samedi 16 janvier 2010

Des pertes à l'UMP... (ou le début de la fin des illusions)

La vidéo de Frédéric Lefebvre qui explique les pertes d'adhérents à l'UMP par "la vie, qui à la fin s'arrête" (et mourir, c'est toujours quelque chose de difficile dis le grande Maitre...), a fait le tour du web. Yann Barthès est remarquable, surtout quand il s'agit de montrer du doigt la bêtise (car c'est de ça qu'il s'agit, de la mauvaise foi voire du mensonge aussi) de nos grandes personnalités politiques...

J'ai aimé lire le billet d'Arnaud Clément à ce sujet. Arnaud est ancien adhérent du RPR, et aussi de l'UMP. Et il explique qu'en ce qui le concerne, il n'est pas décédé, plutôt en bonne santé. Mais il a refusé de renouveler son adhésion à une UMP à laquelle il ne croit plus. Il n'est pas le seul.
Autour de moi, j'ai des amis, certains au plus haute fonction d'un village, qui ont été adhérent à l'UMP. Certains ont cru à Nicolas Sarkozy, son discours combattant des présidentielles. Son programme et ses promesses. C'est leurs droits (certains ont même cru à Ségolène Royal, c'est dire...).

Ces personnes là, des amis, se sont sentis cocus. Total cocu. Pouvoir d'achat ? Revalorisation du travail ? Rupture avec des méthodes politiques anciennes ? Ils y ont cru. Et ils n'ont vu que de copinage, de la petitesse, de l'à peu près dans la gestion de l'Etat. Et ils ont vu surgir cette nouvelle classe dirigeante, pire que l'ancienne...
Donc l'UMP de Xavier Bertrand, Rachida Dati, Frédéric Lefebvre, celle qui "veut changer le monde", ils ne veulent surtout pas en faire parti. Et ils ne sont pas morts, loin s'en faut...

Ce qui m'ennuie n'est pas tant que l'UMP ait trahis ceux qui ont cru en elle, et continue à prendre les gens pour des andouilles. Ce qui me chagrine, c'est l'absence crédible d'alternative. On me parle de la gauche. Si c'est celle de Vincent Peillon, de Georges Frêche, de l'arrogance qui donne des leçons à tout va, ou de ceux qui prônent la tolérance sélective, merci bien. Je préfère aller à la pêche au deuxième tour des élections présidentielles...

"Plus personne ne croit en la politique", titrait Rubin dans un billet présentant ce sondage indiquant que 67% ne faisait plus confiance en la politique... Je prédis toujours que l'on a encore rien vu le 21 Avril 2002...
Et j'attends les commentaires de Vincent Peillon ou de Frédéric Lefebvre quand ce genre de séisme politique reviendra...

vendredi 15 janvier 2010

Phrase de saison...

Qui vient du Forez, de beau papa...
Quand on pense comment on se fait chier à déneiger...
Et quand on voit à la vitesse où la neige fond...
ben merde

C'est beau la neige, mais c'est chiant... (et ça glisse, ça fait mal)

La Provence sous la neige, vue du ciel...

Le quotidien la Provence avait, en dernière page de son numéro de lundi, publié de magnifiques photos de la Provence - ma région réelle et véritable (et non politique) - enneigée et vue du ciel. J'ai reçu ces photos dans ma messagerie hier soir, et je voulais en faire profiter mes collègues de blog.
Parce que j'aime ma région...

On commence par le doux village de Chateauneuf du Pape... En face de chez moi.
La ville d'Orange a bien été enneigée également.

Avignon ensuite. Le Palais des Papes sous la neige a quelque chose de féérique et merveilleux je trouve...
Enfin Roquemaure, mon village... Non, je ne l'ai pas piqué sur le journal régional quotidien. Mais à une époque, j'avais les deux chevilles en parfait état, et je pouvais aller sur la colline pour prendre des photos...
Ca ne me dérangerait pas de retourner en prendre, des photos... Mais là, je ne peux pas...

Enfin, il me reste, depuis ma salle à manger ou mon bureau, un peu de neige dans le jardin. Et à défaut de pouvoir gambader dehors, quelques jolis souvenirs dans les yeux...
La neige c'est chiant. Mais c'est drôlement beau...

jeudi 14 janvier 2010

Triste Vincent Peillon...

Je ne regarde pas la soirée spéciale Eric Besson ce soir. Parce que je m'en fous, le soir j'ai envie d'autre chose que de politique. Falconette et 07 Ghost, c'est très bien. Mais quand même...

Je trouvais, avant, beaucoup de qualité à Vincent Peillon. Celui du courage, dans une circonscription picarde difficile pour lui. Celui d'une certaine intelligence. Celui aussi d'être un socialiste modéré et respectueux des idées des autres. Ce que je reproche à une certaine gauche sectaire, j'avais du mal à lui reprocher à lui...
Et puis est ce le fait de s'être vu premier secrétaire du parti socialiste ? Son image a commencé à décliner dans mon esprit de petit gars de droite...

D'abord un parachutage en Provence. Je n'aime pas les parachutages... En plus de la part de personne qui ensuite viendront donner des leçons de morale, tranquillement assis sur un joli siège joliment préparé... Et puis l'épisode avec Royal, où la moutarde de Dijon lui ai monté au nez. Je n'aime pas quand on commence à s'attaquer à la prétendue "santé mentale" des personnes politiques... Qu'elles s'appellent Sarkozy ou Royal, je n'aime pas quand le débat arrive à ce niveau nauséabond.

Et ce soir donc. Peillon devait venir débattre avec Besson. Et à quelques minutes du début de l'émission, il pond ce communiqué de presse. Il jette l'éponge. Ses arguments se veulent pleins de hauteur ? Je le trouve pour ma part petit, très petit, très très petit. Et bien peu républicain.
Vincent Peillon demande la démission d'Arlette Chabot ? Je le trouve tellement minable que je n'ai même pas envie de lancer un "No Peillon Day" en grande région Sud Est, pour demander la démission de son poste d'élu français à Strasbourg.

Je me demande des fois s'il serait possible de voir un syndicat patronal ou autre, ou un élu non de gauche (UMP, Nouveau Centre, Modem...) s'insurger devant la tenue d'un débat entre les très respectables Mélenchon et Besancenot... Et je me demande si ceux qui prétendent défendre la République et la démocratie la servent vraiment, ou ne s'en servent pas pour des desseins qui des fois me font un peu frémir... Et ne me donnent surement pas envie de voter à gauche...

Non, triste Peillon. Triste démocratie. Vraiment... Et non, je ne regarderai pas le débat ce soir. Peillon contre Besson, cela aurait pu être intéressant, et m'aurait peut être fait me relever. Mais là, non. Je lirai les dépèches et le compte rendu demain.
Mais bravo Vincent Peillon : fuir comme ça le débat, sur des prétextes aussi petits, c'est... Non, je vais me coucher...

(Mon copain (de blog, de Fifa, et tout court) CaRéagit partage mon avis sur Peillon...)

Hervé Morin candidat au présidentielle 2012 ?

L'information provient du Twitter de Jean-Jacques Bourdin. Je l'aime bien Bourdin, il est gardois.Ma réaction aurait pu être un soupir sans enthousiasme. Mais j'avoue que ce fut plutôt ça :
Vive Twitter aussi (on se marre bien des fois)

Le président veut plus de Musset (le caprice du jour)...

Notre Président est extraordinaire... Petite dépêche du Figaro : "Culture : Sarkozy veut plus de Musset"...

Allons bon. Du Musset, moi aussi j'aime bien en avoir. Le blog de Sebastien Musset est un endroit incontournable de notre blogosphère, dans lequel j'aime aller, et où je trouve toujours des choses drôlement pertinentes. Donc oui, plus de Seb Musset, je ne ferai pas la tête moi non plus.
Mais j'imagine que le Président ne parlait pas de ça...

Ben oui. Ce Flash Actu, je l'ai trouvé effarant... En fait, le Président déplore qu'on ne joue pas assez de pièce d'Alfred de Musset dans le pays... Sans doute Carla Bruni lui a t'il montré que ce gars était chouette, donc voilà la lubie du jour : le Président veut plus d'Alfred de Musset dans le pays.
Donc on va attendre... Si France Télévision nous sort un documentaire sur Alfred de Musset, et si Paris se pare d'affiches dans le Métro de pièces de cet auteur, nous saurons la source du déferlement...
C'est bien un Président qui s'occupe de tout. Même de nos programmes télévisés...

J'aime bien aussi la fin du Flash Actu : "Nicolas Sarkozy s'est aussi déclaré "frappé" par le fait que "le monde de la culture soutient aujourd'hui le gouvernement", sans toutefois développer cette affirmation." Frappant, en effet. Peut être HADOPI qui doit "sauver la création française". Peut être aussi est ce une vue de l'esprit, une sorte de méthode Coué... Peut être.

Enfin, une question. Pourquoi est ce que je pond un billet sur un flash aussi insignifiant et totalement dénué d'intérêt ? Je me pose la question aussi...
C'est le problème de Nicolas Sarkozy. A force de parler de tout et de rien, on commente aussi le rien, l'insignifiant. Et le fait que Sarkozy se plaigne qu'il y ait aussi peu de Musset dans le pays me parait autant inintéressant que le blogueur que je suis qui est triste de l'absence d'animation japonaise de qualité sur la télévision française. Sauf que je ne suis pas président de la République...

On commente toujours les paroles, même les plus ridicules, du Président. Celui qui lance avec un ton grave "Mourir c'est pas facile".
Enfin, ça m'aura donné l'occasion de parler d'Alfred de Musset sur mon blog... C'est pas mal... (soupir)

mercredi 13 janvier 2010

Saint Seiya, épisodes délicieusement résumés...

C'est mercredi aujourd'hui. Je reparlerai des jeux vidéos de mon enfance plus tard. Les Chevaliers du Zodiaque le mercredi après midi, ça en fait un peu parti aussi...

Et les Chevalier du Zodiaque (je préfère dire Saint Seiya, pardon), ont des fans extraordinaires et bourrés de talents. Sur le forum Saint Seiya, j'ai pris connaissance (via le talentueux dessinateur Max, allez le visiter c'est merveilleux son boulot) de vidéos assez fendantes.

L'auteur (CDZ Abriged, allez visiter sa page Youtube) propose simplement la série en abrégé. Et c'est génial... Dessous le premier épisode des maisons. Mais allez voir la suite chez lui, c'est un bijou.

Saint Seiya est bourré de fans pleins de talents. Le fanartiste Saboten a pondu également une divine petite merveille hier. Un concile des chevaliers d'or qui se posent des questions sur un peu tout. C'est marrant, c'est un régal pour les fans.

Vive Saint Seiya

Fillon comme Balladur ? Pas candidat aujourd'hui, mais demain... ?

Je suis, j'interprète. François Fillon l'a dit : "je ne serais jamais candidat contre le Président". On souligne le "jamais", parce que...
Parce que je suis né politiquement vers mes 15, 16 ans. La puberté ne m'a pas entrainé dans les bras des filles (j'étais pas assez beau pour elles), mais dans celle de la politique... Et à l'époque, Edouard Balladur venait d'être nommé premier ministre.

Je me souviens de ce 7 sur 7, autour d'Avril 1993... Je recherchais la vidéo, mais je suis moins fort que Guy Birenbaum à ce sujet... A la question de Mme Strauss-Kahn : "pouvez vous être candidat en 1995", le sire Balladur dodelina de la tête et répondu, de manière ferme et définitive, par la négative.
On connait la suite de l'histoire...

A l'époque, le bras droit d'Edouard Balladur s'appelait Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, ce dernier est président. Tout le monde s'accorde à dire qu'il peut perdre en 2012. Et son premier ministre, qui vient de gagner 8 points d'opinion favorable, clame qu'il n'est nullement question qu'il soit candidat en 2012...
Un peu comme le président de club qui "accorde toute sa confiance à l'entraineur" avant de le virer, y a t'il sources de crainte ?

En tous cas, 2012 c'est demain... Ca va passer vite, ces deux ans...

mardi 12 janvier 2010

Après le dos, la cheville... (et la tête ? alouette, non ?)

La neige est superbe. Les paysages de Roquemaure sous son manteau blanc sont divins...Un petit problème néanmoins... Les trottoirs sont glacés. Actuellement, dans le village, nous avons demandé l'aide des entreprises de travaux publics pour casser la glace sur la route... Quand y a 10 cm de beaux glaçons, le gros sel ne sert plus à rien... Éventuellement quelques pistaches et un peu de pastis ou de bon rosé...

Et donc ce matin le Faucon est arrivé au boulot. Il a garé sa voiture. Et n'aura jamais atteint son bureau...
Etait ce une envie irrésistible d'apporter mon hommage à Grégory Coupet, un garçon que j'ai toujours beaucoup apprécié ? Etait ce tout simplement que je suis un bon gros couillon maladroit ? En tous cas, la belle plaque de verglas devant la porte de mon bureau, et cheville qui tourne en même que le corps qui tombe.
Et ça fait mal, ça fait très mal...

Le reste est moins intéressant que ce sondage qui montre que plus grand monde ne croit en la politique... Quand je dis que nous n'avons encore rien vu le 21 Avril... Non, le reste, c'est juste un morceau de vie.
Les pompiers du site où je travaille qui viennent m'amener à notre centre médical. Une perfusion de sucre, je n'avais pas déjeuné. Et les Urgences. Sans Dr Carter, ni Dr House. J'espérais la petite Abby Lockeart ou Nihla Rasgottra (cette dernière m'a toujours fait fondre), mais non...

Par contre, l'attente. Je suis arrivé à 10h30, j'ai été reçu par un toubib à 14 heures. Vive le net sur le Nokia N95, mais vivement l'IPhone ou le Nokia N97 (je prends lequel ?).
Radio. Attente, avec presque les larmes dans les yeux, du verdict. Je n'ai encore rien dans le ventre de la journée. J'ai peur d'une fracture, et opération. Et j'ai froid au pied, qui a perdu sa chaussure et chaussette depuis le matin 8 heures...
Enfin, les effectifs de l'hôpital ont baissé. C'est pas moi qui le dit c'est elle, et elle dit rarement de conneries... J'en suis une victime, et un témoin...

Finalement, laide entorse. Ligaments explosés. Et, pour l'instant, quinze jours d'arrêt. Oui, c'est un accident du travail, ou je serai imposé dessus. Et c'est le cadet de mes soucis.
Cela n'a rien à voir, mais l'image que vous avez à droite, c'est la Chapelle de Saint Joseph. J'aime cette petite chapelle, sur la route qui vient de Nîmes...

Et là, ce soir, j'ai sommeil. J'ai mal. De partout. Le pied, la tête, le dos... Alouette ? Non, des pates ce soir, ça ira. Que je mange un peu quand même... La gorge est prise aussi. Comme une grosse boule indigeste...
Juste envie de me mettre sur le canapé, avec Falconette pas loin de moi... Elle va devoir me supporter.

Bonne année 2010 qu'on me disait y a pas dix jours... Ouais, bonne année... (au fait, je devais passer mon scanner du dos hier, reporté pour cause de ouh ça glisse sur la route... Quand ça veux pas...)

lundi 11 janvier 2010

L'hygiénisme extrémiste me gonfle : vive Jacques Dutronc !

C'est le nouveau trip du moment. Les dogmatiques anti-cigarettes ont trouvé leur nouvelle tête de Turc : l'immense Jacques Dutronc.

L'Association "Droit des Non Fumeurs" n'a rien trouvé de mieux que de porter plainte devant le CSA, pour dénoncer les images montrant Jacques Dutronc en train de fumer dans un JT de France 2. En effet, y avait trop de gros plans sur le chanteur fumant un immense cigare. Et c'est bien connu, comme les gens sont des gros idiots, ils vont tous se précipiter chez le marchand de tabac (quand y aura plus de neige dans les rues), pour acheter des immenses cigares, et "faire comme Jacques Dutronc".
Nous sommes des ânes, nous les citoyens... heureusement que des associations de dogmatiques hygiénique sont là pour nous dire comment qu'il faut qu'on vive, et qu'est ce qu'elles sont les bonnes et belles images qu'on a le droit de voir pour notre santé...

Et moi, j'ai juste envie de dire qu'ils m'emmerdent ! Que j'en ai marre de cette société où deux trois supers intelligents nous disent ce qu'on doit voir, regarder, manger, boire. Comment on doit vivre pour mourir en bonne santé. Je ne suis pas fumeur, mais j'ai pas envie qu'on me cache la vérité.
J'ai envie de voir Dutronc fumer. J'ai envie de voir la photo avec Brel, Brassens et Ferré et tout plein de cigarettes. J'ai envie de voir les réunions de Grenelle en 68', avec le pouvoir et les syndicats en train de négocier à la fumée des gitanes. J'ai envie de voir Coco Channel fumer dans le métro parisien. J'ai envie de voir Gainsbourg chanter la javanaise avec la clope au bec. J'ai envie de voir la vie, la vraie. Celle où on meurt à la fin...
Et j'ai pas envie qu'on m'emmerde. J'ai pas envie que ces associations extrémiste m'empêchent de voir la vie. Droit de non fumeur oui. Mais droit de voir la vie, la vraie.

Ca me donnerait presque envie de commencer à fumer, ces extrémistes de la vie en bonne santé ! En tous cas, ça me rappelle un bon petit sketch...

dimanche 10 janvier 2010

Vulgarité contre suffisant mépris : vive la politique

J'avais cité le nécessaire Frédéric Lefebvre dans un billet où je souriais devant la vodka qui faisait remarquer au cognac qu'il était très alcoolisé... J'aime beaucoup, avec un sourire jaune, la réaction de l'inestimable Jean-Paul Huchon...

Ce dernier, président sortant socialiste de la région Ile de France, trouve généreux et honorable de stigmatisé la "vulgarité", et du sarkozysme, et de sa rivale Valérie Pécresse. Le site "les Indiscrets" fait remarquer que la candidate UMP est "prête à tout" (à vraiment tout ? non ! ne ressortez pas les maillots de bains de Valérie Pécresse dans Voici, merci !) pour ravir la présidence de l'Ile de France.
Et quelque part, on pourrait faire un "mmmm" en préférant refermer la porte, et ne pas prendre part à un débat qui se passe à Paris... Surtout quand on est du Languedoc, et qu'on a un Georges Frêche comme président (qui n'en loupe jamais une question vulgarité...)

Et puis on continue de lire le papier qui cite les mots du bon Huchon. "La vulgarité, c'est une absence de culture et au fond des jugements à l'emporte-pièces. Si j'ai bien compris les goûts culturels de Nicolas Sarkozy, je pense que Carla Bruni lui a fait beaucoup de bien. Elle est un plus ouvert à des auteurs plus difficiles. Didier Barbelivien n'est peut-être pas une référence"

Si je me suis toujours senti assez éloigné de la gauche politique, c'est que je ne supporte pas son mépris insupportable. Qui considère, entre autre, que la seule bonne culture, c'est "sa" culture. On raille le coté people d'un Sarkozy supporté par Bigard et Halliday, et on se loue qu'Anne Hidalgo lance sa campagne entourée d'Alain Chamfort ou Jean-Michel Ribes.

Que le meilleurs gagne en Ile de France... Mais il ne faudrait pas que cette suffisance insupportable fasse perdre la tête à la gauche francilienne quand même. Personnellement, ça ne me dérangerait pas que l'huile du Sarkozysme parisien prenne une rouste. Mais je ne reprendrai peut être pas de deuxième part du dessert si cette gauche insupportable qui l'emporte...

L'humilité... ce n'est jamais un défaut en politique, l'humilité...

samedi 9 janvier 2010

Nouvelle polémique en vue : prochain président de Cour des Comptes...

Les choses sont évidentes. Quelque soit le choix de Nicolas Sarkozy pour remplacer Philippe Seguin à la cour des comptes, ce choix sera critiquable, critiqué. Analysé sous le prisme de "fait du Roi qui nomme un proche", proche qui sera automatiquement sous la coupe de l'Elysée. Même si cette personne nommée est intègre, compétente, à fortiori "de gauche", ce choix sera l'objet de terribles coups de semonces.

Le Figaro donne une liste de noms pour remplacer Philippe Seguin à la cour des comptes. Un remplacement interne, par la nomination d'un technicien, est envisagée. Parions qu'elle sera sujette à cette critique évidente : "on met en place un pantin sans charisme qui ne fera ni ombre ni vagues"...
C'est aussi pour ça que le journal cite un employé de la cour des comptes, qui relève que l'opinion a pris l'habitude d'une haute personnalité pour siéger à cette présidence... Le journal donne deux autres noms : Alain Lambert et Didier Migaud. Pourquoi pas... Ceux seraient deux personnes dont la compétence n'a pas être remise en cause...
Le journal parle aussi d'Alain Juppé. Je ne le souhaite pas pour ma part. Je préfère personnellement le savoir sur la place politique...

Il y a une personne que je verrais assez bien à ce poste. Un emmerdeur qui m'est sympathique. Le député René Dosière. Un député dont le travail de traque des dépenses inutiles, surtout du coté de l'Elysée, a été remarquable. Et récompensée par son camp socialiste d'une non-investiture aux dernières élections législatives... Le PS est incroyable, mais ce n'est pas l'objet du billet.
Oui, René Dosière, même si le nom est moins clinquant et brillant que d'autres, ferait un honorable président de la coup des comptes.

Je lisais encore ce matin l'article de Marianne de samedi dernier : "qui a peur de Philippe Seguin". Et aujourd'hui nous parions sur qui va le remplacer... Le coté éphémère de la vie devrait nous donner à tous cette humilité... On trace des ambitions, ne sachant si on sera toujours là pour les assouvir.

En 2012, serons nous toujours vivant, pour voter ce que l'on aura à voter aux élections présidentielles ?

vendredi 8 janvier 2010

Roquemaure sous la neige (chez moi)

Billet rapide... Flemme. Froid aussi. Et le froid ça empêche l'écriture... Donc on mettra des photos, d'un pavillon gardois qui se réveille sous 30 cm de neige...

Ce matin, quand on s'est levé avec Falconette, on était ravi... L'image donné à 6h30 du matin, c'était ça...
Et puis dès que la nuit est partie, notre jardin s'est révélé comme suit... Mrs Clooney et Nicolas auront probablement une pensée estivale...
Notre ami Gaël s'est inquiété pour l'écureuil. Je ne saurais dire avec certitudes s'il va bien. J'imagine qui est allé jouer avec le caribou, l'ours et l'élan. Par contre, j'attends les premiers pingouins qui viendront jouer sur la bâche de la piscine : j'essaierai de prendre une photo...

Lors vers 9h30, nous nous sommes équipés de la combinaison de ski réglementaire, mon chemin se présentait comme ça...Actuellement, à 14h30, la neige continue encore de tomber. Je suis tout fatigué tout flapi. J'avais envie d'écrire sur François Mitterrand. En fait exhumer le texte que j'avais écrit le jour de sa mort. Sans doute en fin de journée...

Là, je ne suis pas au travail. Les routes sont impraticables, et risquent de l'être tout le weekend. Mon antenne satellite est HS. Je n'ai pas Canal Sat via Internet, donc pas de télé. En plus, je me suis rendu compte que je n'avais de décodeur TNT à la maison, et que de toutes manières l'antenne râteau sur le toit n'a aucune liaison dans ma salle à manger...
Donc pas de télé. Des DVDs sans doute... Ou la suite de la lecture du Peur Noire d'Harlan Coben, que j'ai commencé hier. J'adore Myron Bolitar...

Non, j'ai super froid en fait. On va remettre du bois dans la cheminé je crois...

jeudi 7 janvier 2010

Pensées qui se baladent, autour de Philippe Seguin et du reste...

(pour les images, envie de mettre des images d'automne... Parce que pas la pêche... la prochaine fois, je mettrai de la neige, promis...)

Ce matin, alors que je roulais tranquillement vers le boulot, les yeux se baladant sur un thermomètre qui indiquait -7°C depuis 15 minutes, je songeais à écrire un billet sur la commission Zelnick. Parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé d’HADOPI, et que tout ce qui tourne autour du sujet m’intéresse. Et aussi parce que comme mon copain Hashtable, je suis effaré et affligé de voir cette insupportable caractéristique française, qui confine à la caricature bestiale. Un problème ? On crée une commission. Celle-ci donnera la solution : une nouvelle taxe. Cette fois ci, sur la publicité sur Internet…
C’est n’importe quoi. Les réactions aussi sont affligeantes. Celle de la SACEM. Elle est « déçue ». Pensez vous… La SACEM est déjà bénéficiaire des taxes sur la copie privée. Mais le gâteau est merveilleusement bon, donc croquons encore un peu dedans, et rajoutons une taxe…

Oui, ça aurait pu faire un joli billet… Mais j’avoue n’avoir finalement que faire des taxes, d’HADOPI, de cette identité française dont on se passerait bien… Oui, je m’en fous…

Non, Philippe Seguin est mort. Tout le monde en a parlé aujourd'hui et je ne serai pas original ? Je m'en moque de ça encore... Philippe Seguin est mort, ça m'a profondément attristé...
Tranchante comme Excalibur, j’ai appris cette nouvelle ce matin vers 8h30… Pas via Twitter ou les blogs, non… Juste en visitant le site Internet du Figaro pour lire les articles… Brutalité et soudaineté de la nouvelle. Philippe Seguin est mort. Point. Maintenant on va commencer à bosser… Ben non, ce matin je n’aurais pas été très efficace, mais de ça on s’en moque…



J’ai passé un moment sur Twitter et sur les blogs. Et puis non, je suis parti de là. Oui, il y avait des gens tristes. Sincères. Des gens de droite et de gauche qui lui rendaient hommage. Parfois, un humour ironique que j’ai eu du mal, ce matin, à apprécier, voire même à accepter. On peut rire de tout, mais ce matin je n’avais pas envie d’en rire… Donc on ferme doucement la porte, et on s'en va.

Et puis il y a eu des réactions qui m’ont affligé. Ou attristé. Ou les deux.
Je sais très bien que la politique n’est vraiment pas le monde où respect, tolérance et compassion sont les plus présents. Oui, Seguin était de droite. Pour certains de gauche, cela suffit. « Il est de droite, alors m’en fous ». Je caricature. Pas tant que ça… Des fois, c'était pire... Ben oui, "de droite, donc fatalement un salaud". On ne va pas pleurer sur un salaud alors qu'il y a la faim dans le monde, et patati, et patata... Je caricature encore... Tant que ça ?
On parlera de ces appels au respect et à la tolérance plus tard… Mais entre Sarkozy et certains apôtres de cette sélective tolérance « uniquement avec leurs idées », je crois que je préfère de loin encore Nicolas Sarkozy et ses sbires… Mais c'est un autre débat...

Et puis j’ai lu aussi des remarques qui se voulaient sans doute drôles, mais que j’ai trouvé malsaines. Et là encore intolérantes, et franchement nauséabondes. « Seguin est parti, dommage que ce soit lui et non pas d’autres personnalités de droite »… Des noms de sortis. Certains dont la disparition me toucheront également. Et même...
Non, il y a des réactions bêtes, idiotes, connes. Blessantes. On dit souvent que ces convictions politiques naissent souvent contre autre chose. C’est en parti mon cas. Une des raisons pour lesquelles je me considère de droite, c’est aussi ce rejet d’une certaine gauche sectaire et franchement intolérante…
Je ne tire pour ma part aucune gloriole d'avoir été franchement triste le 8 Janvier 1995, quand Mitterrand est mort. J'avais écris ce billet rappelant ce jour là... Mais je crois que j'aurais été triste de ne pas avoir été triste...


Je ne ferai pas d’hommage grandiloquent sur Philippe Seguin. A coté de la petitesse quotidienne, j’ai lu des billets qui m’ont touché. Je parlais de la gauche que je ne supporte pas. Il y a celle dont je me sens très proche. Celle de Nicolas, Olivier, Romain ou Hypos, pour ne citer qu’eux (il y en a d’autres). Désolé de vous citer, j’espère que cela n’entachera pas trop ce « brevet de gauche » indispensable à certains pour être fréquentable… Le respect n'a jamais empêcher de critiquer les positions politiques d’une personne, et n'a jamais porté atteinte au combat politique. Le beau, le noble...

Beaucoup d’autres hommages que j’ai trouvé touchant. La réaction de Laurent Pinsolle est belle. Le Chafouin aussi. Pour Jean-François Kahn, Seguin est l’anti-Kouchner par excellence… Formule efficace, tellement juste…
Jolie aussi la réaction de Toréador également. Sur ce billet, Toréador parle d’une personne qu’il a rencontré personnellement…


Je n’ai jamais eu la joie et la chance de rencontrer Philippe Seguin. Je ne l’ai même jamais vu. Je me souviens avoir loupé un meeting de campagne qu’il donnait dans ma région, en 1995. Je n’avais « que » 17 ans. Et dans nos villages, pas de métro ou de rer pour aller dans les villes aux alentours… J’aurais aimé, je crois, le voir en vrai. Lui serrer la main. J’aurais aimé…

Mon parcours politique m’a pourtant amené à m’éloigner de cet homme, qui a compté pour moi enfant. J’avais 14 ans lors du débat de Maastricht. Vraiment le moment où je me suis passionné pour ce monde, ce milieu. Et à ce moment où, déjà, je me sentais proche de la droite gaulliste. Aurais-je voté non à ce référendum ? Je ne sais pas… Franchement je ne sais pas. N’empêche, j’ai été séduit par ces débats. Je n’ai pas le souvenir du débat Seguin Mitterrand. Je me souviens de mon père, trouvant Seguin nul et falot. L’histoire expliqua pourquoi…

Par la suite, ce fut la période 1993-95. Cela me fait sourire quand je commente ci et là les divisions au sein du parti socialiste… Je suis né alors que les militants RPR avaient à choisir entre papa et maman, entre Chirac et Balladur… Pour moi, c’était entre Pasqua et Seguin, entre Juppé et Léotard, des personnes que j’ai beaucoup apprécié. J’aurais choisi, si j’avais eu l’âge de voter, le camp Chirac. Et j’aurais assumé les regrets venant après…

Philippe Seguin a été une de mes boussoles quand j'étais enfant. Un Président d’Assemblée Nationale grandiose. Un orateur extraordinaire. Une personne qui me rendait fier d’être de droite. Cela n’a pas empêché mes éloignements.
En 1999’ d’abord. Nous sortons d’élections régionales pitoyables. Certaines présidences de régions sont conservées à droite grâce à des jeux obscurs avec le Front National. Quand je vois aujourd’hui Georges Frêche et la gauche languedocienne, j’ai davantage de bienveillance pour Jacques Blanc, mais c’est un autre débat.
Nous sommes en 1999’. Philippe Seguin doit, normalement, conduire la liste d’union RPR – Démocratie Libérale aux élections européennes. Avant cela, il propose un obscur changement de nom du RPR. Les militants lui répondent « on garde RPR ! », il en prend acte. Mais bon…
Pour ma part, je suis davantage séduit par un vote Pasqua a ces élections européennes… Elections qui verront Seguin laisser tomber l’affaire, et laisser la tête de liste à Nicolas Sarkozy. Les jeunes générations oublient trop souvent que l’histoire de Sarkozy s’est construite dans la trahison, les crachats qui lui ont été lancés au visage, et les défaites. Celle de l’élection européenne de 1999’ en est une, forte et cuisante. Philippe Seguin en est un des responsables, à son corps défendant.
Moi aussi. Avec presque 12% des électeurs, j’ai préféré voter pour Charles Pasqua…

Deuxième épisode où je n’ai pas suivi Seguin, et où je l’ai même fortement désapprouvé, c’est les élections municipales de 2001. Je déteste les parachutages. Et Philippe Seguin s’est prêté à cet exercice… Maire d’Epinal, il souhaite conquérir Paris. La défaite sera lourde, et légitime quelque part… A ce moment, je suis élu dans mon village d’enfance, et un de mes hérauts de jeunesse quitte la vie politique par une dure défaite. Les choses sont dures…

Après, Philippe Seguin deviendra ce qu’il est depuis. Une sorte de référence, une boussole. Le type de personnage qui rappelle que ces énarques, que l’on aime à vilipender, ceux ne sont pas forcément des plaies en politique… Aujourd’hui, nous avons des avocats et des publicitaires pour présider aux affaires de l’Etat. Y gagnons nous vraiment au change ?



Certains, même à gauche, voyaient en Philippe Seguin un possible rempart contre le Sarkozysme
Je lisais hier soir le Marianne de samedi, qui consacrait une double page à Philippe Seguin… Le titre est terrible aujourd'hui : "Qui a peur de Philippe Seguin"...

Pour Daniel Bernard, auteur de l'article, « A 66 ans, cet admirateur de Churchill et de Gaulle est encore trop jeune pour renoncer à un ministère de crise ou à un déménagement vers le Conseil Constitutionnel ». Donc, cela expliquait que même s’il portait des coups, ceux-ci auraient pu avoir encore plus de sévérité s’il ne ménageait pas la présidence…
Il n’avait peut être pas renoncé, mais le destin est cruel… Destin chambreur, qui dans la même semaine nous pose la décoration au grade de Chevalier de la Légion d’honneur de Daniela Lumbroso, et le décès d’un serviteur de l’Etat qui l’aura toujours refusé (son père, mort pour la France, ne l’ayant jamais reçu…). Chambreur, le destin…

Voilà, tout ça s’arrête aujourd’hui donc. Philippe Seguin est mort. Un grand oncle qui a été un de nos idoles et modèles quand on était enfant. Qu’on a admiré, profondément. Après, on grandit. On s’émancipe. Puis après on revient. On retrouve cet œil d’enfant en regardant cet homme qu’on voyait immense étant petit.
Et puis un jour il disparaît. Brutalement… Je crois que ce qui me marque le plus dans cette disparition, c’est la brutalité de la chose… Philippe Seguin serait mort d’une longue maladie, cela serait autant douloureux mais probablement n’y aurait il pas cette émotion, que je crois sincère aujourd’hui dans le pays. Et pas uniquement dans les yeux de François Fillon.


La brutalité de la disparition… Certains articles m’amuseraient presque. « Hier, il était en pleine forme » qu’ils disent… Oui, avant qu’il meure il était vivant, c’est vrai. D’autres diront qu’il est mort en bonne santé. J’en suis ravi…

Mais là encore c’est dingue combien on touche au coté éphémère des choses… Quand je vais rentrer chez moi, il va peut être neigé. Ou la route sera peut être glissante. Et en allant au vœux du personnel municipal, zou une plaque de verglas et bing un platane, plus de faucon. Ceux qui m’ont vu au travail cette après-midi ne comprendront pas : j’étais vivant avant de mourir… Et en bonne santé en plus (à part le dos tout laid et un petit mal de tête…).
Brutal. Peut être pour ça qu’on est, que je suis, autant sonné…


Et politiquement, on peut aussi se poser la question de l’impact… Flèche a rappelé que le Conseil Constitutionnel devait être renouvelé en Mars. Et se posait des questions sur son indépendance, resterait elle la même avec des pions de Sarkozy ? La question se pose aussi dans le cas de la Cour des Comptes, restera elle autant indépendante ?
Il est évident qu’une des prochaines polémiques sera la nomination du successeur de Philippe Seguin à la Cour des Comptes. Il aurait du rester Président jusqu'en 2012... Quelque soit le choix, parions que la polémique sera immense. Immense… Ca ne sera sans doute pas Jean Sarkozy, mais qu’importe : le choix sera fatalement entaché de ce soupçon : il sera moins indépendant, à la botte du pouvoir en place…
On va encore s’amuser sur les blogs…

La soirée sera courte ici, dans la maison du Faucon. Je n’irai pas, je pense, sur Twitter. J’irai aux vœux du personnel municipal, et je me coucherai tôt. De toute manière, je me suis déjà levé avec la tête brumeuse. Fiévreuse ? Peut être… En tous cas, il me tarde que la journée soit finie. Il me tarde…

Une journée laide et paradoxale. Les stars politiques de la journée auront été deux hommes d'état en puissance. Jospin et Seguin. Tous deux retirés des affaires... Et aujourd'hui, finalement, je termine ma journée en soupirant devant le retrait de ces deux hommes d'état. Qui ont laissé la France aux mains de star académiciens de la politique...
Et un soupir devant ce paradoxe triste... Ceux qui président aujourd'hui (majorité ou opposition) aux affaires de l'Etat sont moins des hommes d'Etat que des hommes d'affaires, ou de communication. Et je trouve ça triste ce soir, vraiment triste...

Une laide journée que ce 7 Janvier… Laide journée pour la France. Laide pour la droite dont je suis, et dans laquelle je me trouve de plus en plus seul et orphelin. Non, laide journée…
Il parait que cette nuit il neige… Ca ira peut être mieux ?

La saint Raymond... (Goethals !)

Aujourd'hui, c'est la Saint Raymond. Pour moi, une sale journée... Saint Raymond... Raymond... N'est ce pas un des prénoms les plus détestés par ceux qui aiment le football... ?
Et puis avant Domenech, la France a connu une immense Raymond. La partie Provençale essentiellement mais pas que... Il venait de cette Belgique que j'aime tellement... Qui m'a fait rencontrer une personne exceptionnelle, un ami à qui on pense bien souvent...

Pensée à Raymond Goethals... Un autre grand homme...