprête à être prégnant…
Je pars à midi pour un déplacement au Creusot. Est-ce que c’est ce déplacement qui me donne ces maux de ventre pleins de soupirs ? Le déplacement en lui-même, non. Demain soir, nous visitons une cave bourguignonne, et on mangera des escargots et des gencives de porc (ou joues de bœuf, je confond toujours…). L’ambiance sera sympathique. Déplacement en bus, je lirais mon bouquin actuel (le parfum d’Adam de Ruffin, c’est bien écrit…). Et à une aire d’autoroute, j’achèterai l’Equipe pour lire l’interview de Robert Louis Dreyfus, et le Canard Enchaîné…
Non, c’est un déplacement professionnel motivant. Mais c’est au Creusot. Et quelque part, je n’ai pas très envie d’y aller… Pour plein de raisons. Parce que je suis mieux dans à coté du Rhône que de la Saône, même si je garde dans mon cœur mes cinq années lyonnaises. Parce que je suis mieux dans le Gard que dans un autre département. Parce qu’enfin les spectres du passé sont difficiles à chasser, et que je ne suis finalement qu’un bien piètre onmyouji… (Chasseur d’esprit dans les contrées nippones…).

Tout cela n’est, au final, pas bien important. Je vois les choses en sombre aujourd’hui, c’est vrai. Pourtant, il y a matière à être optimiste… Je ne sais pas si Brandao révolutionnera mon Olympique de Marseille, ou si le coup de gueule de Robert Louis Dreyfus apportera ce surplus d’âme qui déplace des montagnes avec des petites mains potelées… Mais cela apporterait presque un peu de sourire.
Et puis de manière moins risible, entendre Hillary Clinton rêver d'une Amérique désirable, cela ouvre des volets sur un ciel plus bleu je trouve… Et si les trois gros bills sont optimistes sur ce point là aussi, cela apporte un peu de baume à un cœur pas très en forme ce matin.

Cela n’efface pas tout d’un revers de main. Il y a la guerre, une situation internationale et franchouillarde qui ne fait pas foncièrement rêver. Mais tentons de trouver du positif dans ce grand bac à sable de bordels en tout genre… Tentons, essayons… Y parvenir après, c’est autre chose.

La musique qui accompagne ce billet est la grande sœur de la musique de la semaine dernière. Toujours le dessin animé Macross Frontier. C’est le deuxième générique de fin, la deuxième ballade de cet animé remarquable. Diamond Crevasse, chantée par la « fée de la galaxie » Sheryl.

Et ça conclue simplement ce billet. Qui ne révolutionnera le web 2.0 (on s'est moqué de l'un, je prends plaisir à faire de même avec son frère siamois...). On fera mieux la prochaine fois...

mardi 13 janvier 2009

Freres siamois

Après Vanneste Didier et Freche Georges, deux nouveaux frères siamois... Benoit Hamon et Frédéric Lefebvre.
J'ai toujours été surpris d'entendre des militants "de base" UMP critiquer à fond le gauchisme arrogant de Benoit Hamon, et idolâtrer derrière leur chouchou Frédéric Lefebvre. De même que l'inverse m'amuse assez. Des supporters du porte parole de la gauche blâmer le coté apparatchik insupportable de Fréderic Lefevbre...

Si je confesse du mal avec l'un et avec l'autre, c'est que je les trouve identique tous les deux. Apparatchik, homme de l'ombre et de main de leur parti politique. Et qui se sont fait un nom par leur qualité dans le coté offensif, attaquer le camp d'en face. Avec parfois, souvent, mauvaise foi, et une certaine violence dans le propos.
Et fatalement, l'un et l'autre provoque la détestation dans le camp d'en face, autant que l'adoration dans leurs propres camps. Et évidemment, les uns et les autres risquent d'être outrés de voir cette comparaison. Mais que je trouve assez fidèle avec ce que je ressens : coupons les cheveux de l'un et donnons les à l'autre, on verra le résultat.

Authueil est le seul bloggueur ayant montré qu'Hamon s'est aussi pris les pieds dans le tapis du Web 2.0. Comme Lefebvre. Je n'ai pas vu les mêmes réactions que ceux qui ont tiré à boulet rouge sur le porte parole de l'UMP. Mais peut être l'information est récente, attendons...
Comme j'attendrai les réactions de la faction gauche des bloggueurs quand une personnalité de l'UMP sera touché par un "soucis" similaire à celui qui a touché Dray avant Noël... (et vice versa, les bloggueurs "de droite UMP" auront ils la même "envie d'une justice ferme et sévère" dans ce cas là ?)

Pendant ce temps, Brandao signe à l'Olympique de Marseille...

On a les annonces qu'on mérite...

Le Président, pas fainéant pour un sou, aura fait pléthore d'annonces qui changent la société, même le Monde... Justice, libéralisme, armée, publicité à la télé... Chaque fois qu'Il parle, la Terre cesse de tourner, au cas où... Au cas où.

Et depuis le début de la semaine, la Presse fait les gorges chaudes sur cette journée du mardi 13... François Fillon va faire une annonce. Le Premier Ministre, pas fainéant pour un sou lui non plus.
Le Premier Ministre va annoncer la réforme du nouveau permis de conduire... Celui là même qui sera interdit aux délinquants bruleurs de voiture (qui continueront ainsi à rouler sans ce nouveau permis de conduire...).

François Fillon est au Grand Journal de Canal Plus ce soir. Si j'étais Bruno Donnet, j'aurais une petite question à lui poser ce soir... Soupir quand même, j'aime bien François Fillon (enfin, l'ancien, pas le premier ministre de Nicolas Sarkozy)

dimanche 11 janvier 2009

Indécent M. Thiriez : l'hiver il fait froid

Jusqu'au bout de l'indécence. Il fait froid en Janvier, et M. Thiriez, dans son découpage indigeste de ce triste et faible championnat de France, avait prévu un multiplex à 21 heures, en début de mois de Janvier. Quand il fait froid.
Les résultats tombent. 3 rencontres sur 9 obligées d'être reportées. Des spectacles affligeants, avec 10 buts inscrits seulement. Des stades vides et froids.

Mais de tout ça, M. Thiriez ne trouvera qu'à louer le magnifique spectacle proposé, et l'engouement populaire pour des parodies de football qui auront rapporté à la Ligue plus de 600 millions d'euros. M. Thiriez ira sans doute jusqu'à fustiger, comme dans la semaine quand le report, plutôt sage, de Valenciennes - Caen a été annoncé, "l'amateurisme de ceux qui sont dans l'obligation depuis 2004-2005 la bonne tenue des matchs, par tout temps". Moquant les valenciennois qui "découvrent que l'hiver, il fait froid", sans se remettre en question sur l'organisation d'un multiplex en plein hiver...

L'Equipe nous donne une information qui fait mal au ventre dans son édition du jour. Le report du match Nancy - Nice s'est fait au dernier moment, la pelouse de Marcel Picot protégée par une bâche chauffante. L'Equipe nous apprend que le coût du chauffage du stade de Nancy se sera élevé cette semaine à 35 000 euros ! 18 000 litres de fioul, pour rien...
Le Mans - Lilles a également été reporté. L'Equipe nous apprend que le coût de la non soirée aura été supérieur à 100 000 euros.

M. Thiriez, dans ses bons sous dûment rapporté, ira sans doute critiquer l'amateurisme des dirigeants de Nancy et du Mans, qui n'ont pas dépensé suffisament pour décrocher la lune.
Nous, amoureux du foot, et un peu citoyen aussi, nous stygmatisons le cynisme arrogant du président d'une ligue Nationale de football, qui aura pousser l'indécence à un ridicule sans nom...

L'Equipe, dans un petit encart sur le match Auxerre - Marseille, indiquera en conclusion que Frédéric Thiriez "s'en est allé discrètement à la fin du match, sans dire un mot au milieu d'une armée de journaliste, en ne répondant aucune question". Il est vrai que l'ardent défenseur d'une journée à 21 heures aura suivi un triste Auxerre - Marseille sous une température moyenne de -7°C.
Je finis le dimanche en m'énervant. Grrr.

Aimo (Macross Frontier), OM, et Ségolène Royal



Aimo, un des nombreux thèmes musicaux de l'excellent animé Macross Frontier. Macross, ou Robotech pour quand on était petit et qu'on regardait la 5 en petit déjeunant, c'est des robots, des avions, de l'espace, des extra terrestres, et surtout de la musique, de la chanson. Presque 30 ans après le premier Macross, Lynn Minmay a laissé sa place à d'autres chanteuses, ici Ranka Lee. Et rares sont les animés qui m'ont tiré des petites larmes par moment ces derniers temps.

A part ça, Marseille a gagné hier soir sur la patinoire d'Auxerre. Je n'ai pas vu le match. Encore en colère après les marseillais. Mais les commentaires d'après match sont assez concordants : si Mandanda n'avait pas fait un match dantesque, ça serait encore un suppositoire et au lit... Donc que les têtes ne s'échauffent pas. Samassa a peut être marqué, mais un attaquant, d'un certain calibre, manque encore...
Le weekend prochain, Marseille reçoit le Havre. Les derniers... C'est plus un mal qu'un bien, car avec Auxerre voilà sans doute les deux plus mauvaises formations de ce championnat. Que cela ne cache pas le travail, énorme, qui reste à accomplir aux marseillais.

Sinon, l'information politique de ce dimanche est d'envergure. Ségolène Royal demande à ce qu'on laisse Rachida Dati tranquille ! Interview de la dame du Poitou au JDD de ce matin... Je croyais que c'était sur Voici, ou Youtube, qu'elle avait lancé un "Leave Rachida Alone !" Mais non, c'est dans le sérieux JDD.
Et on y apprend que Ségolène Royal invite très sérieusement le mystérieux père de l'enfant de Rachida Dati à jouir de son congé paternité, ce "Royal cadeau" qu'elle a fait aux hommes de notre beau pays. Une interview d'un grand niveau...

Je vais rester coucher ce dimanche je crois... Finir de soigner ma gorge douloureuse. On ira courrir le weekend prochain...
Et en attendant, comme c'est dimanche, écoutons la Chanson du Dimanche (l'enfant d'Ibiza aujourd'hui, ohhhh)

samedi 10 janvier 2009

Nous ne sommes pas encore totalement en monarchie...

... puisque ce n'est pas vrai, il n'est pas question que fils-à-papa prenne la place d'adjoint du parti de papa. C'est une bonne nouvelle.
Le service de presse du Président (dixit Marianne) propose une interview du fils prodigue Jean Sarkozy. Qui me confirme tout ce que je pense de lui, et de cette manière de concevoir et de vivre la politique, et la vie d'une manière générale... Quand la filiation remplace le mérite par exemple, avec des chefs de grandes entreprises dont le principal fait d'arme est d'être né de la bonne maman.

Décidément, il y a vraiment plusieurs droites. Celle dont je me réclame n'est pas celle de cette famille là...

vendredi 9 janvier 2009

Lectures et réflexions d'une semaine de neige...

Terrifiant un blog… on a envie d’écrire quand même, quand bien même notre motivation est bancale, pas top. Et qu’on se dit qu’on arrivera pas à grand-chose ce soir. Pourtant, c’est vendredi, quelques billets m’ont paru sympa. Et j’ai bien envie d’en parler… Si en plus ça fait des points Wikio pour les cités, c’est très bien…
Enfin, on est d’accord sur quelque chose, je cite souvent les mêmes. Bah, normal. Mon agrégateur RSS ne va pas sur l’ensemble de la blogosphère. Même si le net me bouffe beaucoup de temps, ce dernier n’est pas extensible à un infini que je ne veux pas connaître… Et puis bon, les blogs que je cite, en plus, je les aime bien. Donc tout est heureux.

L’évènement de la semaine, c’était la neige dans le Sud de la France. Enfin… Pour moi, c’était mon évènement de la semaine (en plus de ma grippe). Je recite donc avec plaisir ma Mumuse de Marseille et ses galéjades. Parce que c’est le meilleur résumé, avec des photos miam miam.

C’est aussi le début de l’année. Le Village des NRV a pondu un récapitulatif de l’année 2009. Ben oui, toujours plus fort que tout le monde ^_^. Billet efficace, marrant. Toujours avec des piques orientées contre les mêmes têtes de turc, mais c’est plaisant à lire j’ai trouvé. Enfin, moi, j’ai aimé.

Et pi c’est le début du mois. Donc y a le classement Wikio qui passe par là. Encore deux places pour être dans le Top100 des Divers, mais mes copains zinfluents ont zinflué. Nicolas explique à Matthieu comment marche Wikio. Hypos remercie ses copains qui lui ont permis un joli et mérité classement. Romain de Lyon est content lui aussi, ainsi que Rubin de Marseille. Bref, tout le monde est joyeux, le monde est merveilleux, même sous la neige.
Palme pour l’ami Toréador qui présente le 100eme du Wikio politique, comme tous les mois. Et ce mois ci, ça tombe sur mon copain Rimbus que j’aime beaucoup, donc c’est chouette… Jolie cuvée ce mois ci.

Et quoi de neuf dans la semaine politique en France ? Les européennes obligent les socialistes à se rabibouchouiller. Ca valide ma thèse comme quoi ce qui réconciliera toujours les socialistes, ceux sont les places à prendre et à redistribuer. Européennes, et après régionales ? Pétard bien sur que la grande famille se réunira autour du feu, pas de soucis !
D’ailleurs, le Midi Libre de hier montrait une interview de Georges Frêche, qui repart en campagne. Il est sur d’avoir l’investiture du parti socialiste d’ailleurs. J’adore les leçons de morale de certains…
Pour finir sur la politique politichienne, un très bon article du Monde se demandant où est la rupture de Sarkozy. Ou comment la réalité a fini par faire céder l’ancien candidat Sarkozy, sans parler des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient, à droite comme à gauche.

Mais c'est vrai que Sarkozy est vraiment en train d'en finir avec la rupture avec l'ancien temps. D'après l'Express, il souhaiterait mettre son fils Jean Sarkozy adjoint de Xavier Bertrand à la direction de l'UMP... Le piston plus que le mérite, c'est vieux comme le monde ça. Rupture... Soupir...

Enfin, sujet politique fort cette semaine, le projet de suppression du juge d’instruction. Je connais peu le sujet, donc je vais citer mes copains. Mais quand même, cette arrogance du sur-président qui veut décider tout sur tout, et qui annonce sa décision comme le Roi proclame sa sentence, ça me parait surprenant.
Sans surprise, Nicolas s’insurge. Un peu plus surprenant, Chafouin s’insurge aussi. Je cherche un défenseur : Autheuil ? Pas vraiment une défense de sa part, mais plus un ras le bol devant le mode de défense de ces juges d’instruction, qui n’ont pas forcément toujours brillé et dont le corporatisme est à nouveau montré du doigt…
Finalement, la réaction la plus mesurée et moins caricaturale à propos de cette décision vient du copain privilégié Matthieu, dans un très intelligent billet. (J'avais parlé de "défense surprenante" au début, terme un peu fort...). Pour lui, le fait que ce soit Sarkozy qui propose et communique sur le sujet ne doit pas empêcher ses opposants de réflechir à un meilleur fonctionnement de la justice. Et s’il faut passer par la suppression du juge de l’instruction, ce que semblait proposer la gauche depuis plusieurs années (la Lime), ce serait d’une connerie caricaturale pour la gauche de s’y opposer.

Le problème, dans cette histoire, et c’est mon avis, est encore une fois un problème de forme. Je passe devant l’opposition pavlovienne de certains, qui changeront leurs avis en fonction de la position de l’affreux poutiniste Sarkozy. Mais ce qui est insupportable, c’est ce sentiment de décision qui tombe d’en haut. Broum !!! L’an passé, c’était la suppression de la pub. Aujourd’hui, c’est celle du juge de l’instruction. Et démerdez vous avec ça, j’ai dit, donc c’est bon, mettez le en application avant la semaine prochaine. Le parlement ? Oh, à quoi sert il aujourd’hui ?
C’est ça qui me dérange. Plus que le fond, je ne suis pas compétent sur le sujet.

N'allons pas plus loin. Et faisons la fête ce week-end, faire la fête pour féter le départ de Georges Bush (Crise dans les médias). Vu qu'on va se geler sur les terrains de foot...
Regardons la télé, avant qu'elle devienne plus chère grâce à l'augmentation possible de la redevance, qui sera accordée par l'UMP aux sénateurs centristes... Soupir... Et attendons mercredi pour voir le nouveau gouvernement (et partir au Creusot, soupir bis)...

jeudi 8 janvier 2009

Roquemaure sous la neige, balade et réflexions enneigées...

Tout commence par une photo vue d'en haut, du vieux moulin qui surplombe mon village. Il faisait froid, hier après midi, quand nous avons pris cette photo. Mais quand même, des petites choses se passent au niveau de la poitrine, devant des paysages qui vont sont proches, et qui sont drapés dans cette blanche beauté...
Nous sommes le 7 Janvier 2009. Il est presque 16 heures, l'heure d'un chocolat chaud bien chaud, avec du vrai chocolat noir fondu à la casserole. Pas le chocolat chaud Banania en poudre, non. Le vrai chocolat, épais où la cuillère reste debout, avec du goût, beaucoup de goût. Et beaucoup de chaud...

Mais là, nous sommes encore en haut de cette colline qui domine Roquemaure, le vieux village. Cela a été une drôle de journée. Marseille est bloqué en ce moment même, et le Préfet des Bouches du Rhône se demande s'il va bien pouvoir finir son repas du midi tranquillement. Les avions ne décollent plus de Marignane, même les métros ne circulent plus...
Et à Roquemaure, les paysages sont jolis...

La neige a commencé à tomber à midi. J'arrivais du boulot. Pour aller dormir, un peu de fièvre, encore. Et puis elle est arrivée. Falconette quitta à ce moment son boulot, de l'autre coté du Rhône. Ils furent longs, les neufs kilomètres. Parce que l'enfer sur la route, c'est aussi les autres, paniqués devant trois flocons et une route plus blanches qu'habituellement... Et un automobiliste paniqué, surtout quand il était déjà un peu crétin avant sans ça (avec son gilet jaune sur le siège passager), c'est dangereux...
En quelques minutes, mon jardin sera tout blanc. La bâche qui recouvre la piscine bien chargée. Et les cerisiers sont tout content de ne pas faire de cerises...
A ce moment du début de l'après midi, je regrette de ne pas avoir de chiens qui se baladerait dans la neige, jouant avec ce nouvel ami venu du ciel. Des gamins aussi, ça aurait été marrant.

Enfin, habillé comme si j'allais tenter l'ascension du Kilimandjaro, nous partîmes dans les rues de mon village. Le voir dans des nouveaux habits... Comme quand j'étais enfant, qu'il neigeait sur Montfaucon. Oh, ce ne fut pas souvent. Mais j'ai ces souvenirs où le collège évacuait les enfants. Et où le bus pour le lycée de Bagnols-sur-Cèze n'arriva jamais. Et nous avions la journée pour s'amuser.
Je me revois avec mes copines et copains de quartier, faire du skate-board sans roues dans la colline de Saint Maur. Je revois aussi certains plutôt tendres moments, où je n'étais plus vraiment un enfant, mais quand même...
Ma rue. Il est 14 heures 30 environ. Ce n'est pas Marseille. Ce n'est pas Gap non plus. Mais c'est suffisamment surprenant pour être pris en photo, et pour en profiter. Aux fenêtres, tonton et tata me font des grands signes. Ils restent au chaud, ils ont raison. Je leur répond. Comme un enfant, je confesse cette excitation de ces jours tellement différents.
Les rues de mon village sous la neige. Quelques instants plus tard, je verrai les services techniques arriver avec la sableuse. Ils auront fait, ce jour et jusque tard dans la nuit, un sacré boulot...
Sans parler des dysfonctionnements (que je trouve inadmissibles) dans les Bouches du Rhône notamment, un intermède... Sur nous, en tant que citoyen qui voulons que tout soit toujours parfait, et que quelque chose au dessus de nous, l'Etat, le Département, la Commune, qu'importe, vienne jusque dans notre chambre à coucher pour nous border le soir...

Lorsque j'arrive à la mairie, je croise le maire. Il vient de raccrocher, quelqu'un lui a demandé si la Mairie pouvait venir lui enlever la neige qu'il y avait dans sa cour. Et il n'en revient pas, mon copain le Maire...
Je me revois quand il y avait les inondations de 2002. A la mairie du village d'à coté, nous essayions de sauvegarder ce qui était sauvegardable. Parfois jusqu'à 1m70 d'eau dans les rues : je n'avais presque plus pied, il fallait que je nage... Il y avait autant d'eau dans les maisons, ça va de soit.
Et un coup de fil d'un riverain dont le seul soucis était que les poubelles passent le lendemain, car il avait un sac plein. La secrétaire de mairie eut perdu son calme, à raison me semble t'il...

Des fois, on se demande si c'est la bêtise, l'inconscience. Ou tout simplement l'égoïsme. L'irresponsabilisation. Il y avait de la neige dans mon jardin, je n'ai pas attendu que quelqu'un vienne me dégager la voiture. Et qu'on arête de me dire "il y a des personnes âgées qui, les pauvres..." Elles peuvent attendre que la neige fonde !
Parce que quand il y a des épisodes comme ça, il y a des priorités. Les voix prioritaires, permettre aux secours de circuler le cas échéant. Les lignes électriques, les équipements prioritaires, etc... Alors qu'il y ait un peu plus de neige que cet été devant le portail de papy Mougeot, ben merde.
On passe rapidement devant l'école, et on continue, non sans penser aux enfants qui doivent être comme des fous à ce moment là, sur le sujet précédent.
On peut hurler comme quoi "les communes n'ont pas anticipé la neige". Oui, l'hiver il fait froid. Et c'est vrai que cela fait une semaine qu'on nous dit que cette journée risque d'être enneigées. Maintenant, est ce que cela vaut le coup d'investir de fortes sommes, qui pèseront fatalement sur le budget communal, pour s'acheter le matériel nécessaire qui permettra de faire face à cette journée extraordinaire. Qui n'a lieu qu'une fois tous les 4 ans...

Je dirais, d'une manière caricaturale, que si j'ai le choix entre une nouvelle crèche fonctionnelle, et tout l'attirail qui nous permettre d'être comme une commune suédoise, fin prêt face à la neige, mom choix est rapide. Investir sur une déneigeuse qui ne me servira qu'une fois tous les trois ans, je ne trouve pas que cela soit un investissement raisonnable et pertinent. Il peut y avoir débat évidemment, ce n'est que mon point de vue.

Par contre, mettons en place les moyens nécessaires pour faire face à l'évènement quand il est là. En mobilisant un efficace personnel communal. Et les matériels que l'on a à disposition. Je ne pense pas que le travail a été mal fait, considérant les moyens qui sont les nôtres, au contraire.
On passe devant l'église de Minuit Chrétien, dans laquelle repose Saint Valentin. Ca y est, on arrive au centre de mon village.

Une commune par contre, ce n'est pas une Région, ce n'est pas l'Etat. Et de fait, je trouve inadmissible les atermoiements que l'on a pu avoir en région PACA par exemple. C'est tout simplement scandaleux. Les témoignages de ce matin, sur les ondes, dans les journaux, étaient pitoyables.
Que cela donne l'occasion de magnifiques photos de Marseille sous la neige, c'est génial. Mais cette paralysie, et surtout l'absence de prise de décision, c'est inacceptable. La Provence se demande comment la neige a t'elle pu paralyser un département en une heure. Oui, mais et après ? Entre 2001 et 2004, quand j'habitais à Marseille, je me souviens de deux épisodes de neige. Même bordel généralisé. Pour une neige bien moindre que hier d'ailleurs, donc non, la météo n'est pas forcément la seule en cause. Puisque l'expérience a montré que moins était déjà trop. Et puisque depuis une semaine, tout le monde est au courant qu'il y a un risque de neige...
Comme le dit l'article de la Provence : "un sous commando de terroriste tibétain aurait pu prendre sans problème le contrôle de Marseille...". On en rigole, mais ce n'est pas si marrant que ça.

Pour autant, nous ne sommes pas le Québec. Ne pas avoir leurs équipements et leur méthodologie n'est pas scandaleux. Mais quand même, un minimum...
La place de la Mairie sous la neige. C'est joli, avec le sapin de Noël. Et un petit drapeau qui me fait rappeler qu'il faudrait que je ferme la fenêtre du maire : il va attraper froid sinon.

On se repose deux minutes, et on sourit quand même... Mumuse parle de galéjade. C'est vrai, ça en est pagnolesque, cette neige qui paralyse tout. Et le ridicule continue : Alliot-Marie annonce l'envoi d'une mission à Marseille ! Attention, vous allez voir ce que vous allez voir, les pieds nickelés arrivent, ça va faire mal.
Peut être Dominique Bussereau les aura équipé de pelles : ils pourront déblayer un peu l'aéroport de Marignane...
L'église, la même que tout l'heure. Dedans, toujours la dépouille de Saint Valentin, toujours un orgue qui lance Minuit Chrétien quand arrive l'heure de Noël. Et toujours de la neige...

C'est amusant, parce que pendant que les journaux font leurs unes sur Marseille paralysé par la neige, le Monde continue à tourner n'importe comment. Je ne ferai aucun commentaire sur ce qui se passe au Proche Orient. Il parait aujourd'hui que le Hamas refuse le plan de paix SarkozioEgyptien. Peut être... Je ne comprends pas tout, et je confesse n'avoir aucun avis sur ce conflit que je ne maîtrise pas du tout. Sinon que bien sur, la guerre et la violence, c'est moins bien que la paix et la discussion...

A ce propos, je viens de finir, durant ma journée au lit à soigner à grippe, l'Enigme Alexandrie, de Steve Beery. C'est marrant de lire un roman dont le thème principal est en phase avec ce qu'on voit le soir dans les journaux télévisés... Un thriller, plutôt efficace je trouve, où sont mêlés une secte inductrialo-financière, les services secrets américains, le Président américain en personne (qui n'est pas aux abonnés absents comme en ce moment), et bien sur des héros qui utilisent aussi bien le révolver que moi je maitrise le tire bouchon.
Et le tout sur une thèse comme quoi l'ancien et le nouveau testament ont été traduit n'importe comment. Et qu'en fait la terre promise d'Israël n'est surement pas en Israël, mais à quelque pas de la Mecque, en bordure de mer Rouge. Et pleins de choses comme ça qui, si elles sont révélées au grand jour, mettrait le feu au monde chrétien, juif, et musulman...

Bref du bon gros thriller à la Dan Brown. C'est pas de la grande littérature, mais quand on sort des fêtes de Noël et qu'on est au lit avec 39°C, ça se boit comme un bon rosé de Saint Mont.

Cela n'empêche pas que ce qu'il se passe là bas, aux portes de l'Europe, ce n'est pas un roman. C'est grave, parce qu'on a l'impression que c'est une histoire qui ne s'arrête jamais. Si ce n'est pas au Liban, c'est à Gaza. Sinon, ça sera à coté. Et ça semblera du pareil au même. Tout le monde a en tête ce qui se passe, connait les noms des villes bombardées, aujourd'hui ou dans trois mois. Hébron, Sabra, Chatila, Ramallah... Mais serait on capable de le situer sur une carte ? Sait on où ça se trouve ? A quoi cela ressemble ?
Cela fait parti, maintenant, de notre imaginaire. Ça ressemble presque à un roman. Sauf que c'est bien réel. Et quand on s'en rend compte, ça fait peur. Et ça fait mal au ventre...

Ben c'est la guerre en fait. Celle qui fait des morts. Celle qui pue et qui est sale, parce que la guerre s'en fout si ça frappe des femmes et des enfants. Y a ni coupable ni innocent, y a juste des morts, du sang, et des larmes...
Alors à savoir est ce que Sarkozy est critiquable d'avoir fait cavalier seul, comme le clame Aubry ? Franchement, si la première secrétaire commence sur ce genre de polémique, l'année 2009 va encore être rock'n roll...
On va bientôt rentrer à la maison... La place de la Pousterle, avec sa tour carrée et sa neige. On quitte la guerre, pour revenir à la neige. Du terrible au futile. Mais finalement, malgré tous nos beaux sentiments, on revient toujours à soit. Pour les Marseillais pris en otage par autre chose que des affreux syndicalistes, c'est le sujet de préoccupation principal. Ça peut se comprendre, le mien a été pendant deux jours de savoir comment faire partir le plus vite possible la fièvre et les courbatures...

On va terminer la balade de là d'où on est parti. On s'est promené avec dans les oreilles le "Aimo" de Renka Lee, l'héroine du dessin animé Macross Frontier qui est un bijou pour ceux qui ont grandi avec Macross (Robotech pour les amis de la 5).
La semaine prochaine, je serai un peu au Creusot. J'en parlerai sans doute, j'aurais une pointe au ventre dans cette ville. Peut être y aura t'il de la neige...

En tous cas, je vais essayer de passer une après midi calme au boulot. Peu de monde. Le radiateur qui commence à ne plus fonctionner. Bon, on fera court. Et on rediscutera demain, de tout et de rien...



mercredi 7 janvier 2009

Et on découvre que l'hiver, il fait froid...

Ca donne chez moi de jolies photos. Pas énormément, la grippe que j'ai ne me donne pas forcément envie d'aller gambader sur les hauteurs de mon village. Quoique... C'est tentant, quand même, d'aller faire de la luge...
Mais voilà, il neige dans le Gard. Il faut très froid. On ferme les services publics. Il fait froid...

J'ai reçu de ma Mumuse adorée des photos de Marseille sous la neige. Je viens d'apprendre qu'ils ont même fermé le métro, à Marseille... Il neige, alors on ferme le Métro. Bon...
Et là, j'ai peur.
La dernière fois que le législateur tout en haut a découvert l'eau chaude, ça nous a couté cher. En 2003, il a découvert que l'été, il faisait chaud... Le résultat : suppression du lundi de Pentecôte. Vlan, pauvre travailleur.

Là, découverte que l'hiver, il neige et il fait froid... Je ne sais pas, mais je crains pour le 1er Janvier férié moi...
J'attends que Falconette rentre d'Orange... J'espère qu'elle parviendra à monter ma rue, déjà bien blanche... Je m'inquiète un peu mine de rien...

Mais en tous cas, tout à l'heure... Ouais, j'irai bien courir un peu dans la neige, comme le chien Dalton...

mardi 6 janvier 2009

Olympique de Marseille, les deux erreurs de la saison ?

J’aime l’Olympique de Marseille. Mais Dieu sait que les émotions de ce début d’année, fortes et belles, contrastent douloureusement avec la frustration de ces dernières semaines.
Ne parlons du match de hier soir. Besançon - Marseille. Je ne l’ai pas vu, et les commentaires semblent unanimes pour signaler que sur de la glace, le sport s’appelle Hockey, et surement pas football. De plus, l’an passé Lyon eut toutes les peines du monde à se débarrasser des savoyards de Croix de Savoie, pendant que mes favoris se faisaient humilier à Carquefou. Les premiers furent vainqueurs de la Coupe de France. Les seconds non…

Plutôt que le match de hier, soupirons devant les non-matchs d’Eindhoven ou de Nancy, assez scandaleux ce dernier. Ne parlons pas plus de la baffe lorientaise ou parisienne. Constatons la différence entre un parcours de champion, et un parcours moyen, mitigé, qui fait passer Noel à la cinquième place, alors que la première n’a cessé de tendre les bras…

J’y vois essentiellement deux causes. Que modestement, en passionné de football, et de mon Marseille en particulier, je vais essayer d’exposer.

Le cas Givet.
A un degré moindre, j’ajouterai aussi « cas Civelli », qui n’a nullement fait honte à l’OM, lors de la saison 2006-2007, qui a donné une deuxième place au club phocéen avec une charnière Rodriguez – Civelli…
Nous ne sommes que de simples supporters. Aussi, nous ne sommes pas au courant de tout. Pourquoi avoir fait venir un Amine Erbate, dont le talent a éblouit l’Europe du football au stade Vicente Calderon, alors que sur le banc Givet et Civelli, un international et un battant, étaient présents ? En cas de méforme de Zubar, Cana est il le mieux placé pour jouer à un poste qui n’est pas le sien ?
Les résultats ? Coupe d’Europe triste. Marseille – Paris St Germain et plus tard Marseille – Lorient avec Cana en stoppeur. Et sur le banc, un des plus gros salaire de France, et un espoir de talent…

La non gestion de ces cas provoque chez moi de la frustration. Aujourd’hui, Rodriguez, qui est talentueux, revient en sauveur. Cela fait 9 mois qu’il n’a pas joué… Givet et Civelli non plus n’ont pas trop joué. Nous ne saurons jamais pourquoi… Mais l’OM est 5eme, avec une défense calamiteuse…

Djibril Cissé.
Pourquoi Marseille a-t-il laissé partir Cissé à Sunderland ? Chacun avance sa raison. Crainte de ne pas être titulaire 100% du temps. Problème avec un environnement déplorable, peuplé de pseudo supporters qui ne sont que des délinquants, des petites frappes. Une femme demeurée en Angleterre…
Là encore pourquoi ? Pas de réponse, sinon des réponses… Le supporter de base regarde. Et ne comprend pas.

Le jour où j’ai appris le départ de Cissé à Sunderland, j’arrivais à Bayonne. J’en ai eu le cœur sincèrement brisé, parce que j’apprécie beaucoup ce joueur, je l’ai souvent dis ici. C’est le genre de joueur qui aime qu’on lui dise qu’on l’aime ? Et bien personnellement, je t’aime Djibril ! Un supporter parmi quelques millions…

Techniquement, il ne faut pas s’appeler Cruyff ou Lippi pour savoir qu’une équipe ne fonctionne pas sans un attaquant de pointe. Costaud, physique. Niang, oui, et après ? Est il d'abord un attaquant de pointe, Niang ? De rupture, oui. Roublard, rapide. Mais une pointe ?
Penser tourner toute une saison avec les « lutins », copyright Saccomano, c’est une bêtise sans nom ! Je n’ai jamais été fan du grand Nantes, aussi parce que pour moi l’impact physique est aussi important que la qualité technique… Parce qu’un lutin moins en forme tombe au premier coup de mistral. Où étaient les lutins contre Nancy, contre le PSV, contre Toulouse ?
Aujourd’hui, Niang est blessé. Qu’avons-nous ? Koné en pointe. Ou alors Samassa… Bordeaux se balade avec Bellion ou Cavenaghi sur le banc, et c’est Fred qui entre à Lyon pour faire la différence. A Marseille, c’est Samassa…

Et aujourd’hui, on entend qu’il faut un joker en attaque… Et on parle de Larsson. 37 ans, inactif depuis 6 mois. A ce compte là, prenons plutôt Zidane ou Thuram, ils ont gagné la coupe du monde eux… Ou à la rigueur Papin, il a repris une licence… Quoique non, Papin est trop petit, et n’a pas l’impact physique que l’on demande… Boksic a-t-il quelque chose de prévu là ?


Après, il serait simple de commencer à faire le procès de Pape Diouf et de José Anigo. De Gerets aussi… Mais je n’en ai pas envie. Je suis simplement affligé de voir qu’un an après le flop Moussilou, et le départ, déjà, des pointes Pagis et Maoulida, ça recommence avec le plouf Samassa.
Faire leur procès serait injuste. Ce n’était pas eux qui étaient sur la pelouse à se moquer du peuple marseillais contre Nancy, en fin d’année.

C’était un simple billet d’un amoureux de l’OM, qui est un peu beaucoup blasé aujourd’hui… Un billet « divers », mais Wikio me classe dans les « Divers » (en 102eme position, + 65 places, c’est joli… mais triste que Crise dans les Médias ne soit plus premier, bouh… :( ), donc faisons du divers. Nous parlerons de vin et de petits oiseaux dans la semaine…
Et j’espère cesser de pleurer pour une équipe qui nous donne bien du chagrin, qui fend le cœur à ce pauvre peuple marseillais qui, vraiment, ne mérite pas ça

dimanche 4 janvier 2009

Blues du dimanche soir, et deux réflexions sur le management...

Je reprends demain. Comme beaucoup, comme énormément. Comme mes copains profs (privilégiés ou pas), comme Falconette, comme les collègues de boulot qui ont été en vacances pour cause de fermeture de site. Comme les enfants, comme pleins de grands, comme un monde qui se réveille pour une nouvelle année, la tête enfarinée mais avec des objectifs à réaliser. Parce que la trêve de Noël n'est qu'une trêve. Et de fait, elle n'est pas faite pour durer...

Je n'ai pas aussi mal au ventre qu'il y a quelques années, quand tous les dimanches soirs commençaient le samedi matin, en me disant que dans une quarantaine d'heures, il faudrait que je retourne au boulot. Dans un lieu où non, j'étais pas bien.
Je sais que demain matin, j'arriverai dans un lieu que je connais. La fin d'année aura quelque peu changé les organigrammes, et je me retrouverai un peu plus isolé encore... Enfin, je connais ça. A 31 ans, j'ai accumulé une expérience depuis mes années pierrelattines... J'ai grandit. Même si je confesse un peu de mal au ventre là...

Comment lutter contre le blues du dimanche soir ? Un wagon de blogs en parlent... Je ne sais pas comment ça marche. Ce que je vais faire, dans quelques instants, ce sera prendre une bonne bière. J'aurais bu durant 15 jours non stop, et sans doute accumuler les excès sur excès... Il faudra que je fasse attention durant cette année (vraiment, je bois trop). Mais ce soir, ça sera l'apéritif du dimanche soir, avec ce plaisir renouvelé toutes les semaines.
Dans la cave de service, j'ai des chics bières. Des brunes essentiellement, c'est l'hiver. Des bières de Noël aussi. Des Guiness en bouteille, des trappistes, des trois Pistoles, des bières vivantes (au secours !), des Fins du Monde...

Et puisqu'on discutait un peu boulot, deux billets que j'ai écris durant l'année. Le premier eu l'honneur de l'excellent site de l'ami Eric Mainville, Équilibre Précaire. Le "Management par la peur". Le deuxième billet fait un peu l'écho du premier : "Management par la rancune".
Je suis assez fier de ces deux billets. Qui retracent un peu de mon ressenti de cadre. Et de manager aussi. Pour finir les fêtes, les rétrospectives, la semaine...


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8 Janvier 2008 - Management par la peur
C’était il y a un an. Mon deuxième jour de travail coïncidait avec les vœux du Directeur du Centre dans lequel je travaille. Dans quelques instants, je prendrai la route pour le Forum de Laudun, les vœux 2008 de mon nouveau Directeur. En même temps, le Président donnera aussi ses vœux. Amusante coïncidence. Amusant.

Quelque chose de bizarre aujourd’hui. Dans l’organisme dans lequel je travaille. Une réorganisation vient d’avoir lieu, prenant effet le 1er Janvier 2008. Une impression, aujourd’hui, d’une magma bouillonnant et improvisé dans lequel on patauge sans savoir ce que l’on deviendra. Je dépendrai hiérarchiquement d’un autre centre. J’ai eu une expérience douloureuse de management à distance, et les premières impressions ne sont guère positives : les marges de manoeuvre paraissent faibles, voire inexistantes. Inquiet, amer aussi parce que tout allait bien sans que des savants fous « réorganisent », dans un but que j’aimerais comprendre. Optimisation du travail, efficacité ? Je ne sais pas. Ca ne parait pas évident.
Mais ce qui aura été le plus marquant, c’est le coupage de tête dans des sphères plus hautes que les miennes. Je ne suis qu’un ingénieur de rang « n ». Un pion que l’on déplace d’une case à l’autre de l’échéquier, pas plus. A la fin du mois, un virement sera réalisé sur mon compte, le mois prochain aussi… Et la vie continuera, je ferai le travail que l’on me demandera de faire. Avec plus de prérogatives et de libertés que des « non cadres », mais avec aussi une sécurité par rapport à des « n + quelque chose » qui eux, ont « morflé ». Beaucoup de têtes coupées. On ne licencie pas ici, mais on remplit les placards, et l’amertume se diffuse.

Hier, en discussion avec des chefs de projet (je ne suis qu’adjoint), m’est parvenu un terme pour définir la manière dont cette réorganisation s’est déroulée, et la conséquence en découlant : « management par la peur ». Par la peur… La peur…

Ce n’est en rien comparable avec la réorganisation de Février 2003, dans le grand groupe (privé) national marseillais de service et nettoyage qui m’employait à l’époque. Une réorganisation d’une violence froide et sans âme. Je me souviens de scènes marquantes : j’étais dans le bureau d’une secrétaire. Son téléphone sonne et elle me dit « le Directeur Général, je reviens ». Et elle revient 5 minutes après en pleurs : elle était licencié pour le lendemain…
Combien de collègues de boulot, techniciens, secrétaire, ingénieurs, cadres dirigeants aussi, qui se sont vu débarqués du jour au lendemain ? Dans des circonstances humainement douloureuses et contestables. Leurs travails n’étaient ils pas à la hauteur des exigences de la Direction ou des actionnaires ? Parfois, ce n’était même pas le cas. Mais soit incompatibilité d’humeur, soit une phrase qui a déplu à la Directrice Générale…
Je me souviens de ce jeu à la machine à café : on pariait sur qui sera le prochain sur la liste. Je me souviens des soirées chez mon amie à Marseille : te souviens tu quand je tournais dans ton appartement, tribule et whisky à la main, persuadé que mon CDD renouvelable tous les mois arrivait à son terme ? Que ce serait à mon tour de passer par la case "dehors" ?

Aujourd’hui, au plus haut sommet de l’Etat, le modèle de management par la peur est imposé. Les ministres seront notés et évalués. Soit, pourquoi pas. Comme à la Star Ac, la possibilité d’être éliminé à la fin de la semaine est donc là, la guillotine aiguisée en état de fonctionner. On lit ici et là l’ambiance assez délétère des ministres, ces menaces de réorganisation, pardon remaniement, même pas 6 mois aprés la mise en place du gouvernement. Alliot-Marie et Morin doivent être dans un état moral exceptionnel : tous les jours on les donne partant. Ou viré.
Comment se situer dans cette atmosphère de peur ? Je suis conscient que dans beaucoup d’entreprises, grosses ou petites, c’est le modèle de management qui est perpétré. Qu'aujourd'hui, je suis quand même relativement confortable, quand bien même je ne vis pas les choses super bien. Mais ce modèle promouvant la terreur est maintenant affiché au sommet : les ministres donneront l’exemple. J’aurais préféré un exemple sur la réduction des déficits par une réduction des dépenses et des flonflons inutiles, par la moralisation de l’activité politique avec le non cumul des mandats et le respect de promesses de campagne, etc… Pas forcément sur un modèle de management qui ne fera qu’augmenter les dépenses maladie, malgré une franchise qui n’empêchera pas une explosion de dépense de Mallox ou anxiolytiques divers.

Le modeste manager que je suis n’a jamais employé la méthode de la peur, de l’intimidation, du bâton. Avec des gosses non plus. Je ne suis pas laxiste ni un idéaliste béat, mais j’ai des faiblesses de pensée. Je ne pense pas qu’on tire le meilleur de l’être humain en lui collant un Beretta sur la tempe. On avance moins vite la culotte remplie.
Cet exemple donné par la tête de l’Etat m’effraie quelque peu. 2008 risque d’être difficile professionnellement, pour moi, et pas que pour moi. Etre optimiste un peu quand même : je pars pour recevoir des meilleurs vœux de bonheur. Optimiste… Mais j’ai du mal.


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27 Janvier 2008 - Management par la rancune
C'est un article du Canard Enchainé, tendrement titré "le martyre de Carolis", qui m'a donné l'idée de ce billet. Petit frère du Management par la peur qui m'a donné l'honneur de l'excellent blog "Equilibre précaire", qui parvient toujours à me toucher.

Retour sur ma vie professionnelle, qui commence à être riche mine de rien, j'ai 30 ans déjà... Aout 2001. Je finis un CDD post - école d'ingénieur, pret à rentrer dans la "vraie vie". Un chargé d'affaire d'une société de Pierrelatte, filiale d'un grand groupe marseillais, me propose un obscur CDD d'ingénieur à Grenobles. Bureau d'études, dessin industriel, tout ce que je déteste, en plus d'une précarité, loin de chez moi... Poliment, je décline.
Le jour même, Marseille, le siège, m'appelle. Le Directeur Technique de ce groupe me propose un poste de rève pour le jeune ingénieur que je suis. Outre le fait que je vois les Calanques depuis mon bureau à deux pas de la mer, dans la ville de mon club de foot, le boulot est passionnant. Un siège national, un grand groupe, des perspectives de carrière géniale. Là, je dis oui. Emballé c'est pesé, je signe le jour d'un départ dans les Landes en camping, je commence le 1er Octobre 2001 (deux tours jumelles de moins), pas encore blessé du 12 Juillet 2002, et passant ma première nuit aux Bons Enfants, merci encore de ta fidélité.

Une première année professionnelle de rève. C'est dur, mais c'est passionant, enrichissant. Des conditions de travail superbes, un supérieur hiérarchique, mon Directeur Technique (maintenant un ami), génial. Certe un été difficile, mais c'est hors professionnel, et bon, passons, car l'automne qui arrivera et me mettra une petite falconette dans les pattes et dans le coeur efface toutes les douleurs estivales du scorpion. C'est chouette.

Et puis Février 2003, réorganisation. La Direction technique explose. Pierrelatte, la petite filiale, devient entreprise, et je suis "muté" administrativement là bas. Le chargé d'affaire que j'ai éconduit devient Directeur Général de cette société naissante. Et mes soutiens se font tous virer un à un. Changement de visage lorsque je suis physiquement muté, de force, à Pierrelatte en Janvier 2004. Je garde en mémoire la phrase qu'il m'a dit, dans ce sombre bureau, pour m'imposer mon rappatriement : "finalement, on travaillera ensemble...". Une phrase prononcée avec un sourire dont le souvenir continue à me glacer le sang : il me le ferait payer, ce crime de lèse - majesté : on ne met pas de rateaux à certaines personnes, sinon on le regrette... Et d'adjoint à Directeur Technique et Directeur Commercial, je deviens ingénieur lambda. Fini pour moi.

Ensuite ? "On" me le répète souvent : "le Directeur Général t'en veut, tu lui as dit non une fois, il ne l'a pas accepté", ou "tu travailles bien, mais Il t'en veut, tu sais...". Début de carrière avec avancement rapide, et depuis ça stagne. Je travaille plus, pour montrer que je suis quelque chose de bien, mais je gagne moins. Je suis bloqué, à cause d'un homme. Bien sur, certains jeunes voient que je deviens une proie facile, alors je rencontre des enculés. J'en garde un en tête. A qui j'en voudrais longtemps...
(Interlude sur le mauvais coté du Faucon : Je n'ai que trois personnes pour qui je ressens de la haine. Une que je ne connais personnellement pas, seulement des contacts par ICQ ou IRC. Vers qui je bascule cette haine qui me dévore, parce que je ne peux pas hair une personne que j'ai aimé avant, et que j'apprécie toujours malgré pleins de choses... La deuxieme est un jeune ingénieur que j'ai aidé, et qui m'a poignardé, pour arriver plus haut... Il le paiera celui là. Le troisieme est, fatalement, ce Directeur Général.)

Je n'étais rien, un simple ingénieur, pas une menace pour lui. Mais je lui ai dit "non" une fois. Cela ne méritait même pas un "pardon", car je n'ai trahis, ni insulté personne. Mais sa fierté ne m'a rien pardonné. Je me suis battu deux ans. Et décembre 2006, je suis parti.

Revenons au billet du Canard Enchainé du 16 Janvier 2008. Carolis est un chiraquien, mis en place par Chirac. Le billet est affligeant, de voir que la rancune, ce péché, est décidément un carburant de nos "puissants", Directeur Général ou Président de la République. "Comment le grand patron de France Télévision a t'il appris que l'Etat lui supprimerait la pub ? Tout simplement en regardant la télévision... Mairdi 8 Janvier, Carolis est planté devant son petit écran dans son bureau quand tombe l'annonce de Sarkozy. Il encaisse l'uppercut et lache groggy à ses proches "et ben ça promet pour la suite". (...) UN brin sadique, l'Elysée avait convié le chiraquien Carolis à la conférence de presse présidentielle. Une chance qu'il ait décliné l'invitation : il aurait essuyé le coup de bambou en direct, avec gros plan des caméras sur sa mine déconfite et forêt de micros à sa sortie"
A ce moment là de la lecture du Canard, je dodelinais la tête de gauche à droite, soupirant devant ce machiavélisme des "grands de ce monde" pour faire simplement "mal". Juste "mal", à ceux qui n'ont pas été de leur bord à un moment. Plus loin, l'article continue de parler des "mandales sur mandales" que Sarkozy balance à celui qui "n'est pas victime d'une destabilisation personnelle", mais visiblement la rancune a bonne contenance.

Je soupire souvent, en ce moment, devant ma petitesse et ma naiveté. Je pense que les compétences et la fidélité (en nos valeurs personnelles, en les personnes qui ont été importante pour nous...) sont des mamelles d'une réussite personnelle. Et je vois, en contemplant les exemples Sarkozy et Chirac, pour ne citer qu'eux, qu'en fait il faut trahir, et il faut aller au bout de ses haines, pour y arriver. Il faut "écraser l'autre", ne plus le laisser respirer, l'anéantir. Et à la personne qui nous a nourri, point de gratitude, simplement la politique du Brutus. Racune et trahison, parce que seul ça peut permettre de franchir des marches, des palliers.
Politique, professionnel, la rancune est un carburant. La peur aussi. La racune surtout.

Je n'ai pas aimé ce billet du Canard. Pourtant, il m'évoque des expériences passées, il me rappelle des souvenirs douloureux. Avec, pourtant, une certitude, même naive : la fidélité, la gratitude, et le travail au final, peuvent permettre de réussir. La racune ? J'ai tendance à imaginer que les quelques haines que j'ai sont plus un frein qu'autre chose... Passer outre, avancer. Et merde.
J'ai envie de penser qu'on peut réussir sans être un enculé et sans forcément avoir besoin de tuer "l'autre". Jusqu'à quand garderai je cet état d'esprit ?

samedi 3 janvier 2009

Kalafina, et quelques soupirs de fin de vacances..


Le nouveau groupe de la sublime Yuki Kajiura. Kalafina. La chanteuse s'appelle Keiko Kobuta. Tous ces noms de là bas, exotiques, font partis un peu de mon quotidien... Quand on aime l'animation japonaise, cela ne s'arêtte pendant les fêtes, qui sont terminées d'ailleurs...

Alors on ne dit pas plus. On va profiter du mieux qu'on peut de son weekend, sans trop penser au lundi. On sourira à la naissance du bébé de Rachida Dati. Sans forcément plus d'ironie que ça, car c'est joli une naissance, et la pauvre petite ne devra pas prendre pour la maman...
Et puis là où on sourire ironiquement, c'est de savoir la ville de Montpellier qui déprogramme Dieudonné. Je soupire en pensant au duo Elie et Dieudonné, que je trouvais personnellement assez génial... Et je me dis que quand la bêtise et l'intolérance prend le dessus, ça rend les gens moins drôles. Et profondément détestable. C'est dommage...
Je me demande l'avis de l'ancien maire, toujours Président de la Région, sur cette affaire... Je me le demande sans trop me faire d'illusion...

Sinon, Benoit Hamon regrette. Le Parti de gauche avance la date de son congrès, mais honnêtement je m'en moque un peu, je ne savais pas qu'il était prévu plus tard (je ne savais même pas qu'il était prévu)...
Et parce que le monde est merveilleux, le taux du livret A baissera presque de moitié en Février... Investissons donc nos menues économies en bourse chez amis... Soupir...

Allez, bon weekend quand même. Pas la pèche, tiens...

vendredi 2 janvier 2009

Des voeux, des lectures, quelques réflexions

Ca commence par les très traditionnels, mais je trouve plutôt sympathiques, souhaits de bonheur simple et sincère à tous les gens qui nous sont chers, qui nous sont proches, qu'on aime, qui nous aiment. Et à ceux aussi qui ne nous aiment pas (mais certains dont on aimerait qu'ils nous aiment...), à ceux qui ne nous connaissent pas mais qui passent par ici, soit consciemment, soit par le plus grand des willfing. A ceux qu'on a croisé durant une belle année de web, et à ceux qu'on croisera plus tard...
Un billet de début janvier commence fatalement par ça :Ensuite, comme il faut pas perdre le rythme, et que l'entre deux fêtes sur les blogs a quand même été assez riche, quelques billets que j'ai trouvé sympathique.
D'abord, à tout seigneur tout honneur. Nous parlons de vœux. J'ai bien aimé les conseils de Nicolas J sur cette pratique des vœux sur Internet. Outre une vision toujours d'un agréable et cynique réalisme, il y a du Eric Mainville dans ce billet de conseil. Très juste et très pertinent. Et dans ceux là, de conseil, je ne retiendrai que ceux là : on personalise un minimum, on n'oublie personne de ceux qui nous sont chers, on répond aux voeux qu'on reçoit, et la santé, on l'oublie dans les mails.

Ensuite, des billets plus politiques. Je n'ai évidemment pas pu rester de marbre devant le billet de l'élu gaulliste Arnaud Clément, joliment intitulé : "le gaullisme, une boussole pour le XXIeme siècle". Il ne s'agit pas de nostalgie, pas de dogmatisme non plus. Car le "gaullisme", la philosophie plus que l'idée politique, ne peut pas s'appliquer bêtement en 2009 comme en 1962. Aussi car il existe autant de vision du gaullisme qu'il existe de gaulliste sans doute (mais comme il existe au moins autant de vision du socialisme, on est tranquille). Mais quand même, des thèmes me demeurent chers. C'est bien de le rappeler en début d'année.

Toujours sur la sphère politique, pertinent le billet d'Hypos faisant le parallèle entre 2007 et 2012. Billet assez désabusé j'ai trouvé, d'une militante qui y a cru, fortement, et s'est vue déçue par les gens tout en haut. Ceux qui se moquent ouvertement du militant de la base pour qui la politique est avant tout un sacerdoce, et certainement pas un moyen de s'enrichir l'égo ou le portefeuille. Ces gens tout en haut qui se moquent et se servent des militants sont des incendiaires qui créent des 21 Avril.
J'ai une profonde et réelle détestation pour le responsable politique qui se sert du colleur d'affiche en janvier, et l'oublie et le méprise en Juin, une fois l'élection passée...

Enfin, sur le billet d'Hypos, j'étais intervenu en donnant ma sempiternelle ritournelle et cauchemar, que 2012 et 2002 se rejoignent par une montée en force des mamelles "absention" et "extrémisme", dûment nourries par une manière dangereuse de voir la politique par des Royal & Sarkozy... Ma crainte n'est sans doute pas fondée. Mais la désaffection de la politique de la part de ceux qui se sont réveillés en 2007, motivés par ceux aujourd'hui qui les dégoutent, risque de faire mal. De se voir aux prochaines européennes déjà. Et attention les élections locales de 2010.

On passe rapidement sur le blog d'Action Républicaine qui recense la triste liste des promesses non tenues par Nicolas Sarkozy... Je me console et m'effraie tout autant en imaginant que celle des promesses non tenues par une Royal si elle avait été élue en 2007 aurait été au moins aussi fournie... Pour revenir à de la politique politicienne...

Les médias parlent d'une nomination du porte parole de l'UMP Frédéric Lefebvre pour être secrétaire d'état à l'économie numérique. En remplacement de l'incarnation de la sincérité et fidélité en politique, le fiable Eric Besson.
C'est un tableau inquiétant, d'un homme totalement au main de lobbies en plus d'être incompétent sur le sujet, que nous livre Authueil, sur son blog. Ce serait le signe, pour Autheuil, d'une "reprise en mains assez brutale" de ce monde assez libre finalement, qu'est l'Internet.
Et quelque part un sujet sur lequel il faudra être vigilant.

Que cela ne nous empèche pas de passer une bonne année quand même. Et d'être heureux. C'est le plus important, être heureux.

jeudi 1 janvier 2009

Début d'année

(la période des vœux, arf comme dirait l'autre ^___^)
Demain, nous redeviendrons sérieux, et pleins de bons sentiments ^__^